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Origine et histoire Le Vendée Globe est né en 1989 du fruit
de limagination dun marin, Philippe Jeantot, qui rêvait dinfini,
dun tour du monde sans escale et sans assistance. Rendez-vous le 9 novembre 2008, date de départ de la 6ème édition du Vendée Globe. | |||||||||||||||||||||||||
Les Skippers et leur bateau pour le Vendée
Globe 2004 2005 :
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Les vainqueurs précédent : Édition 2000 Michel Desjoyeaux sur PRB | ||||||||||||||||||||||||
Les palmarès du Vendée Globe. 1989-1990 : 1. Titouan Lamazou (Écureuil d'Aquitaine) en 109 jours ; 2. Loïck Peyron (Iada Pock) en 110 jours ; 3. Jean-Luc Van Den Heede (3615 met) en 112 jours ; 4. Philippe Jeantot (Crédit agricole) en 113 jours ; 5. Pierre Follenfant (TBS/Charente-Maritime) en 132 jours. 1992-1993 : 1. Alain Gautier (Bagages Superior) en 110 jours ; 2. Jean-Luc Van Den Heede (Sofap Helvim) en 116 jours ; 3. Philippe Poupon (Fleury Michon) en 117 jours ; 4. Yves Parlier (Cacolac d'Aquitaine) en 124 jours ; 5. Nandor Fa (kh Bank Ma Tav) en 128 jours. 1996-1997 : 1. Christophe Auguin (Geodis) en 105 jours ; 2. Marc Thiercelin (Crédit immobilier de France), 3. Hervé Laurent (Groupe LG) ; 4. Éric Dumont (Legal le Goût) ; 5. Pete Goss (Aquacorum). 2000-2001
: 1. Michel Desjoyeaux (PRB) en 93 jours ; 2. Ellen
MacArthur (Kingfisher) en 94 jours ; 3. Roland Jourdain
(Sill Mtines la Potagère) en 96 jours ; 4. Marc Thiercelin
(Active Wear) en 102 jours ; 5. Dominique Wavre (Union bancaire
privée) en 105 jours. | |||||||||||||||||||||||||
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© Jean-Marie Liot | |||||||||||||||||||||||||
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Le 1er novembre 2004 Derniers préparatifs à 7 jours du départ Le 7 novembre 2004 Bon départ ! Le Vendée Globe est bien parti des Sables dOlonne ce dimanche 7 novembre 2004 à 13h02 précises. Cest dans un vent de 8 nuds de nord-ouest que les vingt concurrents sont partis pour 23 680 milles soit 43 855 kilomètres. Cest PRB skippé par Vincent Riou qui a coupé la ligne en premier en déroulant son gennaker avant les autres. Il était suivi par Bruce Schwab sur Ocean Planet et Temenos de Dominique Wavre. Tous sont partis pour boucler un parcours côtier de 6 milles qui les emmènera vers Bourgenay pour revenir ensuite vers les Sables dOlonne avant de mettre le cap vers la pointe nord-ouest espagnole (Cap Finisterre) distante de 400 milles. Le 11 novembre 2004 Au large des Canaries, la descente est rapide et il y a toujours de la bagarre devant et derrière. 4ème jours en tête pour Vincent Riou. En fait, il ne l'a jamais lachée. Le 13 novembre 2004 Jean Le Cam (Bonduelle) vient de hisser son nouveau bateau à la première place alors que les îles du Cap Vert pointent à lhorizon, à moins de 180 milles de son étrave. Lavance de Jean Le Cam est encore infime, 1,6 milles, sur lancien leader Vincent Riou (PRB). Il y a une belle bagarre et les changements sont nombreux. (voir le classement) En choisissant une route plus Est, Jean Le Cam joue la carte de la vitesse dans un flux faible dest à sud-est. A linverse, ses plus proches poursuivants au classement ont adopté une stratégie différente. Tous cherchent à gagner dans lOuest. Une option pour linstant guère payante. Vincent Riou (PRB), Sébastien Josse (VMI), Alex Thomson (Hugo Boss), Roland Jourdain (Sill et Veolia) et enfin Mike Golding (Ecover) vont deux à trois nuds moins vite que le nouveau leader. Qui aura raison, sachant que tous en ont en ligne de mire le passage du Pot au Noir, qui nest plus distant que de 800 à 900 milles ? Quant à Nick Moloney (Skandia) depuis le début il remonte tous les jours. A suivre Le 17 novembre 2004 Un changement dans l'ordre de classement des filles, Karen est passée devant Anne, mais cette dernière a eu un gros problème de spi qui s'est enroulé autour de l'étaie. Nota : sur le site officiel, toutes les vacations sont en direct, sympa Le 19 novembre 2004 Il y a maintenant trois groupes constitués et aujourd'hui, beaucoup de bagarre dans le groupe 2 (voir les classements). Quant aux filles , dans le groupe 3, elles naviguent ensemble à vue. Le 20 novembre 2004 Grande stabilité dans le classement, en fonction des vents les groupes se font et se défont et les écarts se creusent. Le groupe 2 semble s'éclater. Les filles ont toujours des difficultés pour quitter le peloton de queue. Quant à Brother, il a maintenant, plus de 1800 miles de retard. Aller voir les photos, et les profils des marins, j'ai mis en ligne les photos de Matthieu Dumont qui a suivi le départ en direct. Le 21 novembre 2004 Pour cette fin de semaine, il n'y a plus de changement dans le groupe de tête, à la recherche d'un trou de souris. Par contre, le groupe 2 avec la superbe remontée de Nick Moloney est spectaculaire. Peu de changement dans la sortie du Pot au noir pour le groupe 3. Le 23 novembre 2004 Très peu de changement aujourd'hui, les positions se tassent un peu dans le groupe de tête et une seule modification dans le groupe 2 avec un chassé-croisé entre Hellomoto et UUDS. Le 24 novembre 2004 Vincent Riou (PRB) est à nouveau leader depuis le classement de 16 heures. En tête depuis le départ des Sables dOlonne, Vincent avait laissé, bien malgré lui, les commandes de la course à Jean Le Cam (Bonduelle) il y a maintenant onze jours. Lors de la vacation de midi, Vincent était encore deuxième, à 13, 7 milles du leader ! Cette avance n'a été que de courte durée puisqu'au pointage de 20h, JLC reprenait l'avantage. Le 25 novembre 2004 Laddition continue dêtre de plus en plus salée pour les poursuivants du tandem Le Cam/Riou. Jean et Vincent continuent dallonger la foulée au rythme des classements et profitent des vents douest/sud-ouest pour aligner les milles sur la route. A 20 heures ce soir, les deux compères glissent tribord amure à 12 nuds de vitesse moyenne, là où leurs plus proches adversaires progressent entre 9 et 1,3 nuds et le groupe 3 se regroupe terriblement, bloqués qu'ils sont dans l'anticyclone. Le 26 novembre 2004 Vraiment dans un mouchoir de poche les deux premiers, qui ont joués à toi à moi toutes la journée, avec maintenant une très belle avance sur le groupe des poursuivants. Là aussi ça bouge, pour les places dans le petit temps. Une vidéo sympa de JLC qui a été reprise par toutes les chaines de télévision. Le 28 novembre 2004 Vincent tient bon devant JLC, mais derrière, un regroupement entre les attardés du groupe 1, le groupe 2 et les meilleurs du groupe 3 se dessine, avec une belle remontée de Nick Moloney sur Skandia. Le 1er décembre 2004 Passage dans l'Océan Indien : JLC a repris le dessus, mais tactiquement demain PRB va faire mal car il s'est mis à l'abris alors que JLC lève le pied dans le mauvais temps, à suivre... Le 3 décembre 2004 Grosse remontée de Marc Thiercelin (4 places), Alex Thomson contraint à la réparation, fait route au Nord, VR reprend la tête devant JLC. Le 4 décembre 2004 Marc Thiercelin et Nick Moloney font une grosse impression, malgré les dégats causés aux bateaux dans la tempête. UUDS à la recherche de meilleur temps pour finir le diagnostique. JLC reprend de peu la tête grâce à une navigation proche de la route directe. Le 5 décembre 2004 Premier abandon
: Cest léchappée pour Jean
Le Cam (Bonduelle) et Vincent Riou (PRB) :
Roland Jourdain (Sill et Veolia) est 3e à 571,4
milles derrière le leader. Abandon dHervé
Laurent (UUDS) qui a perdu son safran gauche. Avarie du safran droit pour
Conrad Humphreys (Hellomoto) qui se dirige vers la
région de Cape Town pour le changer par ses propres moyens. Raphaël
Dinelli (Akena Vérandas) na pas résolu son problème
de bas étai. Les deux leaders sont ce soir dans le travers des Iles Crozet
et à 780 milles dans louest des Iles Kerguelen. La tête du
deuxième groupe est aujourdhui dans locéan Indien et
les 40ème. Le 6 décembre 2004 Hellomoto s'est arrêté Le 8 décembre 2004 Deuxième abandon : Hervé Laurent sur Hugo Boss, il faisait parti de mes préférés. La tactique de Vincent Riou (PRB) est payante : Jean Le Cam (Bonduelle) a perdu du terrain pour remonter vers le nord et faire le tour des îles Kerguelen, une photo impressionnante du bnateau de Nick Moloney au large du Cap. Le 9 décembre 2004 Troisième abandon : Norbert Sedlacek sur Brother. Le 11 décembre 2004 Premier jour où il n'y a eu aucun changement dans le classement. Les écarts se stabilisent, mais la mer devient très dur, attention à la casse, c'est le cas pour Joé Seeten (Arcelor) qui a une avarie sur son deuxième safran, sachant que le premier est abimé, il s'arrête pour faire le point dans l'archipel des îles Crozet (l'île du cochon). Le 13 décembre 2004 Deuxième jour où il n'y a eu aucun changement dans le classement. Les groupes se reforment, et celui de tête compte cinq bateaux qui vont très très vite et qui ont fait le trou. Il y a maintenant deux courses. Vincent Riou (PRB) est toujours en tête et pilote un peu moins prudemment que Jean Le Cam (Bonduelle). Joé Seeten (Arcelor) et Conrad Humphreys (Hellomoto) sont repartis. Le 14 décembre 2004 Passage du deuxième cap (Cap Lieuwin) et entrée dans le Pacifique pour les deux premiers. Le
15 décembre 2004 Le groupe des cinq premiers se resserre, et fait le trou avec les poursuivants. Voir la carte ci-dessous uniquement les 15 et 16 décembre) Le 17 décembre 2004 Nouvel abandon ce matin, Roland Jourdain (Billou) sur Sill et Véolia a cassé sa quille, il fait route, au nord-est, vers la Nouvelle-Zélande. Les écarts dans le groupe de tête sont minuscules, moins de 7 milles entre PRB et Bonduel ce matin. Le 19 décembre 2004 En fin de compte, Roland Jourdain fait route vers Hobbart en Tasmanie (carte). La remontée de Conrad Humphreys sur Hellomoto est spectaculaire et laisse Karen Leibovici sur Bénéfic en dernière position de la course. Devant, le vent est plus faible et le groupe des quatre se resserre. Le 20 décembre 2004 Lhistoire se répète éternellement entre Jean Le Cam (Bonduelle) et Vincent Riou (PRB). Pour la cinquième fois depuis le départ, le roi Jean a repris les rênes de la course devant son grand rival Vincent le Terrible. En dehors dun passage éclair de Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) aux avant-postes à la première bouée du parcours côtier et le lendemain matin au premier classement de 5h00, Jean et Vincent ont toujours occupé alternativement la première place de cette régate planétaire. Souvent bord à bord, les deux marins nont été séparés quune seule fois de plus de 100 milles depuis le départ, le 15 décembre au matin (103,7 milles davance pour PRB). En terme de leadership, lavantage revient à Vincent Riou qui a ouvert la voie pendant plus de 25 jours cumulés, contre 18 jours pour le nouveau leader. Jamais dans lhistoire du Vendée Globe deux concurrents se sont autant disputé la première place. Et ils nont franchi la mi-parcours que samedi dernier Le 21 décembre 2004 Le groupe des quatre remonte au Nord pour éviter la zone d'icebergs (carte) Le 22 décembre 2004 Jean Le Cam (Bonduelle) toujours
en tête, a été le premier à signaler qu'il rencontrait
un iceberg ce matin, ce n'est plus du tout la même course, et la voile passe
au second plan, tant le risque est important. Jean Le Cam
(Bonduelle) et Vincent Riou (PRB) ont franchi ce soir
lantéméridien, aux antipodes de la France. Au dernier relevé,
Jean Le Cam, bâbord amures vers le sud-est, compte
désormais 60 milles davance sur Vincent Riou
(PRB), tribord amures vers le nord-est. Les deux marins
ont aperçu des icebergs aujourdhui et passent la nuit sur le pont
à veiller aux éventuels growlers (voir
la photo prise par JVDH l'année dernière). Le 23 décembre 2004 Sébastien Josse (VMI), actuellement 4e du Vendée Globe, a contacté à 16h30 son équipe à terre pour signaler qu´il venait de taper dans un growler (petit iceberg) par 53°46´S 176°52´E. A première vue, la structure du bateau ne semble pas endommagée et le monocoque ne fait pas d´eau. En revanche, le balcon avant et le bout-dehors sont cassés. Le 24 décembre 2004 Loin devant leurs poursuivants, les quatre premiers du Vendée Globe accusent pourtant une journée de retard sur le reste de la flotte ! Explications de ce paradoxe Aux premières lueurs du jour en France, le soleil se couche en Nouvelle-Zélande aux antipodes de notre pays. Ce décalage horaire a permis à la Nouvelle-Zélande dêtre le premier pays à passer à lan 2000, 12 heures avant Paris, 23 heures avant Tahiti. Parce quils ont déjà franchi lantéméridien, les quatre premiers naviguent donc, en heure locale, en TU 11h au lieu de TU+12h au sud de la Nouvelle-Zélande. Ces 23 heures décart signifient que la nuit qui vient de se coucher pour les quatre premiers est celle du 23 au 24 décembre, tandis que Dominique Wavre (Temenos) et tous les autres poursuivants, peuvent commencer à réveillonner puisquils sont déjà le 24 décembre, comme nous, et que le soleil se couche Sébastien Josse (VMI), dont la route a croisé celle dun growler hier, va pouvoir réveillonner deux fois de suite. Il vient tout juste de franchir lantéméridien, quelques heures avant minuit heure locale. Un bond en arrière de 24 heures qui le renvoie donc au 23 décembre ! Le 26 décembre 2004 Ellen MacArthur commence à doubler des concurrents. Le 27 décembre 2004 Patrice Carpentier vient denvoyer un email à la Direction de Course annonçant quil souhaitait sarrêter dans un endroit abrité dans le Sud de la Tasmanie. Le skipper de VM Matériaux souhaite donc réparer par ses propres moyens et dans les meilleures conditions possibles sa bôme cassée en deux. Côté course, les écarts restent identiques en tête de la flotte. Seul Conrad Humphreys (Hellomoto) fait un bon au classement et prend la 13e place à Anne Liardet sur Roxy. Le 29 décembre
2004 Patrice Carpentier (VM Materiaux) est arrêté en Tasmanie. Pas de changement en tête de la course. Le 30 décembre 2004 7 bateaux sont passé à l'Ouest. Le 31 décembre 2004 Nouvel abandon officiel, Marc Thiercelin s'est arrêté en Nouvelle-Zélande, à la suite de pas mal d'avaries, dont la dernière, au mat, n'est réparable qu'avec de l'assistance. Le 1er janvier 2005 Le groupe de tête ne peut plus être rejoint, Jean Le Cam possède maintenant près d'un jour d'avance et n'est plus qu'à deux jours du Cap Horn. Le 3 janvier 2005 Jean Le Cam passe en tête
le Cap Horn et enlève ainsi la passe de trois à Vincent
Riou qui avait passé Bonne Espérance et Lieuwin. Il est
passé de nuit (6h15 française) à environ 6 milles sous le
fameux Cap Horn. Jean était encore propulsé par les derniers miasmes
moribonds de la grosse dépression qui concerne toujours, avec des incidences
différentes, ses poursuivants immédiats. Premier à sextraire
du « pays de lombre » avec à la clef un solide temps
de référence depuis Les Sables dOlonne, (56 jours, 17 heures
et 13 minutes), le Roi Jean na ni le temps, (ni le tempérament) de
sauto-congratuler ; le vent de nord ouest le quitte, tout en se renforçant
pour le duo Riou (PRB)-Golding Ecover) qui revient à toute allure. Incroyable
scénario au passage du Cap Horn ! Jean Le Cam est fortement ralenti du
côté Atlantique tandis que Vincent Riou et Mike
Golding, côté Pacifique, reviennent à vitesse grand
V sur le leader. Les écarts se réduisent comme peau de chagrin.
La course prend un nouveau tournant au passage du mythique rocher
Jean
Le Cam ne sattendait pas à une telle transition météo.
Dautant que ses adversaires directs, Vincent Riou (PRB) et Mike Golding
(Ecover), filent toujours à vive allure et réduisent rapidement
leur retard. En 24 heures, Mike a repris 172 milles et Vincent 153 milles. Jamais
dans lhistoire du Vendée Globe les trois premiers nont été
aussi proches les uns des autres. Un deuxième départ est en train
dêtre donné après le Cap Horn (photo)
pour le trio de tête, avec un petit avantage en distance pour Jean Le Cam,
et un petit avantage psychologique pour Mike Golding qui revient de très
loin. Le 4 janvier 2005 Les trois premiers dans l'Atlantique, remontent vers la chaleur et sont sortis d'affaire, mais devant eux une régate de 6 600 Km. Le 6 janvier 2005 Sébastien Josse (VMI), actuellement 4e du Vendée Globe passera le Cap Horn dans la nuit. Patrice Carpentier (VM Materiaux) est arrêté en Nouvelle-Zélande et demandera peut être de l'aide, dans ce cas il ne sera plus classé. Le 7 janvier 2005 4 bateaux dans l'Atlantique, et seulement 32milles séparrent Jean Le Cam de Vincent Riou Le 8 janvier 2005 Un Cap Horn danthologie pour Dominique Wavre (Temenos), une tempête qui dure pour Nick Moloney (Skandia) et des conditions de mer et de vent le plus souvent difficiles pour les autres concurrents encore dans le grand sud, telle est aujourdhui la carte postale du Vendée Globe. Avec bien sûr, dans les eaux de lAtlantique Sud, un trio de tête plus que jamais à la bagarre. Sur sa route plus à lest, Jean Le Cam (Bonduelle) est en passe de perdre une nouvelle fois son leadership. Au classement de 16 heures, il ne possède plus que 14 milles davance sur Vincent Riou (PRB) et seulement 42 milles sur langlais Mike Golding (Ecover) qui, pour la première fois depuis le départ, va peut être monter sur la deuxième marche du podium dici demain dimanche, jour où le Vendée Globe va boucler son deuxième mois de course ! Tout simplement incroyable et cest loin, très loin dêtre fini. A 20h, seulement 6 milles d'avance pour JLC. Le 9 janvier 2005 Nouveau chambardement dans le classement, Vincent Riou (PRB) reprend la tête avec Mike Golding (Ecover) à moins d'un milles, cela est du à la route (nord-est) suivi par Jean Le Cam (Bonduelle), un pari sur l'avenir avec le passage de l'équateur et du terrible pôt au noir derrière. Rien n'est encore joué. Voir le classement Le 10 janvier 2005 Vincent Riou (PRB) garde la tête de 2 petits milles et Jean Le Cam (Bonduelle) reprend la deuxième position, laissant Mike Golding (Ecover) à plus de 30 milles. Ce n'est pas fini... Voir le classement Le 12 janvier 2005 Mike Golding (Ecover) est pour la première fois en tête du VDG, mais rien est joué tellement les écarts sont serrés. Voir le classement Le 15 janvier 2005 LAustralien Nick Moloney (SKANDIA) a franchi la latitude du cap Horn, vendredi soir à minuit heure française au terme de 68 jours, 10 heures et 58 minutes de course. Il se situe toujours à plus de 500 milles du tableau arrière de Virbac-Paprec et va profiter encore ce samedi des forts vents douest pour contourner lIle des Etats et devient le 7ème concurrent du Vendée Globe à entrer en Atlantique. Pour le classement de ce soir, on est revenu à la configuration de lundi. Le 16 janvier 2005 L'intox entre les premiers fait rage et à ce petit jeu Jean Le Cam (Bonduelle) se débrouille très bien en mettant la pression sur Vincent Riou (PRB). L'avarie de drisse sur Ecover donne des difficultés à Mike Golding Le 19 janvier 2005 Il ne reste que quatre concurents dans le Pacifique. Deux sont dans le Nord et un devrait passer cette nuit au-dessus de l'équateur. (voir la carte) Le 21 janvier 2005 Il ne reste que trois concurents dans le Pacifique, en effet, Benoît Parnaudeau (Max Havelaar) vient de passer l'Horn. Devant c'est toujours la bagarre avec un avantage pour Vincent Riou (PRB) devant Jean Le Cam (Bonduelle) et Mike Golding (Ecover). L'anticyclone qui se trouve devant les trois hommes de tête va ralentir la course et donnera un avantage au premier sorti. Le 25 janvier 2005 Les écarts entre les trois premiers se resserrent, et Vincent Riou (PRB) est sur une route moins directe. Quelle stratégie sera la plus payante à la sortie du Pôt au noir ? Nouvel abandon, Nick Moloney (Skandia) a perdu sa quille, il fait route vers Rio. Explications : Le 18 janvier dernier, il avait heurté violemment un OFNI au nord des Malouines, ce qui pourrait partiellement expliquer la rupture de lappendice aujourdhui. Mais seule une étude approfondie du moignon de quille encore en place pourra peut-être expliquer les raisons de cette casse. Quelques heures plus tôt, vers 6h00 du matin, Nick avait senti que la quille présentait un problème. Un sentiment renforcé, au moment de virer, par une gîte anormale du bateau. Prévenant immédiatement son équipe à terre, le skipper australien a eu lintelligence daffaler ses voiles et de remplir ses ballasts au maximum de leur capacité (5 tonnes) pour assurer la stabilité du bateau. Un bon réflexe puisque la quille sest définitivement brisée quelques heures plus tard. Nick Moloney fait désormais route au moteur à 4-5 nuds vers Rio de Janeiro, situé à 120 milles dans son nord. Le 26 janvier 2005 Anne Liardet (Roxy) a passé le Cap Horn dans l'après-midi. Toujours une grosse très grosse bagarre devant, mais Vincent Riou (PRB) résiste Le 27 janvier 2005 Karen Leibovici (Benefic) aligne de belles journées en direction du Cap Horn. La jeune femme parcoure près de 250 milles par 24 heures. Elle pourrait parer le fameux rocher dimanche prochain. Propulsé par un front froid, elle profite dun bon flux dOuest nord Ouest appelé à tenir jusquà la pointe du continent Sud Américain. Et les surfes semblent au rendez vous : « Je dois dire que jai savouré cette journée. Enfin Benefic a pu sexprimer pendant quelques heures, et en plus le soleil a été de la partie. Record de vitesse en surf battu : 27 nuds ! ». Sauf accident imprésible, Vincent Riou (PRB) ne semble plus rattrapable, mais une course... Le 28 janvier 2005 Raphaël Dinelli (Akena) passe le Cap Horn. Devant c'est un accordéon... à 5 jours de l'arrivée Le 29 janvier 2005 La bulle anticyclonique en errance vers le Golfe de Gascogne est bien larbitre désigné aujourdhui par Vincent Riou (PRB). Le leader du Vendée Globe compte ce soir 51,8 milles davance en distance au but sur Jean Le Cam (Bonduelle), et 125,6 sur Mike Golding (Ecover). Il ne reste que Karen Leibovici (Benefic) dans le Pacifique. (carte) Le 30 janvier 2005 Le britannique Conrad Humphreys
(Hellomoto) est confronté à un grave problème de quille.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec), est le 6e concurrent
à retrouver lhémisphère nord. Joé
Seeten (Arcelor Dunkerque), 7e à 3290 milles du premier, espère
arriver à temps pour profiter des derniers jours du Carnaval de Dunkerque,
après ses prises d'avant hier
. Karen Leibovici (Benefic),
13e et dernière concurrente en course, vient de passer ce matin à
9h30 le Cap Horn. Cest une énorme émotion. Jen rêvais
depuis des années, depuis lâge de 15 ans. Je ne pensais pas
que jy arriverais un jour... Le 31 janvier 2005 Incroyable journée Le classement de 11 heures donne un minuscule avantage à Jean Le Cam (Bonduelle), 0,7 milles davance sur Vincent Riou (PRB). Ce dernier continue sa progression au Nord Nord Est à la recherche du fameux point doù il déclenchera le virement de bord final vers larrivée. A 615 milles des Sables dOlonne, Vincent évolue à la latitude de Brest quand le nouveau leader Le Cam navigue à hauteur de La Rochelle. Mike Golding (Ecover) est toujours le marin le plus rapide de cet extraordinaire trio. Il a couvert 209,6 milles lors des dernières 24 heures et pointe à moins de 60 milles de ses deux concurrents directs. Ce D-Day (Decisive Day) tient toutes ses promesses ; dans lattente du duel de virements de bord à venir, il nous offre une valse des leaders en guise douverture du dernier acte dun Vendée Globe vraiment exceptionnel. Ce soir, Vincent a repris le commandement avec seulement 16 milles d'avance. Le
1er février 2005 Le 2 février
2005 Sauf accident improbable, Vincent Riou (PRB) arrivera cette nuit vers 0h aux Sables d'Olonne pour faire la fête. Il sera suivi demain de Jean Le Cam (Bonduelle) et de Mike Golding (Ecover) pour terminer ce podium. Des grands champions! À
23 heures 49 minutes et 55 secondes heures françaises ce mercredi 2 février
2005 que le monocoque 60 pieds PRB skippé par Vincent
Riou a coupé la ligne darrivée du Vendée
Globe 2004, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ
des Sables dOlonne (France). Il
succède ainsi à Michel Desjoyeaux (PRB)
qui avait gagné lédition 2000/01 et avait parcouru les quelques
40 000 kilomètres de course en 93 jours 03 heures 57 minutes et 32 secondes.
Vincent bat donc le précédent record de 5 jours 17 heures 9 minutes
37 secondes. Vincent Riou a pris la tête le premier jour et malgré
quelques accrochages avec le Roi Jean, il finit en tête, incroyable ! Le 3 février 2005 Vincent le Terrible, le roi Jean, Goldinger ! Ces trois surnoms vont entrer, dici 24 heures, dans le Panthéon des grands exploits maritimes. À 06 heures 22 minutes et 08 secondes
heures françaises ce jeudi 3 février 2005 que le monocoque 60 pieds
Bonduelle skippé par Jean Le
Cam a coupé la ligne darrivée du Vendée
Globe 2004, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ
des Sables dOlonne (France). Rebondissement Mike
Golding (Ecover) a averti la direction de course à 15 heure française
qu´il avait un problème avec sa quille. Mike affirme être parfaitement
en sécurité. Il n´a pas demandé assistance et souhaite
rallier en course, donc par ses propres moyens, Les Sables d´Olonne. La
nature de son problème est pour l´instant inconnue. La Direction
de course a prévenu le Cross Etel qui envisage avec la préfecture
maritime la possibilité de sécuriser la zone où se trouve
le navigateur britannique. Ecover se trouve à 52,5 milles des Sables d´Olonne.
Il progresse à 2,5 noeuds cap au 151. Il semblerait selon son entourage
à terre quil ait affalé ses voiles et rempli ses ballasts,
comme lavait fait lAustralien Nick Moloney
avant de perdre la quille de son Skandia. A 19h Mike Golding vient de confirmer
à son équipe à terre la perte de la quille de son Ecover.
Il a rempli ses ballasts et affalé sa grandvoile. Il na toujours
pas demandé assistance et entend bien franchir la ligne darrivée
du Vendée Globe par ses propres moyens. Le
4 février 2005 Cest à 4 heures 17 minutes
et 13 secondes heure française que le monocoque 60 pieds Ecover skippé
par Mike Golding a coupé
la ligne darrivée du Vendée Globe 2004, course en solitaire,
sans escale et sans assistance au départ des Sables dOlonne (France).
Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles est de 88 jours 15 heures
15 minutes et 13 secondes à la vitesse moyenne théorique sur le
parcours de 11,13 nuds (20,61 km/h). Avec celle de Mike, c´est la cinquième avarie de quille dans ce Vendée Globe. ETA des prochaines arrivées aux Sables dOlonne pour Dominique Wavre (Temenos) et Sébastien Josse (VMI) : lundi 7 février dans laprès-midi, mardi 8 au matin. Le
5 février 2005 En dessous, un autre duel tourne à l'avantage de Conrad Humphreys (Hellomoto) qui passe ce soir devant Joé Seeten (Arcelor Dunkerque) Le
6 février 2005 Dominique Wavre (Temenos) résiste bien et devrait prendre la 4ème place. Le 7 février 2005 Aucun doute, Dominique Wavre (Temenos) sera 4ème dans la nuit, mais le mauvais vent qui joue aussi des tours à Ellen Macarthur n'a rien arrangé. « Il y avait des grains dans tous les sens, le bateau sest couché. Jai eu pas mal de boulot. Jai viré une douzaine de fois, jai pris des ris. Cette zone, dans le milieu du golfe de Gascogne, était très perturbée. Jai donc tiré des bords toute la nuit. Franchement, je suis vanné ». A nen pas douter, Dominique Wavre (Temenos) sera heureux den finir cette nuit et pour bien en profiter, il espère pouvoir trouver une fenêtre pour dormir dici là. Le vent de secteur sud-est, 10 à 15 nuds, celui tant attendu, devrait lui faciliter la tâche Heureusement pour Dominique, Sébastien Josse (VMI) nest plus en mesure de linquiéter. Une pression en moins pour lui, même si Sébastien fait évidement tout pour arriver au plus vite. « Je suis à la barre, excusez moi, je nai pas le temps de venir à la vacation » Le 8 février 2005 Cest à 05 heures 15 minutes
et 20 secondes TU soit à 06 heures 15 minutes et 20 secondes heures françaises
ce mardi 8 février 2005 que le monocoque 60 pieds Temenos skippé
par le Suisse Dominique Wavre
a coupé la ligne darrivée du Vendée Globe 2004-2005,
course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ des Sables
dOlonne (France). Dominique
Wavre termine à la quatrième place avec 5 jours 06 heures 25 minutes
et 25 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Cest à 12 heures 04 minutes et 10 secondes TU soit à
13 heures 04 minutes et 10 secondes heures françaises ce mardi 8 février
2005 que le monocoque 60 pieds VMI skippé par Sébastien
Josse a coupé la ligne darrivée du Vendée
Globe 2004-2005, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ
des Sables dOlonne (France). Le temps de course pour parcourir les 23 680
milles est de 93 jours 0 heures 2 minutes et 10 secondes à la vitesse moyenne
théorique sur le parcours de 10,61 nuds (19 km/h). Sébastien
Josse termine à la cinquième place avec 5 jours 13 heures 14 minutes
et 15 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Le 9 février 2005 Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) est sur la voie royale pour accrocher la sixième place de ce Vendée Globe. Le flux douest va se renforcer au fil des heures et laisse entrevoir une arrivée probable dimanche prochain. Le
10 février 2005 Le 11 février 2005 C'est très dur pour Karen Leibovici (Benefic), quant à Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) il se bat pour arriver dimanche au Sables d'Olonne. Le 12 février 2005 Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec) bateau jugé par tous ses adversaires comme étant un des plus rapides et des mieux préparés, il aura vécu un Vendée Globe riche en émotions. Bôme cassée, vit de mulet explosé par deux fois, liaison safran-pilote automatique sur le bord de la rupture font partie de la longue liste des avaries. Mais le plus étonnant est sans conteste que Jean-Pierre ait réussi à tourner autour de la planète avec ses seuls panneaux solaires. Et cela dès lentrée dans locéan Indien. Bien dautres auraient baissé les bras Même si le skipper avoue volontiers avoir songé à labandon, il a tenu bon et a continué sa route au prix dune économie drastique qui la privé de tout élément de confort lumière, musique, téléphone, eau à volonté, etc . Demain, Jean-Pierre sera accueilli par une foule qui lui donnera limpression dêtre le premier. Au large, Joe Seeten (Arcelor Dunkerque) na pas manqué de relever son opiniâtreté. « Il a fait un sacré parcours. Cest un grand bonhomme ». Le 13 février 2005 Cest à 15 heures 51 minutes
et 38 secondes TU soit à 16 heures 51 minutes et 38 secondes heures françaises
ce dimanche 13 février 2005 que le monocoque 60 pieds Virbac-Paprec skippé
par Jean-Pierre Dick
a coupé la ligne darrivée du Vendée Globe 2004-2005,
course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ des Sables
dOlonne (France). Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles est
de 98 jours 03 heures 49 minutes et 38 secondes à la vitesse moyenne théorique
sur le parcours de 10,05 nuds (18,61 km/h). Jean-Pierre Dick termine à
la sixième place avec 10 jours 17 heures et 01 minute de retard sur le
vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Le 14 février 2005 Linformation du moment est bien
sûr la 7e place reprise par Joe Seeten (Arcelor
Dunkerque) sur Conrad Humphreys (Hellomoto). Cest
depuis hier soir 20 heures que le Dunkerquois a repris lavantage sur le
Britannique. Joé a creusé lécart pour porter son avance
à 38,5 milles au classement de 16 heures ce jour, mais rien nest
pour autant joué car la situation météorologique pourrait
permettre une arrivée dans un mouchoir de poche. Lautre information
du jour ou plutôt de la nuit prochaine sera le passage de léquateur
par Anne Liardet (Roxy).
Demain milieu de journée, il ne devrait y avoir plus que deux concurrents
en course dans lhémisphère Sud ! De son côté
Karen Leibovici (Benefic)
ne dispose plus que de 10 litres de gasoil
Le 15 février 2005 Joé Seeten
sest dangereusement approché du centre des hautes pressions et
peine à entrer dans le refus synonyme de virement de bord vers larrivée.
Depuis longtemps privé de ses grandes voiles davant, son Arcelor
Dunkerque nest pas des mieux armé pour se déhaler dans le
petit temps. Conrad Humphreys aimerait éviter
le louvoyage au près vers la Vendée. Sa quille pendulaire nest
plus tenue que par un seul vérin hydraulique et le jeune anglais doit à
chaque virement de bord détacher puis rattacher la tête de quille
à laide de bouts... Cest pourtant à ce régime
que devrait se disputer cet haletant duel franco anglais pour le gain de la 7ème
place. A 300 milles dans le Sud Est de Salvador de Bahia, Karen
Leibovici (Benfic) vit des moments douloureux. Ses problèmes
dénergie se sont brutalement aggravés cette nuit avec la perte
de lhélice de son hydro générateur : « Je viens
de me prendre une « baston » de 70 nuds. Le temps que je monte
sur le pont, le bateau s'est couché, le pilote a décroché.
Il a fallu que j'abatte en grand pour pouvoir réduire la toile ; j'ai perdu
l'hydro générateur qui s'est arraché avec la vitesse du bateau.
Cest épouvantable. » Avec seulement une dizaine de litres de
gas oil pour recharger ses batteries, et de faibles panneaux solaires, Karen risque
de se trouver rapidement à court dénergie. La jeune femme
est aux prises avec des lignes de grains orageux. Elle tente de mettre cap à
lest pour séchapper. En quelques jours, Conrad Humphreys (Hellomoto) et Joé Seeten (Arcelor Dunkerque) ont alterné à la 7e place. Ce matin, le skipper anglais sest de nouveau glissé devant son adversaire. Décalé dans le sud-est de Seeten, Humphreys bénéficie dun vent légèrement plus soutenu au sud de lanticyclone. De son côté, Joé subi les calmes du centre anticyclonique. Il a passé des heures à tenter de sextirper des vents erratiques particulièrement instables en force et direction. Le 17 février 2005 Vers 11h00 jeudi matin, Anne Liardet (Roxy) a appelé la Direction de Course pour signaler une avarie au niveau de sa dérive bâbord et de son puits de dérive. Bien quelle nait pas senti de choc, il est néanmoins probable que ce soit la rencontre dun OFNI qui ait provoqué cette avarie. Le bout retenant la dérive ayant cassé, lappendice sest enfoncé dans le puits de dérive et la endommagé, créant une voie deau. La navigatrice sest rapidement mise à la cape sur le bord opposé pour limiter cette entrée deau, estimée à un seau de 10 litres toutes les 40 secondes... Le 18 février 2005 Les sept concurrents encore en mer nont tous quune idée à lesprit : arriver le plus vite possible pour boucler la boucle et mettre un terme à leurs souffrances ou à celles de leurs bateaux. Les sept derniers de ce Vendée Globe ont tous connu leur lot de galères plus ou moins handicapantes Conrad Humphreys (Hellomoto) et Joé Seeten (Arcelor Dunkerque) seront heureux de connaître dimanche les honneurs du public sablais. Conrad navigue toujours à laveuglette, privé dénergie depuis quil narrive plus à démarrer son moteur. Tous ses instruments électroniques sont coupés et Conrad essaye de barrer un maximum dheures par jour. Joé, de son côté, doit se contenter de 44 m2 de trinquette sur la plage avant alors que les conditions de vent nécessiteraient au moins le double. Mais Joé na plus ni solent, ni gennakers, ni grand spi. Derrière, Bruce Schwab (Ocean Planet) est désormais à moins de 1000 milles de larrivée. LAméricain a réalisé son tour du monde avec la boîte à outils en permanence ouverte pour réparer les nombreuses avaries du bord. Benoît Parnaudeau (Max Havelaar-Best Western), Anne Liardet (Roxy), Raphaël Dinelli (Akena Vérandas) et Karen Leibovici (Benefic) sont souvent dans le même cas. Anne Liardet a réussi la nuit dernière à récupérer sa dérive bâbord qui sétait enfoncée sous leau peut-être à cause dun OFNI et qui avait endommagé le puits de dérive, occasionnant une voie deau. Comme à la pêche miraculeuse, Anne a crocheté un bout de la dérive et a pu la remonter. Ensuite, elle a colmaté la voie deau au niveau du puits de dérive. Cette avarie lui a fait perdre 150 milles sur Benoît Parnaudeau. Pendant une dizaine dheures, Anne a dû se mettre à la cape, à 3 nuds vers le sud ! Lautre femme de la course, Karen Leibovici (Benefic), nest pas à la fête non plus. A cause de lhumidité et de leau de mer, les mains de Karen ont doublé de volume et sont particulièrement douloureuses. Pour les soigner, il faudrait que Karen se lave régulièrement les mains à leau douce, ce dont elle manque cruellement à bord. Espérons que dans deux ou trois jours, au passage du Pot-au-Noir, Karen pourra en profiter pour refaire le plein deau douce et soigner ses mains douloureuses. En attendant, la jeune femme na pas pu entamer le bricolage dune nouvelle hélice pour son hydrogénérateur. Le 19 février 2005 Conrad Humphreys et Joé Seeten sont dans le golfe de Gascogne. Le skipper britannique, qui devrait arriver en milieu de nuit prochaine, envisage, une fois la ligne franchie, dattendre en mer larrivée de Joé Seeten pour entrer ensemble dans le chenal vers midi dimanche, lorsque la marée sera assez haute. Conrad Humphreys (Hellomoto) et Joé Seeten (Arcelor Dunkerque) vont passer leur dernière nuit en mer après plus de 104 jours de course. Au dernier pointage, le jeune Britannique possédait toujours 38 milles davance sur le Dunkerquois. Joé pensait dailleurs à la vacation du jour que seule une « embrouille technique » pourrait changer lordre darrivée entre les deux concurrents qui se bagarrent ensemble depuis lAustralie. Le 20 février 2005 Cest à 02 heures 34 minutes et 24 secondes TU soit à 03 heures 34 minutes et 24 secondes, heure française, ce dimanche 20 février 2005, que le monocoque 60 pieds Hellomoto skippé par le Britannique Conrad Humphreys a coupé la ligne darrivée du Vendée Globe 2004, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ des Sables dOlonne (France). Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles est de 104 jours 14 heures 32 minutes et 24 secondes à la vitesse moyenne théorique sur le parcours de 9,43 nuds (17,4 km/h). Conrad Humphreys termine à la septième place avec 17 jours 03 heures 44 minutes et 29 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Joé Seeten (Arcelor Dunkerque) a coupé la ligne d´arrivée le dimanche 20/02/2005 à 12:04:45 Heure française. Soit après 104jours 23heures 02minutes 45 secondes de course à la vitesse de 9.40 nds sur le parcours théorique de 23 680 milles. | |||||||||||||||||||||||||
Le 21 février 2005 Mercredi ou jeudi ? Bruce Schwab navigue au beau milieu de « lautoroute des cargos », ce rail quempruntent les bateaux marchands entre Ouessant et le Cap Finisterre. Ocean Planet sapprête à entrer dans le Golfe de Gascogne et à entamer sa dernière ligne droite vers Les Sables dOlonne. Le 22 février 2005 LAméricain Bruce Schwab (Ocean Planet) termine son tour du monde par du cabotage ! Passé à moins de 30 milles des côtes nord-ouest de lEspagne, Bruce a slalomé aujourdhui au milieu des nombreux bateaux de pêches qui travaillent au large de La Corogne. Après la traversée de lautoroute de cargos au niveau du rail du Cap Finisterre, le voici donc sur les Champs-Élysées des pêcheurs qui arborent tous leurs feux de navigation, des feux de pêches, des gyrophares et des feux de pont pour éclairer le travail des marins-pêcheurs. Cette surabondance de lumière à lhorizon impose une grande lucidité pour savoir dans quel sens se dirigent les chalutiers espagnols. Le 23 février 2005 La neige qui tombe sur toute la France depuis deux jours est également allée faire un tour au milieu du golfe de Gascogne. Cette nuit, lAméricain Bruce Schwab (Ocean Planet) a eu le droit, lui aussi, à des petits flocons de neige sur le pont de son monocoque 60 pieds ! Salué ce matin par un bâtiment de la Marine Nationale, Bruce Schwab est toujours attendu aux Sables dOlonne jeudi après-midi, si les conditions ne faiblissent pas trop. A moins de 183 milles de larrivée à 16h00 mercredi, le compte à rebours est lancé pour lAméricain qui doit entrer dans le chenal avant 20h00 sil ne veut pas rater la marée. Nul doute quune nuit de plus en mer par le froid actuel ne doit guère enchanter le skipper dOcean Planet Le 24 février 2005 LAméricain Bruce Schwab, qui pensait arriver jeudi après-midi aux Sables dOlonne, a été fortement ralenti au milieu du golfe de Gascogne par une bulle anticyclonique sans vent. Du coup, son arrivée nest plus prévue avant la fin de nuit prochaine ou vendredi matin. Tout dépend du retour du vent sur la zone. Bruce, qui se trouve à la latitude de lîle dOléron, nétait plus quà 63 milles à 16h00 jeudi, mais progressait lentement vers Les Sables (3,8 nuds de vitesse de rapprochement). Assez ému de terminer son tour du monde, Bruce a eu la surprise dentendre sa maman, venue spécialement de Seattle, à la vacation du jour. De nombreux amis du skipper californien ont également fait le déplacement des Etats-Unis et de toute lEurope pour venir acclamer demain le premier Américain à finir un Vendée Globe. Le 25 février 2005 À 4h00, il restait 15,5 milles
à parcourir à Bruce Schwab. Fort coup de vent pour Benoît et Anne Au large de Gibraltar, entre les Açores et Madère, Benoît Parnaudeau (Max Havelaar-Best Western) et Anne Liardet (Roxy) sattendent à vivre trois ou quatre jours sacrément musclés avec des vents de 50 nuds. Une dépression, qui sest créée sur larchipel des Açores, se dirige vers Gibraltar et va passer sur les deux prochains concurrents attendus aux Sables dOlonne en milieu de semaine prochaine. Anne Liardet sest bien reposée en vue de ce coup de vent et a déjà sortie sur le pont son tourmentin (plus petite voile davant). En suivant une belle ligne droite grâce à des conditions météo favorables depuis plusieurs jours, Anne est revenue à moins de 350 milles dans le tableau arrière de Benoît contre 490 milles il y a deux jours ! Coup de mou pour les deux derniers Raphaël Dinelli (Akena Vérandas) na pas le choix ! Il doit prendre son mal en patience en attendant le retour du vent. Coincé dans le centre dun large anticyclone qui barre lAtlantique Nord entre les Canaries et le Cap Vert, Raphaël na parcouru que 70 milles en 24 heures à la vitesse moyenne de 2,9 nuds ! Une situation difficile pour les nerfs, dautant que les fortes chaleurs tropicales et la houle résiduelle ne rendent pas la situation très confortable. Les nuits étoilées, le lever de lune, et la fraîcheur nocturne sont nettement plus romantiques et appréciables. En queue de flotte, Karen Leibovici (Benefic) remonte au près dans un alizé de plus en plus instable en force et direction. Karen vient datteindre la latitude de larchipel du Cap Vert et devrait, à son tour, connaître les mêmes calmes que Raphaël au moment de traverser le centre anticyclonique dans les prochains jours. Le 27 février 2005 35-40
nuds au près pour Benoît Parnaudeau
et Anne Liardet ; pétole
pour Karen Leibovici.
Les quatre derniers concurrents ne sont pas gâtés par les conditions
météo en ce moment. Le long des côtes portugaises, Benoît
Parnaudeau (Max Havelaar-Best Western) remonte plein nord dans un vent de force
8 établi depuis plus de 24 heures. La mer, évidemment, est dure
et le bateau fatigué tape beaucoup. Ces conditions peu confortables devraient
durer encore 24 heures pour le prochain concurrent attendu aux Sables dOlonne
jeudi prochain. Comble de galère, le vent est exactement orienté
dans laxe de la route, ce qui oblige Benoît à remonter à
60° du vent, et réduit sa vitesse de rapprochement de moitié
par rapport à sa vitesse réelle. Le 28 février 2005 Pas de demi-mesure. Soit il y a trop de vent 40 à 50 nuds pour Benoît Parnaudeau et Anne Liardet, soit il ny en a pas du tout pour Karen Leibovici et Raphaël Dinelli. Après bientôt quatre mois de mer, les quatre derniers concurrents encore en course sont épuisés physiquement et nerveusement.40 nuds établis, des rafales à 50 ! Ce nest pas tant la force du vent qui pose problème à Benoît Parnaudeau (Max Havelaar-Best Western) et Anne Liardet (Roxy), mais létat de la mer et le fait de devoir laffronter au près. Non seulement leur vitesse de rapprochement est quasiment nulle, mais en plus, le bateau souffre terriblement dans cette mer « monstrueuse ». Le 1er mars 2005 De Karen Leibovici (Benefic), à plus de 2 000 milles de larrivée, à Benoît Parnaudeau à 450 milles des Sables dOlonne, les 4 marins encore en course dans le Vendée Globe font preuve dun courage et dune abnégation qui forcent ladmiration. Près dun mois après larrivée du vainqueur Vincent Riou (PRB), deux femmes, Karen Leibovici et Anne Liardet (Roxy) et deux hommes, Benoit Parnaudeau et Raphaël Dinelli (Akena Verandas) composent, en plus dune lassitude bien compréhensible, avec des éléments capricieux qui sacharnent à rendre chaque mille gagné vers les côtes Vendéennes plus cher à payer en manuvres et en souffrance. Le 2 mars 2005 Comme le soulignait à la veille du départ
de cette 5ème édition du Vendée Globe, Sir Robin Knox-Johnson,
vainqueur en 1969 de la première course à la voile en solitaire
autour du monde sans escale et sans assistance, ceux
qui en termineront avec cet « Everest » de la voile hauturière
seront tous et indépendamment de leur classement, des vainqueurs.
Vainqueurs et héros si lon observe lincroyable dureté
de cette fin de course pour les deux femmes et les deux hommes encore en mer.
LAtlantique et ses systèmes météos associés
ont bouleversé leurs schémas habituels pour offrir à ces
4 marins en lutte depuis 116 jours un infâme cocktail à base de pétole
pour les uns, et grains violents pour les autres, avec un dénominateur
commun dans cette misère générale, le près, allure
contre le vent et face à la houle où hommes et machines déjà
meurtris sont davantage encore passés à la moulinette. Les Sablais
le savent, qui seront nombreux encore demain soir à accueillir Benoît
Parnaudeau et son Max Havelaar Best Western. Le 3 mars 2005 Cest à 13 heures 08 minutes et 54 secondes TU soit à 14 heures 08 minutes et 54 secondes heures françaises ce jeudi 03 mars 2005 que le monocoque 60 pieds Max havelaar-Best Western skippé par le Rochelais Benoît Parnaudeau a coupé la ligne darrivée du Vendée Globe 2004-2005, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ des Sables dOlonne (France). Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles est de 116 jours 01 heures 06 minutes et 54 secondes à la vitesse moyenne théorique sur le parcours de 08,50 nuds (15,7 km/h). Benoit Parnaudeau termine à la dixième place avec 28 jours 14 heures 18 minutes et 59 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Le 4 mars 2005 Anne Liardet
(Roxy) attend son heure. Lheure de la délivrance, lheure de
laboutissement dun tour du monde vécu avec passion. Lheure
de devenir la troisième femme, après Catherine
Chabaud et Ellen Macarthur, à terminer
classée un Vendée Globe. Dimanche ? Lundi ? Le Golfe de Gascogne
na pas encore déverrouillé tous ses loquets, au premier rang
desquels, le cap Finisterre et sa mauvaise houle qui ralentissent aujourdhui
la Brestoise, contrainte à suivre un cap bien éloigné de
la route. Heureuse en mer et point du tout lassée après 117 jours
de navigation en solitaire, létonnante Anne avoue une seule irrépressible
envie, celle de retrouver ses enfants. Le 5 mars 2005 Anne Liardet
et son Roxy sont attendus et espérés demain dimanche en milieu de
journée aux Sables dOlonne. La marée lautorisera à
entrer dans le chenal vers Port Olonna jusquà 15 heures 40. Les Vendéens
le savent, qui souhaitent réserver un accueil « énorme »
à la première femme du Vendée Globe, en passe de prendre
la onzième place du classement général. Anne cravache. Elle
est en route directe en plein Golfe de Gascogne et profite dun fort vent
de secteur Nord Ouest pour accélérer au reaching vers larrivée.
Vigilante aux cargos et autres bateaux de pêche très nombreux dans
sa zone de navigation, et malgré sa grande hâte den finir,
la Brestoise ménage sa monture fatiguée par plus de 24 000 milles
de course. Le 6 mars 2005 Cest à 17 heures 30 minutes et 40 secondes TU soit à 18 heures 30 minutes et 40 secondes heures françaises ce dimanche 06 mars 2005 que le monocoque 60 pieds Roxy skippé par la Brestoise Anne Liardet a coupé la ligne darrivée du Vendée Globe 2004-2005, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ des Sables dOlonne (France). Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles du parcours théorique est de 119 jours, 05 heures, 28 minutes et 40 secondes à la vitesse moyenne théorique sur le parcours de 08,28 nuds (15,30 km/h). Anne Liardet termine à la onzième place avec 31 jours 18 heures 40 minutes et 45 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Elle devient la 3ème femme après Catherine Chabaud et Ellen MacArthur a terminé classée le Vendée Globe. Le 7 mars 2005 Après larrivée forte en émotions hier dAnne Liardet (Roxy), onzième du Vendée Globe 2004/2005, ils ne sont plus que deux concurrents à lutter encore dans des conditions difficiles à moins de 900 milles de la ligne darrivée. Karen Leibovici, Karen Courage, se bagarre sur tous les fronts à moins de 200 milles dans le Nord Est de larchipel des Açores pour ramener coûte que coûte son Benefic aux Sables dOlonne ; sur le front de la météo dabord, dans du vent fort et sur une mer épouvantable, sur le front des avaries ensuite, qui saccumulent sur le vaillant voilier après 120 jours de mer, et sur le front de la souffrance physique enfin, que Karen endure avec un stoïcisme qui force ladmiration. Raphaël Dinelli (Akena Verandas) postule avec de plus en plus dimpatience à la douzième place de ce Vendée Globe. Douzième, donc classé. Une belle victoire sur lui même et sur le destin après deux tentatives infructueuses (abandons en1996 et 2000). Le 8 mars 2005 Le rideau pourrait tomber le prochain week end sur la 5ème édition du Vendée Globe. Un Vendée Globe Majuscule, marqué du sceau de la performance, de lexploit et de lémotion. Raphaël Dinelli (Akena Verandas) et Karen Leibovici (Benefic) écrivent un dernier acte à lencre de leur courage et de leur passion. Le Golfe de Gascogne naura fait aucune exception depuis larrivée des premiers concurrents début février. Il accueille les navigateurs en offrant son jour le plus hideux, vent orienté Nord Est et mer formée, obligeant hommes et machines déjà entamés par 23 000 milles de combat à rallonger la route en multipliant les virements de bord. Raphaël se voit ainsi contraint, après avoir longtemps pointé son étrave vers le nord de la Bretagne, de regarder aujourdhui vers la côte espagnole ! (voir la carte du jour) Karen elle, est bien calée sur la route directe, mais traverse une zone de calme mal pavée. En tout état de cause, lépilogue se dessine pour les deux navigateurs qui devraient , avec peu décart, clore leur péripleà partir de vendredi prochain. Le 9 mars 2005 Au stress du jour alimenté par un vent toujours soutenu et une mer très chaotique sajoute à bord des deux monocoques toujours en course dans le Vendée Globe linquiétude de devoir négocier les derniers milles avant la ligne darrivée dans du vent très, très faible. De Karen Leibovici (Benefic), à 200 milles dans lOuest du cap Finisterre, à Raphaël Dinelli (Akena Verandas) par le travers de lîle dYeu, on séchine à faire marcher au mieux des voiliers de plus en plus marqués par 4 mois deffort. Ces deux navigateurs composent avec des scénari bien différents. La jeune femme fait route sur un seul bord vers le centre du Golfe de Gascogne, tandis que le marin Vendéen tire de longs bords pénalisants sous les côtes Bretonnes. A ce petit jeu, Karen a repris une centaine de milles à Raphaël. Le 10 mars 2005 «J'ai un cargo qui s'est présenté dans mon tableau arrière à 2 heures du matin, et depuis il est sur mon tribord à moins d'1 mille sur la même route. Il me tarde de quitter ce rail de cargos, ça fera du stress en moins. J'en ai encore eu pas mal cette nuit, ainsi qu'un gros bateau de pêche espagnol. » A une météo tortueuse à souhait sajoute pour Raphaël Dinelli (Akena Verandas) comme pour Karen Leibovici (Benefic) une surveillance accrue aux cargos particulièrement nombreux sur les routes quempruntent actuellement les deux derniers concurrents du Vendée Globe pour rallier larrivée. Raphaël tire des bords au près à la latitude de la Vendée, mais pile dans laxe Ouessant-Cap Finisterre. Un axe que Karen sapprête à rejoindre 250 milles dans le Sud Ouest de Raphaël. Nos deux navigateurs puisent au plus profond de leurs ressources physiques et mentales et déploient des miracles dénergie pour progresser dans un vent toujours fort pour Karen, et contraire pour Raphaël, tout en préservant des voiliers de plus en plus affectés par plus de 4 mois de mer. Le 11 mars 2005 Raphaël Dinelli (Akena Verandas) est attendu demain aux Sables dOlonne. Il prendra après 125 jours de mer la 12ème place du Vendée Globe. Karen Leibovici (Benefic) devrait elle, sadjuger dimanche la 13ème place de ce tour du monde qui comptait 20 postulants lors du départ le 7 novembre dernier. Avec larrivée hors course aujourdhui vendredi à 15 heures 50 (française) de Patrice Carpentier (VM Matériaux), le Vendée Globe 5ème du nom tirera donc sa révérence ce week-end, après 126 jours de compétition exacerbée et démotions intenses. Le 12 mars 2005 Cest à 16 heures 09 minutes et 07 secondes TU soit à 17 heures 09 minutes et 14 secondes heures françaises ce samedi 12 mars 2005 que le monocoque 60 pieds Akena Verandas skippé par le Vendéen Raphaël Dinelli a coupé la ligne darrivée du Vendée Globe 2004-2005, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ des Sables dOlonne (France). Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles est de 125 jours 04 heures 07 minutes et 14 secondes à la vitesse moyenne théorique sur le parcours de 07,88 nuds (14,6 km/h). Raphaël Dinelli termine à la douzième place avec 37 jours 17 heures 19 minutes et 19 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riouà bord de PRB. Le 13 mars 2005 Cest à 20heures 04 minutes et 20 secondes TU soit à 21 heures 04 minutes et 20 secondes heures françaises ce dimanche 13 mars 2005 que le monocoque 60 pieds Benefic skippé par Karen Leibovici a coupé la ligne darrivée du Vendée Globe 2004-2005, course en solitaire, sans escale et sans assistance au départ des Sables dOlonne (France).Le temps de course pour parcourir les 23 680 milles est de 126 jours 08 heures 02 minutes et 20 secondes à la vitesse moyenne théorique sur le parcours de 07,81nuds (14,46 km/h). Karen Leibovici termine à la treizième place avec 38 jours 21 heures 14 minutes et 25 secondes de retard sur le vainqueur, Vincent Riou à bord de PRB. Le récit des dernières minutes de ce suspens :
"Survient alors une nouvelles question : le chenal d´entrée
aux Sables d´Olonne n´est praticable que jusqu´à 20h30,
pour cause de hauteur d´eau insuffisante, ensuite ... Les calculs sont faits
et refaits, et il est admis que "cela doit passer jusqu´à 21h10
mais de justesse ...". | |||||||||||||||||||||||||
Le 7 mai 2005 La remise des prix du Vendée
Globe en direct sur le site !
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du départ | |||||||||||||||||||||||||
dimanche 07 novembre 2004 - 13h57 Virbac-Paprec skippé par Jean-Pierre Dick est passé en tête à la première marque du parcours côtier (6 milles), la bouée Roches de Joanne, mouillée en face de Bourgenay. Il était suivi par VMI de Sébastien Josse et de PRB de Vincent Riou. passage à la bouée de Bourgenay : 1-
Virbac-Paprec ; 2- PRB ; 3- VMI ; 4- Bonduelle ; 5- Sill et Véolia ; 6-
Hugo Boss ; 7- Hellomoto ; 8- Temenos ; 9- VM matériaux ; 10- Max Havelaar
Best Western ; 11- UUDS ; 12- Pro Form ; 13- Ecover ; 14- Akena vérandas
; 15- skandia A 14 h 26, Vincent Riou enroulait la bouée des Sables, devant Jean Pierre Dick, Jean Le Cam, et Sébastien Josse. passage à la bouée des Sables (La Pironnière), dernière marque avant le large : 1- PRB Vincent Riou ; 2- Virbac-Paprec Jean-Pierre Dick ; 3- Bonduelle Jean Le Cam ; 4- VMI Sébastien Josse ; 5- Ecover Mike Golding ; 6- Hellomoto Conrad Humphreys ; 7- Sill et Véolia Roland Jourdain ; 8- Hugo Boss Alex Thomson ; 9- Skandia Nick Moloney ; 10- Roxy Anne Liardet ; La suite ici au jour le jour
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