Né le 22 décembre 1972 à Aix en Provence 1 enfant Vit à Scaër (Finistère) Quatre fois Champion du Monde des multicoques Orma
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Mise à jour : le 20 novembre 2023
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Groupama
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Palmarès : 2023 : 2021 : 2020 : 2019 : 2018 : 2017 : 2015 : 2014 : 2013 : 2012 : 2011 : 2010 : 2009 : 2008 : 2007 : 2006 : Palmarès Grand Prix Saison 2004
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Portrait : Moniteur de voile aux Glénans à 18 ans, il sembarque
dans laventure du Figaro à Port La Forêt. En 1994,
alors qu il n a pas encore 22 ans, il remporte six des douze
compétitions auxquelles il participe pour sa première saison
en Figaro. Trois ans plus tard, il gagne la Solitaire et devient le N°1
du circuit. Sa réputation dexcellent régatier, à
la barre comme à la tactique, en solitaire comme en équipage
nest plus à faire. En 1998, son arrivée dans le monde
des multicoques est remarquée avec une troisième place dans
la Route du Rhum à bord de Groupama. Depuis, le plus jeune skipper
du championnat Orma continue de surfer sur la vague de la réussite.
Ses victoires en Grand Prix et en course au large (Québec-St Malo,
Transat Jacques Vabre, Challenge Mondial Assistance) le propulsent à
la tête du championnat Orma 2000, 2001 et 2003. Après sa
belle 3ème place dans The Transat, la Québec-St Malo sera
sa toute dernière grande course en équipage à bord
de son fidèle bateau. Au mois daoût, il sera en effet
à la barre dun tout nouveau trimaran. |
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Régatier percutant tant comme barreur que comme tacticien, Frank Cammas pratique aussi le ski, la natation et joue remarquablement du piano même sil a abandonné le Conservatoire à quatorze ans. Second de la transat Jacques Vabre 1999 et premier en 2001 et en 2003, troisième de la transat anglaise 2000 (Europe 1 New Man Star) et 2004 (The Transat), vainqueur de Québec-Saint Malo 2000 et second en 2004, le jeune Aixois a désormais acquis suffisamment dexpérience en multicoque pour viser encore une année la plus haute marche du podium. Avec son nouveau trimaran Groupama-2, Franck Cammas a les armes pour simposer une nouvelle fois même si la première course de la saison la contraint à labandon : le bras de liaison tribord sest cassé au niveau dune cloison entre la barre découte et la cadène de hauban. Le bateau a rallié La Ciotat pour réparer et sera renforcé avant son retour sur le circuit dès le premier Grand Prix à Calvi. | |||||
© Ph.Hillion photo prise le 24
juillet 2006
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Entre Lorient et Groix, Groupama 3 à l'entraînement | ||||
La Route de la Découverte | |||||
Les hommes du record :
Franck Cammas - Skipper / Chef de quart / Barreur Wouter Verbraak / Jean-Yves Bernot - routeurs |
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Le 1er mai 2007 à l'arrivée du record
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Cadix - San Salvador
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Franck Cammas et son équipage viennent d'accrocher un premier trophée à leur tableau de « chasseurs de records » ... Parti de Cadix mardi 24 avril à 7h47'17'' TU*, sur la Route de la Découverte, Groupama 3 a franchi la ligne d'arrivée à San Salvador ce mardi 1er mai à 18h46'10'' TU, après 7 jours 10 heures 58 minutes et 53 secondes de mer (temps de course sous réserve d'homologation du WSSRC- en cours). Le record détenu par l'américain Steve Fossett depuis février 2003, - 9 jours 13 heures 30 minutes et 18 secondes - est ainsi pulvérisé et amélioré de 2 jours 2 heures 31 minutes et 25 secondes. | ||||
Miami-New-York | |||||
Les hommes du record : Franck Cammas (Skipper / Chef de quart / Barreur) Franck Proffit (Chef de quart / Barreur / Responsable opérationnel et voiles) Stève Ravussin (Chef de quart / Barreur / Responsable vidéo, nourriture et stratification) Pascal Blouin (Boat Captain / N°1 / Responsable sécurité, mécanique) Loic Le Mignon (Deuxième barreur / Responsable accastillage et mât, prise de vue) Bruno Jeanjean (N°1) Yann Guichard (Deuxième barreur) Fred Le Peutrec (Deuxième Barreur) Ronan Le Goff (N°1 / Responsable vidéo et cordages) Stéphane Guilbaud (manoeuvres / Responsable de l'énergie du bord) |
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Le 4 juin 2007 vers 22h TU
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Un mois après leur démonstration sur la Route
de La Découverte, Franck et ses hommes ravissent un deuxième
chrono au skipper de Playstation. Mais surtout ils améliorent le
record, jusqu'alors de 2 jours 5 heures 54 minutes et 42 secondes, de plus
de 18 heures. Chapeau bas messieurs !
Groupama 3 a parcouru les 955 milles séparant Miami de New York à la vitesse moyenne de 26,77 noeuds, contre une moyenne de 17,57 pour Playstation. |
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New-York - Cap Lizard | |||||
Le 19 juillet 2007 Groupama 3 face à l'Atlantique Nord |
New York - Cap Lizard - Record 3
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Les hommes du record Atlantique Nord
A terre : Jean-Yves Bernot Routeur |
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Le 24 juillet 2007 à 0h00min et 49 sec Cent heures pour l'Atlantique !
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Trophée Jules Verne | |||||
Sommaire : |
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L'équipage à Lorient | |||||
mardi 11 mars 2008
: Décidément, les affaires ne traînent pas avec Groupama. Trois semaines après son chavirage au large de la Nouvelle-Zélande, le 18 février dernier, voici Groupama 3 chargé à bord de l'Eglantiersgracht, un cargo hollandais de 140 mètres qui transporte des fruits et légumes vers l'Europe. Sous les regards experts de Jean-Marc Normant et Olivier Mainguy, l'équipage a gruté le maxi-trimaran ainsi que les morceaux de mât et de flotteur. Solidement sanglé sur le pont, Groupama 3 va naviguer pendant environ cinq semaines avant d'être déchargé aux abords de Lorient, son port d'attache ou encore dans la baie de Quiberon en fonction du chantier qui sera retenu pour l'assembler. Pendant cette traversée, la construction d'un nouveau mât débutera chez Lorima de même que la construction d'un nouveau flotteur chez Multiplast à Vannes. Reste cependant à connaître les conclusions des deux équipes qui travaillent en parallèle afin de déterminer les causes de l'avarie survenue dans l'océan Pacifique. Conclusions qui permettront de modifier la structure du nouveau flotteur et de procéder aux modifications sur le flotteur tribord qui a été épargné. Pendant que l'équipe technique dirigée par Stéphane Guilbaud s'atèle à la remise en état de Groupama 3, Franck Cammas navigue. Présent aux entraînements d'hiver de la Trinité à bord d'un Open 7,50 aux couleurs de Groupama, Franck s'apprête à défendre son titre acquis l'an dernier au Spi Ouest France dans cette même série. mercredi 27 février 2008 : De retour en France après avoir remis à l'endroit Groupama
3 dans le port néo-zélandais de Dunedin, huit des équipiers
du trimaran géant ont répondu aux
questions des journalistes et des internautes à l'occasion
d'une conférence de presse dans les locaux parisiens de Groupama.
Extraits des interviews : lundi 25 février 2008 : À l'aide de deux grues et de sangles disposées de part et d'autre des bras de liaison tribord, Groupama 3 est doucement remonté à la verticale avant de retrouver sa position originelle. À la vue de la photo ci-dessous, le flotteur tribord et la coque centrale semblent avoir été relativement préservés. Une impression qui demandera à être confirmée ou contredite par l'équipage qui atterrira mercredi matin à Roissy Charles de Gaulle avant de rejoindre le PC Course du Trophée Jules Verne pour y donner une conférence de presse. Franck Cammas sera présent avec sept de ses équipiers, Jan Dekker allant directement en Afrique du Sud alors que Loïc Le Mignon reste pour sa part en Nouvelle-Zélande où deux membres de l'équipe technique, Jean-Marc Normant et Olivier Mainguy le retrouveront dès demain, mardi. voir la vidéo de la remise à l'endroit dimanche 24 février 2008 : samedi 23 février 2008 : C'est ce matin, samedi à 04h49 heure française, que Groupama 3 a fait son entrée dans le port de Dunedin après plusieurs heures de remorquage dans le chenal d'accès, long de 13 milles. Soulagés de savoir le trimaran à l'abri du coup de vent qui traverse la Nouvelle Zélande, Franck Cammas et son équipage se mettaient immédiatement au travail pour vider, à l'aide d'une pompe électrique, les bras qui avaient été volontairement percés pour favoriser le retournement et aussi dégager les morceaux du flotteur bâbord qui n'avaient pu l'être en haute mer. Si les conditions météo le permettent, c'est demain, dimanche, que l'opération de retournement devrait être réalisée à l'aide d'une grue dans le port de Dunedin. la photo dans le port vendredi 22 février 2008 : Difficile à croire et pourtant, c'est vrai : se présentant en milieu d'après-midi, heure locale, à l'entrée du port de commerce de Dunedin, le trimaran Groupama 3 en remorque derrière le Clan Mcleod depuis plus de 24 heures n'a pu accéder au chenal menant au port... Alors que l'équipage au complet, à l'exception d'Yves Parlier resté à terre faire la jonction avec les autorités néo-zélandaises, a tout donné pour dégager le plus rapidement possible le gréement et le flotteur brisé emprisonnés sous la coque centrale, le voilà contraint de faire des ronds dans l'eau en attendant le feu vert. Pendant ce temps, le vent et la mer se lèvent sous l'effet d'une forte dépression qui descend du Nord. Toujours à l'envers malgré les efforts de l'équipage pour le remettre à l'endroit et récupérer les morceaux de carbone disséminés sur l'eau, Groupama 3 souffre. Son équipage aussi. Pourtant, ce n'est pas de gaîté de coeur que les autorités portuaires laissent Groupama 3 dehors : le chenal d'accès, long de 13 milles et parfois très étroit, ne peut être neutralisé et donc pénaliser des navires de commerce qui ont, eux aussi, des impératifs à respecter. C'est donc à partir de 10 heures samedi, (22 h vendredi soir en heure française) que le Clan Mcleod et Groupama 3 emprunteront le chenal d'accès au port de Dunedin qu'ils devraient atteindre quelques trois heures plus tard. Restera alors à procéder au retournement du bateau à l'aide d'une grue et à l'expertiser le avant d'affréter un cargo capable de le ramener à Lorient, son port d'attache. Autant dire que l'histoire n'est pas finie... la photo dans le chenal jeudi 21 février 2008 : Arrivés sur les lieux de leur chavirage mardi soir (heure française), les hommes de Groupama 3 n'ont pas ménagé leurs efforts pour dégager au maximum les alentours du trimaran et mener à bien les opérations de retournement imaginées en pleine mer. Malheureusement, malgré plusieurs tentatives Franck Cammas et ses neuf équipiers ne sont pas parvenus à remettre Groupama 3 à l'endroit. Il a donc été décidé de remorquer le maxi-trimaran ainsi vers Dunedin, distant de plus de 70 milles. Progressant actuellement à 3 noeuds, le bateau d'assistance qui remorque Groupama 3 est attendu dans le port néo-zélandais en milieu de nuit (heure française). Ces précisions nous ont été envoyées par Yves Parlier, resté à terre pour assurer le lien entre les marins et l'équipe technique dirigée par Stéphane Guilbaud et basée à Lorient. Yves se charge également de communiquer à ses équipiers les données météo préparées par Richard Silvani de Météo France. De plus amples informations vous seront transmises dès que possible. Une liaison téléphonique avec Franck Cammas - dont l'heure reste encore à affiner - est d'ores et déjà envisagée demain, vendredi 22 février, en début de matinée. voir la vidéo
ici et la photo du remorquage mardi 19 février 2008 : 1) préparation du bateau ici lundi 18 février 2008 : C'est ce matin, à 0h43, que Franck Cammas, skipper du trimaran Groupama 3 engagé dans le Trophée Jules Verne à la voile, prévenait son équipe à terre du chavirage de son maxi trimaran. « Nous venons de chavirer. Le flotteur sous le vent s'est cassé en deux, entraînant la rupture des deux bras de liaison puis le chavirage par le côté. L'équipage est au complet, réfugié à l'intérieur de la coque centrale de Groupama 3. Aucun des 10 équipiers n'est blessé. Il y a 5 à 7 mètres de vagues et 25 à 30 noeuds de vent. La mer déferle et, pour l'instant, on ne peut mettre personne dehors ». Positionné à 140 km dans l'est du port de Dunedin en Nouvelle Zélande, Groupama 3 naviguait depuis peu dans l'océan Pacifique. Avec une journée d'avance, après 24 jours de mer, sur le temps de Bruno Peyron, détenteur du Trophée Jules Verne, Franck Cammas et ses neuf équipiers ménageaient Groupama 3, comme nous le précisait hier encore Franck Proffit, chef de quart : « Nous sommes dans une mer bien formée, dans des vagues de 6 à 7 mètres. Nous ne pouvons pas descendre trop au Sud car il y a des vents allant jusqu'à 50 noeuds, nous suivons donc une route assez Nord jusqu'à la Nouvelle Zélande pour ensuite empanner et glisser de nouveau. Le Pacifique devrait être de meilleure augure pour nous. Groupama 3 est très sain et a un comportement exceptionnel dans ce type de mer, à la barre avec 7 mètre de creux, le flotteur plonge et ne plante jamais ». Aussitôt informé, le CROSS Gris-Nez prévenait son homologue néo-zélandais afin de secourir l'équipage de Groupama 3.Un avion puis deux hélicoptères étaient envoyés sur zone dans les trois heures suivant le chavirage. Les 10 navigateurs étaient tous hélitreuillés à 4h30 (heure française) puis rapatriés vers Dunedin, sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande. Une conférence téléphonique avec Franck Cammas sera organisée dans la matinée. (photo) dimanche 17 février 2008 : En approche de la Nouvelle Zélande, Groupama 3 bénéficie toujours d'un vent régulier de Sud-Ouest derrière une dépression qui devrait l'emmener au moins jusqu'à la moitié du Pacifique ! De grands traits sur la carte pour ce dimanche et le début de semaine... Comme un avion à l'île Stewart ! Groupama 3 a enfin retrouvé son rythme de croisière à 650 milles par jour et reconstruit inéluctablement son avance sur Orange II : plus de 560 milles ce dimanche matin en suivant exactement la même trace que son prédécesseur ! Avec plus de 22 heures de marge, le trimaran géant perdure sur une route plein Est dans un flux de Sud-Ouest de 25-30 noeuds. Un régime qui va prendre du poids dans les heures qui viennent. En effet, la grosse dépression sur laquelle surfent Franck Cammas et ses neuf équipiers va ralentir sa progression et le multicoque va donc rattraper cette perturbation. La brise devrait monter jusqu'à plus de 40 noeuds sur une mer qui deviendra plus forte car en plus, Groupama 3 aborde le plateau de la Nouvelle Zélande avec des fonds qui passent de plus de 4 000 mètres à moins de 1 000 mètres... A 6h00 TU, Groupama 3 n'était plus qu'à 200 milles environ de l'île Auckland (166° E - 51° S) et devait passer la longitude de l'île Stewart vers midi. Il ne restera plus alors que l'île Antipode et l'île Bounty avant le cap Horn : il n'y a en effet plus aucune terre jusqu'aux côtes chiliennes, à plus de 3 000 milles des étraves... Logiquement, le tempo devrait être un peu plus musclé aujourd'hui mais les milles vont encore défiler à grande vitesse et l'avance du trimaran géant sur le maxi catamaran probablement franchir la barre des 600 milles dès le début de semaine. Franck Cammas et son équipage peuvent attacher leur ceinture : le vol va durer au moins trois jours encore ! samedi 16 février 2008 : Au revoir l'Indien, bonjour le Pacifique ! Groupama 3 est passé sous la Tasmanie ce samedi à 4h43 TU et a immédiatement enchaîné un empannage pour se recadrer sous la Nouvelle Zélande. Avec plus de 440 milles d'avance... Franck Proffit en parlait vendredi midi à la vacation radio : « Nous devrions avoir trois à quatre jours de bonne glisse ! Si la houle s'organise, on devrait pouvoir dépasser les 700 milles par jour... » Et bien dès le lendemain, ce sont bien 715 milles qui ont été avalés à 4h TU alors que Groupama 3 naviguait dans trente noeuds de vent de secteur Ouest tournant au Sud-Ouest. Et c'est justement cette bascule de la brise vers la gauche qui a incité Franck Cammas et son équipage à se recadrer à peine la longitude de la Tasmanie franchie... A une heure près, le record de l'océan Indien défini par le WSSRC (cap des Aiguilles-Sud de la Tasmanie) reste la propriété de Orange II en 9 jours 11 heures 4 minutes. Groupama 3 a, en effet, mis 9 jours 12 heures 6 minutes pour traverser cet océan qui ne l'a pas favorisé. Mais ce faible décalage lui permet de conserver un bon coussin d'avance sur le temps de référence du tour du monde, puisque le trimaran géant dispose de 22 heures et 29 minutes de marge au passage de la Tasmanie. Et la bonne nouvelle, c'est que Franck Cammas et ses neuf équipiers vont encore gagner du terrain aujourd'hui en conservant une bonne pression, une mer maniable, une vitesse régulièrement au dessus de trente noeuds et surtout, un cap qui s'incurve au Sud, ce qui raccourci la route autour de l'Antarctique. Puis, Orange II n'avait pas été particulièrement rapide il y a trois ans, avec deux empannages sous l'île australienne et des vitesses autour de 25 noeuds. Ces trois paramètres (vitesse, cap au Sud-Est, empannages) devraient permettre à Groupama 3 de retrouver l'avance cumulée lors du passage de Bonne Espérance, c'est-à-dire plus de 650 milles... vendredi 15 février 2008 : Avec trois années d'intervalle, Groupama 3 retrouve exactement la même trajectoire que son prédécesseur ce vendredi matin ! Par 53° Sud, Franck Cammas et ses hommes naviguent à plus de 27 noeuds de moyenne depuis hier soir et reconstruisent petit à petit leur avance... Etonnant que deux bateaux, à plus d'un millier de jours d'écart, suivent exactement le même sillage ! Et pourtant Groupama 3 qui remonte doucement vers l'Est-Nord-Est depuis jeudi 21h TU, est bien sur la même position que Orange II en 2005... Avec 335 milles de différentiel ! Mais alors que le maxi catamaran avait ensuite dû enchaîner cinq empannages avant de passer à la longitude de la Tasmanie, le trimaran géant ne devrait pas avoir ce problème et tracer un grand trait vers la Nouvelle Zélande. Comme en sus Franck Cammas et ses neuf équipiers sont plus rapides de près de trois noeuds en moyenne, l'entrée dans l'océan Pacifique pourrait voir l'avance revenue à plus de vingt heures. Ce ne serait que justice après les déboires de l'équipage à qui l'Indien n'a pas réservé un accueil très chaleureux ! Surtout que cette fin d'océan est une nouvelle fois agitée par une grosse perturbation qui glisse sous l'Australie rapidement avant de remonter vers l'île Stewart. Groupama 3 subit actuellement vingt-cinq à trente noeuds d'Ouest à Nord-Ouest de trois quarts arrière, sur une mer encore maniable. Cette brise devrait se maintenir en force tout le week-end en tournant lentement au secteur Sud-Ouest. Franck Cammas et ses hommes n'auront donc qu'un seul empannage à effectuer juste après leur passage au large de la Tasmanie, un passage prévu dans la nuit de vendredi à samedi, soit en moins de 23 jours au départ de Ouessant ! Avec peut-être un record à la clé : celui de la traversée de l'océan Indien entre le cap des Aiguilles et le Sud de la Tasmanie, détenu par Orange II en 9 jours 11 heures 4 minutes... jeudi 14 février 2008 : Toujours bloqué entre deux systèmes, Groupama 3 navigue dans des vents faibles et variables. Frustrants pour l'équipage et préjudiciables au tableau de marche, les caprices de l'océan Indien retardent le passage du trimaran géant à la longitude du cap Leeuwin, à la pointe sud-ouest de l'Australie. En douze heures, de 18 heures hier soir à 6 heures ce jeudi matin, Groupama 3 a concédé près de 70 milles de son avance virtuelle sur l'actuel détenteur du Trophée Jules Verne. Contraints de tirer des bords au portant dans une brise d'Ouest assez faible qui refuse en mollissant quand Groupama 3 fait cap au nord-est et qui forcit en adonnant quand il fait cap au sud-est, Franck Cammas et ses hommes parcourent beaucoup de route à faible vitesse. Interrogé à 6 heures ce matin par mail sur son heure estimée de passage à la longitude du cap Leeuwin, le skipper de Groupama 3 répondait ironiquement : « dans 10 heures ? » alors que le trimaran ne se trouvait alors qu'à une centaine de milles de ce fameux cap. Unique avantage à cette situation : la vie du bord qui, faute de ruades, s'apparente plus à la croisière qu'à la course océanique. Enfin, façon de parler puisque, dans cette brise irrégulière, les manoeuvres sont légion et l'angoisse de concéder de précieux milles, certaine. 12h42 : Groupama 3 a franchi la longitude du Cap Leeuwin à 10h51 ce jeudi.
Franck Cammas et ses neuf équipiers établissent ainsi un
nouveau temps de référence entre Ouessant et la pointe sud-ouest
de l'Australie, en 21 jours 2 heures. Ils améliorent de 11 heures
6 minutes le chrono détenu depuis 2005 par Bruno
Peyron et ses hommes. Par contre, les conditions difficiles rencontrées
par le maxi trimaran depuis son passage du Cap de Bonne Espérance,
mercredi 6 février en début d'après-midi, n'ont pas
permis à l'équipage de Groupama 3 d'ajouter à leur
tableau de chasse le chrono de référence entre les deux
caps. mercredi 13 février 2008 : Avec la rotation du vent au secteur Nord-Ouest, Groupama 3 a empanné la nuit dernière afin de se recadrer avant le passage au large du cap Leeuwin. Naviguant à la même vitesse que Orange II il y a trois ans, le trimaran géant maintient un écart de 430 milles environ... Une chose est sûre ce mercredi matin : Groupama 3 a croisé la route virtuelle de Orange II vers 19h00 (heure française) avec un capital avance de 530 milles. Soit un peu plus de 21 heures au rythme du record à l'heure actuelle. Franck Cammas et ses neuf équipiers pourraient donc perdre un peu de terrain par rapport au temps de référence sur cette tranche de parcours entre le cap des Aiguilles et le cap Leeuwin : Bruno Peyron et ses hommes avaient mis 7 jours 5 heures 35 minutes. Une avance qui a fondu d'une centaine de milles dans la nuit. Avec l'accrochage de la dépression qui le précède et le passage sur la bordure méridionale d'un vaste anticyclone australien, Groupama 3 va toutefois pouvoir retrouver des vitesses moyennes supérieures à trente noeuds, avec un bon flux de secteur Nord-Ouest de plus de trente-cinq noeuds... Franck Cammas et son équipage devraient donc suivre une route parallèle à celle de Orange II jusqu'à la Tasmanie soit, après une légère remontée vers l'Australie, une longue courbe vers le 54° Sud ! Seule incertitude dans ce scénario qui doit « rebooster » l'écart du trimaran géant sur le maxi catamaran : une perturbation venue du Nord-Ouest en cours de dégradation va apporter une vaste masse nuageuse sous laquelle le vent bascule franchement vers l'Ouest en alternant molles et rafales. Si Groupama 3 arrive à rester devant ce front actif mais en cours de dégénérescence, il devrait pouvoir aligner de très belles journées en fin de semaine ! mardi 12 février
2008 : En bordure de front, Franck Cammas et son équipage ne bénéficient
pas de conditions stables qui permettraient d'allonger le foulée
: ils doivent attendre encore une journée pour que la situation
se décante et que Groupama 3 retrouve ses trente noeuds de moyenne...
En navigation, il faut composer avec la mer et le vent et jouer avec les
phénomènes météo à moyen terme. Mais
parfois la partition est difficile à interpréter, comme
en ce moment dans l'Est de l'archipel des Kerguelen où Groupama
3 est juste sous un front. Devant, il y a trente à trente-cinq
noeuds de Nord, derrière il y a vingt-cinq à trente noeuds
de Sud-Ouest mais dessous, la brise oscille entre quinze et vingt noeuds
en passant au secteur Ouest. Et comme ce front se déplace presque
à la même vitesse que le trimaran géant, il n'est
pas aisé de trouver une porte de sortie... En fait, Franck Cammas
et ses neuf équipiers vont devoir attendre que ce front se délite
en arrivant sur un bel anticyclone calé sous l'Australie. Dès
mercredi, les compteurs vont reprendre des tours car Groupama 3 profitera
alors d'une belle brise de Nord-Ouest de trente noeuds sur une mer maniable.
Mercredi, ce sera aussi le passage du méridien du cap Leeuwin mais
aussi très probablement, le croisement avec la route 2005 de Orange
II : il sera extrêmement facile de donner un écart précis
entre le trimaran géant et le maxi catamaran alors qu'en sus, Franck
Cammas et ses hommes ne seront plus très loin (1 500 milles) de
la mi-parcours. lundi 11 février 2008 : Groupama 3 continue de reconstruire son avance par rapport au temps de référence et en moins de 24 heures, plus de 170 milles ont été gagnés, soit un bonus vitesse de plus de sept noeuds ! Avec 500 milles d'avance et une position sur le 46° Sud, Franck Cammas peut retrouver le sourire... Une bonne glissade vers le Sud-Est et des moyennes qui frisent les trente noeuds ! Après un week-end marqué par le changement de houle, ce début de semaine s'annonce bien. La mer s'est enfin calmée et surtout est passée du travers à l'arrière, tandis que la brise a pris du souffle au point de dépasser les trente noeuds ce lundi matin. Moins de toile mais plus de vitesse, voilà le résultat sur le pont de Groupama 3 qui a cette capacité à aller très vite sans être obligé de porter beaucoup de voiles. 630 milles avalés en 24 heures, et surtout une belle descente vers le Sud puisque de 42°, le trimaran est passé à 46° Sud en une demie journée... Et quatre degrés de latitude dans les mers du Sud changent radicalement la donne : des nuits encore plus courtes, un froid encore plus prenant, une mer encore plus formée, un ciel encore plus chargé, des bascules de vent encore plus marquées, un air encore plus lourd et une ambiance encore plus pesante... Le monde du Grand Sud n'a aucun équivalent sur terre : comment le retranscrire ? En tous cas, en terme de performance pure, Groupama 3 entame la semaine avec une claire volonté de reconstruire une avance qui s'installe dans la durée : 520 milles aujourd'hui, 700 milles demain ? dimanche 10 février 2008 : Tombée à 175 milles samedi à 7h00, l'avance de Groupama
3 a doublé ce dimanche : les conditions météorologiques
sont devenues plus favorables et surtout l'état de la mer permet
à Franck Cammas et à ses hommes de glisser progressivement
vers les Kerguelen. La route prend doucement de la courbe depuis samedi
matin et Groupama 3 navigue actuellement par 42° Sud dans un vent
de secteur Ouest qui va se renforcer au fil des heures. D'une quinzaine
de noeuds, la brise va monter à plus de vingt-cinq noeuds de Nord-Ouest
dans l'après-midi et à plus de trente-cinq noeuds de Sud-Ouest
la nuit prochaine... Le passage d'un front va donc baptiser les dix hommes
pour leur première dépression du Grand Sud, avec la bascule
rapide qui en résulte et la mer qui devient plus chaotique. Bref
le train des perturbations se met en marche et Groupama 3 va enfin pouvoir
l'aborder plus favorablement grâce à sa latitude plus proche
des cinquantièmes, et en raison d'un angle de vent plus efficace.
Reste que c'est l'état de la mer qui donne le tempo et on sait
que les rotations franches du vent au passage d'un front ne sont pas les
conditions les plus agréables pour glisser sur la houle. Le petit
ralentissement de la matinée, conséquence d'un affaiblissement
passager de la brise avant sa reprise, devrait tout de même laisser
place à de longs surfs sur les vagues dès cet après-midi.
Combinaison d'une route plus Sud pour Groupama 3 et d'une vitesse modérée
pour Orange II, Franck Cammas et ses équipiers
en ont profité pour grappiller 175 milles en 24 heures ! Histoire
de doubler la mise... samedi 9 février 2008 : Toujours dans un flux de secteur Sud, Groupama 3 continue sa route plein Est mais avec la rotation du vent attendue dans les prochaines heures, le trimaran géant va enfin pouvoir incurver son cap vers les Kerguelen ... Côté marge de manoeuvre, la situation ne s'améliore pas pour Groupama 3 ! Toujours bloqué par cette bordure orientale anticyclonique, Franck Cammas et ses neuf équipiers ne peuvent pas gagner dans le Sud alors que Orange II avait pu empanner pour piquer vers le Sud-Est à ce stade du parcours... Et donc gagner beaucoup de terrain ! Même s'il réussit à maintenir une vitesse de plus de 25 noeuds, Groupama 3 voit donc de nouveau son « capital milles » se déliter au fil des heures et l'impatience doit commencer à s'installer à bord du trimaran géant. Certes, les conditions de navigation se sont nettement améliorées depuis hier et ce week-end s'annonce plutôt agréable sur l'eau avec des températures encore clémentes et un vent qui va enfin passer au secteur Ouest. Il faut seulement patienter jusqu'à la mi-journée pour que Eole daigne tourner sa girouette... C'est à cet instant que les compteurs vont prendre des tours et la vitesse de rapprochement dépasser les 25 noeuds. La grande glissade vers les Kerguelen devrait débuter ce samedi après-midi et n'aura ensuite de cesse qu'à l'approche de la Tasmanie ! Certes, il y aura des empannages à effectuer et il faudra se méfier des dépressions très creuses qui descendent du Nord, à l'image de celle qui se forme sur l'archipel austral ce week-end. Il ne fait pas bon se promener dans le golfe du Morbihan... devant la base scientifique de Port aux Français aux Kerguelen ! Neige, grêle, pluie et brise à décorner les boeufs sont au programme, rappelant aux marins du Grand Sud que ces régions sont les plus inhospitalières du monde. Heureusement, Groupama 3 est en retrait de ce phénomène météo très violent et va enfin pouvoir allonger la foulée sur la longue houle d'Ouest. De la glisse en perspective... vendredi 8 février 2008 : L'hémorragie de milles commence à se calmer puisque Groupama 3 n'a perdu que 120 milles ces dernières 24 heures après avoir concédé plus de 300 milles en deux jours... Et en pouvant reprendre un cap au Sud-Est dès la nuit prochaine, Franck Cammas et ses hommes vont pouvoir se recaler sur une route plus efficace. L'anticyclone qui s'est glissé sous le continent africain est bien en train de calmer la mer générée par une très grosse dépression passée dans le Sud de l'île du Prince Edouard hier. La méchante houle de Sud, qui envoyait des vagues par le travers du trimaran géant est ainsi de moins en moins haute et l'équipage peut retrouver des conditions plus maniables et plus agréables de navigation. Mais, contrepartie de cette affaiblissement de la mer, le vent de Sud 20-25 noeuds commence à mollir en tournant au secteur Sud-Est, ce qui va contraindre Groupama 3 à faire du près pendant quelques heures. Ce vendredi ne devrait donc pas être une excellente journée en terme de progression sur l'eau mais Orange II n'avait pas été très véloce non plus à ce stade du parcours. La petite marge d'avance pourrait donc diminuer dans des proportions raisonnables. Le week-end permettra de reprendre le fil du record puisqu'une nouvelle dépression va générer des brises de secteur Sud-Ouest. Cap au Sud-Est, Groupama 3 retrouvera l'ivresse de la vitesse à près de trente noeuds de moyenne sur une mer agitée mais maniable. Et surtout Franck Cammas et ses hommes vont glisser vers les Kerguelen et donc, diminuer la distance à parcourir pour faire le tour de l'Antarctique en naviguant sur le 45-50° Sud plutôt que sur le 40° Sud comme aujourd'hui... jeudi 7 février 2008 : Comme il nous l'annonçait hier peu de temps après avoir réalisé le meilleur temps jamais mis par un voilier pour relier Ouessant au cap des Aiguilles, au sud-est de Cape Town, mais aussi l'équateur au même cap sud-africain, le skipper de Groupama 3 à passé la nuit à composer avec une mer difficile. Il n'est qu'à regarder le tableau de marche du trimaran géant pour s'en rendre compte avec des vitesses qui oscillent entre 28 et 18 noeuds. Remonté au-dessus du 40° Sud de cet océan Indien qu'il découvre, Franck Cammas tente par tous les moyens de préserver un bateau dont nous savons depuis hier qu'une cloison centrale du bras arrière est décollée. Dans un vent de travers qui doit mollir dans l'après-midi et alors que la mer est encore très forte, Groupama 3 courbe l'échine. Léger et puissant, le trimaran ne demande pourtant qu'à accélérer. Mais avec 329 milles d'avance sur le tableau de marche de l'actuel détenteur du Trophée Jules Verne, l'équipage joue la prudence et attend certainement avec impatience des conditions de mer plus clémentes pour consolider la réparation. mercredi 6 février 2008 : Malgré une route désormais plus Nord que celle qu'avait pu suivre Orange II en 2005, Groupama 3 maintient une avance de 500 milles sur le temps de référence et devrait passer la longitude du cap de Bonne Espérance dans l'après-midi. Cap plein Est à trente noeuds : au moins les premières heures de ce mercredi sont-elles fructueuses grâce à une dépression qui passe dans le Sud du trimaran géant. Mais dans les heures à venir, cette perturbation va devancer Groupama 3 qui va donc voir le vent de 25 noeuds passer du secteur Ouest-Sud-Ouest au secteur Sud ce soir. Une rotation refusante qui ne devrait pas ralentir la progression de Groupama 3 mais qui va imposer à l'équipage d'affaler le gennaker pour renvoyer le foc solent afin de naviguer vent de travers. Cela ne poserait pas trop de problèmes si, en contrepartie, la brise n'avait pas tendance à mollir dès ce mercredi soir ! En effet, une bulle anticyclonique se forme derrière cette dépression et pourrait rattraper Groupama 3 qui ne peut pas descendre vers le Sud en raison de l'état de la mer, trop chaotique. Les prochaines heures vont donc être une course de vitesse entre le trimaran géant et les vents faibles qui arrivent par derrière alors que l'océan Indien aura déjà ouvert ses portes. Pointés à 200 milles de la longitude du cap de Bonne Espérance ce matin, Franck Cammas et son équipage devraient quitter l'océan Atlantique pour une vingtaine de jours avant de contourner le cap Horn... Avec près de 20 heures d'avance sur le temps de référence établi par Orange II en 2005 (14j 08h 19'), Groupama 3 conserve un peu de marge avant cette longue rotation autour de l'Antarctique... On notera également que Groupama 3 a de fortes chances d'améliorer le temps de référence établi par le même Orange II en 2005 (7 jours 5 heures et 22 minutes) sur le parcours Equateur - cap de Bonne Espérance. Pour y parvenir, Franck Cammas et ses hommes devront franchir la longitude du cap avant 20h37 françaises ce soir. 18h27 : Le passage du cap des Aiguilles est le deuxième point intermédiaire du Trophée Jules Verne : Groupama 3 y accumule 23 heures et 30 minutes d'avance sur Orange II en 2005 en atteignant la longitude 20° Est après 13 jours 8 heures et 47 minutes ! Un nouveau temps de référence remporté ce mercredi à 17 heures 37. mardi 5 février 2008 : Toujours sur la bordure australe de l'anticyclone de Sainte Hélène, Groupama 3 a dû composer avec une brise qui a légèrement tourné à l'Ouest et donc renouveler son recadrage vers le Sud-Est. Bonne Espérance n'est plus à une bonne journée de ses étraves... En s'approchant à grande vitesse (presque 27 noeuds de moyenne sur 24 heures) du continent africain, Groupama 3 va devoir quitter l'anticyclone de Sainte Hélène pour passer dans l'océan Indien. Car en longeant la bordure Sud de ces hautes pressions, la courbure des isobares s'incurvent parallèlement aux côtes de l'Afrique du Sud et le vent tourne (adonne) du secteur Nord-Ouest à l'Ouest, puis au Sud-Ouest... Logiquement, le trimaran géant a dû enclencher un nouvel empannage cette nuit vers 4h00 TU pour ne pas poursuivre sur cette trajectoire courbe qui le faisait doucement remonter vers le Nord-Est. Evidemment, par rapport à la trace de Orange II en 2005 d'une pureté remarquable depuis l'équateur, le sillage de Groupama 3 apparaît plus chaotique mais cela est justement dû à l'impératif de glisser entre des hautes pressions au Nord et des dépressions au Sud. En basculant au secteur Ouest, le vent portant oblige Franck Cammas et son équipage à naviguer en zigzag, tribord amure ce mardi matin, bâbord amure probablement à la mi-journée. En effet, un multicoque ne doit pas progresser plein vent arrière mais avec un angle d'attaque par rapport à la brise d'environ 40° : si le vent est Ouest comme en ce moment, le trimaran a le choix entre une route au 60° (Est-Nord Est) ou un cap au 150° (Sud-Sud Est). Pour optimiser sa trajectoire, le navigateur va devoir profiter des moindres petites bascules de vent pour se recadrer. Heureusement, derrière la dépression qui passe sous Groupama 3, la brise va passer en soirée du secteur Ouest au Sud-Ouest, ce qui permettra au trimaran géant de pouvoir suivre une route plus directe, tribord amure. A noter que, à 7h00 TU ce mardi, Bruno Peyron passait virtuellement à quelques milles près sur la position de Franck Cammas de lundi à 8h00 TU : 23 heures d'écart réel séparent donc les deux multicoques à trois ans d'intervalle... lundi 4 février 2008 : Glissant sur une mer pas encore trop formée et poussé par une jolie brise de Nord-Ouest 20-25 noeuds, Groupama 3 gagne vers l'Est à grande vitesse, même si un nouveau recadrage au Sud était nécessaire ce lundi matin. Naviguant toujours sur la bordure Sud de l'anticyclone de Sainte Hélène, le trimaran géant bénéficie des effets propulsifs d'une dépression qui circule sur le 55° Sud. Et pour rester dans la bonne veine de vent qui permet à Groupama 3 de profiter d'une mer pas trop dure et d'un vent régulier, l'équipage a dû effectuer de petits crochets vers le Sud plusieurs fois dans le week-end. L'objectif de Franck Cammas et de ses neuf équipiers est en effet de rester entre ces deux phénomènes (hautes pressions à bâbord, basses pressions à tribord), sur l'isobare 1015 Hpa situé sur le 38°30 Sud. Ces conditions sont donc encore très maniables pour aligner de belles journées à l'image de celle d'hier qui a frisé les 640 milles à plus de 26 noeuds de moyenne ! Certes chaque empannage vers le Sud à 90° de la route normale, fait perdre du terrain par rapport à Orange II (toujours à plus de 600 milles), mais ces manoeuvres sont incontournables pour que Groupama 3 conserve un bon angle par rapport au vent. L'anticyclone de Sainte Hélène se prolongeant jusqu'au Sud du cap de Bonne Espérance, le trimaran va pouvoir continuer sa route rapide vers l'Indien, océan qu'il devrait atteindre dès mercredi... dimanche 3 février 2008 : Contraint d'effectuer plusieurs empannages samedi pour se dégager de l'emprise de l'anticyclone de Sainte Hélène, Groupama 3 a enfin pu attraper une dépression argentine pour filer sur le cap de Bonne Espérance. En se décalant vers l'Afrique, les hautes pressions de l'Atlantique Nord n'ont pas facilité la trajectoire de Groupama 3 qui a dû plusieurs fois, faire route à 90° de son cap direct afin de ne pas s'enferrer dans les calmes anticycloniques... Mais au final, Franck Cammas et ses neuf équipiers ont pu s'extirper de cette situation délicate en touchant le front chaud, puis en se faisant rattraper par une première dépression venue d'Argentine. Ses effets vont réellement prendre corps à la mi journée de ce dimanche, et les vents de Nord-Ouest vont alors se renforcer à plus de 25 noeuds au moins jusqu'à l'Afrique du Sud. Cette journée de samedi, qui restera comme un moment de transition entre le beau temps de l'Atlantique Sud et les vents forts des 40èmes, a tout de même permis au trimaran géant de descendre sous le 33° Sud et de passer en douceur de la bonne chaleur tropicale aux températures plus fraîches du Grand Sud. Changement d'ambiance assuré à bord de Groupama 3 ! samedi 2 février 2008 : Avec quatre années de décalage, Groupama 3 suit la même trajectoire que Orange II sur la descente de l'Atlantique Sud mais avec plus de 700 milles d'avance sur le catamaran... Depuis la nuit dernière, les alizés ont commencé à s'orienter au Nord-Est, permettant à l'équipage de Groupama 3 d'envoyer le gennaker tout en obliquant vers les côtes africaines... Certes la vitesse moyenne a légèrement chuté mais le trimaran aligne tout de même près de 600 milles par jour et conserve plus de 700 milles d'avance sur Orange II. Surtout que les conditions météorologiques vont devenir plus favorables avec l'arrivée d'un front venu de l'Amérique du Sud qui va certes apporter son lot de pluie et de grains, mais qui va tout de même générer un bon flux de Nord plus soutenu, permettant à Franck Cammas et ses neuf équipiers de viser directement l'Afrique du Sud en coupant au plus court l'anticyclone de Sainte Hélène. Le trimaran géant va ainsi rentrer très rapidement dans les 40èmes rugissants et trouver le courant de vent d'Ouest dès la fin du week-end ! L'enchaînement se présente fort bien... vendredi 1er février
2008 : A l'aube du huitième jour de mer, Groupama 3 accroît son avance sur le temps de référence avec plus de 650 milles de marge ! Et comme le trimaran géant accélère encore... Mer belle, ciel bleu, vent stable : les alizés générés par l'anticyclone de Sainte Hélène sont bien là et prennent en sus, un peu plus de souffle au fur et à mesure que Franck Cammas et ses neuf équipiers gagnent dans le Sud. Et cerise sur le gâteau : comme le centre des hautes pressions se compresse sur l'Afrique, cette brise déjà passée au secteur Est hier commence progressivement à tourner au Nord-Est... Cette rotation va donc devenir de plus en plus favorable pour Groupama 3 qui va pouvoir doucement incurver sa route vers le Sud-Ouest, raccourcissant ainsi sa trajectoire vers l'océan Indien... Telle que se présente la situation météorologique à venir ces prochains jours, c'est-à-dire avec l'arrivée d'une dépression active venue de l'Argentine et glissant sous l'Afrique du Sud, cette courbure de la route permettra de suivre approximativement celle de Orange II il y a quatre ans. Route qui lui avait permis de gagner beaucoup de temps puisqu'il n'avait mis que 7j 5h 22' pour effectuer la distance équateur-cap de Bonne Espérance. Or en ce vendredi, Groupama 3 est extrêmement rapide sans efforts : 685 milles à 28,5 noeuds de moyenne et un « coussin » d'avance qui grimpe jusqu'à 655 milles... « C'est bon pour le moral ! » dit la chanson. jeudi 31 janvier 2008 : Après le passage de l'équateur, les alizés sont
bien présents même s'ils restent encore modérés
autour de quinze noeuds. Groupama 3 peut filer plein Sud en bordure de
l'anticyclone de Sainte Hélène... Si le Pot au Noir était
mercredi assez étendu et n'a pas facilité la descente vers
l'équateur, la situation est déjà bien différente
ce jeudi matin avec une brise d'une quinzaine de noeuds qui est passée
du secteur Sud-Est à l'Est, permettant à l'équipage
de Groupama 3 de libérer un peu les écoutes et donc d'accélérer
à plus de 23 noeuds de moyenne depuis minuit. Ce septième
jour de mer s'annonce donc assez stable avec une progression régulière
au large des côtes du Brésil et un vent qui doit normalement
se renforcer au fil des heures. Une journée à plus de 550
milles et surtout un avantage sur Orange II qui devrait augmenter encore
(423 milles à 7h30) car Bruno Peyron
était alors à peine à l'équateur et subissait
encore les effluves du Pot au Noir... A ce rythme qui permet à
l'équipage de reprendre des forces avant les 40èmes car
il n'y aura peu ou pas de manoeuvres à effectuer pendant deux jours,
le trimaran géant sera à la latitude de Rio de Janeiro dès
demain vendredi matin ! mercredi 30 janvier 2008 : Cette nuit le Pot au Noir a ralenti Groupama 3 qui n'a pu aligner que des moyennes d'une douzaine de noeuds dans une brise qui dépassait rarement dix noeuds. A 7h00, le trimaran géant n'avait plus que 140 milles a parcourir pour atteindre l'équateur... Il fallait s'y attendre : le Pot au Noir a réellement commencé à se faire sentir à partir du 4° Nord mais normalement, ses effets devraient commencer à se dissiper dès le lever du soleil ce mercredi. Ce sérieux coup de frein ne devrait pas empêcher Franck Cammas et ses neuf équipiers, de battre le temps intermédiaire détenu par Geronimo (6j 11h 26'). Groupama 3 devrait en effet franchir la ligne de changement d'hémisphère à la mi-journée avec quelques heures d'avance sur le record d'Olivier de Kersauson, et près d'une journée sur Orange II (7j 02h 56'). Derrière l'équateur, ce sont des alizés de secteur Sud-Est d'une quinzaine de noeuds tournant progressivement à l'Est en forcissant vingt noeuds dès le 3° Sud, qui sont annoncés. Le trimaran géant va donc de nouveau accélérer très sensiblement, à plus de 25 noeuds de moyenne pendant plusieurs jours au large du Brésil. Nouveau temps de référence pour
Groupama 3 mardi 29 janvier 2008 : Avec une vitesse moyenne qui oscille entre 24 et 30 noeuds depuis le
passage de l'archipel du Cap Vert, Groupama 3 a pu gagner près
de 200 milles en une seule journée sur le temps de référence...
Les alizés qui ont bien tardé à s'installer, ont
permis à Groupama 3 d'accélérer très sensiblement
en ce début de semaine puisqu'il bénéficie désormais
d'une brise portante de Nord-Est d'une vingtaine de noeuds. Les dernières
24 heures ont donc été très rapides, permettant au
trimaran géant d'augmenter très sensiblement son avance
sur Orange II, avantage qui atteint ce mardi matin plus de 400 milles
! A ce stade, Franck Cammas et ses neuf équipiers sont quasiment
assurés de franchir l'équateur avec, au minimum, une journée
de moins que le catamaran de Bruno Peyron en 2005... Pourtant ce mardi
sera assez capital avec le Pot au Noir, cette zone d'alternance entre
calmes et grains, au programme. D'après le prévisionniste
Sylvain Mondon, il n'est réellement actif qu'entre le 4° et
le 3° Nord, mais la zone de vent perturbé et la grosse couverture
nuageuse s'étend en fait du 10° Nord au 1° Sud ! Ce mardi
matin, Groupama 3 n'est subissait pas encore les effets mais constatait
que la brise alizéenne avait tendance à mollir progressivement... lundi 28 janvier 2008 : A l'issue de presque quatre jours de mer, Groupama 3 est à la latitude de l'archipel du Cap Vert avec une avance de plus de 250 milles sur le temps de référence... Ce premier dimanche fut finalement une relativement bonne journée si on regarde les conditions météorologiques que Franck Cammas et son équipage ont dû subir pour se dégager d'une dépression orageuse en phase finale qui a généré des grains et des calmes, des sautes de vent et des bouffées inattendues... Beaucoup de manoeuvres pour finalement une journée à plus de 500 milles qui a permis à Groupama 3 d'atteindre l'archipel du Cap Vert en un temps record de trois jours et vingt heures ! Le prochain obstacle est le Pot au Noir, cette Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT) qui sévit entre le 8° et le 4° Nord, à environ 600 milles des étraves du trimaran géant. Avec un alizé de Nord-Est qui s'est construit au fil des milles gagnés dans le Sud, l'équipage peut envisager une entrée dans cette zone de vents capricieux dès demain mardi matin : en fonction de l'activité et de l'étendue de ce « marasme climatologique », Groupama 3 pourra consolider son avantage sur Orange II mais est, à ce stade du parcours, déjà assuré d'être au moins aussi rapide au passage de l'équateur ! dimanche 27 janvier 2008 : L'archipel des Canaries ayant été paré la nuit dernière,
Groupama 3 peut de nouveau allonger la foulée à près
de trente noeuds de moyenne... samedi 26 janvier 2008 : 19h55 : Le contournement de l'archipel
canarien par l'Ouest était annoncé délicat pour cause
de dévent. Un phénomène auquel les hommes de Groupama
3 sont confrontés depuis le milieu de l'après-midi, comme
en témoigne le ralentissement du maxi trimaran Parti à 7h50 jeudi devant le phare de Créac'h (Ouessant) pour le Trophée Jules Verne, Groupama 3 a déjà parcouru 572 milles en 22 heures à la moyenne de 26 noeuds. Franck Cammas et ses neuf équipiers possèdent ce vendredi matin trente milles d'avance sur le temps de référence d'Orange II et se situaient au large de Lisbonne, naviguant dans une brise d'Est d'une quinzaine de noeuds après s'être fait sérieusement secouer devant le cap Finisterre. Le trimaran géant doit bénéficier aujourd'hui d'un vent régulier de secteur Est 15-20 noeuds, mollissant en arrivant sur les Canaries, première embûche de ce tour du monde... Groupama 3 devrait tout de même aligner une belle journée avant de retrouver les alizés africains ce week-end. jeudi 24 janvier 2008 : Groupama 3 s'est élancé ce jeudi 24 janvier à 8h 50' 17'' (heure française) sur la ligne de départ du Trophée Jules Verne, ligne définie par l'alignement du cap Lizard (Angleterre) et du phare du Créac'h (Ouessant). Franck Cammas et ses neuf équipiers doivent franchir cette même ligne après avoir viré les trois caps avant le 15 mars à 01 heure 09 minutes 21 secondes (heure française) pour s'adjuger le record autour du monde. C'est parti : le maxi trimaran a franchi la ligne de départ à quelques encablures du phare du Créac'h dans une jolie brise de secteur Nord-Ouest d'une quinzaine de noeuds sous grand voile à un ris et trinquette. Groupama 3 filait déjà à plus de 25 noeuds en route vers le cap Finisterre qu'il devrait atteindre en fin de journée. Les prévisions météorologiques laissent augurer une belle descente pour cette première journée de mer puisque la brise devrait rapidement tourner au secteur Nord en forcissant vingt noeuds, puis à l'Est près des côtes espagnoles en atteignant plus de trente noeuds. Les premières 24 heures devraient donc permettre à Franck Cammas et ses neuf équipiers de pointer au large de Lisbonne demain matin vendredi. mercredi 23 janvier 2008 : La fenêtre était scrutée de près ces dernières heures et la voici qui vient de livrer son verdict : Groupama 3 passe au vert ! La météo ouvre donc enfin une brèche à Franck Cammas et ses hommes, qui quitteront leur base de Lorient aux alentours des 17 heures pour rallier Ouessant, zone traditionnelle de départ du Trophée Jules Verne. Selon les dernières prévisions, l'équipage devrait couper la ligne demain dans la matinée. 19h00 : départ
de la base de Lorient mardi 22 janvier 2008 : A l'issue d'un mois et demi d'attente dans sa base de Lorient, Groupama
3 devrait s'élancer devant le phare du Créac'h, à
Ouessant, jeudi 24 janvier en fin de matinée pour le Trophée
Jules Verne. Au programme de Franck Cammas et de ses neuf équipiers
: atteindre l'équateur en six jours et réaliser le Tour
du Monde en moins de cinquante jours... dimanche 20 janvier 2008 : Cette nuit en Rade de Brest, à 0h39' pour être précis, Francis Joyon concluait de la plus belle des manières son Tour du Monde en solitaire débuté le 23 novembre dernier. Le skipper du trimaran IDEC boucle les 22 000 milles théoriques du parcours en seulement 57 jours, 13 heures, 34 minutes et 6 secondes, soit 14 jours de mieux que le précédent chrono détenu par la britannique Ellen MacArthur depuis 2005. Tout simplement extraordinaire ! Un exploit que félicitaient Franck Cammas et Franck Proffit ce matin. dimanche 23 décembre 2007 : vendredi 21 décembre 2007 : jeudi 20 décembre 2007 : A bord de Groupama 3, les marins ont d'ores et déjà chargé
l'équivalent de cinquante et un jours de nourriture, conditionnés
pour répondre à deux exigences majeures : gain de place
et de poids et équilibre alimentaire, afin d'éviter les
carences. Pas question dans ces conditions d'envisager plats mijotés
et fantaisie culinaire, ni pour autant de tirer un trait sur le plaisir
de bien manger. samedi 15 décembre 2007 : |
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Franck Cammas Skipper / Chef de quart - barreur Franck Proffit Chef de quart - barreur / Responsable voiles Stève Ravussin Chef de quart - barreur / Responsable vidéo - photo Loic Le Mignon Deuxième barreur / Responsable accastillage Fred Le Peutrec Deuxième barreur / Responsable nourriture du bord Sébastien Audigane Deuxième barreur / Responsable médical Jan Dekker N° 1 / Médical et responsable gréement Ronan Le Goff N° 1 / Gréement et accastillage Jacques Caraës N° 1 / Responsable vidéo - photo Yves Parlier Navigateur / Responsable électronique, énergie et eau A terre : Sylvain Mondon et Richard Silvani Routeurs (Météo
France) |
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Photo de l'équipage avant le départ
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Le 23 janvier 2008 Code vert sur le ponton |
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Le 23 janvier 2008 à 19h00 départ de Lorient
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Le 18 février 2008 Le rêve est fini, Groupama 3 a chaviré au large de la Nouvelle-Zélande
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La dernière carte avec les systèmes
météos
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Le 24 janvier 2008 à 8h00 départ de Ouessant |
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© Yvan Zedda | |||||
Le 18 février 2008 à 4h00 équipage dans la cabine attendant leur sauvetage |
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Le 18 février 2008 à 4h00 Groupama 3 vaincu |
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Le 21 février 2008 à 18h Le remorqueur "Clan McCloud" |
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© Otago Images | |||||
Le 22 février 2008 à 19h37 Devant le chenal de Dunedin |
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Le 23 février 2008 à 19h37 Dans le port de Dunedin |
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Le 25 février 2008 Dans le port de Dunedin |
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Le 27 février 2008 Conférence de presse au PC course
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Le 10 mars 2008 Groupama 3 sur le cargo "l'Eglantiersgracht" |
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Les records 2009 | |||||
Le 12 décembre 2009 Le 4 décembre 2009 Le 3 décembre 2009 « Nous profitons de ce retour pour faire naviguer des membres de l'équipe technique qui connaissent très bien Groupama 3 comme Eric Lamy, Clément Surtel ou encore François Salabert qui officiera à la navigation. Nous accueillons également d'autres spécialistes du multicoque : Thierry Duprey du Vorsent, Ludovic Aglaor ainsi qu'un Sud Africain qui a notamment navigué sur Cheyenne, Nick Legatt » ajoute Fred Le Peutrec. Le 24 novembre 2009 Le 22 novembre 2009 Le 21 novembre 2009 Le 20 novembre 2009 Le 19 novembre 2009 Le 18 novembre 2009 Le 17 novembre 2009 Le 16 novembre 2009 Le 15 novembre 2009 Le 14 novembre 2009 Le 13 novembre 2009 Le 12 novembre 2009 Le 11 novembre 2009 Le 10 novembre 2009 Le 9 novembre 2009 Le 8 novembre 2009 Le 7 novembre 2009 Le 6 novembre 2009 Le 5 novembre 2009 Le 3 novembre 2009 Le 28 octobre 2009 Le 16 octobre 2009 Le parcours du Trophée Jules Verne (26
000 milles nautiques) Le 3 aout 2009 Le 2 aout 2009 Le 30 juillet 2009 Le 26 juin 2009 Le 16 mai 2009 Le 15 mai 2009 A 18h ce soir et à 190 miles de l'arrivée, Groupama à 3 miles de retard, à suivre Le 13 mai 2009 Le 12 mai 2009 Le 7 mai 2009 Le 5 mai 2009 Code Orange Départ possible entre 72h et
96h. Code Jaune Départ possible entre 48h et
72h. Code Vert Départ possible entre 24h et 48h. Frédéric Le Peutrec, boat manager commente la gestion de
l'équipage et du bateau dans ces phases de stand-by : L'équipage de Groupama 3 ci-dessous Un peu d'histoire la genèse du record de la Méditerranée
: Ville commerçante et plaque tournante de l'Afrique vers l'Europe, Carthage se rapproche entre autres de Marseille, son ancienne rivale contre qui elle était autrefois partie en guerre pour défendre ses zones de pêche... Les deux villes tissent des liens commerciaux même si la concurrence est rude, mais les vents régnant sur la Méditerranée occidentale sont favorables aux routes maritimes, avec de nombreux ports d'escale et des abris sûrs en cas de mauvais temps : Corse, Sardaigne, Sicile... Un record est né : Le 11 février 2009 |
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Mise à l'eau au chantier de Vannes
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L'équipage 2009 pour le record de l'atlantique |
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De gauche à droite, second rang : Stan Honey, Ronan Le Goff, Loïck Le Mignon, Thomas Coville. Premier rang : Bruno Jeanjean, Jacques Caraës, Franck Cammas, Steve Ravussin, Pierre Pennec, Yann Riou | |||||
3 août 2009 Retour à Lorient |
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Pour l'accompagner dans cette aventure autour du monde par les trois caps, l'on retrouve des fidèles du team Groupama : le suisse Stève Ravussin avec lequel il a déjà remporté deux transats Jacques Vabre, Fred Le Peutrec, Loïc Le Mignon, Ronan Le Goff ou encore Jacques Caraës. Mais aussi de nouveaux venus comme Lionel Lemonchois, vainqueur en titre de la Route du Rhum, Thomas Coville, recordman de l'Atlantique en solitaire, Stan Honey, navigateur américain vainqueur de la Volvo Ocean Race ou encore Bruno Jeanjean, champion du Monde de Match Racing. | |||||
Photo prise le 4 novembre 2009 à Brest | |||||
Le 16 novembre 2009 Une cloison du bras casse, c'est l'arrêt de la tentative et route vers Cap Town |
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Photo prise le 16 novembre 2009 | |||||
21 novembre 2009 Groupama 3 à quai à Cap Town ça rappel de bons souvenirs perso |
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© Alain Paulhac | |||||
Le 24 novembre 2009 Il fait très chaud à Cap Town |
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© Groupama | |||||
Le 24 novembre 2009 Cap Town, il y a 2 ans, presque jour pour jour, j'étais là. C'est très beau |
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© Alain Paulhac | |||||
Les cartes 2009 | |||||
Carte générale avec le parcours de
Orange II
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Le 21 novembre 2009 Cap Town c'est pour midi |
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