Volvo Ocean Race
  Tentative de Groupama 4

Sommaire

Retour Franck Cammas

  1. ère étape Alicante - Cape Town
  2. ème étape Cape Town - Abu Dhabi
  3. ème étape Abu Dhabi - Sanya
  4. ème étape Sanya - Auckland
  5. ème étape Auckland - Itajai
  6. ème étape Itajai - Miami
  7. ème étape Miami - Lisbonne
  8. ème étape Lisbonne - Lorient
  9. ème étape Lorient - Galway
Mise à jour :
7 juillet 2012
News  

La Volvo Ocean Race 9ème étape Lorient - Galway

Le 7 juillet 2012
Groupama termine 4éme de la course in-port en Irlande
Au classement des course in-port, Groupama termine 3ème avec 41 points à 4 points de Puma qui remporte ces régates.
Classement général après neuf étapes océaniques et dix régates « In-Port »
1-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6+20+5+25+6+30+6+25+3 = 253 points
2-Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5+25+3+10+4+25+5+30+5 = 231 points
3-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4+30+4+20+5+20+4+20+6 = 226 points
4-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2+15+1+15+1+10+3+15+4 = 213 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3+10+6+30+3+15+2+5+2 = 131 points
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0+0+2+5+2+5+1+10+1 = 51 points

Le 6 juillet 2012
Groupama ne veut pas que figurer dans la course in-port de demain
Même si leur victoire dans cette onzième édition de la Volvo Ocean Race est acquise, Franck Cammas et ses hommes ne vont pas aborder cette ultime régate « In-Port » de samedi comme figurants ! Il reste un défi à relever : remporter le classement sur ces dix formats courts et cumuler le plus de victoires sur les dix-neuf manches courues... Dans une brise annoncée modérée, les qualités régatières des six équipages vont être mises à contribution.

Le 3 juillet 2012
Groupama termine 2éme à 7 minutes de Camper cette nuit et gagne la course
En prenant la deuxième place de la dernière étape entre Lorient et Galway ce mardi à 2h 49' 11 (heure française), Groupama 4 remporte la Volvo Ocean Race 2011-2012. Franck Cammas et son équipage signent une victoire historique sur ce tour du monde en équipage avec escales, la dernière victoire française datant de 1986 (voir les photos). C'est dans une brise évanescente que Franck Cammas et ses hommes ont terminé cet ultime parcours océanique de 550 milles, à quelques encablures seulement du vainqueur de l'étape, Camper. Groupama 4 conclut ainsi son tour du monde par un nouveau podium et surtout par une victoire historique puisque sur les dix éditions précédentes, les Français n'ont remporté qu'une seule fois cette épreuve mythique en 1985-86 avec Lionel Péan.
Ce dernier parcours hauturier ne fut pourtant pas de tout repos avec une traversée de la Manche animée par un régime puissant de Sud-Ouest, puis une série de retournements de situation au gré des baies irlandaises à contourner. Et une nouvelle fois c'est lors du déclenchement du dernier empannage que la hiérarchie finale s'est établie, Groupama 4 terminant dans le tableau arrière des néo-Zélandais qui prennent ainsi une belle option pour la place de dauphin au classement général ! Car Franck Cammas et ses hommes ont désormais suffisamment de points d'avance sur leurs concurrents pour ne plus être inquiétés alors qu'il reste encore une régate « in-Port » à courir samedi prochain...

La consécration : Groupama remporte la Volvo Ocean Race !
En prenant la deuxième place de la dernière étape entre Lorient et Galway ce mardi à 2h 49' 11 (heure française), Groupama 4 remporte la Volvo Ocean Race 2011-2012. Franck Cammas et son équipage signent une victoire historique sur ce tour du monde en équipage avec escales, la dernière victoire française datant de 1986.
Et comme toujours, rien n'était joué sur cette neuvième et pénultième manche entre la Bretagne et l'Irlande ! Et comme toujours ou presque, le scénario qui annonçait une grande ligne droite dans un vent stable ne s'est pas tout à fait réalisé. Et comme souvent, c'est dans les derniers milles que tout a basculé. Et comme rarement et pour la première fois depuis 1986, un voilier français s'impose dans la plus longue et la plus dure des courses océaniques après 40 000 milles en mer et près de neuf mois depuis le départ d'Alicante en novembre dernier... Franck Cammas et ses hommes en terminant dans le tableau arrière des néo-Zélandais à Galway pour cette ultime étape hauturière, s'adjugent donc le Graal de la course au large, la Volvo Ocean Race, avant même la conclusion finale de samedi lors de la régate « In-Port ».
Arrivées à Galway (heure française)
1-Camper (Chris Nicholson) mardi 3 juillet à 2h 42' 13 en 1j 13h 40' 13
2-Groupama 4 (Franck Cammas) à 2h 49' 11
3-Puma (Ken Read) à 2h 55' 01
4-Telefonica (Iker Martinez) à 2h 59' 33
5-Sanya (Mike Sanderson) à 5h 14' 27
6-Abu Dhabi (Ian Walker) à 5h 23' 29

Classement général (provisoire) après neuf étapes océaniques et neuf régates « In-Port »
1-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6+20+5+25+6+30+6+25 = 250 points
2-Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5+25+3+10+4+25+5+30 = 226 points
3-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4+30+4+20+5+20+4+20 = 220 points
4-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2+15+1+15+1+10+3+15 = 209 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3+10+6+30+3+15+2+5 = 129 points
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0+0+2+5+2+5+1+10 = 50 points

Le 2 juillet 2012
Groupama est 4ème ce matin à 2 milles du leader Telefonica
Ça va très vite car il ne reste que 250 milles à courir et ça se joue dans un mouchoir de poche, moins de 2 milles séparent le 1er et Groupama.

Le 1er juillet 2012
Lorient : départ à 13h03 de la dernière étape
Bon vent, nous essayerons de les voir passer sur la côte sauvage, sur le bord Groix - Belle-île. De belles images, un peu lointaines, mais de la bagarre. L'album des photos est ici
L'ultime challenge
Le départ de la dernière manche de la Volvo Ocean Race a été donné ce dimanche à 13h03 dans une jolie brise de secteur Ouest et sous un grand soleil. Une neuvième étape hauturière très importante pour Franck Cammas et ses hommes puisqu'ils peuvent espérer la victoire finale, mais aussi capitale pour ses poursuivants qui doivent se départager à quelques points d'écart. L'arrivée à Galway est prévue avant le lever du soleil mardi... Photo du départ en ligne

La Volvo Ocean Race 8ème étape Lisbonne - Lorient

Le 30 juin 2012
Lorient : Groupama remporte la course in-port et consolide sa place de premier
Bonne nouvelle avant le départ de demain, Groupama termine 1er et gagne les 6 points. En remportant une nouvelle manche à quelques jours du final de la Volvo Ocean Race en Irlande, Groupama 4 conforte encore plus son avantage : 25 points d'avance sur les Américains, 29 sur les néo-Zélandais, 31 sur les Espagnols... Alors qu'il ne reste plus que 36 points à glaner pour le vainqueur des deux dernières courses ! Franck Cammas et ses hommes réalisent une excellente opération avec une remarquable aisance sur le plan d'eau lorientais.
Classement de la régate « In-Port » de Lorient :
1 - Groupama sailing team : 6 points
2 - CAMPER with Emirates Team New Zealand : 5 points
3 - PUMA Ocean Racing powered by BERG : 4 points
4 - Telefónica : 3 points
5 - Abu Dhabi Ocean Racing : 2 points
6 - Team Sanya : 1 point
Classement général (provisoire) après huit étapes océaniques et neuf régates « in-port » :
1-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6+20+5+25+6+30+6 = 225 points
2-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4+30+4+20+5+20+4 = 200 points
3-Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5+25+3+10+4+25+5 = 196 points
4-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2+15+1+15+1+10+3 = 194 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3+10+6+30+3+15+2 = 124 points
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0+0+2+5+2+5+1 = 40 points
Liste des équipiers à bord de Groupama 4 pour la dernière étape de Lorient à Galway
Franck Cammas
Damian Foxall
Thomas Coville
Charles Caudrelier
Erwan Israël
Philip Harmer
Laurent Pagès
Brad Marsh
Krite Krite
Martin Strömberg
Yann Riou

Le 29 juin 2012
Lorient : Asseoir sa position
Après la plus longue escale de la Volvo Ocean Race, Lorient propose un programme dense et musclé avec dès samedi, la régate « In-Port » dans les Coureaux de Groix et dimanche, avec le départ de la plus courte des étapes (550 milles) vers Galway. Groupama 4, leader avec 23 points d'avance, ne doit et ne peut pas se relâcher pour espérer la victoire finale en Irlande...Plus de deux semaines de break en Bretagne : les équipiers de Groupama 4 ont été gâtés à domicile pour fêter leur victoire de la huitième étape entre Lisbonne et Lorient. Ils ont ainsi pu reprendre des forces et revoir leurs proches, mais aussi se concentrer sur cette fin de match qui enchaîne deux régates « In-Port » à Lorient (samedi 30 juin) et à Galway (7 juillet) et surtout la plus courte des étapes de la course autour du monde, environ 550 milles le long des côtes bretonnes, en mer d'Iroise, en Manche, en mer Celtique, en baie de Galway...
Du vent pour finir
Cette dernière semaine à Lorient, les conditions météorologiques ont été très variées avec du tout petit temps mardi et mercredi, et un bon souffle jeudi et ce vendredi au passage d'une dépression écossaise. La situation va radicalement changer pour samedi avec un flux modéré de secteur Ouest pour la régate « In-Port » consistant en un triangle entre Larmor Plage, Groix et la pointe du Talud. Une heure de course intensive qui va obliger Franck Cammas et ses hommes à intégrer l'agressivité de ses trois poursuivants qui ne vont rien lui laisser passer. Il faudra être extrêmement vigilant pour éviter une pénalité qui leur coûterait un tour sur eux-mêmes (360°) et rendrait quasiment impossible une place sur le podium. Or c'est l'objectif affiché de Groupama 4 (219 points) de maintenir la pression sur ses concurrents en laissant le minimum de points à l'un de ses trois plus dangereux adversaires : Puma (196 points), Camper et Telefonica (191 points). Les photos du pro-am sont ici

Le 26 juin 2012
Lorient : le sourire d'Arthur
Unique ! Il n'y avait pas d'autre mot pour décrire le moment où Arthur a rencontré son idole de toujours Franck Cammas. Parrainé par la Fondation Groupama pour la santé et l'Association Petits Princes, Arthur, 11 ans, a pu réaliser son rêve à bord de Groupama 4.Depuis 25 ans, l'association Petits Princes réalise les rêves d'enfants et adolescents malades. En partenariat avec la Fondation Groupama pour la santé qui soutient la lutte contre les maladies rares, les maladies orphelines, le rêve d'Arthur a pu devenir réalité hier sur les quais du port de Kéroman à Lorient. Il est 16h45 ce lundi 25 juin quand Groupama 4 rentre dans le port après une navigation d'entraînement. Doucement, le monocoque vient s'amarrer au ponton où la foule commence à se regrouper pour saluer les marins. Un enfant, sur les bras de son papa, a les yeux qui s'écarquillent et le sourire : c'est Arthur. Dans quelques minutes, il va réaliser son rêve. Les marins terminent la joblist et se retournent vers le ponton : « Arthur, tu montes à bord ? » lance Franck Cammas. Martin Krite et Laurent Pagès accueillent Arthur, son père et sa soeur à bord de Groupama 4 pour une visite très privée. Timide Arthur ? Non ! Un peu impressionné au début, le petit garçon trouve rapidement ses marques et se livre à Franck. Depuis qu'Arthur est malade, il rêve de voile. Il a suivi tous les projets de Franck Cammas en 2010 et depuis plus de 8 mois, il vit au rythme de l'équipage de Groupama 4.
« Arthur était impressionné mais il m'a raconté comment il a suivi la course. Il connaît chaque seconde de notre périple. Il a vécu intensément cette Volvo Ocean Race avec nous. » raconte Franck. Autre photo prise depuis Port Louis, Groupama à l'entraînement devant Larmor-Plage. (voir les photos)

Le 23 juin 2012
Groupama dans les préparati fs
Charles Caudrelier parle de la vie à bord.
À l'occasion d'une conférence à la Cité de La Voile de Lorient en présence d'une ethnologue spécialisée dans la vie à bord des bateaux, Charles Caudrelier est venu témoigner de son expérience sur Groupama 4. Quels sont les rites à bord ? Comment se répartissent les rôles à bord ? à lire ici

Le 20 juin 2012
Groupama garde son mât
Lors de l'arrivée de Groupama 4 à Lorient, il avait été question que le Volvo Open 70 français démâte, afin d'effectuer un contrôle et de s'assurer que le bateau soit performant jusqu'au dernier mille en direction de Galway...Les membres de l'équipe de Franck Cammas avaient en effet leurs raisons pour s'inquiéter ! Le 14 juin dernier, lorsque l'équipage vert et orange se trouvait dans l'Atlantique Nord et que les conditions à bord étaient extrêmes (plus de 25 noeuds de vent en moyenne et des grosse vagues) Brad Marsh, équipier d'avant sur Groupama sailing team, a été obligé de monter en tête de mât, afin de régler une problème de « hook de GV », c'est-à-dire de la pièce qui permet de tenir la grande voile dans sa position. « Si la pièce avait été défectueuse, l'équipe aurait pu se retrouver dans une situation très pénalisante pour la suite de la course » explique Marine Villard, seule femme faisant partie du département qui s'occupe du mât, du gréement courant (cordages du bateau) et du gréement dormant (haubans, bastaques). « Mais, comme d'habitude, lorsqu'on arrive à terre, tout va bien finalement ! » plaisante Marine « Nous avons vite trouvé une solution pour que la pièce fonctionne de nouveau correctement... et on s'est donc aperçu que l'on avait plus besoin de démâter. La chose qui nous embêtait le plus était de mettre en danger le bateau et, par conséquent, les marins... Mais on a compris ce qui gênait le bon fonctionnement et on a choisi de ne pas effectuer cette laborieuse opération qui nous aurait pénalisé». En effet le démâtage aurait coûté à Groupama sailing team deux points puisque, sur la dernière escale, selon les instructions de course, on ne peut démâter, ni sortir le bateau de l'eau sans être pénalisé !
Les inquiétudes ont ainsi vite disparu... Ready to go to Galway !

Le 16 juin 2012
Franck Cammas rencontre la patrouille de France
La première rencontre entre le skipper de Groupama 4 et la patrouille de France avait eu lieu hier matin lorsque les pilotes sont allés à la rencontre de Franck Cammas et son équipage en mer, avant leur arrivée à Lorient. Aujourd'hui c'est sur la terre ferme que la rencontre a eu lieu. Après une démonstration époustouflante à l'occasion de l'inauguration du village de la Volvo Ocean Race, les neufs pilotes de la patrouille de France ont pu visiter Groupama 4 en compagnie de son skipper. Un mélange des genres entre la mer et les airs qui se reproduira peut-être : Franck Cammas a été invité par la patrouille de France à venir faire un vol cet été. Commandant Gauthier Dewas, leader 2012 de la patrouille de France : « Comme Groupama sailing team, la patrouille de France travaille en équipe : 9 pilotes, 37 mécaniciens qui font la réussite des démonstrations. Nous sommes très heureux d'avoir volé aujourd'hui au dessus du village de la Volvo Ocean Race à Lorient et nous espérons que Franck Cammas pourra venir voler avec nous cet été. » Franck Cammas, skipper de Groupama 4: « Cela nous a fait un immense plaisir hier de voir la patrouille de France venir à la rencontre de Groupama 4. Les anglo-saxons du bord n'en revenaient pas. Merci à tous les pilotes pour cette belle ouverture de l'escale de Lorient ».

Le 15 juin 2012
Groupama 1er à Lorient, mais la nuit a été agitée
A moins de 24h de l'arrivée au large de Groix, le rythme a pris des tours en approche du centre de la dépression atlantique : plus de trente noeuds de vent et des vitesses hallucinantes ! Groupama 4 a repris le commandement en début d'après-midi lorsque les Espagnols ont connu un souci technique. A moins de 450 milles de Lorient, l'arrivée est prévue vendredi en milieu de journée.
Groupama dans la tempête, Yann explique :
J'ai envoyé une vidéo un peu extrême tout à l'heure. Les amateurs de "Life at the extreme" vont adorer... Nous, on pourrait s'en passer.
Première info: tout le monde va bien.
Deuxième info: la voile n'est pas complètement tombée à l'eau. On l'a récupérée, et on l'a même envoyée.
Troisième info: Justement, tout à l'heure, on a roulé le gennaker pour se servir de ce fameux J4. Sauf qu'on a vu Telefonica nous passer devant sous gennak, et que ça ne nous a pas plu... Du coup, on a re-déroulé le notre !
Quatrième info: pas besoin d'aller dans le Pacifique Sud ni de faire le tour du monde pour faire le plein de sensations fortes. Une bonne dépression à quelques centaines de milles de la maison, et ça fait largement l'affaire.
La question du moment : quand est-ce qu'on va empanner*, et surtout comment ? La manoeuvre dans plus de quarante noeuds est un peu délicate à appréhender.
Nouvelle victoire de Groupama 4
En franchissant en début d'après-midi ce vendredi (13h 31' 02 heure locale) la ligne d'arrivée mouillée devant Lorient, Franck Cammas et ses hommes remportent leur deuxième victoire d'étape après celle d'Auckland (voir la photo). Et ce résultat donne une bonne marge à Groupama 4 au classement général.
Groupama 4 remporte avec panache la huitième étape de la Volvo Ocean Race entre Lisbonne et Lorient. Un parcours de 1 950 milles qui s'est avéré un des plus toniques de cette course autour du monde avec une dépression violente la nuit dernière. Franck Cammas et ses hommes confortent ainsi leur position de leader au classement général mais rien n'est encore joué jusqu'en Irlande...
Classement général (provisoire) après huit étapes océaniques et huit régates « in-port » :

1-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6+20+5+25+6+30 = 219 points
2-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4+30+4+20+5+20 = 196 points
3-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2+15+1+15+1+10 = 191 points *
3ème ex-aequo -Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5+25+3+10+4+25 = 191 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3+10+6+30+3+15 = 122 points *
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0+0+2+5+2+5 = 39 points *

Le 14 juin 2012
Groupama 2ème ce matin à 6,2 mille de Téléfonica et plus de peur que de mal
Certains l'avaient remarqué : La vitesse de Groupama 4 cet après-midi n'était pas normale. L'équipage de Franck Cammas a perdu 11 milles en 3 heures. Yann Riou nous livre l'explication, et nous explique la manoeuvre qui s'en est suivi à bord du bateau français (voir la photo). Depuis, Groupama 4 est reparti toutes voiles dehors ! On était en deuxième position et on revenait fort sur Telefonica... Et puis le vent est rentré, et Franck a appelé le quart « standby » sur le pont pour prendre un ris. Jusque là, tout allait bien.
C'est au moment de prendre ce ris qu'on a du constater que la grand-voile était coincée en tête... Après plusieurs tentatives, il a fallu se résoudre à trouver d'autres solutions.
Nous voilà donc avec une grand-voile bloquée en tête de mât, un vent forcissant, et des prévisions météos pas très réjouissantes. Et pendant ce temps là, nos concurrents qui ne nous attendent pas. Contrariant...
Alors Brad est monté en tête de mât. Trois fois. Le tout à vingt noeuds dans une mer formée. Pour vous donner une idée, dans ces conditions, c'est déjà compliqué de rester debout sur le pont. Alors en l'air avec trente mètres de bras de levier... Je ne comprends même pas comment il a fait!
Si vous cherchez le héros du jour, il est là ! Bref après presque deux heures de bricolage, pendant lesquelles il a fallu se résoudre à affaler complètement la grand-voile, on a fini par trouver une solution. Dans l'histoire, on a bien limité la casse puisqu'on n'a perdu qu'une petite dizaine de milles ! Pas grand chose quand on voit ce qui nous attend dans les quarante huit prochaines heures...

Depuis, c'est reparti, le couteau entre les dents et dans un train d'enfer !

Le 13 juin 2012
Groupama 2ème ce matin à 0,8 mille de Téléfonica
C'est reparti ! Après une journée de transition, la flotte a paré San Miguel et fait maintenant route vers Lorient, terme de cette 8ème étape. Alors que les conditions des dernières 24 heures ont été très changeantes, obligeant l'équipage à de nombreuses manoeuvres, la situation est maintenant stabilisée, avec un vent de 15 à 20 noeuds. De quoi favoriser les bateaux en tête.

Le 12 juin 2012
Groupama 1er ce matin en direction des Açores
Groupama 4 a pris les commandes de la flotte cette nuit mais la bataille avec Telefonica continue. Les Espagnols, positionnés 1,5 milles dans le sud du bateau français, viennent de repasser en tête alors que les concurrents commencent à ralentir sous l'influence de l'anticyclone des Açores. Un vrai chassé-croisé, nous repassons devant.

Le 11 juin 2012
Groupama 3ème ce matin à 2,5 milles
Mardi matin, les choses devraient se compliquer quand les voiliers vont se rapprocher du centre des hautes pressions qui s'est installé juste au Sud des Açores. Alors que les premières 24h de cette huitième étape ont été rapides permettant à Groupama 4 de revenir sur la tête de la flotte, le rythme va se ralentir fortement dès minuit ce lundi, à l'approche de l'île de Santa Maria.

Le 10 juin 2012
Groupama : retour à la maison
Pour cette pénultième manche entre Lisbonne et Lorient, les six VO-70 vont d'abord devoir traverser les hautes pressions puisque le parcours de 1 940 milles contourne l'île de Sao Miguel. Ce passage aux Açores sera le point névralgique de cette huitième étape, car la remontée du golfe de Gascogne s'annonce très rapide grâce à une dépression qui file jusqu'en Bretagne. L'arrivée est prévue dans la nuit de vendredi à samedi...

Le 9 juin 2012
Groupama : vent en poupe
Nouvelle victoire de Groupama 4 sur la régate « In-Port » courue devant Lisbonne : après avoir gagné l'étape entre la Chine et la Nouvelle-Zélande, puis la course d'Itajai, Franck Cammas et ses hommes confortent leur leadership avant le départ de la huitième étape dimanche à 14h, pour rallier leur port d'attache à Lorient. Le voilier français creuse ainsi l'écart face aux Espagnols, derniers sur le Tage ce samedi après-midi, et face aux néo-Zélandais, une nouvelle fois battus sur le fil par les Américains...

Le 8 juin 2012
Groupama : reprise en main
Dès samedi à 14h, les six voiliers de la Volvo Ocean Race reprennent le chemin de la course avec la régate « In-Port » devant Lisbonne. Un parcours d'une heure qui s'annonce assez complexe puisque les équipages vont devoir gérer le courant du fleuve Tage, la marée montante et un vent de Nord perturbé par la ville. Or cette manche est très importante avant la huitième étape vers Lorient car quatre bateaux sont encore en lice pour la victoire finale...

Le 5 juin 2012
Groupama fait le plein : que mange-t-on à bord
La septième étape entre Miami et Lisbonne a été la dernière longue traversée pour les marins : une douzaine de jours environ, l'occasion de revenir avec Santiago Casanova, le physiothérapeute de Groupama sailing team sur l'avitaillement des étapes de la Volvo Ocean Race. Comment prépare-t-il les sacs de nourriture ? Que mangent les marins à bord ? Quels sont leurs besoins ? Petite visite guidée des préparatifs. 3 000 calories. C'est la quantité calorique quotidienne d'un homme qui a une activité physique d'environ 60 minutes par jour. En mer, en fonction des étapes et des postes à bord, Santi estime le besoin calorique des marins entre 8 000 et 11 000 calories par jour ! Comment apporter autant d'énergie alors que la nourriture principale est à base de repas lyophilisés* ? C'est le travail de cet Espagnol qui ne se dépare jamais de son sourire.

La Volvo Ocean Race 7ème étape Miami - Lisbonne

Le 3 juin 2012
Groupama ne lâche rien
Pendant la réunion matinale qui a ouvert l'escale portugaise de Lisbonne, Hervé Le Quilliec, responsable de la logistique de Groupama sailing team, a évoqué l'organisation des dernières étapes, et notamment le déplacement pour Galway, dernière ville étape de la Volvo Ocean Race. Les parcours se raccourcissent (« seulement » 1 940 milles séparent Lisbonne de Lorient et il y a 485 milles entre Lorient et Galway), le rythme s'accélère et l'enjeu est gros : la victoire est envisageable pour Groupama 4 et chacun fait de son mieux pour y contribuer.

Si l'étape reliant Miami à Lisbonne a captivé le public de la Volvo Ocean Race jusqu'au dernier mille, elle n'a pas été trop épouvante pour les bateaux, et notamment Groupama 4, comme le confirme le responsable de l'équipe à terre, Ben Wright : « La septième étape n'a pas été folle. Les équipages n'ont pas dû supporter des conditions extrêmes et Groupama 4 est donc en très bon état ». Le shore team ne manque cependant pas de travail, et s'attelle principalement à contrôler le Volvo Open 70 qui a, malheureusement, percuté une baleine, à trois jours environ de l'arrivée au Portugal « Cette rencontre a bien évidemment ralenti le bateau dans son avancée » continue Ben Wright « on est donc obligé d'effectuer un contrôle général pour être sûr qu'il n'y ait pas de problèmes pour la suite de la course. Il faut également vérifier l'état du mât ». Le département, dirigé par Olivier Mainguy, a donc démonté et remonté ce précieux outil en trois jours. Rien ne doit être laissé au hasard sur Groupama 4 et chacun travaille de manière très minutieuse, afin d'éviter tout problème technique avant la fin de la course en Irlande.

Une chose est certaine : la fin de la course est proche et le bateau a, pour l'instant, très bien résisté aux intempéries autour du monde. « C'est un bateau costaud, on est content » termine l'australien Ben Wright. Un peu plus de 2000 milles restent à parcourir, pas grand-chose par rapport aux 36000 parcourus. ..
Il ne reste plus que deux étapes et trois in-ports au programme mais il y a encore de l'enjeu. Depuis l'arrivée en terre portugaise, le classement général a été bouleversé et la redistribution des points laisse encore une bonne marge d'actions pour la suite de la course.
Groupama 4 est le nouveau leader. À trois points on retrouve l'espagnol Téléfonica, qui occupait la tête de la course depuis le départ d'Alicante ! En troisième position le bateau américain Puma qui progresse tous les jours un peu plus, et peut jouer les trouble-fêtes.

Le 2 juin 2012
Thomas Colville est revenu en Bretagne pour skipper son bateau Sodebo
Il prend part à la course SNSM, avant de retourner à Lisbonne pour les courses in-port de la semaine prochaine.

Le 1er juin 2012
Groupama termine 2ème à 6 minutes du premier Abu Dhabi et prend la tête du général
En terminant deuxièmes un peu plus de cinq minutes derrière Abu Dhabi, Franck Cammas et ses hommes réalisent une superbe septième étape qui leur permet de prendre la tête au classement général. D'une extrême intensité tout au long des 3 590 milles du parcours entre Miami et Lisbonne, cette manche confirme la détermination de l'équipage de Groupama 4 qui, dernier il y a seulement deux jours et demi, finit dans le tableau du vainqueur émirati...
Arrivées à Lisbonne
1-Abu Dhabi (Ian Walker) jeudi 31 mai à 23h 23' 54 : 11j 04h 23' 53
2-Groupama 4 (Franck Cammas) jeudi 31 mai à 23h 29' 21 : 11j 04h 29' 20
3-Puma (Ken Read) vendredi 1er juin à 1h 26' 52 : 11j 06h 26' 51
4-Telefonica (Iker Martinez) vendredi 1er juin à 3h 28' 27 : 11j 08h 28' 26
5-Camper (Chris Nicholson) vendredi 1er juin à 3h 30' 09 : 11j 08h 30' 08
6-Sanya (Mike Sanderson) vendredi 1er juin à 3h 44' 25 : 11j 08h 44' 24

Classement général après sept étapes océaniques et sept régates « in-port »

1-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6+20+5+25 = 183 points
2-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2+15+1+15 = 180 points
3-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4+30+4+20 = 171 points
4-Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5+25+3+10 = 162 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3+10+6+30 = 104 points
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0+0+2+5 = 27 points

Le 31 mai 2012
Groupama est 2ème ce matin à 15 milles
En plein dedans ! Il est 02 :00 UTC, et Groupama 4 navigue au beau milieu d'une dorsale avec un vent qui oscille entre 2 et 3 noeuds. La bonne nouvelle, c'est que ce souffle d'air semble venir du nord-est, signe que nous aurions passé l'axe de cette fameuse dorsale. Mais au classement de 01:00 UTC, les bateaux du nord semblaient avoir eux aussi passé cet axe, et annonçaient même à travers leurs instruments un vent un tout petit peu plus élevé...
Mais il faudra encore attendre quelques heures avant de connaître le ou les gagnants de la nuit ! Incroyable, cette fin d'étape où tout semble se jouer sur quelques heures. A qui réussira à franchir la barrière avant les autres.

Le 30 mai 2012
Groupama est 3ème ce matin à 25 milles
Pas simple, la vie à bord d'un Volvo 70 lancé à pleine vitesse, même sur mer plate ! Deux tonnes de matériel entassées dans un espace de seulement quelques mètres carrés. Alors, dès que l'on a besoin d'un sac, d'un outil, ou de nourriture, c'est le grand déménagement! Et au passage, s `il y en a un qui ne rate pas une miette de tout ça, c'est bien le MCM, installé à peu près en plein milieu de la zone en question. Pas le droit de toucher, mais au coeur de l'action ! Des outils, on en a eu besoin aujourd'hui, notamment lorsque notre ballast, fissuré, s'est vidé dans le bateau. Là, on parle d'environ une tonne et demi d'eau qui se ballade à l'arrière de Groupama 4.... Ce sont Franck et Thomas qui sont allés patauger dans le compartiment arrière pour assécher. Puis Brad qui s'est chargé de la réparation, Encore quelques finitions à faire, mais notre ballast sera de nouveau opérationnel pour le dernier sprint, après le passage de la dorsale. Brad sera aussi opérationnel, mais on lui a accordé quelques heures de repos supplémentaires pour récupérer de ces trois heures passées dans la boite, la meuleuse à la main.

Le 29 mai 2012
Groupama est 3ème ce matin à 50 milles
De la glisse pure depuis 24 heures, et des moyennes souvent au dessus de 20 noeuds. Et ce n'est pas plus mal, car on a au moins deux bonnes raisons d'aller vite. Tenter de rattraper les bateaux de devant d'une part, et surtout tout faire pour ne pas se faire dépasser par le front froid qui nous court après. En effet, nous nous trouvons dans le secteur chaud d'une dépression, ce qui se traduit par du vent soutenu de sud ouest, une mer plate, un ciel couvert et du crachin. Tout ce qu'il faut pour aller vite vers notre but. A part peut-être le crachin dont on se passerait volontiers! En revanche, derrière le front froid, il faut s'attendre à du vent de nord ouest plus irrégulier, avec une mer formée. Des conditions beaucoup moins optimales pour faire notre route vers Lisbonne. Il est évident que les bateaux qui réussiront à rester devant le front prendront un avantage déterminant pour la fin de cette étape.

Le 28 mai 2012
Groupama est 5ème ce matin à 100 milles
Cette fois-ci, on y est : La course de vitesse, au portant, annoncée depuis quelques jours est enfin lancée ! A bord de Groupama 4, tout le monde est conscient de l'enjeu, et l'équipage est concentré sur la marche du bateau !
Classement de la 7ème étape entre Miami et Lisbonne, le 28 mai à 0700 UTC

1 - Abu Dhabi à 1419,7 milles de l'arrivée
2- Puma à 78,6 milles du leader
3 - Camper à 95,4 milles du leader
4- Sanya à 97,4 milles du leader
5- Groupama à 100,6 milles du leader
6- Telefonica à 100,8 milles du leader

Le 27 mai 2012
Groupama est 4ème ce matin à 60 milles
Sur les bancs de Terre-Neuve. Si Groupama 4 arrive toujours à contenir les assauts des Espagnols, le leader émirati a profité des vents mous de l'anticyclone pour s'échapper. Mais tout le monde doit encore monter vers le 43° Nord pour toucher la bonne brise de Sud-Ouest qui va propulser très rapidement la flotte vers l'arrivée. Franck Cammas et ses hommes se préparent à un début de semaine particulièrement musclé !

Le 26 mai 2012
Groupama est 5ème ce matin à 40 milles
"Vent contre courant" La nuit n'a pas été de tout repos pour Groupama 4 qui a dû enchaîner les virements de bord. Mais l'acharnement de l'équipage paye puisque Franck Cammas et ses hommes parviennent à se maintenir à moins de 40 milles du leader Emirati. En attendant des allures plus favorables à leur plan Kouyoumdjian.

Le 25 mai 2012
Groupama est 5ème ce matin à 31 milles
Pas facile pour le moral de passer de premier à cinquième en quelques classements. À bord de Groupama 4 ce matin, on essaye de philosopher sur la situation et surtout de rester concentré car l'étape est loin d'être finie. À 31 milles du nouveau leader émirati ce matin, tout est encore possible pour Groupama 4.

Le 24 mai 2012
Groupama change de cap et est 2ème ce matin
Le front est allé plus vite que Groupama 4 : Franck Cammas et ses hommes ont dû radicalement changer leur fusil d'épaule pour faire route vers le Nord, dans le sillage des leaders espagnols. Il ne semble plus possible de passer par l'Est et c'est donc dans une brise faible à modérée que le voilier français comme toute la flotte, tente de sortir d'un marais barométrique qui les rattrape...

Le 23 mai 2012
Groupama est 1er ce matin
Pas vraiment simple, cette traversée de l'Océan Atlantique ! Entre des fichiers météo peu fiables et des adversaires qui se rapprochent dangereusement, Groupama 4 compte bien toucher en premier le front situé juste devant eux. Après 1 000 milles de parcourus depuis le départ de Miami dimanche soir (heure française), la flotte est de nouveau regroupée en moins de soixante milles au large des Bermudes. Toujours leader, Groupama 4 doit surveiller Telefonica sous son vent, Puma dans son axe et Camper à son vent... Mais l'impératif est d'accrocher en premier le front qui se déplace juste devant les étraves.

Le 22 mai 2012
Groupama est toujours 1er ce matin
Bye bye Alberto ! Toujours en tête de la flotte, les marins de Groupama 4 naviguent dans des conditions humides. L'anticyclone Alberto s'éloigne tandis que les concurrents se rapprochent du bateau français à la faveur d'un vent plus soutenu.

Le 21 mai 2012
Groupama est 1er ce matin
La flotte s'est élancée pour ce qui ressemble à un sprint d'environ 10 jours. Portés par un Gulf stream puissant, les six VO-70 font route au nord le long de la Floride à près de 13 noeuds. Les concurrents sont regroupés en moins de 6 milles, les navigateurs à bord travaillent à optimiser leurs positions, les petits décalages généreront d'importants écarts dès que les bateaux toucheront du vent portant...

Le 20 mai 2012
Miami : départ vers Lisbonne à 13h local, 19h heure de Paris
Groupama va s'élancer pour un retour à la maison, une transatlantique de 3900 milles avec une météo intéressante.
Une entame poussive
Avec une situation orageuse sur la Floride, la septième étape entre Miami et Lisbonne a débuté dans une brise très faible et volage. Franck Cammas et ses hommes arrivaient à s'extirper de ce magma météorologique dans le tableau arrière de Abu Dhabi après un parcours préliminaire de près de deux heures ! Et même s'il reste bien des milles à parcourir avant Lisbonne, il est très important de se positionner en tête pour attraper les premiers le vent de Sud attendu dès lundi soir...

La Volvo Ocean Race 6ème étape Itajai - Miami

Le 19 mai 2012
Miami : course in-port
Groupama termine 2ème derrière Abu Dhabi à seulement quelques mètres et gagne encore 4 points sur le 1er au général (voir la photo)

Arrivées de la régate « In-Port » de Miami
1- Abu Dhabi (Ian Walker)
2- Groupama 4 (Franck Cammas)
3- Puma (Ken Read)
4- Camper (Chris Nicholson)
5- Sanya (Mike Sanderson)
6- Telefonica (Iker Martinez)

Classement général (provisoire)à l'issue de la régate « In-Port » de Miami
1-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2+15+1 = 165 points
2-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6+20+5 = 158 points
3-Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5+25+3 = 152 points
4-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4+30+4 = 151 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3+10+6 = 74 points
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0+0+2 = 27 points

Le 16 mai 2012
Miami : avitaillement pour une transat
Santi Casanova physiothérapeute de Groupama sailing team en pleine préparation de l'avitaillement de Groupama 4 avant la transat retour vers Lisbonne !

Le 15 mai 2012
Miami : pesée obligatoire
La jauge stricte des Volvo Open 70 oblige les concurrents à maintenir le poids de leur monture aux alentours de 14 000 kg. Hier à Miami, Groupama 4 est passé sur la balance. Verdict ? Tout va bien, Groupama 4 garde la ligne. (voir photo)

Le 11 mai 2012
Miami : Le tic-tac de la « joblist »
Ben Wright, responsable de l'équipe à terre, a toujours dans ses mains la « joblist », cette liste de tâches à réaliser sur Groupama 4 pendant les quelques jours d'escales. Certains travaux sont des optimisations, d'autres des réparations, d'autres encore de simples opérations de maintenance mais mis bout à bout, la liste est longue.

Le 10 mai 2012
Groupama sur le podium à Miami
Franck Cammas et ses hommes arrivent troisième de la sixième étape de la Volvo Ocean Race entre Itajai (Brésil) et Miami (États-Unis) après une régate intense contre les Espagnols de Telefonica. En s'emparant des 20 points de la troisième place en Floride, l'équipage français conserve sa 2e place au classement général. Groupama 4 a coupé la ligne d'arrivée à Miami à 00:29:04 UTC (02h29 HF) après 17 jours 07 heures 29 minutes et 04 secondes de mer le long des côtes brésiliennes et à travers les Antilles.

Franck Cammas et ses hommes ont réussi à contenir les attaques espagnoles jusqu'à l'arrivée à Miami, la ligne étant franchie ce jeudi à 2h30 (heure française). Ce résultat en demi-teinte pour Groupama 4 est tout de même une bonne opération puisque le voilier français conserve sa deuxième place au classement général et n'est plus qu'à onze points de Telefonica...C'est probablement l'étape la plus stressante qu'aient connu Franck Cammas et son équipage ! Car depuis le départ d' Itajai il y a 17 jours 07 heures 29 minutes, Groupama 4 s'était fait distancer en raison d'une brise qui partait par devant, favorisant les leaders qui cumulaient jusqu'à 157 milles d'avance au large du Brésil... Mais les Français n'ont jamais lâché et ont réussi progressivement à remonter et à dépasser Abu Dhabi avant les Antilles, puis tenté une option courageuse qui a porté ses fruits quand les Espagnols ont dû empanner pour se recadrer au large des Caïques. Sur le podium

Classement de la sixième étape entre Itajai et Miami

1-Puma (Ken Read) : 17j 01h 13' 59 (30 points)
2-Camper (Chris Nicholson) : 17j 02h 21' 24 (25 points)
3-Groupama 4 (Franck Cammas) : 17j 07h 29' 03 (20 points)
4-Telefonica (Iker Martinez) : 17j 08h 06' 38 (15 points)
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : encore en mer (10 points)
6-Sanya (Mike Sanderson) : non partant (0 point)


Classement général (provisoire) à l'issue de cette sixième étape

1-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2+15 = 164 points
2-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6+20 = 153 points
3-Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5+25 = 149 points
4-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4+30 = 147 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3+10 = 68 points*
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0+0 = 25 points

Le 9 mai 2012
Groupama en 3ème position 116 milles de retard
Frustrations dans la fournaise de Cat Island : La nuit a été très longue à bord de Groupama 4 qui a navigué dans de petits airs. Ce matin Franck et ses hommes ont retrouvés du vent mais les espagnols de Telefonica restent très proches d'eux. L'arrivée prévue en fin de journée consistera pour l'essentiel à résister aux assauts des Espagnols qui pour l'instant sont un peu ralentis.

Le 8 mai 2012
Groupama en 3ème position 45 milles de retard
Groupama 4 s'accroche à sa 3ème place, pour les derniers miles à parcourir. Les conditions météo sont complexes et la garantie de parvenir dans un bon rang à Miami est dorénavant liée à la virtuosité des navigateurs à exploiter chaque infime veine de vent. Dans ces conditions les dernières heures risquent d'être éprouvantes pour les nerfs...

Le 7 mai 2012
Groupama en 3ème position 62 milles de retard
Branle-bas de combat ! Il y a du suspens dans l'air... Un air de plus en plus absent avec l'installation d'une bulle au large de San Salvador. Les leaders américains commencent à buter sur cette barrière météorologique au point de voir dans leur rétroviseur les néo-Zélandais tandis que Groupama 4 se démarque en passant sous les îles des Bahamas. Une option française qui a déjà porté ses fruits puisque les Espagnols ont rétrogradé et qui pourrait remettre en jeu le leadership d'ici 24h !

Le 6 mai 2012
Groupama en 4ème position 99 milles de retard
Calme sur tous les plans. Le plan d'eau, en particulier. Et un peu plus que sur la tête de flotte si l'on en croit les derniers classements. Il semble qu'ils aient touché la risée, magique ou non, un peu avant nous. Et tout le gain effectué la nuit dernière qui part en fumée. Mais la partie n'est pas finie, et on conserve un décalage dans le sud intéressant pour la suite. D'ailleurs, depuis la tombée de la nuit, on est de nouveau un peu plus rapide. Une quinzaine de noeuds en moyenne et même quelques pointes furtives au dessus de vingt noeuds. Le tout sous la lumière de la pleine lune. Magnifique !

Le 5 mai 2012
Groupama en 4ème position 60 milles de retard
Belle remontée, grâce aux alizés

Le 4 mai 2012
Groupama en 4ème position 108 milles de retard
Sans message de la nuit de Yann et sans positionnement de 0400 UTC suite à un problème technique signalé par Volvo Ocean Race, nous allons tout de même essayer de vous donner des nouvelles de Groupama 4. Cette nuit, les premiers ont commencé à ralentir, touchant comme prévu des vents plus faibles. Pointé à 108 milles du leader, Franck Cammas et ses hommes devraient voir leur retard sur la tête de flotte diminuer dans les prochaines heures. A 0100 UTC, ils avançaient 2 noeuds plus vite que Puma, toujours en tête. Plus de précisions dans les prochaines heures.

Le 3 mai 2012
Groupama en 4ème position 134 milles de retard
Groupama 4 navigue depuis hier dans les alizés. Positionné au nord, Franck Cammas et ses hommes étaient ce matin les plus rapides de la flotte avec une vitesse moyenne sur les trois dernières heures de 23,4 noeuds. Ça va vite et ça fait plaisir. Une vingtaine de noeuds de vent pour une vingtaine de noeuds de vitesse bateau. Cette fois-ci, on avance et pour de bon. La mer est un peu formée mais notre angle par rapport au vent et aux vagues rend notre progression assez facile. On passerait un bien moins bon moment au près au même endroit. Une bonne journée, donc.
Cela dit, il y a un détail qui gâche un peu la fête, c'est de constater une fois de plus que les bateaux de devant sont rapides. Un peu moins de vent, du courant moins favorable ou plus défavorable c'est selon. Et au final une vingtaine de milles de perdus rien que dans la journée d'hier ! Encore..

Le 2 mai 2012
Groupama en 5ème position 94 milles de retard
Pointage après pointage, Groupama 4 regagne du terrain sur ses concurrents tout en parvenant à tenir un cap plus Nord qui lui permet de se démarquer du sillage des trois premiers. Sous le vent et aujourd'hui en retrait, Abu Dhabi semble avoir à résister au retour des français. Cela dit, il nous aura tout de même permis de nous rapprocher sensiblement de la tête de course. Phénomène de compression bien connu, aussi appelé le coup de l'élastique. Alors il est probable que nos concurrents touchent du vent avant nous, et recreusent l'écart de nouveau, nous renvoyant ainsi l'élastique en pleine figure. Mais pour le moment, on savoure.

Le 1er mai 2012
Groupama en 5ème position 102 milles de retard
Une journée chargée pour les hommes de Groupama 4. Passage de l'équateur, du pot-au-noir, Abu Dhabi Ocean Racing dans le viseur et 50 milles de repris au leader. Les jeux sont loin d'être faits, car rien ne va plus en tête de la flotte : les trois leaders ont buté sur une zone de calme en pleine nuit. Les conditions de navigation sont en effet très différentes au Nord du Brésil et Groupama 4 a sensiblement diminué son écart alors qu'il s'approche aussi du Pot au Noir. Sa traversée sera-t-elle plus rapide ? Réponse ce mardi soir...

Le 30 avril 2012
Groupama en 5ème position 120 milles de retard
Le long des côtes Nord du Brésil, la flotte est toujours poussée par des alizés d'une quinzaine de noeuds de Nord-Est à Est. Mais il va falloir franchir le Pot au Noir ce lundi soir et si le ralentissement ne devrait pas être très marqué, il peut permettre à Groupama 4 de diminuer sensiblement son retard.

Le 29 avril 2012
Groupama en 5ème position 133 milles de retard
La douceur de la navigation de nuit sous les tropiques n'efface pas la réalité de la course. Encore deux noeuds de moins que nos concurrents ces trois dernières heures! On a l'impression que plus on remonte le Brésil, plus on descend dans les profondeurs du classement. Mais au moins, on a retrouvé du vent. Ce vent, qui nous avait fait défaut pendant les heures les plus chaudes de l'après-midi, nous faisant perdre les quelques miles que l'on avait regagnés sur nos concurrents la nuit dernière. A l'occasion, à défaut de records de vitesse, on a dû battre les records de température à l'intérieur du bateau pour cette étape. Trente quatre degrés mesurés après la charge moteur. Chaud! La brise a fini par rentrer doucement et le soleil est passé du bon côté des voiles, créant ainsi une ombre salvatrice sur le pont.

Le 28 avril 2012
Groupama en 5ème position et l'écart se creuse
Les cartes ont été distribuées et Groupama 4 n'a pas pioché la bonne main ! A quelques milles près lorsque Telefonica était encore à l'horizon mercredi, Franck Cammas et son équipage ont vu le voilier espagnol partir sous un nuage et s'échapper inexorablement. Du côté des rives brésiliennes, Camper et Abu Dhabi ont finalement profité d'un flux plus régulier pour revenir sur la route du leader américain. En 36 heures, l'écart vis-à-vis de Puma a grimpé de 30 milles à 100 milles...

Le 27 avril 2012
Groupama en 5ème position avec 90 milles de retard
Toujours englué en bas de tableau, Groupama 4 cherche le souffle d'air capable de redonner du baume au coeur des marins. En attendant, on procède à l'inspection générale du bateau pour vérifier que rien ne freine la progression de Franck Cammas et de ses hommes.

Le 26 avril 2012
Groupama en 5ème position toujours peu de vent ce matin
Alors que les concurrents sortent un à un de la zone de vent faible. D'un point de vue stratégique, Groupama 4 ne s'en sort pas trop mal, restant à portée de fusil des espagnols alors que les américains de Puma poursuivent leur sans faute (55 milles de retard).

Le 25 avril 2012
Groupama en 5ème position reprend un peu de vent ce matin
Joint ce matin pour un direct télévisé, Yann Riou puis Franck Cammas nous confirmaient le retour du vent sur la zone de navigation de Groupama 4, au nord de Rio. Toujours pointé en cinquième position, le bateau tricolore reste dans le sillage de Telefonica alors que les américains de Puma sont en position favorable. Plus à terre, Camper et Abu Dhabi limitent les dégâts malgré un angle par rapport au vent moins favorable.
Mais, comme le dit Yann dans son papier du jour, une nouvelle zone de vent faible va cueillir la flotte et probablement provoquer un regroupement général...

Le 24 avril 2012
Groupama en 5ème position à 30 milles du premier
Alors que cette nuit, le vent a fortement molli comme attendu, pour atteindre ce matin (heure française) 7 noeuds, les concurrents de la sixième étape ont choisi leurs camps. Abu Dhabi et Camper sont au coude à coude sous le vent de la flotte, au plus près des côtes brésiliennes. Plus au nord et à l'ouest de la flotte, ils pointent en tête du classement mais risquent de souffrir de leur positionnement au passage du cap Frio. Puma, quant à lui, conserve sa place au centre. Groupama 4 et Telefonica, positionnés au vent de la flotte creusent l'écart latéral avec les Américains (15 milles désormais). On imagine l'équipage concentré sur les réglages pour faire avancer Groupama 4, dans cette zone de vent faible à une moyenne de 6 noeuds.

Le 23 avril 2012
Groupama en 5ème position vers Miami
Les cinq VO-70 ont pris le départ de la sixième étape hier à 19h00 heure française. En douze heures, les marins ont déjà rencontré des conditions variées qui demandent à chaque instant d'adapter les voiles et la conduite. Ce matin, Groupama 4 se positionne le plus à l'est dans le sillage du bateau espagnol qu'il suit à moins d'1,5 milles et progresse à une vitesse moyenne de 15 noeuds.

Le 22 avril 2012
Groupama réconforté pour le départ vers Miami
Ce dimanche à 19h (heure française), le départ pour Miami sera donné devant Itajai, pour un parcours assez technique de 4 800 miles, afin de contourner le Brésil, passer le Pot au Noir et traverser les Caraïbes. Fort de sa victoire samedi lors de la régate « In-Port », Groupama 4 a des ambitions élevées dans le but de réduire son écart en points sur le leader espagnol au classement général.

La Volvo Ocean Race 5ème étape Auckland - Itajai

Le 21 avril 2012
Validation Groupama dans la course in-port aujourd'hui
La régate devant le port de Itajai samedi à 19h (heure française) présente une facette essentielle pour tous les équipages : confirmer que leur bateau est totalement opérationnel avant le départ de la course océanique vers Miami. Pour Groupama 4 qui utilise son nouveau mât, cette manche doit permettre de marquer des points vis-à-vis du leader espagnol...
Ils ne sont finalement que cinq VO-70 au Brésil, puisque le voilier chinois a dû revenir à Auckland lors de la précédente étape et prendre un cargo qui l'amène directement aux Etats-Unis, pour la septième étape. La manche du cap Horn a été terrible pour la flotte. Seul le bateau américain est arrivé indemne et sans escale technique ! Puma est donc un peu plus pressant sur Camper, arrivé 4ème, après un arrêt au Chili pour réparer son étrave alors que Groupama 4, malgré son démâtage à deux jours du final au Brésil, a réussi à sauver une troisième place sur cette étape et à rester le plus dangereux adversaire des leaders espagnols au classement général.
Groupama vient de gagner la course In-Port DHL d’Itajaí au Brésil ! Telefónica s’est trompé de bouée et les Français, aux avant-postes, l'ont dépassé et ont pris la tête. Ils remportent ainsi une première victoire côtière qui les rapproche du leader, Telefónica, au classement général. Ils saisissent leur chance. (voir photo)
Classement de la régate « in-port » à Itajai :

1-Groupama 4 en 46'27 = 6 points
2-Camper à 48'' = 5 points
3-Puma à 1'05 = 4 points
4-Abu Dhabi à 1'33 = 3 points
5-Telefonica à 5'40 = 2 points
DNS-Sanya = 0 point

Classement général après cinq étapes océaniques et six régates « in-port »:

1-Telefonica (Iker Martinez) : 1+30+6+29+2+27+6+20+1+25+2 = 149 points
2-Groupama 4 (Franck Cammas) : 2+20+2+18+5+24+2+30+4+20+6 = 133 points
3-Camper (Chris Nicholson) : 4+25+5+24+4+18+3+15+6+15+5 = 124 points
4-Puma (Ken Read) : 5+0+4+19+3+17+5+25+5+30+4 = 117 points
5-Abu Dhabi (Ian Walker) : 6+0+3+10+6+14+4+10+2+0+3 = 58 points
6-Sanya (Mike Sanderson) : 3+0+1+5+2+5+1+5+3+0+0 = 25 point

Le 20 avril 2012
Double prix pour Groupama sailing team
Hier à 21 h au Brésil, 2 h en France, l'ensemble des membres de Groupama sailing team a été convié à la remise des prix officielle, organisée par la Volvo Ocean Race. La seule équipe française, troisième de cette dernière étape reliant Auckland à Itajai, a reçu le prix de la meilleure équipe à terre.
La satisfaction est double pour Groupama sailing team : l'équipe est performante et soudée à terre comme en mer. Le démâtage du 4 avril l'a démontré. Les hommes de l'équipe française ont su vite rebondir, grâce à un bon esprit d'organisation et à une grande détermination. Résultat : Groupama 4 est deuxième au classement général et en parfait état pour l'in-port race de samedi 21 avril (14h Brésil, 19h France) et le départ de dimanche 22 avril (14h Brésil, 19h France).

Le 17 avril 2012
Groupama remis à l'eau
La tension est finalement descendue et les membres de l'équipe technique de Franck Cammas peuvent un peu souffler : le Volvo Open 70 français a été mis à l'eau hier, en fin de journée.
C'est à 16h au Brésil, 21h en France le 16 avril que Groupama 4 a touché les eaux d'Itajai, après une mise en forme qui a duré presque sept jours. L'ambiance à la base technique brésilienne était encore très laborieuse mais plus détendue. Pierre Tissier, responsable de la construction de Groupama 4 : « Nous avons respecté les plannings et tout s'est fait dans le bon timing». Le nouveau mât devrait être hissé aux alentours de midi (France). Après la pesée qui a permis de vérifier sa conformité aux règles imposées par la Volvo Ocean Race et les dernières petites vérifications, Luc Gelluseau, en charge des règles de course, a validé le travail effectué ces derniers jours.
Olivier Mainguy, responsable du gréement déclarait : « Après avoir mâté, il nous restera encore toute la partie consacrée à la mise en route. On a essayé de faire ressembler le plus possible le nouveau mât à celui qui a cassé. Il est nécessaire, maintenant, de valider ces changements ».
Tout le monde attend le retour des navigants qui effectueront leur premier entrainement aujourd'hui.
Le nouveau mât, connu par l'équipe car déjà utilisé lors des entrainements à Lorient l'été dernier, ne devrait pas décevoir l'équipage. Il reste en revanche plusieurs réglages à effectuer à la suite des navigations des prochains jours.

Le 15 avril 2012
Groupama remis à neuf
Groupama 4 est sur son ber depuis cinq jours et l'équipe technique a entamé une série de travaux pour remédier aux dommages provoqués par le démâtage du 4 avril dernier. Le Volvo Open 70 de l'équipe française devrait être mis à l'eau lundi 16, pour effectuer des navigations avec le nouveau mât, dès mardi matin.

Le 13 avril 2012
Le mât de Groupama est arrivé
Le « 4.1 », le nouveau mât de Groupama 4 a atterri à Curitiba - à 200 kilomètres au Nord d'Itajai - dans la nuit de mercredi à jeudi. Pour amener le mât à Itajai, où la base de Groupama sailing team est installée depuis une dizaine de jours, il a fallu une quinzaine d'heures d'avion en direct d'Amsterdam et sept heures de convoi exceptionnel sur les routes brésiliennes.

Le 12 avril 2012
Repos er réparation au programme de Groupama
Certains équipiers ont fait un retour en France pour se reposer en famille, d'autres se reposent au Brésil après cette étape très difficile. Les techniciens attendent le nouveau mât.

Le 11 avril 2012
Groupama termine 3ème de l'étape et conforte sa 2ème place au général
23 jours 12 heures 58 minutes 44 secondes : tel est le temps de course final de cette étape entre Auckland et Itajai, via le cap Horn. Un temps auquel il faut décompter les 61 heures 46 minutes de suspension de course suite au démâtage de Groupama 4, alors en tête devant les Américains de Puma, au large du Rio de la Plata, pour obtenir le temps passé en mer. C'est donc un soulagement pour toute l'équipe technique et navigante d'avoir réussi à récupérer l'ensemble du gréement et d'avoir reconstruit un nouvel espar, pour effectuer les 650 milles qui restaient à couvrir entre Punta del Este et Itajai.
Un podium mérité
Franck Cammas et son équipage avaient parfaitement négocié la partie la plus délicate et la plus dure de la Volvo Ocean Race en pointant en tête au passage du cap Horn, après avoir subi pendant plus de huit jours, une tempête australe extrêmement longue et violente. La remontée le long des côtes argentines était l'occasion d'un duel intense et superbe entre les voiliers français et américain. Pendant quatre jours, Groupama 4 et Puma se sont succédés en tête de la course en naviguant à vue ! Et alors que les deux VO-70 entamaient la dernière ligne droite au large de l'Uruguay avec un équipage espagnol qui effectuait un retour éblouissant après un arrêt technique derrière le cap Horn, le mât de Groupama 4 se rompait juste en dessous du premier étage de barres de flèche...
Cet incroyable suspens tournait court puisque Franck Cammas et ses hommes suspendaient leur course pour rallier Punta del Este afin de réparer. En un peu moins de trois jours, l'équipe technique réussissait à récupérer et à adapter la partie haute de l'espar pour gréer un mât de fortune de dix-huit mètres de haut. Groupama 4 pouvait ainsi terminer cette cinquième étape et prendre la troisième place, Sanya et Abu Dhabi ayant abandonné sur avaries et Camper ayant dû effectuer un arrêt technique au Chili pour renforcer son étrave. Ce dernier était d'ailleurs en passe de franchir le cap Horn (en tout début de journée de mercredi) lorsque Groupama 4 arrivait à Itajai...

Le 10 avril 2012
Groupama à 30 milles de la ligne d'arrivée ce matin : si proche et pourtant si loin
L'impatience se fait sentir alors que la brise diminue à l'approche d'Itajai. Groupama 4 progresse toujours vers son but mais à vitesse réduite. A bord du bateau français, les marins s'impatientent mais restent philosophes. Arriver dans 10 ou 24 heures, l'important est d'arriver. Cette 5e étape est maintenant presque derrière nous. Certains vont rentrer en Europe, retrouver leur famille, et d'autres vont profiter d'Itajai et de ses environs. Mais nous avons tous besoin de récupération et de repos. Physiquement, cette étape aura laissé des traces, et la petite huitaine de jours de vacances que l'on s'apprête à prendre ne sera pas du luxe.

Il est 22:00 UTC, on est à 70 milles du but et le vent commence à mollir. Plus que cinq, six noeuds au compteur... La nuit risque d'être longue.

Le 9 avril 2012
Groupama à 200 milles de la ligne d'arrivée : c'est mou
A 7h UTC ce matin, l'étrave de Groupama 4 ne pointait plus qu'à 188 milles d'Itajai. Franck Cammas et ses hommes ont bénéficié jusqu'à aujourd'hui d'un vent portant fort, leur permettant d'afficher des moyennes supérieures à 10 noeuds, même sous gréement de fortune. Mais pas sûr que cela dure...

Le 8 avril 2012
Groupama à 350 milles de la ligne d'arrivée
Groupama 4 a repris la mer depuis 24 heures et est actuellement à 350 milles d'Itajai, avançant à une vitesse moyenne de 8 noeuds. Sept marins sont restés à bord du Volvo Open 70 de Franck Cammas : repos et santé sont le mot d'ordre, après plus de 12.000 kilomètres de navigation, pour la plupart du temps, éprouvante. Recharger les batteries après une étape si longue et intense sur le plan physique et mental est fondamental pour la performance sur la durée. D'autant plus que dans dix jours, les navigants devront déjà remettre leurs cirés pour la Pro-Am (20 avril), l'In-Port (21 avril) et le départ de la sixième étape (22 avril) qui les emmènera à Miami, dans le Sud-est de la Floride. C'est pour cela que Phil Harmer, Laurent Pagès, Thomas Coville et Jean-Luc Nélias sont restés à terre après le pit-spot à Punta del Este.

Le 7 avril 2012
Groupama navigue
Groupama 4 a repris la course à 0500 UTC ce matin (07h00 heure française), depuis le point où l'équipage avait annoncé sa suspension, mercredi 04 avril. Une course d'un tout nouveau genre où l'aventure prend le dessus sur la compétition. Dans son mail du jour, Yann nous raconte les réparations et la chaîne de solidarité qui s'est mise en place à Punta del Este pour qu'un nouveau départ soit possible pour les Français. Il revient aussi pour nous sur les premières heures de mer sous gréement de fortune.
Pleine lune, vent de travers, Groupama 4 navigue à plus de douze noeuds dans des conditions idéales pour son gréement de fortune, vers le point de reprise de sa course.
Un pit-stop dans un bel endroit, entouré par des gens passionnés pour certains, curieux pour d'autres mais tous serviables et accueillants. Mais une quarantaine d'heures de travail acharné pour l'équipe navigante et pour une partie de notre équipe à terre, venue nous retrouver à Puerto Del Este.
Débarquer nos deux morceaux de mât, préparer le plus grand des deux, gruter, mâter, régler. En parallèle, préparer les voiles pour qu'elles s'adaptent à notre gréement de fortune. Quelques difficultés sur notre passage : profondeur du port, jour férié... Des difficultés souvent contournées avec l'aide efficace des personnes du Yacht Club de Puerto Del Este.Et le résultat est là : après moins de quarante huit heures d'escale, Groupama 4 navigue, et s'apprête à reprendre sa course. On va tenter d'aller chercher ces fameux points de la troisième place, ô combien importants dans l'optique du classement général. D'ici trois heures, on sera en course. Une course un peu spéciale, où l'enjeu consiste à arriver dans un délai raisonnable. Une course où la notion d'aventure prend le dessus sur la compétition. Car il faut bien le reconnaître, on n'a pas beaucoup de certitudes sur la façon dont va se dérouler notre voyage. Il faut prendre confiance dans notre nouveau gréement provisoire, qui nous permet de porter au maximum la GV avec trois ris et la trinquette. Un plan de voilure avec lequel on peut tenir des moyennes honorables dans les conditions similaires à celles que l'on rencontre actuellement, mais qui risque de vite trouver ses limites dans beaucoup d'autres. Treize miles du point de re-départ. Le vent vient de refuser, et ne nous permet plus de viser notre waypoint. Visiblement, on a un peu de mal à faire du près, ce qui n'est pas vraiment une surprise. Alors pour ce coup ci, on va s'aider du moteur, puisqu'on a encore le droit de le faire. Mais une fois en course, il n'y aura plus de moteur, et il faudra bien que l'on s'accommode de ce genre de situation !

Le 6 avril 2012
Groupama veut terminer cette étape
A 18 heures FR hier, six membres de l'équipe à terre de Groupama sailing team sont à pied d'oeuvre à Punta del Este. La solution technique privilégiée consiste à gréer le morceau de mât le plus long afin de rejoindre Itajaï à bord d'un Groupama 4 manoeuvrant et capable de progresser, même à petite vitesse, dans des vents de face.
Quatre autres membres de l'équipe technique, dont deux maitres voilier, sont en route vers Punta del Este pour participer à la mise en place de ce nouveau gréement de fortune.
Groupama 4 ne quittera pas Punta del este avant aujourd'hui.

Le 5 avril 2012
Groupama a dématé
A la suite du démâtage de Groupama 4, hier, Yann Riou revient sur la situation à bord du bateau français et nous fait vivre les instants qui ont suivi cet incident de course.
Depuis 3h55 UTC ce matin, Groupama 4 est à Punta del Este. L'équipe technique est en passe de les rejoindre, pour réfléchir à la suite des opérations. L'objectif de Franck et de l'équipage est de rejoindre l'arrivée de la 5ème étape, à Itajaï, le plus rapidement possible, en toute sécurité. Une petite vingtaine de noeuds, un petit clapot, rien de plus. Des conditions faciles. Un équipage fatigué, mais plein de confiance, notamment après le joli coup qui nous a permis de reprendre la tête avec un petit matelas d'avance la nuit dernière. Le Brésil à portée d'étrave après près de trois semaines d'efforts intenses.
Et tout s'écroule. J'étais dans la cuisine en train de déjeuner. Un grand crac, le bateau qui se met à plat subitement. Aucun doute possible. Sur le pont, Franck, Thomas, Brad, et Martin Strömberg ont assisté, impuissants à la rupture du tube juste sous le premier étage de barre de flèche. Sans pour autant en comprendre l'origine. Comment comprendre, d'ailleurs, quand on voit ce à travers quoi il est passé sans problème, ce mât?
Bref, nous voilà donc tous sur le pont. Une petite minute pour réaliser. Evaluer l'ampleur des dégâts. Puis quelqu'un lance :
« Il nous reste cinq heures avant la nuit ! »

Le 4 avril 2012
Groupama reprend la tête, Puma à 4 milles derrière : le mano à mano continue
Le mano-à-mano continue entre Groupama 4 et Puma au large des côtes argentines (voir photo). L'écart de ce matin, de plus de 3 milles, à l'avantage de Groupama 4 n'est toujours pas suffisant pour relâcher la pression car Telefonica continue se remontée vers les 2 leaders. C'est donc définitivement à trois maintenant que la bataille pour l'arrivée s'engage, reste à négocier des passages météo délicats qui peuvent réserver des surprises.
Groupama a dématé à 650 milles de l'arrivée à Itajaï
C'est vers 17 heures françaises aujourd'hui que Franck Cammas annonçait à son équipe à terre le démâtage de Groupama 4 à 60 milles au large des côtes Uruguayennes alors qu'il occupait la tête de la cinquième étape de la Volvo Ocean Race. Au moment de l'incident, Groupama 4 naviguait au près babord amure dans un vent de secteur Nord d'une vingtaine de noeuds. Le mât s'est brisé au niveau du premier étage de barres de flèches (une dizaine de mètres au dessus du pont)(voir photo). Lors de la chute de l'espar, l'équipier d'avant Brad Marsh a été légèrement touché à l'avant bras la blessure est maintenant sous contrôle. Franck Cammas a indiqué qu'il ne demandait pas d'assistance et qu'il suspendait provisoirement sa course.
Deux options sont à l'étude :
1/ Poursuivre la course sous gréement de fortune vers Itajaï, ville arrivée distante de 650 milles nautiques.
2/ Rejoindre Punta del Este, attendre le nouveau mât (stocké à Rotterdam), le gréer puis reprendre la course au point où elle a été suspendue (à 17h Fr) pour rejoindre Itajaï.

Le 3 avril 2012
Groupama et Puma à 1 mille d'écart : A toi, à moi
Chassé-croisé dans l'Atlantique sud, c'est ce que subissent depuis deux jours Groupama 4 et Puma, les 2 duellistes de cette 5ème étape. Le libérateur passage du Cap Horn a donc précédé une guerre des nerfs pour cette dernière partie de parcours. Non seulement les 2 concurrents doivent en permanence s'observer, se marquer pour s'empêcher mutuellement de s'échapper ; mais ils doivent maintenant également surveiller leurs arrières largement attaqués par Téléfonica. La fin de semaine risque d'être passionnante... même si usante en mer comme à terre. Yann nous fait partager cette ambiance ce matin.

Le 2 avril 2012
Groupama dépassé par Puma de 6 milles
Dimanche 07:00 UTC. Milieu de nuit, tout le monde éveillé. On vient d'envoyer un virement. Le deuxième en moins de deux heures. A l'intérieur de Groupama 4, on finit de ranger deux trois affaires oubliées pendant le matossage, et d'installer les sacs de couchage sur les bannettes. En même temps, ça discute un peu. De tout et de rien. La régate, la météo à venir, le repas de la nuit... Aux dernières nouvelles, notre concurrent américain était revenu à 4 miles derrière. Pas vraiment une surprise, au vu des derniers routages.
Franck s'assoit devant l'ordinateur. « Puma est dix miles devant. » Long silence... Comme un hymne à l'incrédulité. Merde ! On s attendait à ce qu'il nous revienne dessus, mais de là à ce qu'il nous colle dix miles... « Il est dix miles devant, mais je pense qu'on est du bon côté » Bon ben c'est déjà ça.

Le 1er avril 2012
Groupama en tête ce matin : Puma à 3 milles seulement
En ce 1er avril, les canulars ne sont pas à l'ordre du jour patagon : les changements rapides et radicaux des conditions météorologiques laissent entendre que l'heure est au choix stratégique. Et si tel un squale, les Américains ont fondu sur leur proie Groupama 4 ce dimanche midi, il y a probablement une échappatoire avec l'arrivée d'une bulle anticyclonique pile sur la route du Brésil...

Le 31 mars 2012
Groupama en tête ce matin : seul Puma colle au train
Deux abandons dans cette étape et seuls Groupama et Puma sont passé dans l'Atlantique...Entré dans l'Atlantique Sud depuis vendredi 15h (heure française), Groupama 4 a retrouvé des conditions plus maniables avec une brise d'Ouest d'une quinzaine de noeuds et une mer nettement apaisée. Pour autant, la remontée vers le Brésil (encore 1 650 milles !) ne s'annonce pas très facile tactiquement car le vent sera variable et Puma n'est pas loin...

Le 30 mars 2012
Groupama en tête ce matin : Veillée de Cap
Aux abords des côtes chiliennes, Groupama 4 poursuit sa route vers le cap Horn a une vitesse rarement aussi faible depuis le départ d'Auckland il y a un peu plus de douze jours. Dans le sillage des français, les américains de Puma profitent du retour du vent par derrière pour sérieusement recoller. Autant dire qu'entre émerveillement, délivrance et régate au contact, nous allons être servis...
16:25
Franck Cammas et ses hommes ont passé le cap Horn ce vendredi à 14h55 (heure française), en tête de cette cinquième étape de la Volvo Ocean Race. Il reste encore 1 700 milles à parcourir jusqu'au Brésil et la pression américaine est de plus en plus forte, Puma n'étant plus qu'à une heure du tableau arrière de Groupama 4. (voir photo)

Le 29 mars 2012
Groupama en tête ce matin : A une trentaine d'heure du Cap Horn
environ une trentaine d'heure du Cap Horn, Groupama 4 a retrouvé une mer qui lui permet d'accélérer encore un peu. Il faut dire que notre concurrent direct commence à se faire sentir, voir un peu pressant, en accélérant le rythme petit à petit. On entre donc dans une phase qui ressemble un peu plus à de la régate que ce qu'on a pu vivre ses huit derniers jours. Une descente au portant vers le Cap Horn, avec des empannages, et donc une composante tactique. Un suivi et une analyse des positions, caps et vitesses que l'on reçoit toutes les trois heures. Des choix à faire dans les configurations de voiles. La possibilité d'accélérer progressivement, sans risque de casser le bateau en deux toutes les trois vagues.

Le 28 mars 2012
Groupama en tête ce matin : empannage
Fin de la routine à bord de Groupama 4 ! Après plusieurs centaines de milles sur le même bord, le bateau français a empanné cette nuit (heure française). Une manoeuvre assez simple mais qui prend des proportions impressionnantes dans les mers du sud. Et puis, il y a eu l'empannage. Alors ça, autant en In-Port ça ne nous prend pas plus d'une petite minute, autant ici, ce n'est pas tout à fait la même limonade !
Ecoper et nettoyer la partie sous le vent de la cabine. Enlever la condensation au plafond. Démonter toutes les bâches et autres systèmes que l'on avait mis en place pour optimiser le stockage du matériel.
Et puis commence le matossage proprement dit. Dix déménageurs, certains bretons, d'autres pas, entrent en action pour une séquence d'effort assez intense d'une dizaine de minutes. D'abord à l'intérieur, puis sur le pont. Et pas toujours dans la finesse...
Ensuite, l'empannage proprement dit. Un peu stressant, de nuit et dans cette mer formée, d'autant que ça fait quand même une semaine que l'on n'a pas navigué sur cette amure. Alors on vérifie tout de suite visuellement le gréement et les différents systèmes.
S'en suit l'optimisation du matossage dans la cabine et sur le pont.
Bilan de l'opération : deux bonnes heures dont une entière qui nécessite la contribution de tous les équipiers. Deux heures pendant lesquelles on ne fait rien d'autre. On ne fait pas de nav, on ne se repose pas, on ne mange pas. On empanne !
A propos, cet empannage, on l'a fait par 58 degrés et 13 minutes Sud. Ce sera sans doute le point le plus sud de notre route sur cette Volvo Ocean Race. Et ce n'est pas plus mal, car on commence franchement à se peler dans le coin ! (voir photo)

Le 27 mars 2012
Groupama en tête ce matin : Flirt avec la porte des glaces
Ce matin au pointage de 06h00, Groupama 4 n'est plus qu'à une cinquantaine milles de la limite Est de la porte des glaces. Toute la nuit, le bateau français a progressé vers le coeur d'une dépression. La force du vent est passée de 30 à 40 noeuds et devrait encore augmenter dans les heures à venir. Devant nous, à environ 80 milles, le point le plus Est de la « porte » des glaces. Cette porte, qui n'en n'est pas vraiment une, est en fait une limite au sud de laquelle l'organisation de course nous interdit de naviguer par mesure de précaution, rapport aux icebergs susceptibles de se trouver dans les parages. Quand nous aurons atteint ce point, le parcours sera libre jusqu'au Cap Horn. Côté course, on a volontairement décidé de lever le pied aujourd'hui. La mer est toujours croisée, et ne permet pas d'accélérer sereinement. C'est un peu frustrant, mais on joue toujours la carte de la prudence, et tant pis pour les milles concédés à notre concurrent direct.

Le 26 mars 2012
Groupama en tête ce matin : belle journée
Décidemment, le media man de Groupama 4 ne cesse de nous étonner par la qualité de son écriture et la justesse de ses réflexions. A la manière de Franck Cammas et de son équipage, il joue juste et ne manque jamais d'inspiration. Comme prévu, le vent est provisoirement descendu d'un cran aujourd'hui, et le niveau de stress également. Sourires sur les visages ! Alors on en profite pour aérer l'intérieur de Groupama 4, et faire un peu de rangement.
Paradoxalement, on peut accélérer légèrement, sans prendre de risque pour le bateau. On a même envoyé la grand-voile en tête, ce qui n'était pas arrivé depuis un moment. Le paysage est toujours aussi sublime, d'autant que ces conditions un peu plus clémentes nous laissent le loisir de l'apprécier plus aisément. Enfin, disons qu`on arrive à garder les yeux ouverts, ce qui aide pour la contemplation!

Le 25 mars 2012
Groupama toujours en tête ce matin : la grande cavalcade
Franck Cammas et ses hommes ont passé les premiers la deuxième marque virtuelle de la limite des glaces et plongent depuis minuit vers le cap Horn, encore distant de 2 000 milles. Groupama 4 maintient l'écart sur les Américains et conforte son avance sur les Espagnols, alors que les néo-Zélandais ont décidé de faire une escale technique dans le port chilien de Puerto Montt.

Le 24 mars 2012
Groupama reprend le commandement ce matin de cette étape
Choses promises, choses dues. Nous voilà donc dans des conditions musclées. A vrai dire, des conditions comme je n'avais pas trop vu auparavant. Jusqu'à 45 noeuds, des vagues d'une dizaine de mètres. Une mer mi bleue, mi blanche, pas très organisée, avec plusieurs trains de houles, heureusement, de périodes assez élevées et dont la puissance est assez saisissante. La température de l'air et de l'eau est toujours en baisse.

Le 23 mars 2012
Groupama toujours 2ème ce matin de cette étape
Parfois quand tu arrives au boulot le lundi matin, tu te dis que tu t'apprêtes à vivre une semaine un peu pénible. Et ben voilà. Nous, c'est exactement ça ! D'ailleurs, voilà une différence notable entre la plupart des navigations que l'on fait chez nous, et ce que l'on trouve par ici. D'habitude, quand on prend un coup de baston, on serre les dents pendant 24 ou 48 heures, et ça passe. Alors qu'ici, quand tu chopes une dépression, tu peux te la garder sur le dos pendant la semaine. Et il se trouve que les dépressions, c'est un peu la spécialité de la région.
Cela dit, pour un mec comme moi, qui n'avait jamais mis les pieds dans le coin, ça vaut franchement le détour. Des lumières uniques, une houle longue et puissante. Le sentiment de vivre un truc unique. Les albatros... De ceux là, j'en avais bien aperçu quelques uns autour de l'Afrique du Sud, mais d'assez loin. Or, de loin, il faut bien reconnaître que ça ressemble à une mouette. Ce qui, pour quelqu'un qui vit dans la région de Lorient depuis plusieurs années n'est pas franchement impressionnant. Mais quand ils se décident à se rapprocher un peu, là tu te rends compte de l'envergure du bestiau.

Le 22 mars 2012
Groupama 2ème ce matin de cette étape
Si les vitesses moyennes ont franchement évoluées depuis hier matin, la flotte reste cependant très compacte. Pointé en tête , le Team Sanya bénéficie temporairement de sa position Sud pour être le plus proche de la première porte des glaces à laisser à tribord.
Dans la réalité, ce sont plutôt les français qui ouvrent la voie vers un futur venteux...

Le 21 mars 2012
Groupama en tête de cette étape
Après 4 jours à l'hôpital, je reprend le fil de la course

La Volvo Ocean Race 4ème étape Sanya - Auckland

Le 11 mars 2012
Auckland, il faut réparer
Groupama a été sorti de l'eau et est en cours d'inspection; à première vue ce sera possible de réparer. voir la photo

Le 10 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 115 milles d'avance
Plus de peur que de mal !

Groupama 4 a heurté un OFNI (objet flottant non identifié) endommageant la crash box et causant une voie d'eau qui a désormais été colmatée. La situation est sous contrôle et Franck Cammas et ses hommes poursuivent leur course vers Auckland pour une arrivée dans la nuit (heure néo-zélandaise).
Groupama 4 victorieux à Auckland !
En franchissant la ligne d'arrivée ce samedi à 11h33 (heure française) voir la photo, Groupama 4 s'adjuge la victoire de cette quatrième étape de la Volvo Ocean Race. Un résultat très important pour Franck Cammas et ses hommes après plus de 6 500 milles parcourus entre Sanya (Chine) et Auckland (Nouvelle-Zélande) dans des conditions météorologiques difficiles et grâce à une bonne option stratégique dans le Pacifique Nord.

Le 9 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 141 milles d'avance
A 80 milles du cap Reinga, Groupama 4 a profité de la nuit française pour encore creuser l'écart sur ses poursuivants. Face à un vent d'Est puissant de 23 à 30 noeuds et sur une mer forte avec des creux de 5 mètres, Franck Cammas et son équipage ont privilégié un long bord bâbord amure vers la pointe Nord de la Nouvelle Zélande.

Le 8 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 100 milles d'avance
En concédant près d'une soixantaine de milles sur ses poursuivants la nuit dernière, Groupama 4 paraît avoir sérieusement limité la casse. En effet, la situation météorologique n'était guère favorable au leader. Franck Cammas et ses hommes ont du, avant les autres, gérer une zone de transition avec des vents faibles tandis que Telefonica, Puma et Camper progressaient à vive allure. Face au vent, à 500 milles de l'arrivée, les quatre premiers tirent maintenant des bords vers la pointe Nord de la Nouvelle Zélande dans un vent bien établi et une mer formée. Des conditions physiques pour les hommes mais une situation qui permet aux tricolores de contrôler leurs adversaires.

Le 7 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 130 milles d'avance
A 800 milles de l'arrivée, Groupama 4 poursuit sa chevauchée dans le Pacifique.
Le vent est bien là, la mer aussi. Plus de 100 milles dans le sillage du bateau tricolore, américains, espagnols et néo-zélandais ne lâchent rien et resteront menaçant jusqu'à Auckland où les conditions météo sont incertaines. Estimation de la date d'arrivée : samedi.

Le 6 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 95 milles d'avance
Après être passé à 120 milles de la Nouvelle Calédonie cette nuit (heure française), Groupama 4 se dirige maintenant vers Auckland, pour l'arrivée de cette 4ème étape. A bord du bateau vert et orange, les manoeuvres se font rare, et chacun attend l'arrivée avec impatience. D'autant que l'avitaillement se termine vendredi, et qu'ensuite, les marins n'auront plus le droit qu'aux restes...

Le 5 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 63 milles d'avance
Entre les Vanuatu et la Nouvelle Calédonie, les deux groupes de la Volvo Ocean race ont sérieusement tendance à obliquer vers un même point.
Sur l'eau, les conditions sont de plus en plus calmes et Groupama 4 est le premier à en pâtir, comme nous l'explique Yann Riou : La phrase du jour est de Martin Krite :
«Still five days to go??? When you are leading, it is even worse than waiting for Christmas!!!»
(Encore cinq jours de mer avant l'arrivée ? Quand on est en tête, c'est pire que d'attendre Noël )
C'est vrai que les journées ont tendance à devenir un peu monotone sur Groupama 4. Quelques changements de voiles, focus sur la conduite et les réglages, mais dans l'ensemble, pas beaucoup d'action. En terme de stratégie, on peut dire aussi que les routes sont déjà plus ou moins tracées, au moins pour les deux ou trois prochains jours.
Par contre, il semblerait que la fin de l'étape soit un plus mouvementée. En effet, quand un bateau a plusieurs dizaines de milles d'avance sur ses poursuivants, il y a deux types de scénarii. Le schéma où le leader se barre tout seul vers l'avant et colle un jour ou deux a ses poursuivants, genre Telefonica sur la Leg 1. Et puis, le scénario inverse, où le peloton bénéficie de conditions favorables pour revenir sur la tête de flotte, avec éventuellement, à l'extrême, une sorte de re-départ pas très loin de l'arrivée.

Le 4 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 80 milles d'avance
Séparation de trafic : Alors que les alizés peinent de plus en plus à souffler dans cette descente vers Auckland, la flotte va s'engager dans les archipels mélanésiens. Deux voies s'ouvrent devant les étraves. Les trois voiliers les plus à Ouest ont choisi de traverser les Salomon quand les trois équipages les plus à l'Est visent les Vanuatu. Cette séparation de la flotte peut créer des écarts énormes en quelques heures !
Le Pot au Noir a été traversé sans encombre, autant par les partisans du périphérique extérieur de l'archipel des Salomon, que par les adeptes du raccourci des îles. Il n'y a donc pas eu de gros bouleversements hiérarchiques, mais l'écart latéral est toujours aussi important (220 milles) entre le leader de cette quatrième étape, Groupama 4, et le leader au classement général, Telefonica.

Le 3 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 85 milles d'avance
La vie suit son cours sur Groupama 4, qui évolue dans des conditions désormais plutôt agréables. On en a profité pour donner un coup de propre là où on pouvait. Le passage du Pot au noir s'annonce à priori clément. Mais sait-on jamais... On a tous à bord le souvenir de la deuxième étape, où l'on menait assez largement la flotte avant de se faire coincer. On garde un oeil attentif à ce que font nos concurrents, et en particulier Telefonica, qui a choisi une route différente de la notre. Premiers éléments de réponse d'ici 48 heures. On commence aussi à faire des routages qui nous emmènent à Auckland, et on s'aperçoit que notre escale ressemble de plus en plus à un pit stop...

Le 2 mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 65 milles d'avance
Comme annoncé, le vent se fait moins régulier dans le Pacifique à l'approche de l'équateur. Derrière Groupama 4, Puma en profite pour gagner quelques milles alors que Telefonica, Camper et Sanya souffrent davantage sous le vent. Quant au Pot au noir, c'est pour ce soir. Alors, on croise les doigts....

Le 1er mars 2012
4ème étape : Groupama toujours leader ce matin avec 85 milles d'avance
Dans des conditions météo toujours très favorables à la vitesse, Groupama 4 maintient son leadership sur la flotte de la Volvo Ocean Race.

Le 29 février 2012
4ème étape : Groupama toujours en tête, les alizés
Au dixième jour de mer, les conditions météo sont de plus en plus propices à la vitesse dans l'océan Pacifique. Accroissant son avance sur le reste de la flotte, Groupama 4 a un nouveau dauphin. Longtemps leader puis deuxième, les néo-zélandais de Camper se sont fait passer par les américains de Puma, qui profitent de leur positionnement Est pour tenir une moyenne proche de 23 noeuds. Plus à l'Ouest, les espagnols de Telefonica exploitent un vent de nord plus adonnant pour rester dans le match et dépasser aussi les néo-zélandais.

Le 28 février 2012
4ème étape : Groupama toujours en tête, accélère
Groupama 4 conserve ce matin la tête du classement mais la hiérarchie derrière le leader français se bouscule : Puma, qui était aux avant postes, se retrouve en queue de classement, en raison de son positionnement très au nord de la flotte. Bonne nouvelle ! La trajectoire des VO-70 commence à s'incurver.

Le 27 février 2012
4ème étape : Groupama reprend la tête
Au huitième jour de mer de cette quatrième étape, certains concurrents de la Volvo Ocean Race sont proches d'en finir avec les chemins de traverse et aperçoivent le panneau indiquant l'autoroute pour Auckland.

Le 26 février 2012
4ème étape : le choix délibéré d'une route nord
Franck Cammas et ses hommes prennent leur mal en patience alors qu'ils font toujours cap à l'Est. Quand Groupama 4 va-t-il pouvoir mettre le clignotant et bifurquer vers le Sud ? En attendant, la bagarre avec Camper continue et se joue même à distance ...

Le 25 février 2012
4ème étape : on est loin de la route directe, direction Tokyo !
Petit plaisir après tant de jours de près : Groupama 4 a bénéficié la nuit dernière (heure française) d'un vent portant pour mettre le spi. Mais le bonheur fût quelque peu gâché quand au lieu de faire cap vers Auckland, c'est vers Tokyo que l'étrave pointe...

Le 24 février 2012
4ème étape : virement de bord
C'est finalement vers 1 heure cette nuit que la totalité des concurrents, à l'exception de Puma, ont viré de bord pour enfin prendre une route qui les rapproche d'Auckland. Distants de quelques milles, Camper et Groupama 4 ont effectué la manoeuvre dans le même timing. S'ils naviguent toujours au près, cap au 100°, les deux bateaux de tête attendent maintenant l'adonnante pour progressivement accélérer vers le but.

Le 23 février 2012
4ème étape : ce matin Groupama a repris la tête
Après avoir doublé le cap Sud de l'île de Taiwan, les six concurrents de la Volvo Ocean Race poursuivent leur navigation vent de travers, sur une route très Nord par rapport à celle qui les mènerait plus directement vers la Nouvelle Zélande.

Le 22 février 2012
4ème étape : ce matin 2ème dans une mer hachée
Du près, du près, du près! Ce n'est pas compliqué, on n'a pas vu un spi depuis le détroit de Malacca. Notre code 0 tout au plus, mais c'était bien souvent pour faire... du près. Et là, depuis ce matin, c'est du costaud... Pas tellement pour la force du vent -une vingtaine de noeuds au maximum-, mais surtout pour la mer. Une mer courte, des vagues hautes et pyramidales. Parfois, on sent l'étrave se lever progressivement, puis retomber brutalement. Et là, c'est le choc...
A l'intérieur, le bruit est assourdissant. La coque et le mât, ultra raides, ne donnent pas l'impression de se déformer. Ce sont les corps plus souples, dont les bonshommes, qui absorbent l'énergie produite lors de l'impact. Parfois, un craquement inhabituel suscite l'inquiétude des hommes de quart. Un tour du bateau, une inspection des pièces névralgiques, et c'est reparti de plus belle, en attendant la prochaine vague traîtresse et vicieuse.

Le 21 février 2012
4ème étape : Groupama 2ème ce matin à 3 milles
Après 15 jours passés à terre, il faut se remettre dans le bain. Les conditions ont un peu cueilli à froid les marins, qui retrouvent leurs marques après 24 heures de navigation. Côté classement, Groupama 4 est aux avant-postes, et trace sa route vers le Nord-Est, au vent des Espagnols.

Le 20 février 2012
4ème étape : Le message de Yann Riou
La course a repris ses droits à cette nuit pour Groupama 4 et la flotte de la Volvo Ocean Race. Les six VO-70 ont quitté Sanya au petit matin (heure chinoise) dans l'ordre d'arrivée du parcours côtier d'hier et avec les mêmes écarts de temps. Parti deuxième, 2min 34s après Telefonica, Franck Cammas et ses hommes pointent actuellement en tête de la flotte qui navigue dans des conditions humides comme l'explique Yann Riou.

Le 19 février 2012
Sanya départ de la 4ème étape en 2 temps
Après le parcours côtier du départ de la quatrième étape qui sera donné dimanche à 7 heures (heure française), les organisateurs demandent aux six concurrents de la Volvo Ocean Race de rentrer au port de Sanya afin de laisser passer le plus fort d'une dépression tropicale soufflant à 40 noeuds qui lèvera une mer avec des creux de 8 mètres dans le détroit de Luzon.

Le 18 février 2012
Sanya course in-port
Difficile régate « In-Port » devant Sanya pour Groupama 4 qui n'a pas réussi à anticiper les bascules d'un vent très instable en direction. Telefonica fait quasiment un sans-faute sur cette manche et devance largement Puma et Abu Dhabi...
Mauvaise journée pour le camp français qui n'a pas trouvé le rythme sur cette manche d'une heure devant la marina de Sanya. Dans une brise d'une quinzaine de noeuds de secteur Est, extrêmement variable en direction avec des rafales jusqu'à vingt noeuds, la lecture du plan d'eau était délicate. Il fallait anticiper très en avance ces rotations importantes sur les deux tours de ce parcours de 10,8 milles. Car la proximité de la terre et la hauteur du relief à quelques milles seulement du terrain de jeu rendaient la brise très volage, sur une mer plate et sous un ciel couvert.

La Volvo Ocean Race 3ème étape Abu Dhabi - Sanya

Le 4 février 2012
Arivée de la 3ème étape à Sanya
Franck Cammas et ses hommes arrivent deuxième à Sanya (Chine) après avoir lutté bord à bord avec les Espagnols de Telefonica pendant deux semaines de course entre Abu Dhabi et Sanya en Chine. En s'emparant de la deuxième place devant les spécialistes de la course autour du monde en équipage que sont les néo-Zélandais et les Américains, Franck Cammas et son équipage international confirment leur constante progression dans le maniement de leur monocoque de 22 mètres de long.
Groupama 4 a coupé la ligne d'arrivée en Chine à 06h25 (05:45:25 UTC) après 12 jours 21 heures 45 minutes et 25 secondes de mer à travers le détroit de Malacca et le long des côtes du Vietnam.
L'équipage tricolore marque donc 24 points sur cette troisième étape, se rapproche franchement des néo-Zélandais de Camper au classement général provisoire et conforte son avance sur les Américains de Puma alors que nous n'en sommes qu'au tiers de ce tour du monde en équipage avec escales. Il reste donc encore six étapes et six mois de compétition aux Français pour contester l'actuelle domination de l'équipage espagnol d'Iker Martinez, double médaillé d'or olympique.

Le 3 février 2012
Fatigue, stress et concurrence
Une grosse journée de la délivrance, la lutte fait rage dans la Volvo Ocean Race. Les hommes et le matériel commencent à donner des signes concrets de fatigue. Il n'est pourtant pas question de relâcher son effort. Si les écarts entre Telefonica et Groupama et le reste de la flotte paraît suffisant pour que ces deux leaders gardent leur places, la bagarre pour la troisième place sur le podium est totale avec seulement 8 milles séparant Camper, Puma et Abu Dhabi.
A bord de Groupama 4, Yann Riou nous ouvre encore un peu plus les yeux :
Quelle journée !
Dix-neuf virements de bord, une demi douzaine de changements de voiles, le tout dans une mer courte et parfois formée, et dans une zone très fréquentée par les pêcheurs vietnamiens.
Des chocs contre une mer courte et parfois désordonnée qui se manifestent à l'intérieur du bateau par des impacts violents et inattendus et par un vacarme assourdissant... Avec des conséquences évidentes sur les courtes plages de récupération, parfois de sommeil des équipiers.
Une ou deux frayeurs, avec d'abord un impact contre un ofni (objet flottant non identifié) la nuit précédente qui a d'abord touché la quille, puis le safran au vent... finalement sans dégât apparent.
Et puis surtout la rupture de l'écoute de GV, qui travaillait à ce moment là à pleine charge, c'est à dire environ 3 tonnes. Une réparation effectuée en une dizaine de minute, un petit peu de terrain perdu, mais surtout une grosse frayeur. Quant tu te trouves à l'intérieur du bateau, que tu entends un bruit semblable à une détonation, et que le bateau se retrouve soudainement à plat, tu te demandes ce qui a cassé !

Le 31 janvier 2012
Groupama entre en tête en mer de Chine

La bataille continue de faire rage en tête de classement après une première nuit en mer de Chine. Encore 1000 miles à parcourir et même si le classement de ce matin est favorable à Groupama 4, la route est encore longue... et les conditions de navigation moins confortables que ce qu'ont connu les concurrents ces derniers jours. A bord de Groupama 4 la concentration reste de mise.

Le 29 janvier 2012
Groupama est en 2ème position
Les Français sont revenus sur la tête de course ! Ils ont bien joué avec les grains de Malacca et, depuis hier soir, sont passés en deuxième position. Les hommes de Groupama 4 découvrent aussi les spécialités du détroit.

Le 28 janvier 2012
Groupama est en 4ème
Seulement à 30 milles du premier, dans le détroit de Malacca.

Le 25 janvier 2012
Groupama est toujours 3ème
Peu de changement dans un classement qui ne veut pas dire grand chose, les trois premiers sont à moins de 7 milles.

Le 22 janvier 2012
Départ de la 2ème partie de la 3ème étape Abu Dhabi - Sanya
Depuis le port de Malé aux Maldives

Le 14 janvier 2012
Départ de la 3ème étape Abu Dhabi - Sanya
Cet après-midi, Groupama prend le départ d'un petit parcours côtier avant un embarquement pour un port inconnu, afin d'éviter une attaque de pirate.

La Volvo Ocean Race 2ème étape Cape Town - Abu Dhabi

Le 27 décembre 2011
Arrivée de la 2ème étape le Cap - Abu Dhabi
Groupama ce classe 4ème de cette 2ème étape

Le 12 décembre 2011
Départ de la 2ème étape le Cap - Abu Dhabi
Ce matin, Groupama est en tête après le passage du Cap de Bonne Espérance, mais dans du petit temps. Cela ne va pas durer.

La Volvo Ocean Race 1ère étape Alicante - Cape Town

Le 29 novembre 2011
Finit 3ème de la première étape au Cap
Enfin ! Après plus de 48 heures de petits airs, Groupama 4 a pu glisser rapidement ce mardi après-midi vers l'Afrique du Sud et terminer la première étape de la Volvo Ocean Race en troisième position à 17h28 TU (18h28, heure française). Cette première manche océanique confirme Franck Cammas et ses hommes sur le podium du classement général.

Le 9 novembre 2011
Cavalier seul en tête
L'option prise dès lundi matin par Franck Cammas et ses hommes est en partie risquée puisque Groupama 4 navigue désormais tout seul le long des côtes marocaines dans un faible vent portant, quand ses trois autres concurrents en course filent au près vers l'Ouest. Mais la situation devrait s'éclaircir dès mercredi midi...

Le 29 octobre 2011
Première course In-port à Alicante
Il fallait en vouloir et avoir de la détermination et de la chance... Être vorace et opportuniste... Car cette première manche « In-Port » n'a pas franchement révélé grand-chose du potentiel des bateaux et des capacités des teams de la Volvo Ocean Race (VOR). En effet, la brise n'était finalement pas aussi soutenue que prévue et les pluies diluviennes qui avaient inondé le port d'Alicante juste avant midi, laissaient place à un ciel chargé et bruineux balayé par un faible flux de secteur Nord-Ouest inférieur à dix noeuds au coup de canon du départ... nous terminons 5ème et prenons 2 points pour le classement final...

Le 9 octobre 2011
Un homme à la mer, puis deux !
Il est 17:00 UTC (19h00 heure française) et nous sommes au contact de la flotte. Derrière nous les longues sessions d'entraînements solitaires, nous voilà enfin au contact d'autres VO70 ! Sauf que c'est une course de qualification, et que les instructions de courses nous imposent un certain nombre d'exercices de sécurité... Et ce soir, c'est récupération d'homme à la mer. Exercice bien sûr au combien utile et justifié ! Il n'empêche. Nous voilà donc dans une scène assez surréaliste où six VO70, une des flottes les plus high-tech de la course au large, en pleine bagarre lors de leur première confrontation, ralentissent subitement, réduisent leur toile, et font demi-tour pour récupérer seau et pare-battage qui font office d'homme à la mer. Un peu comme si au milieu d'un Grand Prix de F1, les Alonso, Vettel, et Schumacher s'arrêtaient pour faire un créneau ou un démarrage en cote ! Ca fait quand même bizarre.
A ce petit jeu, nos adversaires ont été plus efficaces, et sans rentrer dans les détails, disons que notre homme à la mer nous a entraîné avec lui dans les profondeurs du classement.
À la vacation ce matin, Yann Riou a donné plus de détails sur ce qui s'est passé :
" Il a fallu trois tentatives pour positionner le bateau correctement afin de récupérer l'homme à la mer fictif. Mais lors de cette troisième tentative, par un effet de succion, le pare-battage lesté d'un seau est allé se coincer dans la quille de Groupama 4. Impossible de le libérer sans faire plonger un équipier. C'est Charles Caudrelier qui s'en est chargé. "
Groupama sailing team a alors concédé des milles à ses adversaires. Et même si la course du week-end n'est qu'une répétition, l'équipage ne lâche rien : " on est en course ! Ah ça oui ! Il n'y a pas de décontraction. On fait tout pour être au mieux " confirme Yann Riou ce matin.

Le 3 octobre 2011
Groupama 4 a passé avec succès l'épreuve de jauge
Cette course anglo-saxonne impose sa rigueur avec une approche très encadrée en technique comme dans l’ensemble des règles auxquelles doivent se plier les protagonistes. Alors forcément, quand on vient du tout Open, c’est la découverte d’un nouveau monde. Néanmoins, au sein du team de Franck Cammas, l’expérience, la méthode et la passion du défi technique ont permis d’arriver à Alicante avec de sérieux arguments.
Engagé dans le team depuis avril, Thomas Coville est certes très occupé mais semblait soulagé en début de semaine. En effet, les jaugeurs de l’organisation Volvo ont effectué l’ultime mesure du bateau à flot et tout tombe au millimètre ! « Cela nous donne la certitude que notre bateau est en configuration pour prendre le départ, » confie le marin joint à sa sortie de chez le médecin. « Comme le bateau, nous aussi nous devons être « aptes » à courir et le médecin de Groupama nous suit de très près. Il vient d’effectuer les derniers contrôles, prise de sang, pulsations cardiaques, forme générale, nous devons être au top. » La machine comme les hommes doivent effectivement tourner au quart de tour et, en perspective de ce tour du monde avec escales dans huit pays, les marins ont même été vaccinés contre tout ce qui est possible, « hépatites, fièvre jaune, nous avons eu la totale. »

Le 2 octobre 2011
L'équipage de Groupama 4
Franck Cammas Skipper
Brad Marsh Équipier d’avant
Bruno Jeanjean Navigateur de réserve / Équipier d'avant
Charles Caudrelier Barreur / Régleur
Damian Foxall Barreur / Régleur
Erwan Israël Barreur/ Régleur
Jacques Caraës Équipier Média 2
Jean-Luc Nélias Navigateur
Martin Krite Équipier d’avant / Boat captain
Martin Strömberg Barreur / Régleur / Piano
Phil Harmer Barreur / Régleur
Sébastien Marsset Piano / Régleur
Thomas Coville Barreur / Régleur
Yann Riou Équipier Média

Le 1 octobre 2011
11e édition

39 270 milles à parcourir
139 jours de large
Le parcours de la Volvo Ocean Race fait plus de 39 000 milles, l'équivalent de quatre allers-retours Londres (Royaume-Uni) - Melbourne (Australie).
8 voiles embarquées
L'étape la plus longue : entre Auckland (Nouvelle-Zélande) et Itajai (Brésil) - 6705 milles.
Première course à Alicante le 29 octobre 2011
Départ d'Alicante le 5 novembre 2011
Dernière course à Galway le 7 juillet 2012
Escale française à Lorient du 16 juin au 1er juillet
Classement par points dont 18% pour les régates aux escales
La plus courte étape : entre Lorient (France) et Galway (Irlande), séparés par seulement 485 miles.

   
Cartes
 

   
Photos 2011- 2012
 

9 novembre 2011

Groupama dans la 1ère étape, ce n'est pas toujours une partie de plaisir

 

© Groupama

 

29 novembre 2011

arrivée de Groupama 3ème de la 1ère étape

 

© Groupama

13 janvier 2012

Groupama a la lutte pour la 1ère place devant Abu Dhabi

 

© Groupama

15 janvier 2012

Embarquement de Groupama pour un port inconnu

 

En fait ce sera Malé aux Maldives où la 2ème partie de cette 3ème étape sera donné

  © Groupama Team

28 janvier 2012

Entrée dans le détroit de Malacca

Franck Cammas aux commandes

  © Groupama Team

10 mars 2012

Arrivée en vainqueur à Auckland

  © Groupama Team

11 mars 2012

Auckland, Groupama au sec

  © Marc Bow/Volvo Ocean Race

23 mars 2012

Franck Cammas dans le Pacifique

  © Groupama Team

28 mars 2012

Le grand sud, ce n'est pas toujours une promenade : ennemie public, l'humidité

  © Groupama Team

30 mars 2012

Le Cap Horn est fanchi en tête

  © Groupama Team

Le 3 avril 2012

le long des côtes Argentine, mano à mano avec Puma

  © Groupama Team

Le 4 avril 2012

Groupama démâte au large des côtes Uruguayennes

  © Yann Riou/Groupama Sailing Team/Volvo Ocean Race

Le 7 avril 2012

Groupama quitte Punta del Este sous gréement de fortune pour aller reprendre la course où elle a été suspendue

  © Yann Riou/Groupama Sailing Team/Volvo Ocean Race

Le 8 avril 2012

Groupama remonte vers Itajai sous gréement de fortune

  © Yann Riou/Groupama Sailing Team/Volvo Ocean Race

Le 21 avril 2012

Groupama gagne à Itajai la course In-Port

  © Paul Todd / Volvo Ocean Race

Le 10 mai 2012

Groupama sur le podium arrive 3ème de l'étape et conforte sa 2ème place au général

  © Volvo Ocean Race

Le 15 mai 2012

Groupama sur la balance, bon pour le service

  © Volvo Ocean Race

Le 19 mai 2012

Groupama 2ème dans la course in-port de Miami

  © Yvan Zedda

Le 14 juin 2012

Problème de grand voile, coincée en tête de mat, 2 h de perdu

  © Yann Riou

Le 15 juin 2012

Groupama franchi la ligne en premier chez lui à Lorient

Le 15 juin 2012

Groupama 1er de l'étape 8 et 1er au général

Le 25 juin 2012

Arthur monte à bord de Groupama, ici avec Thomas Colville et Franck Cammas

  © Yvan Zedda

Le 26 juin 2012

Groupama à l'entraînement devant la plage de Larmor

  © Ph.Hillion photo prise le 26 juin 2012

Le 29 juin 2012

Retour au port après le pro-am avec pas mal de vent

les autres photos sont ici

  © Ph.Hillion photo prise le 29 juin 2012

Le 30 juin 2012

La bagarre devant Groix

  © PAUL TODD/Volvo Ocean Race

Le 30 juin 2012

Groupama 1er à Lorient

  © Yvan Zedda

Le 1er juillet 2012

Départ en ligne

 

mes photos du passage à Quiberon sont dans l'album

  © Volvo Ocean Race

Le 3 juillet 2012

Arrivée à Galway

  © Volvo Ocean Race