Vous avez ici tous les historiques
de ses exploits
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Pour suivre toutes les étapes sur son site |
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Mise à jour : le 17 mai 2025
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IDEC Sport est à Londres et pulvérise le record de la Route du Thé | ![]() |
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Photo Idhec Sport le 19 février 2020 | ||||
A bord de IDEC Sport, en plein préparatif
du prochain Trophée Jules Verne
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© Ph.Hillion photo prise le 12 novembre 2015 | ||||
IDEC Sport, il est dans une version allégée pour un équipage de 6 personnes seulement.
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© Ph.Hillion photo prise le 12 novembre 2015 | ||||
Trimaran IDEC 3 pour la Route du Rhum 2010
Mise à l'eau le 28 mai 2010 à Lorient |
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© DR | ||||
IDEC pour la Route du Rhum 2010
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Trimaran IDEC 2004
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© F. Van Malleghem / Mer & Média | ||||
IDEC dans la route de la Découverte 2004 |
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© F. Van Malleghem / Mer & Média | ||||
Le nouvel IDEC bateau du record de la traversée de la Manche le 19 août 2007 Départ de Brest le 23 novembre 2007 pour reprendre son record du Tour du Monde |
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©François Van Malleghem / DPPI / IDEC | ||||
Dans le port de La Trinité
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© Ph.Hillion photo prise le 20 mars 2008 | ||||
IDEC en attente de sa prochaine tentative de record,
dans le port de La Trinité
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© Ph.Hillion photo prise le 26 mai 2011 | ||||
juillet 2011 IDEC arrive à New-York pour la tentative du record de l'Atlantique nord |
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© AFP | ||||
Arrivée du record de l'Atlantique nord en
solitaire 2013
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© JEAN MARIE LIOT / DPPI / IDEC | ||||
son bateau pour la Route du Rhum 2022
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© Ph.Hermès | ||||
Palmarès : 2025 : 2022 : 2020 : 2019 : 2018 : 2017 : 2016 : 2014 : 2013 : 2012 : 2011 : 2010 : 2009 : 2008 : 2007 : 2005 : |
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Portrait : PARCOURS ATYPIQUE POUR UN MARIN INCLASSABLE Autodidacte, Francis trace depuis son adolescence une route à son image, aventureuse et simple, sans mise en scène, guidée par une curiosité audacieuse qui l'a rapidement conduit vers le large. Par la lecture des récits des grands marins lorsqu'il était enfant, puis par un passage à l'école des Glénans où, chargé de l'entretien et de la réparation des bateaux, il apprendra rapidement la navigation. Quelques mois suffiront pour qu'il y devienne moniteur. Cette période marquera le début d'une errance initiatique dans les écoles de voile de la région bretonne. Un long périple qui s'achève au bout de trois ans par le retour au pays, à Epernon. Loin des côtes, son esprit ne quitte pas pour autant la mer et la somme de l'expérience qu'il a accumulée au cours de ses nombreux petits boulots lui permet d'attaquer avec confiance la construction de son premier bateau, au domicile familial. Long de neuf mètres, ce monocoque en bois moulé va lui ouvrir les portes du grand large. A son bord, il va découvrir l'Afrique puis l'Amérique du Sud. Il reviendra même en construire un deuxième, un peu plus long, pour poursuivre sa quête exploratrice en famille. Le virus de la course, c'est à la Martinique qu'il va le contracter, fasciné par le catamaran Crédit Agricole de Philippe Jeantot. Une lente incubation qui fera acheter au skipper, pour une somme très modeste, les coques d'un autre grand catamaran, Elf Aquitaine. A force d'ingéniosité et de récupérations en tout genre, Francis réussira finalement à assembler celui qu'il nommera Atlantique, en référence à cet océan qu'il ne cesse d'arpenter. Dès lors, exploration et compétition vont se lier de façon plus intime. Sans expérience de la navigation sur deux coques, le marin qui s'improvise skipper va s'aligner au départ d'une course qui synthétise idéalement ce mélange des genres. Entre Cadix et San Salvador, sur le parcours emprunté jadis par un certain Christophe Colomb, Francis va prendre en 1988 le départ de la Route de la Découverte. |
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Cliquez pour suivre les aventures en direct | ||||
Trophée Jules Verne
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26 janvier 2017 9 décembre 2016 27 novembre 2016 21 novembre 2016 3 novembre 2016 |
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Tour du monde en solitaire
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Francis Joyon sur le trimaran IDEC part à l'assaut du record du tour du monde en solitaire
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La Route de la Découverte
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Toujours sur IDEC, un nouveau record à battre, Cadix - San Salvador (Bahamas) 22/11/2004 Un an jour pour jour après avoir coupé la ligne de départ à Brest de son fantastique tour du monde , Francis Joyon vient de franchir la ligne darrivée de la Route de la Découverte, parcours sur lequel il inscrit un très beau premier temps de référence en solitaire. Il sapproche en effet, avec 11 jours, 3 heures, 18 minutes et 20 secondes, du record inscrit en 2000 par Bruno Peyron et Grant Dalton à bord de Club Med !... 10 jours 14 heures ! |
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Record de l'atlantique | ||||
16 juin 2013 Temps de course : 5 jours 02 heures 56 minutes et 10 secondes. Record amélioré de 16 heures 34 minutes et 30 secondes. Distance orthodromique : 2 865 milles Vitesse moyenne : 23,30 noeuds Distance sur le fond : 3 222 milles Vitesse moyenne sur le fond
: 26,20 noeuds 24août 2011 23août 2011 22 août 2011 Un bateau de secours est arrivé sur zone afin d'évaluer la situation, participer à la sécurisation de la zone du chavirage, et prêter éventuellement assistance à Francis. Patrice Lafargue, Président du Groupe IDEC active tout son réseau relationnel et suit en temps réel l'évolution de la situation. Francis Joyon n'envisage pas de quitter son voilier. Différents contacts sont en cours avec des remorqueurs américains et on peut raisonnablement estimer qu'une opération de récupération du bateau avec Francis à son bord se mettra en place dans la journée....
15 août 2011 14 août 2011 29 juin 2011 23 juin 2011 24 juin 2005 Malgré les prévisions qui, en fin de semaine dernière, laissaient entrevoir la possibilité dune ou deux fenêtres météo favorables, lhorizon ne sest pas dégagé devant les étraves du trimaran IDEC. Et rien ne se profile dans les jours à venir 28 juin 2005 Francis Joyon est de nouveau à pied d'oeuvre à New York, prêt à sélancer pour une tentative contre le record de la traversée de lAtlantique Nord en Solitaire, entre le phare dAmbrose et le Cap Lizard ( 2 925 milles). Obstiné et déterminé, le navigateur Morbihannais retrouve son trimaran IDEC, en stand by à Manhattan de puis le 10 avril dernier et sa première tentative rapidement avortée pour cause de conditions météos trop défavorables. Francis et Jean-Yves Bernot, spécialiste météo bien connu, guettent aujourdhui une « fenêtre » favorable, pour mercredi soir, afin de sattaquer à un record en solitaire vieux de plus de 10 ans (Juin 1994) et propriété de Laurent Bourgnon en 7 jours, 2 heures et 34 minutes (17,3 nuds de moyenne). 30 juin 2005 Parti de New-York pour tenter de battre le record de l´Atlantique en solitaire détenu par Laurent Bourgnon, il doit se présenter au cap Lizard avant le 7 juillet à 11 heures 16 minutes et 8 secondes GMT. Le 1er juillet 2005 Francis Joyon est en retard sur le temps de référence 3 juillet 2005 Francis Joyon bat le record du monde des 24 heures en solitaire ! Francis Joyon à bord du trimaran IDEC a battu cet après midi le record du monde de la plus longue distance parcourue à la voile et en solitaire en 24 heures.A 17H00 (heure française), le trimaran IDEC a parcouru 543 milles sur les dernières 24 heures à la moyenne de 22,62 nuds*.Ce record était détenu depuis juin 1994 par Laurent Bourgnon à bord de Primagaz qui avait parcouru 540 milles en 24 heures à la moyenne de 22,50 nuds.Le géant rouge continu d´avancer à un rythme soutenu depuis hier matin et pourrait donc améliorer encore le temps de ce premier record dans les heures qui viennent. * sous réserve de ratification par le WSSRC 5 juillet 2005 A lorée de son 6ème jour de mer dans sa tentative
contre le record absolu de la traversée de lAtlantique à
la voile et en solitaire, Francis Joyon poursuit sa folle cavalcade à
530 milles seulement de la ligne darrivée virtuelle. Sa vitesse
moyenne depuis le départ de New York jeudi dernier est tout simplement
ahurissante : 20 nuds tout rond. Le marin de Locqmariaquer se livre
sans retenue dans une quête exacerbée de vitesse et de trajectoires.
Il a multiplié cette nuit les changements de voiles après
deux empannages successifs destinés à le placer de manière
définitive dans la belle veine de vent de Nord Ouest qui va le
propulser jusquà la pointe de la Cornouaille anglaise. Lizard
lui tend les bras. Francis pourrait dès demain en début
daprès-midi signer un fabuleux exploit, en devenant le solitaire
le plus rapide de tous les temps sur lAtlantique Nord. Il devrait
battre lactuel record détenu depuis 11 ans par Laurent Bourgnon
à bord du 60 Primagaz. Ainsi se tourne une nouvelle page
de la fabuleuse histoire de la traversée de lAtlantique Nord
en solitaire. 6 juillet 2005 07 h 30 mn Le trimaran IDEC arrive vers le Cap Lizard à
vive allure. 12 h 04 mn A 12H00 (heure française), Francis Joyon se trouvait à
56 milles de l´arrivée. 14 h 45 mn En présentant les étraves du trimaran IDEC au pied du cap
Lizard (GB) à 14 heures, 44 minutes et 03 secondes (heure française),
Francis Joyon vient de signer un nouveau record absolu de la traversée
de lAtlantique en solitaire, au terme de 06 jours, 04 heures,
1 minute et 37 secondes de mer. Jeudi 7 juillet 2005 : 7h00. Quelques heures après avoir doublé (hier) le Cap Lizard
(pointe sud-ouest de l´Angleterre), au terme de son extraordinaire
nouveau record de la traversée de l´Atlantique nord en solitaire,
le navigateur Francis Joyon, qui faisait route cette nuit vers La Trinité
sur mer à bord de son trimaran IDEC, s´est endormi à
la barre de son bateau vers 1h ce matin. Le bateau s´est échoué
peu après sur les rochers à la hauteur de Penmarc´h.
Francis Joyon a été secouru par les pompiers qui l´on
emmené à l´hôpital pour une visite de contrôle
de laquelle il est sorti rapidement indemne.
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30 juin 2005 c'est parti |
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© Billy Black / DPPI | ||||
Le 6 juillet 2005 Record de l'Atlantique en solitaire pulvérisé de plus de 22heures |
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© J.Blériot / Mer et Média | ||||
IDEC avant son naufrage dans la nuit du 7 juillet
2005
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© F. Van Malleghem / Mer et Média | ||||
7 juillet matin
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© V Mouchel | ||||
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© F. Van Malleghem / Mer et Média | ||||
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Record de la Manche | ||||
Le 17 juillet 2007 Le 18 août 2007 Francis Joyon devrait s'élancer demain, dimanche 19 aôut, de Cowes à bord de son nouveau maxi-trimaran IDEC pour tenter de battre le record de la Manche en solitaire détenu depuis le 16 juillet 2006 par Thomas Coville. Pour cela le Trinitain devra rallier la baie de Saint-Malo en moins de 7 heures 55 minutes et 47 secondes, soit réaliser les 138 milles (250 km) du parcours à une vitesse moyenne supérieure à 17,4 noeuds. Le 19 août 2007 Francis Joyon vient de franchir la ligne de départ à
09 heures 52 minutes et 41 secondes (heure française) sous grand
voile haute et trinquette dans un vent de Nord Ouest de 18 noeuds. Pour
battre le record, le maxi-trimaran IDEC doit rallier la baie de Saint-Malo
avant 17 heures 47 minutes et 28 secondes (heure française) |
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Son nouveau catamaran | ||||
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©François Van Malleghem / DPPI / IDEC | ||||
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Record du Tour du Monde | ||||
dimanche 20 janvier 2008 : Exploit. Le trimaran IDEC a coupé la ligne d'arrivée à Brest ce dimanche 20 janvier 2008 à 00h39'58''heure française. A 51 ans, Francis Joyon (re)devient ainsi le solitaire le plus rapide autour du monde en 57 jours, 13 heures, 34 minutes et 6 secondes. Il atomise de 14 jours, 44 minutes et 27 secondes le précédent record, détenu depuis 2005 par la navigatrice britannique Ellen MacArthur ! L'exploit est ahurissant : alors
qu'il pensait simplement descendre sous la barre des 70 jours (le temps
à battre était de 71 jours et 14 heures), le marin morbihannais
passe sous celle des 60 et même donc en-deçà de celle
des 58 jours. A bord d'IDEC, Francis Joyon a parcouru réellement
près de 26 400 milles nautiques (près de 49000 kilomètres)
à la moyenne extravagante sur l'eau de 19,09 nuds, près
de 4 nuds de moyenne de plus qu'Ellen MacArthur ! Le 2e chrono de tous les temps Il faut encore bien mesurer que Francis Joyon vient de signer le deuxième
chrono de tous les temps autour du monde
équipages compris
! Ainsi le record en équipage du géant Cheyenne de Steve
Fossett (58 jours, 9 heures et 32 minutes en avril 2004) est battu. Seul
l'équipage du maxi-cataman Orange II de Bruno Peyron conserve le
chrono absolu en un peu plus de 50 jours. Le jour se lève à peine et Brest est déjà
debout pour accueillir Francis Joyon et saluer son immense exploit. De
nombreuses vedettes à passagers, voiliers et semi-rigides se dirigent
en ce moment même vers le grand trimaran rouge du marin trinitain
et vont lui faire une escorte d'honneur, pour son grand retour à
terre après plus de 57 jours de navigation solitaire autour de
la planète. La rade de Brest s'anime. A terre aussi, ça
fleure bon les retrouvailles, entre autres au quai Malbert du port de
commerce où Francis va être accueilli dans une ambiance festive
avant de répondre aux questions des médias et surtout de
pouvoir enfin serrer dans ses grands bras sa famille et ses amis. "Jamais
Francis n'aurait imaginé battre le record avec un tel écart"
témoignait hier sa femme Virginie, "il a beaucoup donné
pour aller au bout de son rêve... je suis très fière
de lui". 14h15 : C'est super de la part d'Ellen, à lire ici samedi 19 janvier 2008 : Point de fléchissement cette nuit pour IDEC et Francis Joyon lancés
à toute allure dans le Golfe de Gascogne vers la conclusion de
son extraordinaire tour du monde. Avec des pointes à plus de 24
noeuds dans du vent toujours fort (25 noeuds), le grand trimaran rouge
profite à plein du régime dépressionnaire accroché
au nord des Açores. Tribord amure, soit le bord "chéri"
par Francis pour soulager un multicoque fatigué dont le mât
se refuse dorénavant à pivoter sur l'autre amure, IDEC parvient
à gagner en latitude vers la pointe de Bretagne. Mais avec l'adonnante,
vent tournant de plus en plus à l'Ouest, Francis va aujourd'hui
devoir choisir entre route directe vent arrière, une allure moins
rapide pour un multicoque, et réaliser un petit contrebord pour
redonner à IDEC un meilleur angle de vent pour embouquer le goulet
de Brest... Comme un athlète aux muscles endoloris, IDEC rechigne
quelque peu à la manoeuvre. Francis perdra un peu de temps dans
l'opération mais devrait malgré tout se présenter
devant le "Petit Minou" vers 3 heures du matin demain dimanche,
après 57 jours de mer.... Avec un passage de ligne qui se confirme d'heure en heure pour les premières heures de dimanche (3 heures?), c'est vers 9 heures que Francis Joyon fera son entrée dans la rade de Brest. Il viendra amarrer son "géant" IDEC au ponton de la Recouvrance, quai Malbert Port de commerce de Brest à 10 heures 30. Un podium grand public est installé quai Malbert pour recueillir vers 11 heures 30 les premiers mots et les premières réactions du nouveau recordman du tour du monde en solitaire. 16h00 : Dernier contre-bord « Jean-Yves voulait que je le fasse depuis avant les Açores,
je me suis enfin décidé !" Bien calé dans le
fort régime de Sud Ouest qui cavale en force vers la pointe de
Bretagne, IDEC a encore connu une nuit rapide, et Francis a le plus longtemps
possible retardé le moment de rompre avec ce flux porteur pour
aller chercher un nouveau "carburant" encore mieux adapter à
clore en beauté la belle aventure : « J'ai eu jusqu'à
30 nuds cette nuit, assez régulier. J'ai empanné ce
midi, je fais un petit contre-bord, pendant qu'il fait encore jour, avec
de la visibilité et sans être dans le rail des cargos ».
Afin d'éviter une zone de "molle" dans son sud, Francis
a ainsi décidé de "sacrifier" la belle parabole
de sa trajectoire depuis les Açores. "L'empannage s'est bien
passé, à part que maintenant le bateau est en travers de
la houle, mais ça va. D'ici deux heures je vais réempanner
et pouvoir progresser jusqu'à Brest.» Vers un record historique
vendredi 18 janvier : Francis Joyon s'en amusait hier, mais cette fois, à un peu plus
de 800 milles de l'entrée du goulet de Brest, terme de son extraordinaire
circumnavigation, l'aventure du marin solitaire touche à son terme.
IDEC franchira dans quelques heures la latitude du cap Finisterre, à
la pointe occidentale de la péninsule Ibérique. Bien appuyé
sur son floteur bâbord, dans un régime de Sud Ouest soutenu
et régulier, le grand trimaran rouge doit prolonger le bel élan
qui le propulse depuis 24 heures à plus de 20 noeuds en ligne directe
vers l'arrivée. Plus de 480 milles ont à ce rythme été
couvert en une seule journée et sauf avarie, hantise permanente
du Solitaire, cette journée de vendredi devrait être marquée
du même sceau de la performance maîtrisée, Joyon affirmant
"en garder sous le pied" afin de ménager un multicoque
fatigué. A l'instar de ce qui a été accompli depuis
56 jours et plus de 25 000 milles, sa trajectoire définie en complète
harmonie avec Jean Yves Bernot, force l'admiration, bien calée
en avant du centre dépressionnaire dans la bonne veine de vent.
Avec une vingtaine de noeuds de vent aux allures de largue, IDEC, certes
blessé, vole vers la conclusion attendue dans la nuit de samedi
à dimanche de l'un des plus grands exploits maritimes de la décennie.... jeudi 17 janvier 2008 : Francis Joyon naviguera ce matin au beau milieu de l'archipel des Açores.
Le vent de Sud Ouest qu'il a accroché hier en arrière de
l'anticyclone l'a toute la nuit propulsé à bonne allure
vers l'archipel et Francis a choisi de passer entre les îles de
Terceira à bâbord et sao Miguel à son vent. A 1 300
milles de l'arrivée, la route du grand trimaran est parfaitement
optimisée et chaque mille avalé à près de
20 noeuds rapproche IDEC de Brest sur la route directe. Francis espère
dès aujourd'hui passer sans encombre de l'influence de l'anticyclone
aux vents puissants des dépressions qui circulent en Atlantique
Nord. Il conviendra de ne pas trop tutoyer le centre de ces dernières
où 50 noeuds de vent sévissent. Et tout état de cause,
c'est toujours au portant et tribord amure qu'IDEC entame son sprint final.... mercredi 16 janvier 2008 : Avec l'adonnante, IDEC et Francis Joyon ont depuis hier soir arrondi leur route dans l'ouest du centre des hautes pressions. Au petit trot, certes, dans un vent mollissant, le skipper Trinitain a franchement orienté ses étraves vers les Açores et... Brest. A 12 ou 13 noeuds efficaces, IDEC se rapproche à présent directement de l'arrivée situé ce matin à quelques 1 750 milles. Toujours tribord amure, le voilier est dorénavant poussé par des régimes de plus en plus installés au Sud Ouest. Un empannage est à venir pour gagner les flux encore plus soutenus qui sévissent au large de la péninsule Ibérique. Ce sont ces airs puissants qui propulseront IDEC vers la pointe de Bretagne. Alors qu'il annonçait hier souhaiter effectuer aujourd'hui cette si cruciale escalade de son mât pour une ultime séance d'inspection-consolidation de l'ancrage de hauban, il semblerait, au vu des caps et vitesses enregistrés hier entre 16 et 17 heures, que ce diable d'homme ait déjà réalisé sa 4ème ascension.... mardi 15 janvier 2008 : 19 600 nautiques parcourus sur l'ortho, 24 500 réellement avalés
à plus de 19 noeuds de moyenne et ce chiffre de 2 000 milles restant
en ligne directe pour rallier Brest. Chiffre ténu en comparaison
de la tâche réalisée, mais derrière lequel
on discerne tant de difficultés, au premier rang desquelles, la
préservation d'un trimaran IDEC à juste titre fatigué.
Respecter un plan de route, une stratégie météo est
devenu dans ces conditions une véritable gageure, tant Francis
se trouve désormais partagé entre quête de la performance
et soucis de limiter les risques. En rejoignant ce matin la latitude des
Canaries, Joyon va aussi aborder le centre anticyclonique qui évolue
dans le Sud des Açores. En contournant ce centre par l'ouest, IDEC
va retrouver (enfin!) des allures portantes, avec à court terme,
un empannage extrèmement délicat à négocier,
la tension sur le hauban blessé se voyant alors fortement sollicitée...
Francis, prudent, et en phase avec son complice à terre Jean-Yves
Bernot, parlait hier d'une possible arrivée lundi prochain... lundi 14 janvier 2008 : C'est une nouvelle nuit comptablement très intéressante
que vient de vivre Francis Joyon à bord de son trimaran géant
IDEC. Au près dans un alizé forcissant, et malgré
l'omniprésence de cet ancrage de hauban tribord fragilisé,
il vient d'aligner une belle journée à près de 420
milles, soit une vitesse en permanence au dessus des 17 noeuds. Reste
une trajectoire encore éloignée de la route directe, et
des milles vers Brest très durement gagnés. Mais l'alizé
doit prendre aujourd'hui une orientation plus franche à l'Est qui
permettra à Joyon de lofer enfin et d'améliorer on VMG (Velocity
Made Good), soit le gain efficace vers son but. Tout cela a bien entendu
un prix ; le prix de voir depuis 48 heures le trimaran sollicité
par près de 24 000 milles de course taper toujours et encore dans
la forte houle alizéenne, et le prix du stress engendré
par cette épée de Damoclès suspendue plusieurs dizaines
de mètres au-dessus du pont du trimaran. Prudent et au petit soin
pour son mât blessé, Joyon s'attache à plus que jamais
rester en phase avec l'évolution des systèmes météos
qui préfigurent sa route du retour. D'ici 24 heures, il lui faudra
négocier un crucial virement de bord sous l'anticyclone des Açores,
gérer au mieux une zone de transition et attraper les flux d'Ouest
qui le ramèneront à la maison. Aller vite, sous la menace,
toujours, encore... Bandage autour du mât Des conditions homériques pour le sprint final
dimanche 13 janvier 2008 : Plus que jamais aux petits soins pour son trimaran blessé, Francis
Joyon parvient petit à petit à rejoindre la route directe
vers Brest. L'alizé qui soufflait hier encore droit sur ses étraves
tourne doucement à l'Est et IDEC infléchit à l'unisson
son cap pour regarder de plus en plus franchement vers l'arrivée.
A 2 500 milles du terme de son aventure, Joyon dispose aujourd'hui de
plus de 2 600 milles d'avance sur la position d'Ellen MacArthur. Jumelle
en main, il scrute régulièrement l'ancrage de son hauban
tribord afin d'évaluer au mieux la bonne tenue de sa consolidation
de fortune. Dès que l'état de la mer le permettra, Joyon
compte bien effectuer une 4ème ascension du mât en 3 jours,
afin de procéder à un "ceinturage" de l'ensemble
de la zone fragilisée, avec l'espoir de freiner une fois pour toute
de dévissage de ce maudit axe. IDEC atteindra ce matin la latitude
de l'archipel du Cap Vert. Le grand trimaran rouge progresse à
plus de 17 noeuds sur la route, une vitesse certes inférieure à
celle que Francis aurait pu tenir en d'autres circonstances. Contre le
vent, la performance reste honorable. Travers au vent, Francis s'enhardira-t'il
davantage, au point peut-être de renvoyer un peu de toile? c'est
là toute l'inconnue de cette fin stressante de Tour du monde, où
placer le curseur de la vitesse entre prudence et performance? samedi 12 janvier : IDEC et Francis Joyon bouclent ce matin leur cinquantième jour
de mer. La chevauchée spectaculaire du grand trimaran rouge a connu
hier un brutal coup d'arrêt avec la découverte d'une grave
faiblesse au point d'ancrage du hauban tribord. Désserré,
l'axe de fixation fait dorénavant planer un terrible risque de
démâtage au dessus d'une tentative si remarquablement maîtrisée.
Pourtant, c'est avec cette épée de Damoclès suspendue
au dessus de sa tête que Francis Joyon poursuit tant bien que mal
sa progression. Sans les outils ni les moyens adéquats pour réparer,
il est ce matin contraint d'avancer avec circonspection vers Brest et
l'arrivée en ménageant sa monture, voilure volontairement
réduite. L'alizé de Nord Est est pourtant bien là,
et s'il ne fait pas encore totalement la route, le grand trimaran pourrait
en temps normal accélérer et afficher des vitesses largement
supérieures aux 13-14 noeuds affichés depuis l'incident.
Chaque jour, chaque heure va dorénavant être marquée
du sceau de l'angoisse et des interrogations ; tiendra? tiendra pas? Francis
peut il seul sécuriser le mât de son multicoque géant?
Trouvera-t'il sur sa route les conditions clémentes pour ménager
son mât blessé? A 2 800 milles de la délivrance, l'aventure
d'IDEC et de Francis Joyon a pris une tournure qui dépasse chiffres
et performance sportive... voir la carte vendredi 11 janvier 2008 : Pour la seconde fois en près de 49 jours de course, Francis Joyon et IDEC négocient la délicate Zone de Convergence Intertropicale, aussi dénommée Pot au Noir, dans le Nord immédiat de l'Equateur. Comme c'est le cas dans cette bizarrerie climatique du globe, les vents instables en force et en direction, contraignent les marins à d'innombrables manoeuvres pour adapter cap et voilure aux situations à calmes ou à grains qui se multiplient à chaque instant. Sérieusement ralenti depuis hier après-midi, IDEC n'en a point pour autant totalement stoppé sa progression. Le grand trimaran évolue déjà par plus de 3 degrés de latitude Nord et Francis a choisi ces dernières heures d'incliner un peu sa route vers l'Ouest afin de ne pas accompagner le déplacement des calmes vers le Nord Est. Des vents alizéens soufflent en force sur sa route ; encore un petit effort et ils viendront à nouveau propulser IDEC à des allures certes un peu moins débridées mais à bonne vitesse sur la route de Brest. Sérieuse avarie à bord de IDEC
...
C'est en marin pressé d'en finir avec un Atlantique Sud plein
de contrastes que Francis Joyon se rue depuis 24 heures vers l'Equateur,
ligne parfaitement symbolique du partage des hémisphères
et dont le franchissement ce jour revêtira un caractère fort
chargé en émotions de toutes sortes. L'émotion notamment
d'un nouveau "chrono" en tous points époustouflant, du
niveau des performances déjà enregistrées lors de
chacun des passages intermédiaires de ce tour du monde, à
Bonne Espérance, Leuwin ou dernièrement au cap Horn. Pensez
donc, 48 jours et quelques heures pour rallier l'Equateur au terme de
plus de 28 000 de course en distance orthodromique! Pénalisantes
depuis le Horn, les conditions météos se sont enfin faites
plus propices à la vitesse et depuis 24 heures, IDEC et Joyon ne
boudent pas leur plaisir et ouvrent grand les voiles dans un alizé
de Sud Est établi à une quinzaine de noeuds. Il n'en faut
pas plus pour que le grand trimaran rouge retrouve un niveau de performances
élevé, 526 miles nautiques parcourus à près
de 22 noeuds de moyenne. Les compteurs s'affolent à nouveau. L'avance
sur la position d'Ellen MacArthur est repartie en flèche, alors
que Brest et sa ligne d'arrivée ne sont plus distantes ce matin
que de ... 3 300 milles. Ce jeudi sera donc marqué par le retour
de Joyon dans l'hémisphère Nord. L'épreuve du pot
au Noir l'attend de nouveau et le marin Trinitain espère, après
études avec la complicité de Jean-Yves Bernot des images
satellites, qu'un franchissement par 30 degrés de longitude lui
permettra d'entrer sans grande transition dans les régimes de Nord
Est bien soutenus. mercredi 9 janvier 2008 : L'alizé dit de Sud Est permet comme prévu à Francis
Joyon de pointer résolument les étraves de son grand IDEC
tribord amure cap plein Nord vers l'Equateur. Par le travers de Fortaleza
et dans la chaleur Brésilienne, le marin de Locmariaquer a retrouvé
la grande foulée qui était sa marque de fabrique jusqu'au
cap Horn, avec dorénavant une vitesse de rapprochement, un gain
efficace sur la route qui relancent à la hausse son bilan de performances.
L'Equateur est en vue, symbolique porte du retour vers Brest et la maison.
Castorama, le trimaran d'Ellen MacArthur
s'y était présenté en 2004 au terme de 60 jours et
13 heures de course record. Le maxi catamaran Cheyenne du regretté
Steve Fossett l'avait
rejoint en un peu plus de 50 journées. En s'y présentant
demain jeudi dans la soirée, l'extraordinaire Monsieur Joyon signerait
une "carte" de...48 jours et quelques heures ! Le magazine anglo-saxon
SeaHorse traduit ce mois ci son fair-play et son admiration en posant
avec humour la vraie question : "Does Francis Joyon really put
his trews on one leg at a time like the rest of us?" Francis enfile
t'il ses pantalons une jambe à la fois comme chacun de nous? mardi 8 janvier 2008 : Francis Joyon et IDEC incurvent lentement mais sûrement depuis
hier après-midi leur route au Nord Nord Ouest. Ce n'est pas encore
la route directe vers Brest et "la maison", mais après
une semaine passée à louvoyer au gré des grains disséminés
en plein dans son axe, Francis ne doit certes pas déplorer de pouvoir
ainsi rester tribord amure à jouer avec les oscillations du vent.
Ce dernier devrait gagner en force et en stabilité tout en prenant
de plus en plus de droite (Est). Le géant IDEC pourra ainsi s'appuyer
plus que lutter contre les éléments et allonger une foulée
que l'on sait longue et déliée depuis ses exploits dans
les mers hostiles du grand Sud. Avec cette adonnante tant attendue et
les régimes alizéens d'Est, l'exercice comptable de l'entreprise
Joyon va de nouveau voir ses chiffres prendre de la hauteur. Ce matin
déjà, son avance "pharaonique" sur le record d'Ellen,
en chute libre depuis le Horn ( plus de mille milles nautiques "perdus")
est reparti à la hausse. Au terme de 45 jours de course, Dame Ellen
venait en 2004 de franchir le cap Horn. IDEC pointe lui vers la corne
du Brésil. Francis aura ce soir glissé sous la barre des
4 000 milles restant à parcourir. Un passage de l'Equateur est
envisageable après demain jeudi. Resteront à négocier
le Pot au Noir et les régimes dépressionnaires d'Ouest d'Atlantique
Nord bien connus du navigateur Morbihannais... lundi 7 janvier 2008 : La lente remontée de l'Atlantique Sud effectuée depuis
une semaine par IDEC et Francis Joyon devrait bientôt prendre un
nouveau visage avec la proximité de régimes alizéens
d'Est. Francis évolue en effet ce matin par 23 degrés de
latitude Sud au large de Rio de Janeiro et le vent obstinément
orienté plein Nord depuis plusieurs jours devrait enfin prendre
un peu de droite, offrant au maxi trimaran un meilleur angle de progression
plus favorable à la vitesse. Comme à l'accoutumé
peu avare de ses efforts, Francis a toute la semaine multiplié
les virements de bords pour conserver, à défaut d'une vitesse
élevée, une trajectoire au plus près de la route
directe. Il a pu ainsi aligner des journées à 250 et quelques
milles qui, à moins de 5 000 milles de l'arrivée et au terme
de son 45ème jour de course, lui préservent une marge appréciable
sur le record d'Ellen MacArthur. S'il souffre pour son bateau aux allures de près, Joyon souffre aussi pour la planète mer. La présence des glaces à des latitudes inhabituelles est un signal alarmant et une menace qui va bien au-delà de la sécurité des voiliers qui parent dans ces endroits du monde ; "Voir de tels morceaux de banquise si nombreux à la dérive dans ces parages révèlent l'ampleur des dégâts déjà causés à notre planète" s'inquiète Joyon. "Et les autres océans témoignent aussi du manque de respect de l'homme pour la nature quand on voit tout ce qui flotte entre deux eaux sous toutes les latitudes, morceaux de bois et autres conteneurs..." dimanche 6 janvier 2008 : IDEC remonte toujours au près en tirant des bords au grand large du Brésil, luttant contre un vent de face de secteur nord. Francis Joyon a atteint cette nuit les 27 degrés de latitude sud et après un bord au nord-ouest toute la nuit il vient de virer, à 6h50 ce dimanche matin, sur le bord jusqu'ici plus favorable - vers le nord-est donc - cap au 60. La progression est logiquement lente comme prévu vendredi par Francis Joyon (sur des bases de 250 milles à la journée) mais IDEC avance néanmoins toujours efficacement, compte tenu des conditions, vers les alizés d'Est qui permettront d'allonger à nouveau la foulée. Ceux-ci sont attendus pour ce soir ou demain lundi. L'avance d'IDEC sur le record d'Ellen MacArthur a logiquement chuté, mais reste conséquente, à 2725 milles ce matin soit plus de 5000 kilomètres. A son 44e jour de mer, il reste 4724 milles à parcourir à Francis Joyon pour rallier la ligne d'arrivée à Brest. Cette nuit Thomas Colville ravi le record
des 24h de plus de 3 milles, mais doit abandonner la poursuite sur casse
de la crash box... samedi 5 janvier 2008 : IDEC est passé cette nuit sous la barre des 5000 milles restant
à parcourir sur la route directe pour boucler son tour du monde.
A 8 h ce samedi matin, le trimaran de Francis Joyon était à
4930 milles du but, par 30° de latitude Sud et 30° de longitude
Ouest, soit à la hauteur de Porto Alegre, au Brésil. Comme
hier et comme prévu, IDEC navigue au près. Francis Joyon
a viré de bord hier soir navigue désormais babord amure,
cap au Nord-Est. Un bord plus favorable en ce moment, avec une VMG plus
efficace et une moyenne sur 4 heures qui frise les 16 noeuds. La montée
de l'Atlantique Sud à la recherche des alizés d'Est se poursuit.
Elle devrait durer tout le week-end. vendredi 4 janvier 2008 : « Hier, Francis s'est donc décidé à traverser
la bulle anticyclonique et il a bien fait d'y aller car on ne pouvait
plus reculer : le système grossit et ça aurait été
bien pire de n'y aller qu'aujourd'hui. En ce moment il fait la bordure
de l'anticyclone et fait un bord tribord amûre au près qu'il
devra enchaîner avec du babord et ainsi de suite. Il lui faut suivre
les oscillations du vent qui est globalement de secteur nord pour 15 à
18 nuds et il arrive à faire un cap moyen au nord, ce n'est
donc pas si mal et la mer n'est pas trop mauvaise, ce n'est donc pas un
près trop difficile. Il en a pour 48 à 72 heures de ce régime
à tirer des bords au près, grosso modo jusqu'à lundi
7 janvier, avant que le vent adonne. On était bien content de trouver
ce vent de nord pour descendre à l'aller, il ne faut pas se plaindre
de l'avoir au retour ! J'estime qu'au vu des conditions, Francis s'en
sort très bien. Je sais qu'il n'aime pas faire du près,
mais là il n'y a pas le choix : il n'y a pas d'autre moyen pour
gagner en latitude nord et passé le week-end, cela ira beaucoup
mieux. Il pourra de nouveau engranger des moyennes élevées
sur la route ». jeudi 3 janvier 2008 : IDEC est ce matin au grand large de l'Uruguay et de sa capitale Montevideo.
Francis Joyon a réussi à bien gagner en latitude en faisant
un cap plein nord depuis 20h hier soir et il est maintenant largement
sorti des Quarantièmes : à 6h ce matin, IDEC naviguait par
37° Sud et 29° Ouest. Mais comme il l'annonçait hier, Francis
Joyon commençait à être confronté à
des vents faibles qui faisaient chuter la vitesse à moins de 10
noeuds. Une navigation complexe commence pour s'extirper de l'anticyclone
qui barre la route vers les vents d'Est. L'avance sur le record d'Ellen
MacArthur s'en ressent légèrement (une cinquantaine de milles)
mais elle reste supérieure à 3360 milles. IDEC a bouclé
dans la nuit les trois quarts du parcours de son tour du monde en passant
au-dessous de la barre des 5400 nautiques (théoriques) restant
à couvrir pour boucler la boucle. mercredi 2 janvier 2008 : Plusieurs symboles aujourd'hui au programme pour Francis Joyon : 40 jours
de course au record planétaire en solitaire seront achevés
ce midi. Et le grand trimaran IDEC va aussi sortir aujourd'hui définitivement
des Quarantièmes rugissants, en même temps qu'il gagne en
latitude dans l'Atlantique Sud, au grand large de l'Argentine. A noter
qu'IDEC va "croiser" - à grande distance - son concurrent
Sodebo puisque Thomas Coville, lui, s'apprête
justement à entrer dans les 40eme mais dans l'autre sens, en allant
chercher le cap de Bonne Espérance. Cette journée de mercredi
devrait également marquer pour Francis Joyon la barre, elle aussi
symbolique, des trois-quarts du chemin parcouru. mardi 1er janvier 2008 : En bouclant son 39e jour de course, Francis Joyon est passé ce
matin sous la barre des 6000 milles restant à parcourir pour rallier
Brest et boucler son tour du monde. IDEC affiche toujours une avance de
plus de 3450 milles sur le chrono de référence d'Ellen MacArthur.
Tirant des bords au vent arrière pour garder un bon angle et donc
de la vitesse (de l'ordre de 17 à 20 noeuds ces dernières
heures), le trimaran IDEC navigue au très grand large de l'Argentine,
par 46 degrés de latitude sud et 40 degrés de longitude
ouest. Francis Joyon, qui a joint brièvement son équipe
à terre, a indiqué qu'il avait enfin pu se reposer et récupérer
en début de nuit. Il a confirmé qu'il recevait du vent de
sud-sud-ouest, et qu'après un contre-bord dans la nuit il faisait
de nouveau cap au nord-est (60°). Enfin, le skipper d'IDEC a estimé
que les conditions étaient bonnes encore pour les prochaines 24
heures. lundi 31 décembre 2007 : Tout va beaucoup mieux à bord d'IDEC en ce dernier jour de 2007. Après avoir copieusement mangé son pain noir dans le passage du Cap Horn et connu ses journées les plus lentes depuis 38 jours de navigation, Francis Joyon peut de nouveau faire la route directe à des vitesses de l'ordre de 20 nuds. Au grand large de la Patagonie, le maxi trimaran rouge entame sa remontée de l'Atlantique Sud dans des conditions enfin un peu plus favorables. Pour fêter ça, le skipper d'IDEC va tenter une charlotte aux fraises Le vent est enfin redevenu favorable et autorise une route efficace vers le Nord-Est, à des vitesses qui permettent d'espérer 400 à 450 milles par jour. Il était temps car le bateau et le skipper étaient soumis à rude épreuve depuis une semaine entre les vents forts, la mer démontée, la trouille des icebergs et puis ce passage du « cap dur » - le fameux Horn qui précédait des vents faibles et contraires qui ont forcément ralenti la progression. Joint ce midi au téléphone satellite, Francis Joyon racontait : « j'ai eu encore une nuit hyper difficile, ça a tourné au vent debout (de face, ndr) , et j'ai du renvoyer de la toile, tirer des bords la moitié de la nuit avant que le vent favorable ne rentre. Ensuite j'ai du trouver le bon angle pour ménager le bateau qui tapait, tapait dans le clapot c'était horrible et là il y avait risque de casser du matériel. J'en ai cassé d'ailleurs : une jonction entre le chariot et la grand'voile et une écoute de trinquette. Alors j'ai lofé pour calmer le jeu. » Le tout sous des pluies torentielles dimanche 30 décembre 2007 : Fini le tricotage semble-t'il pour le grand trimaran IDEC qui évolue
depuis vendredi soir dans les petits airs de la Terre de Feu. Après
une nuit calme mais point exempte de manouevres, Francis Joyon a pu calé
dès ce matin son fidèle trimaran sur un cap enfin stabilisé
à l'Est-Nord-Est. Au près dans un vent venu des Malouines,
la grande flèche rouge a progressivement allongé la foulée
pour retrouver ce soir des vitesses de l'ordre de 18 à 20 noeuds
fort acceptable compte tenu du secteur de vent. Francis lorgne avec appétit
vers une rotation de ce flux au Sud Ouest ; une aubaine qui permettrait
de revoir plus tôt que prévu les belles moyennes affichées
lors de 35 premiers jours de course. L'opportunité est là
et Francis sait qu'il ne doit pas trainer en route tant ce genre de système
est versatile... samedi 29 décembre 2007 : Francis Joyon a franchi ce soir à 23 heures, 31 minutes (heures françaises) la longitude du Cap Horn à la pointe Australe du continent Sud-Américain, troisième des grands caps mythiques qui scandent les parcours traditionnels des tours du monde à la voile. Et comme ce fut le cas à Bonne-Espérance au sud de l'Afrique, puis à Leeuwin au Sud ouest de l'Australie, c'est par des chronos fracassants que le skipper d'IDEC enchaînent ces marques de parcours : 35 jours, 12 heures et 36 minutes lui auront ainsi suffi à naviguer depuis Brest, soit 14 600 milles nautiques sur l'orthodromie avalés à 17,13 noeuds de moyenne (Distance réellement parcourue, 17 900 milles à 21 noeuds de moyenne...). Par comparaison, Ellen MacArthur, actuelle détentrice du record de la circumnavigation à la voile en solitaire, avait atteint ce même point en 44 jours 23 heures 36 minutes, meilleur chrono jamais réalisé en solitaire sur la distance. Francis pulvérise cette performance avec 9 jours, 11 heures d'avance. Boulimique, Joyon s'adjuge par ailleurs un certain nombre de temps références intermédiaires : Record entre le Cap Leeuwin et le Cap Horn : 12 jours, 20 heures, 58
minutes Record de l'Océan Pacifique entre le Sud de la Tasmanie et le
Cap Horn (en attente de validation par le WSSRC) : 10 jours, 14 heures
et 25 minutes A l'heure où il passe à l'ombre du Horn, l'avance de Francis Joyon sur Ellen MacArthur est de plus 3 500 milles. Rappel des temps de référence du trimaran IDEC : Record des 24 heures : 616,07 milles vendredi 28 décembre 2007 : En prenant de plus en plus de gauche, le vent toujours soutenu de secteur Nord Nord Ouest propulse IDEC à une vitesse régulièrement accrue vers la porte de sortie de l'immense et impitoyable Océan Pacifique. Alors qu'il en termine aujourd'hui avec son 35ème (seulement!) jour de mer, Francis Joyon, en mettant un poil de Nord dans sa route, peut légitimement espérer glisser dès cette nuit sous la longitude du Cap Horn et entrer avec un chrono détonnant en Atlantique Sud. Hormis l'état toujours désordonné de la mer, IDEC va continuer d'évoluer dans un régime de vent plus favorable aux hautes performances. Toute la nuit passée, Francis a ainsi remonté de quelques unités le curseur de ses vitesses moyennes. La barre des 500 milles quotidiens est à nouveau allègrement dépassée et c'est à près de 23 noeuds sur le fond que déboule ce matin la flèche rouge vers la pointe australe de l'Amérique Latine. En parcourant la distance cap Leeuwin-cap Horn en plus de 12 jours, Francis est sur la base du temps réalisé en 2002 par le maxi catamaran Orange 1 en équipage, soit deux jours de mieux qu'Ellen Macarthur en 2004.... 23h30 : Le Cap Horn ... Cap Horn, Chili ; 424 mètres d'altitude, pointe australe de l'Amérique
du Sud, sur l'archipel de la Terre de Feu. Découvert et franchi
pour la première fois par le navigateur Néerlandais Willem
Corneliszoon Schouten, le 29 janvier 1616, qui lui donna le nom de sa
ville natale, Hoorn aux pays-bas. Sentinelle prestigieuse et redoutable
du continent américain, le Cap Horn est une île, rocher mythique
de 6 km2 de surface . Ce caillou, ce point entre deux océans, est
terrifiant. A part quelques jours par an, l'invincible Horn est la proie
de furieuses tempêtes qui ont forgé sa renommée.. jeudi 27 décembre 2007 : En empannant peu après 21 heures hier soir cap à l'Est,
Francis Joyon a remis son grand trimaran rouge IDEC en route directe vers
le cap Horn. En attendant une nouvelle accélération du vent
prévue à la mi-journée, il a aussi relancé
sa machine sur des bases élevées, près de 20 noeuds
de vitesse moyenne ces dernières 24 heures. On le sait, c'est l'état
de la mer qui conditionne ce type de performance. Dès que la houle
s'allonge un peu et surtout cesse de déferler de deux côtés
à la fois, IDEC allonge la foulée avec une facilité
déconcertante. Si ces conditions favorables pouvaient de nouveau
se réunir, Joyon en terminerait dès samedi matin avec une
dure, très dure traversée du Pacifique. Pour l'anecdote,
notons que Francis est passé cette nuit sous la barre des 8 000
milles restant à parcourir jusqu'au bercail, et que son avance
sur Ellen MacArthur dépassera ce soir les... 3 200 milles. mercredi 26 Décembre 2007 : IDEC et Francis Joyon, en naviguant au plus près du centre d'un
vaste système dépressionnaire, subissent de plein fouet
la fureur de l'Océan Pacifique. Si le secteur de vent, bien orienté
au Sud Ouest, demeure un élément favorable dans la progression
du voilier en route directe vers le cap Horn, la force des éléments
rend la vie à bord du grand trimaran rouge pénible. Le skipper
solitaire prévoyait hier lors d'un bref entretien téléphonique,
devoir sortir de cette dépression, sous 24 heures, dans une mer
"croisée et dangereuse, avec des creux de 6 à 7 mètres".
Le solitaire s'accroche pourtant, non en mode "survie" mais
bien en mode "record", privilégiant le placement le plus
favorable à une progression efficace vers ce Horn tant attendu.
Il continue d'aligner des journées à plus de 430 milles,
cap au Sud Est avec un excellent VMG (Velocity made Good) qui traduit
bien la pertinence et l'efficacité de sa route. Une nouvelle journée
des plus difficiles s'avance. Francis est préparé à
faire une fois de plus le dos rond au plus fort de la dépression.
Bateau ballasté à fond, sous trois ris et trinquette, voire
rien du tout à l'avant, le marin solitaire va de nouveau subir
les assauts du "belliqueux Pacifique"... mardi 25 décembre 2007 : Francis Joyon poursuit la délicate entreprise commencée
hier et qu'il appelait si poétiquement "tangenter" la
dépression par sa bordure nord. Au prise avec le plus fort du vent
(Francis avouait cette nuit "avoir pris une dégelée",
avec 50 noeuds et plus!!), IDEC doit surtout éviter la survitesse
et les départs non contrôlés dans les surfs aux issus
imprévisibles. Francis, plus que jamais en mode "régate
Atlantique" après 32 jours et plus de 16 000 milles de sprint
débridé, joue avec les oscillations du vent et descend très
progressivement vers la latitude du cap Horn situé ce matin à
environ 2 000 milles. IDEC est taillé pour lâcher les chevaux
aux allures médium. Le vent fort et la très grosse mer ralentissent
aujourd'hui sa progression. Francis reste cependant sur la base de 450
milles avalés chaque 24 heures. Solidement accroché à
la bordure nord de la dépression, il compte sur le déplacement
de cet imposant système pour garder de la pression de Sud Ouest
jusque sous les rivages d'Amérique du Sud. En ce jour de Noêl,
Francis ne connait point de repos, en recherche permanente de la trajectoire
la plus efficace et la plus confortable pour son grand trimaran rouge
durement sollicité dans les déferlantes. L'obsédante
veille aux icebergs exacerbant davantage encore sa concentration....(IDEC
a croisé cette nuit un 5ème iceberg en 48 heures, "un
énorme glaçon qui barrait l'horizon" dixit Francis) lundi 24 décembre 2007 : C'est un véritable champs de mines qu'a traversé hier à vive allure et avec une visibilité des plus relatives le trimaran géant IDEC au beau milieu de l'immense Océan Pacifique Sud. A une latitude de surcroît fort inhabituelle, moins de 53 degrés Sud, le radar du bord a détecté pas moins de 4 gigantesques morceaux de banquise, dont l'un approchait selon les observations de Francis Joyon les 400 mètres de long.... On en oublierait la virulence de la dépression que négocie actuellement le marin solitaire, 40 noeuds et plus la nuit dernière, avec les déferlantes typiques de cette partie du monde. "Tout est blanc ici, le ciel, la mer et les icebergs" raconte l'étonnant Monsieur Francis comme s'il commentait un aimable documentaire TV. La tension est pourtant bien présente, dans une ambiance "de guerre", lorsque les alarmes hurlent dans le cockpit à la survitesse et aux icebergs. Le Horn est encore à 2 300 milles et Francis compte sur cette dépression pour l'y propulser à grands coups de journées à 500 milles et plus... dimanche 23 Décembre 2007 : La bascule du vent vers le Nord-Ouest attendue est enfin arrivée.
Francis Joyon a donc pu faire cap au Nord Est pour contourner le centre
de la dépression, avant de reprendre sa route directe vers le Cap
Horn à plus de 23 noeuds. Le skipper d'IDEC a donc pu respecter
sa décision de ne pas descendre en dessous des 56° sud, limite
qu'il s'était fixée en raison des risques d'icebergs. Et
ce, même si « les limites sont faites pour être franchies
comme les règles pour être transgressées... »
Au final, n'est-ce pas tout ce qui sous-tend la démarche de Francis
? A l'heure des tentations technologiques, il a voulu un bateau simple.
A la puissance, il a préféré la légèreté,
à l'exposition médiatique outrancière il oppose sa
modestie. Et visiblement l'alchimie fonctionne, bousculant bien des codes
établis, puisqu'au 23 décembre, IDEC possédait une
avance de 2982 milles sur le record d'Ellen Mac Arthur, soit 7 à
8 jours de mer. samedi 22 Décembre 2007 : Après l'Indien, le Pacifique... Francis Joyon continue d'engranger
les milles dans sa besace avec la même régularité
et la même sérénité. Pour l'heure IDEC fait
route, cap au 100 à près de vingt noeuds de moyenne. Pour
autant, la route du Horn n'est pas encore totalement ouverte. Le vent
oblige le skipper d'IDEC à plonger vers les latitudes sud, synonymes
d'icebergs et de growlers... vendredi 21 décembre 2007 : Au pointage de 8h ce matin, IDEC a franchi pour la pemière fois la barre des 3000 milles d'avance sur le chrono à battre d'Ellen MacArthur. Francis Joyon a très exactement 3032 milles de capital (5615 kilomètres). Le grand trimaran file à près de 22 noeuds de moyenne à travers le Pacifique, par 55 ° de latitude sud. jeudi 20 Décembre 2007 : IDEC a passé cette nuit la mi-parcours. Au pointage de 7h45 ce matin, le grand trimaran rouge de Francis Joyon avait 11134 milles de la route directe dans son sillage et il lui restait 10466 encore à parcourir pour boucler son tour du monde. IDEC file toujours plein Est dans les Cinquantièmes, au sud-est de la Nouvelle-Zélande, à une moyenne de 20 noeuds ce matin. L'avance de Francis Joyon sur le chrono de référence d'Ellen MacArthur s'établit ce matin à environ 2800 milles. mercredi 19 Décembre 2007 : C'est bien reparti pour Francis Joyon qui file à 23 noeuds et
s'approche de la verticale de la Nouvelle-Zélande, avec une route
sur la latitude 54° Sud, cap plein Est vers le Cap Horn. Cette entame
de l'Océan Pacifique devrait être marquée ce soir
(ou demain) par le passage de la barre des 10 800 milles parcourus sur
la route directe. Ce matin, IDEC a déjà parcouru 10 517
sur l'orthodromie (13 131 en réalité sur l'eau). Et pour
la première fois, Francis Joyon dispose d'une avance supérieure
à 2700 milles nautiques sur le chrono d'Elen MacArthur, soit 5000
kilomètres. mardi 18 Décembre 2007 : Francis Joyon va en terminer très officiellement avec l'Océan Indien ce matin, probablement vers 10h heure française, quand le maxi trimaran IDEC coupera la longitude de South East Cape en Tasmanie. « Ce sera un moment fort », prévoyait Francis hier, en évoquant cette frontière qui marque l'entrée dans le mal nommé Pacifique. Ce sera un moment fort aussi car IDEC va y pulvériser le record officiel de l'Océan Indien détenu par Ellen MacArthur en 12 jours, 18 heures, 57 minutes. Francis Joyon va améliorer ce record de plus de trois jours! lundi 17 Décembre 2007 : A 6h20 ce matin, le maxi trimaran IDEC navigue par 52° Sud et 132°
Est, à la latitude la la grande baie d'Australie, environ 80 milles
au nord de la limite des glaces. Ses déjà quatre records
en poche depuis le départ de Brest (Equateur, Bonne Espérance,
24 heures, Leuwin), Francis Joyon file de nouveau à plus de
20 noeuds, sur une moyenne journalière qui frise les 540 milles.
La barre symblique des 10 000 parcourus sur la route directe (qui en compte
21 600) va être franchie aujourd'hui, après 24 jours de navigation.
Francis Joyon ne sera plus alors qu'à environ deux jours de mer
de la mi-parcours. Il peut donc envisager un demi-tour du monde en environ
27 jours... A noter que ce matin, IDEC a mis du sud dans sa route vers
l'est (cap au 115), entamant probablement ainsi le "tricotage"
annoncé hier par Francis Joyon pour garder le meilleur angle et
donc la meilleure vitesse dans les grands vents d'ouest. dimanche 16 Décembre 2007 : « Longitude du Cap Leeuwin à 01.33h Temps universel. IDEC
coupe cette longitude à 1100 milles au sud de l'Australie. En réalité,
je suis bien plus prés de l'Antarctique dont le climat se fait
sentir à bord. Pour être précis, on est à 400
miles de la limite banquise et 770 miles du continent blanc ou la carte
porte les noms des explorateurs qui s'y sont aventurés : Shackleton,
Dumont d'Urville. L'Antarctique a échappé jusqu'ici à
l'appétit des hommes, et espérons que nous arriverons à
enrayer le réchauffement de la planète qui détruirait
la banquise et la vie sauvage avant de nous détruire ,,, Ici, c'est
brume, bruine et brouillard ; Même les pétrels tempêtes
ont disparu dans le coton... » Cap de Bonne Espérance / Cap Leewin (solitaire) Cap de Bonne Espérance / Cap Leeuwin (équipage) Temps de course d'Ellen MacArthur en 2004 au Cap Leeuwin : 29 jours,
14 heures et 5 minutes samedi 15 décembre
2007 : Il faut parfois accepter de miser pour gagner. En acceptant de perdre
des milles sur la route directe, Francis Joyon anticipe surtout sur le
positionnement stratégique à venir des prochains jours.
Car plus que de battre des records, l'objectif de Francis est clair :
naviguer le plus proprement possible, engranger des milles quand on le
peut. Un petit centre dépressionnaire à négocier
oblige donc le skipper d'IDEC à descendre sur la route pour pouvoir
ensuite reprendre sa marche vers l'Est. Si les moyennes s'en ressentent
légèrement, la situation devrait rapidement se rééquilibrer
à l'avantage du skipper trinitain. Francis attend le régime
de Nord-Ouest qui s'installera à l'avant de cette dépression
et qui devrait lui permettre de remettre en route la machine à
avaler des milles. vendredi 14 décembre
2007 : A 6h50 ce matin, IDEC était pointé à 17,7 noeuds
par 48°55 de latitude sud et 94°58 de longitude est. Le maxi-trimaran
de Francis Joyon faisait route plein est, cap au 90 vers le Cap Leuwin,
où il est fort probable qu'il décrochera ce week-end un
nouveau record de référence en solitaire. Même si
IDEC semble quelque peu ralenti en ce moment par rapport aux moyennes
extravagantes du début de semaine, Francis Joyon reste sur une
base de journées à 500 milles parcourues. Son avance sur
le chrono d'Ellen MacArthur, qui a culminé hier soir à 2002
milles - donc toujours environ 4 grosses journées d'avance - s'établit
ce matin à 1981 milles. La difficulté du moment est de contourner
par le sud un centre de haute pressions peu venté... mais sans
aller s'aventurer trop loin vers le bas des cartes ou rodent les dangereux
growlers et icebergs. L'alerte glace est en ce moment par 52° sud,
soit environ 200 milles plus sud qu'IDEC. Pas de souci donc à priori,
mais il faut toujours se méfier des théories et des calculs
mathématiques quand on navigue dans ces parages, tout près
des Cinquantièmes hurlants. jeudi 13 décembre
2007 : Ainsi que Francis Joyon l'expliquait hier, faisant écho aux propos de son conseiller météo à terre Jean Yves Bernot, c'est une seconde partie de l'Océan Indien plus stratégique qu'aborde à présent le trimaran IDEC. Entre l'archipel des Kerguelen paré hier en boulet de canon, record du monde des 24 heures pulvérisé (616,07 milles), et le continent Australien évolue un vaste système de hautes pressions qu'il convient de contourner par le Sud. mercredi 12 décembre
2007 : Dans sa cavalcade effrénée dans l'Océan Indien, le navigateur français Francis Joyon vient de s'adjuger un nouveau record du Monde, celui de la plus longue distance parcourue en 24 heures par un navigateur solitaire en multicoque, avec le chiffre colossal de 614 milles parcourus entre hier et ce matin 7 heures (françaises), à la moyenne horaire de 25,9 nuds. A bord du maxi-trimaran IDEC, Joyon a parcouru 616,07 milles entre hier et aujourd'hui à 15 heures. Soit une moyenne horaire de 25,66 nuds Presque un hasard, à en croire le principal intéressé ! [Ce « chrono » devra faire l'objet d'une ratification par le World Sailing Speed Record Council. Le précédent record avait été établi le 6 août 2006 par le trimaran de 60 pieds « Brossard » d'Yvan Bourgnon avec une distance de 610,45 milles.] mardi 11 décembre
2007 : L'express IDEC a paré cette nuit l'archipel de Crozet, premières île des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Francis Joyon a signé hier une de ses plus belles journées avec 600,5 milles parcourus à 25 noeuds de vitesse moyenne. lundi 10 décembre
2007 : Francis Joyon, dans le grand combat qu'il livre depuis 48 heures à l'arrivée dans son Sud Ouest d'un fort front dépressionnaire, est toute la journée parvenu à repousser l'échéance, le moment fatidique du ralentissement, quand vents et vagues tourneront Sud Ouest, avec ce net fraîchissement qui contraindra IDEC à réduire voilure et vitesse. Alors que la houle se fait plus désordonnée, Francis repousse d'heure en heure l'instant de la décélération, ne réduisant qu'à contre cur la voilure, d'abord à l'avant où ne subsiste plus que la trinquette, puis retardant au maximum la prise de son second ris dans la grand voile. Sa course folle se concrétise par une nouvelle impressionnante journée à près de 600 milles parcourus, soit 24,8 nuds de moyenne ! dimanche 9 décembre
2007 : Loin de baisser le rythme et de lever le pied après une descente de l'Atlantique express, Francis Joyon est bien décidé à profiter au maximum de sa bonne position en avant d'une dépression pour gagner toujours et encore dans l'Est. Son tempo est même reparti à la hausse avec 560 milles nautiques parcourus ces dernières 24 heures. L'Océan Indien accueille la grande « flèche rouge » avec bienveillance. La houle, longue et belle demeure ordonnée et le vent de Nord Ouest est au rendez-vous. IDEC en profite pour fuir à toute allure devant le front dépressionnaire. Le Sud est là, avec ses bancs de brume que Joyon transperce en aveugle, et les premiers albatros venus planer, méfiants et solitaires, autour de cet étrange pèlerin des immensités désolées. samedi 8 décembre
2007 : La course poursuite continue pour IDEC et Francis Joyon, menacés
par le décalage plein sud des calmes de l'anticyclone de sainte
Hélène. Ce dernier continue de générer un
vent de secteur nord pour une vingtaine de noeuds idéal pour propulser
cap Est Sud Est le grand trimaran rouge. Sous grand voile haute et trinquette
à l'avant, le plan Irens/Cabaret ne cesse de combler son skipper,
tant par sa capacité à aller vite à toutes les allures
que par son passage sécurisant dans la mer. Cette dernière
est toujours "lisse" et parfaite pour la vitesse. Mais l'arrivée
prochaine d'une dépression très creuse venue de l'ouest
risque de bouleverser ce bel équilibre et Francis s'attend, une
fois le cap de Bonne espérance paré, (dans la nuit de samedi
à dimanche!), à connaître des conditions de navigation
beaucoup plus acrobatiques... sa cavalcade n'en demeure pas moins après
un peu plus de 14 jours de course, proprement ahurissante, avec ces 6
806 milles réellement parcourus à 19,91 noeuds de moyenne,
soit 5 698 nautiques sur l'ortho à 16,67 nds de moyenne... L'avance
théorique sur le timing d'Ellen Macarthur atteint ce soir... 1
396 milles. Francis Joyon, en approche des 40 degrés de latitude sud, a connu
une nouvelle journée rapide, active et musclée. IDEC navigue
vite entre creux dépressionnaire et hautes pressions de Sainte
Hélène et les grains se sont faits agressifs sur la route
du trimaran. Francis a ainsi monté d'un cran son degré de
vigilance et de réactivité sur le point. Ca sent vraiment
le Sud. Une dépression "sévère" se met
en place au Sud de l'Afrique que Francis et Jean-Yves bernot à
terre observent avec intérêt. Et la performance est toujours
au rendez vous du marin de Locmariaquer qui porte ce soir son avance virtuelle
à plus de 1 130 milles nautiques. A grand coups de journées
à plus de 550 milles, Bonne espérance approche à
grand pas avec à la clé peut-être, un nouveau temps
"canon" dans l'escarcelle de Joyon... mercredi 5 Décembre
2007 : 24,6 noeuds de moyenne lors des dernières 4 heures. Francis Joyon,
en écureuil prévoyant (cf la vacation du jour) engrange
les milles là où les conditions météo se révèlent
les plus propices à la vitesse sur la route. C'est le cas depuis
le milieu de la nuit dernière, quand IDEC est entré de plain
pied dans un solide flux de Nord Nord Est pour une vingtaine de noeuds.
Sur une mer "des plus agréable" dixit le marin de Locqmariaquer,
IDEC s'en donne à coeur joie et allonge spectaculairement la foulée
vers la pointe de l'Afrique. Différentiel de vitesse et route efficace
obligent, ce sont très prochainement un millier de milles d'avance
que comptera le grand trimaran rouge sur la position d'Ellen Macarthur
en 2005. S'il ne tire, par superstition, aucun plan sur la comète,
Joyon sent bien qu'un nouveau "chrono" référence
est à sa portée, celui du passage au point ô combien
symbolique de Bonne Espérance. lundi 3 Décembre
2007 : A la recherche d'un flux salvateur de secteur Nord, Idec et Francis Joyon
ont connu en ce lundi une de leur plus lente progression depuis le départ
de Brest. La vitesse moyenne sur les dernières 4 heures est "seulement"
de 11,4 noeuds et la distance parcourue depuis hier soir atteint à
peine 330 milles. Mais c'est là le prix à payer pour effectuer
la transition souvent douloureuse entre les régime d'alizé
de Sud Est et les grands courants de vent antarctiques. Le cap résolument
à l'Est qu'affiche ce soir Idec signifierait-il que l'adonnante
est là, et que le grand trimaran rouge va pouvoir dorénavant
faire route directe vers Le Cap? Premier élément de réponse
demain matin... dimanche 2 Décembre
2007 : Francis file toujours plein sud travers au vent. Il a parcouru 445 milles
en 24 heures. vendredi 30 Novembre 2007 : Au pointage de 14h ce vendredi 30 novembre, IDEC avait retrouvé
une vitesse plus régulière et affichait une moyenne sur
4 heures de 19 nuds. Par 2°52 sud et 28°21 ouest. Le maxi-trimaran
rouge de Francis Joyon s'apprêtait à franchir la barre des
2700 milles parcourus depuis son départ de Brest il y a seulement
une semaine jour pour jour ! Francis Joyon était alors au beau
milieu de l'Atlantique, quasiment à la latitude de la pointe Est
du Brésil, et profitait d'un alizé devenu plus régulier
pour affiner sa trajectoire afin de descendre vers le sud tout en contournant
l'anticyclone de Sainte-Hélène. IDEC était alors
évidemment très à l'ouest de la route directe orthodromique(celle-ci
longe logiquement l'Afrique), mais encore un peu plus à l'est que
la route d'Ellen MacArthur lors du record à battre. Tout va bien
à bord ! samedi 24 Novembre 2007 : Alors que les milles défilent à vive allure au compteur
d'IDEC, Francis Joyon, avant d'exprimer tout sentiment de satisfaction,
souligne aujourd'hui toute l'intensité des heures cruciales qu'il
vit dans la phase si incertaine du départ pour le plus long des
périples maritimes imaginables. "Je n'ai guère eu le
temps de plonger dans mon informatique "témoignait il à
la mi-journée, totalement ignorant de son "score" du
jour. Et pourtant, d'aucun se gargariserait volontiers de ces 451 milles
avalés en travers du golfe de Gascogne lors des premières
24 heures de course. Une allure qu'IDEC, sous grand voile deux ris et
trinquette à l'avant a fait mieux que confirmer tout au long de
l'après-midi, portant à 546 milles (18 heures françaises)
sa distance totale parcourue depuis Brest à la moyenne horaire
de 17,66 noeuds. Francis prolonge à plus de 22 noeuds le long bord
au Sud Ouest amorcé cette nuit avec cet empannage au plus près
des côtes espagnoles. Le vent souffle en force le long des côtes
du Portugal, plus de 30 noeuds, et c'est au large que Francis va chercher
l'angle et la force de vent favorables au grand trimaran. Si, ainsi que
le précisait Jean-Yves Bernot, conseiller météo de
Joyon, les "fenêtres de départ" sont difficiles
à trouver en cette saison, les configurations actuellement rencontrées
par Francis satisfont pleinement le skipper Morbihanais. "Nous devrions
garder du vent fort pendant quelques temps" lâchait il ce matin
laconiquement. Et les chiffres de lui donner raison. L'écart très
théorique qui le sépare du tracé virtuel d'Ellen
MacArthur en 2005 dépasse ce soir les 85 nautiques. Joyon s'est
énormément employé durant cette première journée
à placer IDEC sur la bonne orbite. Fidèle à sa réputation,
il se sacrifie totalement à la marche et au ressenti du bateau.
Il n'oublie pas pour autant sa propre condition. Loin des terres et loin
des hommes, Joyon va petit à petit entrer dans ce rythme mystérieux
et anachronique de la vie de navigateur solitaire. vendredi 23 Novembre 2007 : C'est parti pour Francis Joyon ! Le maxi trimaran IDEC a coupé ce vendredi matin à 11h05'52'' heure française la ligne « historique » des tours du monde en solitaire, à la sortie du goulet de Brest (voir ci-dessous). Sur mer plate, dans un flux de 15 nuds de nord-est qui doit monter à 25 nuds passée la pointe de Bretagne, IDEC allonge la foulée. Objectif : tourner autour du globe en moins de 71 jours, 14 heures, 18 minutes et 33 secondes. Pour battre le record, Francis Joyon doit revenir avant le dimanche 3 février 2008 à 1h23'25''(HF). mercredi 24 Octobre 2007 : «Parrainer le bateau de Francis Joyon est un symbole fort. Francis Joyon s'attaque à ce grand défi qu'est le tour du monde absolu en solitaire. Avec l'ICM, dans un tout autre domaine qu'est la santé publique, c'est aussi un défi mondial que nous voulons relever : celui d'apporter des solutions aux maladies du cerveau.» |
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Résumé du formidable exploit de ce Tour du monde en solitaire 2007-2008 | ||||
dimanche 20 janvier 2008 Acte I : tout schuss jusqu'en Tasmanie Francis Joyon s'élance de Brest le vendredi 23 novembre 2007 à
11h05, dans un flux de nord-est qui monte à 25 nuds à
la pointe de Bretagne. Pour battre le record d'Ellen
MacArthur, IDEC doit accomplir sa giration planétaire en moins
de 71 jours, 14 heures et 18 minutes, soit revenir avant le 3 février
2008 à 1h23. Reconnaissable à sa très longue étrave
centrale, le plan Irens/Cabaret allonge illico la foulée. Et respecte
à la lettre le plan de bataille défini avec le routeur Jean-Yves
Bernot : empannage dans le golfe de Gascogne et tout faire pour conserver
de la vitesse sans rupture jusqu'à l'alizé. Francis Joyon
pense alors mettre « huit jours pour atteindre l'équateur
». Mais dès le départ il tient des moyennes à
22 nuds, enchaîne des journées à 500 milles
et le paysage défile : cap Finisterre le premier jour, passage
entre Açores et Madère le deuxième, Canaries avalées
au troisième, Cap Vert au quatrième
« La fenêtre
météo est vraiment bonne » se félicite le skipper
qui, déjà, ne tarit pas d'éloges sur le passage dans
la mer de son bateau. Acte II : un Pacifique de combat Car voilà, après s'être sauvé à grande vitesse devant une dépression, c'est maintenant un anticyclone qui menace d'encalminer Joyon dans la traversée de son troisième océan, le mal nommé Pacifique. Au sud de la Nouvelle Zélande, il est déjà par 54 degrés Sud, dans de gros creux, sous des nuages noirs chargés de pluie et de vents violents qui obligent à manuvrer et optimiser la route en permanence pour ne pas se faire scotcher. Au 27e jour de course, IDEC est déjà à mi-parcours. Mais pour conserver des vitesses élevées et échapper aux calmes, il faut descendre, descendre et donc s'approcher des zones où dérivent les icebergs. Le Noël de Francis Joyon est un peu spécial. Sous tourmentin seul, IDEC essuie « une dégelée », comme dit Francis : 40, 45 puis 50 nuds, mer méchante, creux de 7 mètres et déferlantes, le tout en traversant un véritable champ de mines d'icebergs. De quoi se fâcher définitivement avec la nature, mais ce n'est pas le genre de la maison Joyon. Et Francis-l'écolo adresse « aux enfants qui voudront bien partager mon rêve » le message suivant : « Je me rends compte que la planète n'est pas si grande que ça. Les générations passées la croyaient illimitée et ont puisé dans ses ressources, mais nous sommes arrivés à une période charnière. Toute la beauté du monde existe encore, mais pour la première fois les hommes peuvent y mettre fin si on n'y prend garde. Je crois que les enfants comprennent cela mieux que les adultes, souvent endormis par leur quotidien. Seuls les enfants arriveront à les réveiller, leur faire comprendre que l'essentiel est de permettre aux oiseaux de voler dans les forêts, aux ours blancs d'errer sur la banquise, aux dauphins de surfer sur les vagues des océans et au final, à l'homme de vivre en harmonie sur sa planète». Pour faire son cap dans le Pacifique, IDEC devra descendre jusqu'à 59 degrés de latitude Sud alors que l'alerte glaces est à 52°. Mais la récompense est au bout de cette route à risques dictée par la météo. Le samedi 29 décembre, à 23h31, IDEC est au Horn. Le cap dur en 35 jours ! Encore un exploit ahurissant, à 21 nuds de moyenne sur la route effectivement avalée. Son avance sur Ellen MacArthur est de 9 jours et demi. Délivrance ? On ne se méfie jamais assez de la remontée de l'Atlantique Acte III : la remontée de tous les dangers Dès la Terre de Feu, le coup de frein est brutal. De la pétole,
du près - « deux fois la route et trois fois la peine »
- IDEC est contraint de louvoyer au grand large de l'Argentine. Oubliées
les journées à 500 milles, il faut se contenter de 300,
voire moins. Dans un premier temps, au 40e jour de course, Francis Joyon
parvient à exploiter un couloir de vent un peu moins défavorable
entre un anticyclone et une dépression. Mais du 4 au 8 janvier,
l'Atlantique Sud se montre impitoyable : le vent est résolument
au Nord, dans l'axe de la route, et oblige le skipper morbihannais à
multiplier les virements de bord. Le trimaran est rudement secoué
dans une mer désordonnée. « Je souffre de voir souffrir
mon bateau », soupire Francis, qui regrette aussi d'avoir perdu
« l'aiguillon Thomas Coville », lancé à la poursuite
du même record mais contraint à l'abandon sur casse au large
de l'Afrique du Sud. Pour Joyon, l'obsession est de toucher enfin les
alizés d'Est qui permettront de refaire tourner les chronos dans
le bon sens. Le 8 janvier, c'est chose faite. Le 9, le speedo repasse
au-dessus des 20 nuds et malgré un blocage du safran babord
(qui sera réparé assez vite), le bateau monte de nouveau
sur un flotteur et file vers l'équateur. La ligne de séparation
des deux hémisphères est franchie de nouveau le 10 janvier
en 48 jours, 2 heures et 18 minutes
12 jours et demi d'avance ! Les grandes dates du record : * Départ de Brest : vendredi 23 novembre 2007 à 11h05'52. L'historique des trois records solo en multicoques et sans escale : * Francis Joyon. IDEC. 2008. 57 jours, 13 heures, 34 minutes et 6 secondes. Tentatives précédentes : * Olivier de Kersauson. Un autre regard.1989. 125 jours, 19 heures,
32 minutes. Deux escales |
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Départ de Brest le 23 novembre 2007 il passe dans l'axe du phare du "Petit Minou" |
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Le 23 novembre 2007 Départ de son Tour du Monde |
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Le 10 décembre 2007 Accrobatie |
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©JM Liot/DPPI/Idec | ||||
22 décembre 2007 le premier iceberg |
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Le 28 décembre 2008 Francis Joyon et IDEC passent le Cap Horn |
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© Francis Joyon | ||||
La carte de positionnement de Francis Joyon par rapport au précédent record d'Ellen McArthur avec déjà 6 records à la clé
Le 19 décembre 2008 ce sera la dernière carte voir détails ci-dessous |
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Aujourd'hui, la ligne d'arrivée dans le collimateur 57 jours de mer soit seulement 1 semaine de plus que Bruno Peyron avec son équipage de 12 personnes
Fabuleux
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Le 12 janvier 2008 Francis découvre son problème de mât : il risque de perdre son hauban tribord et donc son mât si ce dernier venait à lâcher
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Francis Joyon cette nuit, 20 janvier 2008 vient de pulvériser le record du Tour du monde en solitaire, il améliore le record de 14 jours ! | ![]() |
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© Liot-Vapillon / DPPI | ||||
Le 20 janvier 2008 champagne |
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© Liot-Vapillon / DPPI | ||||
Le 20 janvier 2008 retrouvaille |
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© Liot-Vapillon / DPPI | ||||
Le 20 janvier 2008 conférence de presse à Brest |
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© Liot-Vapillon / DPPI | ||||
Le Tour de l'île de Wight 2010 | ||||
samedi 19 juin 2010 mercredi 16 juin 2010 |
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La Route du Rhum 2010 | ||||
mercredi 10 novembre 2010 Jeudi 21 octobre 2010 Francis retrouve 8 ans après sa dernière participation le bassin des concurrents de la Route du Rhum. C'est de nouveau entouré des siens, Christophe Houdet bien sûr, qui partagera son temps entre le Maxi-Trimaran Idec et le trimaran de sa compagne Anne Caseneuve, croisée cette nuit et qui prendra elle aussi le départ en classe Multi50, et son frère Christian, que Joyon mettra la dernière main aux préparatifs de départ. Le début de la semaine prochaine sera réservé chez lui au cercle de sa petite famille, avant de retrouver l'effervescence des pontons dès mercredi 27 octobre. |
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2ème de la Route du Rhum 2010
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