9 décembre
2009
Prince de Bretagne arrivé à Puerto
Limon
Hervé Cléris et Christophe Dietsch ont franchi la ligne
d'arrivée à Puerto Limon cette nuit à 01h 39min 50s.
Le multicoque Prince de Bretagne se classe 4ème de cette Transat
Jacques Vabre. Les deux hommes ont traversé en 30j 11h 39min 50s
à la moyenne de 6.88 noeuds. L'écart avec le vainqueur de
la Multi50 est de 14j 20h 08min 00s. Il reste deux bateaux à Puerto
Limon, les multicoques Prince de Bretagne et Région Aquitaine -
Port Médoc arrivé 8j 03h 17min 50s avant eux.
Prince de Bretagne clôt la Transat Jacques
Vabre
Cest le valeureux équipage de Prince de Bretagne qui, la
nuit dernière, a fait retentir le clap de fin de la Transat Jacques
Vabre 2009 après un mois de course et de péripéties.
Ils sont arrivés cette nuit à Puerto Limon au Costa Rica,
à 1 heure, 39 minutes et 50 secondes (heure française),
après plus de 30 jours de mer, alors que le vainqueur en Multi50,
Crêpes Whaou !, avait franchi la ligne le 24 novembre dernier.
Cest dire lopiniâtreté dont ont fait preuve Hervé
Cléris et Christophe Dietsch. Par trois fois, léquipage
de Prince de Bretagne a trébuché et sest relevé,
la faute à un problème récurrent de rail de grand-voile.
Après un arrêt à Vigo puis, dans une ria de Galice,
Hervé Cléris et Christophe Dietsch ont fait à nouveau
escale à Lanzarote aux îles Canaries. Pas question pour autant
dabandonner
Les deux navigateurs soutenus par les producteurs
de légumes bretons savent que dans le monde paysan, on combat,
mais on ne renonce pas.
Les producteurs de Prince de Bretagne les ont dailleurs soutenus
sans faillir et souhaité que laventure continue malgré
lavarie de flotteur sur le trimaran neuf, puis, après les
escales techniques, alors quils auraient pu prendre la décision,
moins sportive, de jeter léponge.
Sen est suivie une traversée de lAtlantique à
petite vitesse dans des Alizés relativement poussifs et surtout
pile poil dans laxe du bateau ; Cest donc en zig zag, que
les deux compères ont rejoint larc antillais ajoutant encore
de la route à leur long chemin solitaire. Entré en mer des
Caraïbes, Prince de Bretagne a pu enfin parcourir les derniers 700
milles, presque, sur un seul bord. Peu de manoeuvres pour finir, mais
sous le soleil brûlant des Caraïbes.
Autant dire que la hâte darriver au Costa Rica était
palpable quand Hervé était joint par son équipe à
terre, sans parler de lévident regret de ne pas avoir participé
à la bagarre des Multi50 avec légumes Prince de Bretagne,
le trimaran neuf, mais ce n'est que de partie remise pour l'année
prochaine...
Pierre Bojic, le directeur général de Pen Duick a dailleurs
tenu à saluer léquipage de Prince de Bretagne : «Ils
ont été formidables et sont allés au bout de leur
aventure. Je salue leur courage, leur détermination et leur esprit
sportif parce que ce nest pas facile de finir une course seul et
loin derrière».
Après quelques heures de repos, Hervé à été
joint par léquipe de communication du projet : «Cétait
une arrivée un peu difficile du point de vue de la météo,
mais il y avait un super comité daccueil malgré la
pluie et la nuit qui était tombée. Les locaux nous avaient
préparé une petite fête très chaleureuse. Nous
sommes heureux davoir rempli notre contrat, cest à
dire davoir fini la course quand dautres ont dû abandonner
et aussi davoir mené à bon port le plus vieux bateau
de la flotte de la Transat Jacques Vabre, même si le résultat
sportif nest pas au rendez-vous ».
8 décembre
2009
Moins de 120 milles
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de
Bretagne sont à moins de 120 milles de l'arrivée, mais il
n'y a pas de vent... alors ce ne sera pas pour aujourd'hui encore
7 décembre
2009
Moins de 400 milles
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de
Bretagne sont à moins de 400 milles de l'arrivée, mais il
n'y a pas beaucoup de vent...
5 décembre
2009
La transat Jacques Vabre au jour le jour
Une course épique, épicée à souhait, avec
un mélange subtile de saveurs parfois drôles, parfois dramatiques
La Transat Jacques Vabre nouvelle formule na pas failli à
la réputation de la course qui en fait un incontournable des transatlantiques
en double.
8 novembre : un petit tour et puis sen va
Tout avait pourtant bien commencé. Départ dans le petit
temps, sous les premiers rayons dun soleil que tous attendaient
depuis une semaine. Chez les IMOCA, la bagarre commençait dès
la ligne de départ quand la flotte des Multi50 annonçait
la couleur avec un duel au couteau entre Actual (Yves Le Blévec
Jean Le Cam) et Crêpes Whaou ! (Franck-Yves Escoffier
Erwan Leroux). Une confrontation qui allait tourner court cinq heures
plus tard avec le chavirage cul par dessus tête du trimaran dYves
et Jean. Plus de peur que de mal pour les deux navigateurs sains et saufs
et qui ont pu remorquer leur bateau jusquà Cherbourg grâce
notamment à laide de léquipage du canot de sauvetage
de Goury
En moins dune demi-journée, la classe Multi50
a perdu là, lun de ses principaux animateurs. Lire
la suite en partant du bas des news
4 décembre
2009
Un bateau en mer, le multi Prince de Bretagne
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de
Bretagne sont encore à 1100 milles de l'arrivée, il approche
de l'arc caraïbe...
1er décembre 2009
Plus qu'un bateau en mer
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de
Bretagne sont encore à 1800 milles de l'arrivée...
30 novembre 2009
Toujours de changement
Peut être un second multi cet après-midi, c'est la pétole
devant Puerto Limon.
Guyader pour Urgence Climatique
deuxième multicoques à Puerto Limon
Guyader pour Urgence Cliamtique est arrivé Puerto Limon aujourdhui
à 11 heures 19 minutes (Heure Locale) soit 18 heures 19 minutes
(Heure Française). Victorien Erussard et Loic Fequet prennent la
deuxième place au classement des multicoques avec un temps de course
de 22 jours 04 heures 19 minutes à la vitesse moyenne de 9,46 nuds.
Ils terminent cette Transat Jacques Vabre 2009 6 jours 12 heures 47 minutes
et 10 secondes derrière Crêpes Whaou.
Région Aquitaine-Port Médoc
prend la 3ème place avec Lalou Roucayrol et Amaiur Alfaro aujourd'hui
à 22h20
28 novembre 2009
Tous les monocoques sont arrivés
La réaction d'Alex Pella W Hôtel 5ème
« Je veux remercier toute léquipe pour le boulot
quils ont fait ces derniers mois. Cétait notre première
course en double avec Pepe sur un Imoca et le fait darriver cinquième
est vraiment une belle satisfaction. Les dernières heures ont été
incroyables avec Veolia Environnement. On ne savait pas où ils
étaient, on la su seulement ce matin. On était tous
en furtif mais avec Veolia on sest vu toute la nuit. Entre nous
deux ça na pas servi à grand-chose. Nous venons de
faire un très bon entraînement pour la Barcelona World Race.
Nous sommes très contents dêtre venus sur cette course.
Notre classement est un très bon classement pour nous ! »
Alex Pella (W Hotels)
Les réactions des skippers de Veolia Environnement 6ème
Arrivés en sixième position à Puerto Limon, Roland
Jourdain et Jean-Luc Nélias ont partagé à chaud leurs
impressions...
Roland Jourdain : « Avant on avait les anglais maintenant
on a les espagnols ! Cétait rude ! On sest éclaté
parce quil y avait une belle bagarre pour la première place
dans le deuxième groupe ! Cétait intense et riche
en tout. On savait que ce parcours serait plus varié au niveau
des conditions, ça a vraiment été le cas. Nous avons
même eu le droit à une petite escale technique, on aime bien
avec Jean Luc ! Cest pour ça quon envisage de faire
des courses par étapes. On aurait bien aimé jouer en première
classe.
Cet arrêt technique, on aurait aimé sen passer. On
ne pensait pas que ce serait aussi douloureux. On était optimistes
mais on a vu le tain passer. Marco va vraiment très vite. Daccord
ils ont pris la bonne direction, les bonnes options mais ils vont vraiment
très vite.
Hier matin cétait lenfer, on attendait du vent dest
et du nord et en fait on a eu du sud. Derrière on a vu un bateau
quon a réussi à larguer. Hier soir, on la retrouvé
et on a empanné. Dans un grain, on a viré et on leur a mis
5 milles. Et ce matin, on arrivait tranquille et on a vu un bolide arriver
à fond, on a cru que cétait un bateau à moteur
! Ce nest pas poli !
Ca a bien fonctionné, en revanche, il ne faut pas que ça
se passe à chaque fois. On a vécu la même chose sur
la Transat AG2R. Il y a peut être un truc qui ne va pas à
bord. Mais cétait bien !
On voit vient que Veolia a des trous par rapport au bolides neufs. On
arrive encore à faire des coups parce que je connais la mobylette
mais cest frustrant quand même »
Jean-Luc Nélias : « On a passé W Hotels
cette nuit dans un grain. On a mieux négocié les grains
! Quand on est sorti du furtif, on sest rendu compte quon
lui avait pris 5 milles et ce matin ils ont pris un grain et sont revenus.
Sportivement ce nest pas complètement satisfaisant. On aurait
pu se bagarrer avec des bateaux comme Mike Golding mais les autres sont
plus rapides. Cest frustrant quand même parce quon a
cassé notre rail. Les premiers ont été servis et
grandement servis. On est content dêtre allé jusquau
bout. On a bien rigolé avec Bilou. Ca reste une belle aventure".
Akéna Vérandas 7ème monocoque
Akéna Vérandas est arrivé Puerto Limon aujourdhui
à 8 heures 50 minutes et 12 secondes (Heure Locale) soit 15 heures
50 minutes 12 secondes (Heure Française). Arnaud Boissières
et Vincent Riou prennent la septième place des monocoques avec
un temps de course de 19 jours 1 heure 20 minutes et 12 secondes à
la vitesse moyenne de 10,34 nuds. Ils terminent cette Transat Jacques
Vabre 2009 3 jours 5 heures 58 minutes et 02 secondes derrière
Safran.
Aviva 8ème monocoque
Aviva est arrivé Puerto Limon aujourdhui à 9 heures
17 minutes et 12 secondes (Heure Locale) soit 16 heures 17 minutes et
12 secondes (Heure Française). Dee Caffari et Brian Thompson prennent
la huitième place des monocoques avec un temps de course de 19
jours 1 heures 47 minutes et 12 secondes à la vitesse moyenne de
10,33 nuds. Les Britanniques terminent cette Transat Jacques Vabre
2009 3 jours 6 heures 25 minutes et 2 secondes derrière Safran.
1876 9ème monocoque
1876 est arrivé Puerto Limon aujourdhui à 12 heures
07 minutes et 45 secondes (Heure Locale) soit 19 heures 07 minutes et
45 secondes (Heure Française). Pachi Rivero et Yves Parlier prennent
la neuvième place des monocoques avec un temps de course de 19
jours 4 heures 37 minutes et 45 secondes à la vitesse moyenne de
10,26 nuds. Ils terminent cette Transat Jacques Vabre 2009 3 jours
9 heures 15 minutes et 35 secondes derrière Safran.
Artemis Ocean Racing 10ème à Puerto Limon
Artemis Ocean Racing est arrivé Puerto Limon aujourdhui
à 23 heures 50 minutes et 10 secondes (Heure Locale) soit 6 heures
50 minutes et 10 secondes (Heure Française). Samantha Davies et
Sidney Gavignet prennent la dixième et dernière place des
monocoques avec un temps de course de 19 jours 16 heures 20 minutes et
10 secondes à la vitesse moyenne de 10,01nuds. Ils terminent
cette Transat Jacques Vabre 2009 3 jours 20 heures 58 minutes derrière
Safran.
27 novembre 2009
Pas d'arrivée le 26 et ça se presse
vers Puerto Limon
7000 milles du Havre à Puerto Limon
«On est en train de passer les Grenadines et la navigation
est agréable : on est à 20 nuds. On a vu des bateaux
au mouillage dans des lagons et franchement, on aurait bien aimé
nous arrêter. On a vu aussi des bateaux de pêcheurs. Cest
un peu frustrant
Pour cela on a envie darriver au plus vite
: la route a été longue : on a déjà dû
parcourir entre 5000 et 6000 milles. À larrivée on
aura parcouru 7000 milles en tout je pense. On narrête pas
dempanner ces derniers jours. Dans deux heures on franchira la barre
des derniers 1000 milles de parcours...
"On est fatigué mais on est dans le rythme. On a commencé
à bien sentir la chaleur : il doit y avoir 40 degrés dans
le bateau et on reste dedans, juste le temps denvoyer des mails.
On passe notre temps à lextérieur. A partir de ce
soir, on va très probablement rentrer dans une zone de dépression,
avec des vents de 25/30 nuds. Les 48 prochaines heures vont être
assez stressantes." Victorien Erussard, Guyader pour Urgence
Climatique, à la vacation de midi.
Très belle remontée de 1876
Yves Parlier et Pachi Rivero sont bien placée
26 novembre 2009
Conférence de presse de de Foncia
Quatrièmes à Puerto Limon, Michel Desjoyeaux et Jérémie
Beyou n'ont pas été avares de leurs mots. Morceaux choisis...
Michel Desjoyeaux : « Depuis que le groupe du Nord redescendu
den haut et fait du Sud, nous connaissions notre place. En allant
en bas on a fait six heures à plus d e 40 nuds, cest
tout. Peut-être quon naurait pas souffert en haut mais
on savait quils prendraient plus cartouche que nous en bas. Quand
on fait tourner le routage en sortie de manche, le routage donnait la
route de BT. Ils ont progressé sur leur route à la même
vitesse que nous sur la nôtre. Prendre 50 nuds au portant
ne me pose aucun souci, mais 50 nuds au bon près, ça
ne mamuse pas. On a passé les nuits sous la casquette en
pantalon de ciré, pas besoin de veste contrairement aux autres.
Mike Golding est sorti quasiment en même temps que les deux premiers
mais il est sorti cuit. On na pas fait la même course. Sur
loption quon prend quand Akéna Vérandas revient
à lavant du front, on sait que lui va prendre 55 nuds
alors que nous navons que 48 nuds.
On sest fait influencer par Jean-Yves Bernot qui ne nous envoyait
pas sur la route Nord, disant quelle était bonne mais casse
bateau. Météo Consult avait insisté sur les dépressions
secondaires. Ils sont passés bravo ! Cest celui qui gagné
qui a raison
Jérémie Beyou : « On pouvait imaginer
quils passeraient mais pas aussi vite. Ils se sont peut être
retrouvés en avant par rapport à la météo
et ça sest barré par devant. On serait sorti avec
200 milles de retard cétait jouable. En route directe ça
faisait 500 milles. Mais sur ça tu nas pas la visibilité
à 8 -10 jours. A près 5 jours on savait. Hugo Boss et 1876
sont partis tout en haut, en haut
Il sont pris des risques alors
quil y avait dautres solutions.
Michel Desjoyeaux : « Mike Golding naurait pas
eu notre classement dhier matin, avant quon passe en mode
furtif, je pense quon aurait pu les taper. Il a raccroché
les wagons et il a bien fait. Le mode furtif maintient de suspense jusquau
bout. Sur le principe, je trouve que cest drôle. On aurait
pu imaginer un regroupement beaucoup plus proche des Açores et
ensuite re-éclaté. Ce qua fait 1876, à peu
de choses près ça peut passer. On aurait pu se retrouver
en milieu de course avec un réel intérêt pur le mode
furtif.
Ce parcours est plus intéressant que le parcours vers Bahia.
On na pas ménagé notre peine. Mais on était
heureux de faire ce quon était entrain de faire.
Je nai jamais vu un accueil comme ça à part
peut être au Sables dOlonne. De mémoire de Transat
Jacques Vabre, je nai jamais vu ça.
On pensait que la Route du Rhum 78 allait être battue en
brèche mais les petits trimarans sont toujours plus rapides que
les grands monocoques.
Je pense que je ferai de la voile lannée prochaine
25 novembre 2009
Conférence de presse de Groupe Bel qui
arrive 2ème des monocoques
Sitôt arrivés, Kito de Pavant et François Gabart se
sont prêtés au jeu de la conférence de presse pour
un moment chargé en sourire et en bonne humeur. Extraits
Kito de Pavant : « Je suis très très fier
darriver second derrière Marc Guillemot et Charles Caudrelier
Bénac. Ils ont été excellents du début à
la fin. Ils nont pas fait derreur et ont eu une trajectoire
magnifique. Ils ont surtout un super bateau. Je peux le dire parce quon
a un bateau semblable. Ils ont fait peu derreurs. Si on arrive derrière
eux cest quon en a fait un peu plus.
Cest bien de partir avec des jeunes pousses du Figaro mais il ne
faut pas partir avec nimporte qui. Jai fait le bon choix,
un très bon choix. François a été fantastique.
Il a été impérial de bout en bout. Il a démontré
quil avait beaucoup de talent et il na pas fini de nous en
montrer dans les années à venir. Il a exécuté
avec beaucoup de talent tout ce que je lui demandais.
François Gabart : « Ce qui est sûr cest
que jai eu beaucoup de plaisir de naviguer avec Kito. Cest
très agréable de naviguer avec quelquun dexpérience
quand on arrive dans des endroits comme la mer de Caraïbes ; javais
limpression que cétait son jardin. On se complétait
très bien, avec des approches différentes et complémentaires.
Humainement ça a été un régal. Japprécie
beaucoup Kito et cest vraiment un plaisir dêtre avec
lui.
Les réactions de Mike Golding et Javier
Sanso
A leur arrivée a Puerto Limon en troisième position,
le britannique Mike Golding et l'espagnol Javier Sanso ont laissé
éclater leur joie et sont revenus sur une Transat Jacques Vabre
2009 qu'ils terminent à la troisième place chez les monocoques
Imoca.
Mike Golding : « La tempête finalement ne semblait pas
si mauvaise. Sur les fichiers, elle paraissait moins importante mais en
fait, nous avons eu 50 nuds de vent soutenus et les pointes maxi
étaient à 67 nuds avant que nos instruments à
vent ne senvolent. Cétait donc très venté.
Tu vois des tempêtes comme ça dans le Grand Sud mais tu es
au portant alors que là, au près sur ces bateaux, cest
assez fou. Nous avons pris une décision assez osée en partant
au Nord, nous navons pas pris beaucoup de risques et avons fait
attention au bateau. Mais les dégâts subis, les instruments
à vent et des trucs comme ça, tu ne peux pas vraiment les
éviter. Cétait une grosse tempête, très
importante et qui a duré longtemps. On a eu limpression que
ça nallait jamais en finir. Nous étions prêts
à tout et avions enfilé les gilets de sauvetage et attaché
nos harnais. On était prêts à faire ce quil
fallait mais finalement il ne sest pas passé grand-chose
parce que nous avions mis le bateau en configuration tempête avant
quelle ne nous arrive dessous. Lune des grosses difficultés
étaient de surveiller le bateau, dessayer de naviguer au
plus près, ce que tu peux normalement faire grâce aux girouettes,
mais sans, tu dois éviter les virements accidentels ce qui aurait
été un désastre. Le mât est toujours là,
la quille est toujours là et nous sommes en assez bonne forme et
avons fait un bon résultat. Je pense que cest la même
chose pour les trois premiers bateaux qui sont ici. Nous sommes tous des
bateaux du Vendée Globe et pour diverses raisons nous avons tous
eu une expérience difficile sur le Vendée Globe alors cest
un bon feeling pour nous dexorciser ce démon.
24 novembre 2009
Crêpes Whaou ! arrive premier ce matin
Quelques instants après leur arrivée à Puerto Limon
et après un accueil particulièrement festif et chaleureux,
Franck-Yves Escoffier et Erwan
Leroux se sont prêtés au jeu des questions des journalistes
français et costariciens à loccasion de la traditionnelle
conférence de presse. Retour sur les propos des vainqueurs en Multi50.
Quels ont été les temps forts de cette Transat Jacques
Vabre 2009 ?
Franck-Yves Escoffier : « Les temps forts de cette course
? On va commencer par larrivée parce quavoir une arrivée
comme celle-ci avec un tel accueil est extraordinaire. On a eu des accueils
sympas mais ici à Puerto Limon, entre le feu dartifice, le
monde sur le quai... Cétait un grand moment.
Le départ est aussi quelque chose dintéressant. Il
y a toujours ce petit taux dadrénaline quil faut avoir
quand on est compétiteur. Je crois quon a pris le meilleur
départ en Multi 50 dailleurs. Il y a eu un moment fort hier
également, quand on a failli retourner le bateau. Ca nétait
pas drôle. Jen souri maintenant mais rétrospectivement
je me dis quon nest pas passé loin. Erwan qui est plus
jeune que moi a dû me freiner à certains moments.
Erwan Le Roux : « Il y a eu des moments forts sur larrivée
et au départ. Le chavirage dActual a été un
moment fort, particulièrement déstabilisant. Mais je crois
que le moment le plus fort a été le bord de reaching quon
sest fait sur lAtlantique. Cétait fabuleux, le
bateau volait sur leau. Cétait magique.
Safran vainqueur en monocoque
Safran, le monocoque Imoca skippé par Marc
Guillemot et Charles Caudrelier Benac , ont
coupé la ligne d'arrivée à Puerto Limon à
2 heures 52 minutes et 10 secondes (heure locale) soit 9 heures 52 minutes
et 10 secondes (heure française). Il s'impose dans sa catégorie
avec un temps de course de 15 jours 19 heures 22 minutes 10 secondes et
une vitesse moyenne de 12,46 noeuds.
23 novembre 2009
Moins de pression, plus de sérénité
« Il y en a un qui dort, lautre qui veille
cette
nuit nous fait du bien : cest une nuit de repos. De plus on avance
et ça nous ne déplait pas. On nest plus arrosé
: par rapport à ce que lon a pu vivre au départ, ça
nous fait du bien de ne plus avoir la tête mouillée. Le vent
est mollissant : il faut effectuer des manuvres et déplacer
le matériel pour équilibrer le bateau dans les petits airs
On va faire les déménageurs ! Depuis le dernier pointage,
on a moins la pression. Il y a deux ans, on voyait le bateau qui nous
précédait : il était juste devant nous. A lheure
actuelle, la position du deuxième bateau nous permet de voir la
fin de la course avec sérénité. Toutefois, tant que
la ligne nest pas passée, on reste très concentré.
La dernière ETA nous ferait arriver à Puerto Limon le 24
septembre entre 1h30 et 4h(TU) du matin. ». Marc Guillemot (Safran)
22 novembre 2009
Patience et longueur de temps font plus que force
ni que rage
Alors quOscar Arias Sanchez, Président du Costa Rica, comparait
hier la flotte de cette Transat Jacques Vabre à une constellation
en mouvement, sur leau, ce matin, on cherchait manifestement surtout
à éviter le big bang ! La Mer des Caraïbes semble navoir
daccueillante que le nom et les leaders du classement font face
actuellement à des conditions plus que musclées.
21 novembre 2009
Le vent du boulet
Nuit difficile pour Safran (Marc Guillemot Charles Caudrelier),
leader de la course depuis plus de sept jours
Le passage dans le
canal entre les Saintes et la Dominique sest soldé par une
navigation agitée entre cumulonimbus gorgés de pluie, rafales
et trous de vents. Ces conditions ont permis à Kito de Pavant et
François Gabart (Groupe Bel) de revenir à une quarantaine
de milles du tableau arrière du leader. Le passage de larc
antillais peut être le théâtre de quelques inversions
de tendance, mais ira-t-il jusquà provoquer des bouleversements
?
Cest un autre stimulus qui permet à Crêpes Whaou !
de continuer de filer à belle allure vers Purerto Limon. La perspective
de couper la ligne les premiers au Costa Rica, est source de motivation
pour Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux qui ont relégué,
leur plus proche poursuivant Guyader pour Urgence Climatique à
plus de mille milles. Pour dautres encore, la seule idée
de couper la ligne suffit à leur bonheur. Hervé Cléris
et Christophe Dietsch (Prince de Bretagne) ont accumulé suffisamment
de galères depuis le début de cette Transat Jacques Vabre
pour avoir chevillé au corps cette envie toute simple : achever
le travail entamé depuis quelques mois
Certains travaux prennent
parfois du temps. Ils nen sont pas moins respectables.
20 novembre 2009
Grains de sel dans le café
Changement de décor et de cadre pour la flotte de la Transat Jacques
Vabre 2009. Dans quelques heures, lAtlantique sera dans le sillage
des premiers concurrents qui emprunteront chacun leur porte dentrée
dans larc antillais. Une fois paré le dédale des îles
aux noms évocateurs de vacances et de farniente, les marins entameront
le dernier acte de la pièce qui se joue depuis plus de dix jours
entre Le Havre et Puerto Limon. Ils sengageront alors sur un sprint
final qui sollicitera les nerfs et les organismes, tant la navigation
pourra réserver des surprises. Comme pour leur signifier que le
chemin à parcourir est encore semé de nombreux pièges,
ce sont des successions de grains qui ont ponctué la nuit des duos
et permis ainsi à Kito de Pavant et François Gabart de réduire
un peu lécart sur les leaders en Imoca, Marc Guillemot et
Charles Caudrelier Bénac. Le premier Multi50, le Crêpes Whaou
! de Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux devrait contourner La Barbade
dici peu et ouvrir ainsi une nouvelle page de découvertes.
19 novembre 2009
Humeurs contemplatives
Presque une semaine après la tempête, un calme relatif a
gagné la flotte de la Transat Jacques Vabre. Aux abords de larc
antillais et alors que les concurrents composent avec un Alizé
qui joue les filles de lair, lhumeur est à la satisfaction.
En la matière, les motifs ne manquent pas et diffèrent dun
bateau à lautre. Si certains se réjouissent davoir
pu se faire un peu la belle dans la nuit, pour dautres, le spectacle
dun ciel étoilé que rien ne vient ternir relève
de lenchantement permanent. En mer on soffre une parenthèse
poétique alors quà terre on se perd en conjectures
sur le fait de savoir en quels points la fameuse porte dentrée
antillaise sera pénétrée. A bord de Safran, le sourire
est de mise en cette fin de nuit qui a permis aux leaders de creuser lécart
qui les sépare de leurs dauphins. Chez les Multi50, dégagés
dune certaine forme de pression, Franck-Yves Escoffier et Erwan
Le Roux apprécient
18 novembre 2009
BT au port de Terceira
Le bateau BT est finalement au Port de Terceira mais désormais
complètement sous l'eau : "Nous sommes arrivés au port
donc les choses avancent mais nous devons attendre le jour et le départ
d'un cargo pour pouvoir accoster. Le bateau est désormais complètement
coulé, nous pouvons juste apercevoir le logo BT quand il gîte.
Nous revenons de loin et nous sommes déterminés à
continuer même si ce n'est pas encore gagné." L'équipe
doit faire accoster BT au plus vite, faire venir une grue et lentement
sortir le bateau de son élément avant de pouvoir pomper
l'eau à l'intérieur
17 novembre 2009
6ème abandon
BT a été perdu pendant son remorquage,
l'équipage est sauf, mais l'amarre a lâché et avec
la nuit noir, impossible de reprendre le sauvetage de la coque.
A presque neuf jours de course, le décor a bel et bien changé
sur la Transat Jacques Vabre 2009. La tempête de la semaine dernière
nest plus aujourdhui quun souvenir qui glace encore
le dos des concurrents quand il se réveille à eux, mais
larrivée progressive des Alizés et des chaleurs enviables
efface peu à peu le traumatisme. Côté course, les
grandes inspirations stratégiques risquent dêtre remisées
dans les placards pour quelques jours, au moins jusquaux abords
de larc Antillais. Pour les jours à venir, il semble difficile
dimaginer un coup détat chez les Imoca et le trio de
tête, toujours emmené par Safran, devrait maintenir sa suprématie.
Même son de cloche du côté des Multi50, qui filent
en ordre dispersé vers La Barbade, prochaine marque de parcours
à respecter, derrière Crêpes Whaou !.
16 novembre 2009
Encore des avaries
A environ 19h20 hier soir, le monocoque Hugo Boss mené
par Alex Thomson et Ross Daniel, est entré en collision avec un
objet flottant non identifié. Quatrième de la flotte des
Imoca au moment du choc, léquipage britannique a fait savoir
quil avait percuté quelque chose par le tribord et que cela
avait occasionné une voie deau.
15 novembre 2009
Attendre les Caraïbes...
"C'est parfait, nous avons des bonnes conditions
de navigation. Il y a du soleil et on va vite : on ne peut pas se plaindre
! On est en train de faire au mieux pour revenir sur Safran. Nous essayons
toujours d'avoir un plan de la course et de prévoir notre position
et celle des nos adversaires : nous sommes satisfaits par rapport à
notre situation actuelle. L'écart important que Safran a creusé
durant la nuit n'est pas très bon pour nous, mais en réalité
ils sont seulement à trois heures devant ; ce n'est pas si mal."
14 novembre 2009
DCNS 1000 fait route sur Lorient
Pendant la nuit de vendredi à samedi, Marc Thiercelin
et Christopher Pratt ont constaté que DCNS 1000 se comportait de
manière anormale. Après avoir procédé à
une vérification générale minutieuse du bateau, ils
ont découvert en début de journée que la quille bougeait.
Le problème n'est pas lié à la quille elle-même,
mais se situe au niveau de la rotule qui attache la quille à la
coque. Le risque est donc important pour le monocoque et pour l'équipage,
et la décision a été prise en accord avec le sponsor
et l'équipe technique à terre d'abandonner et de dérouter
le bateau. Ce problème technique, qui nécessite un déquillage
du bateau et des moyens techniques et logistiques importants, ne peut
être réparé en escale aux Açores. Au vu des
conditions météo actuelles, le bateau fait donc route au
portant sur la France afin d'éviter des vents de face qui pourraient
être très dangereux pour lui et l'équipage.
13 novembre 2009
Avarie sur Veolia Environnement
Alors quils naviguaient sous voilure réduite
dans une mer formée, Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias
ont constaté en fin de nuit avoir arraché une partie de
leur rail de grand voile.
Les deux hommes attendaient le lever du jour pour en savoir plus sur leur
avarie, mais ont dores et déjà décidé
de faire route vers les Açores, quils atteindront dans 24
heures, pour une escale technique où leur équipe les rejoindra
sur place.
12 novembre 2009
Balle au centre ?
A entendre Jean Le Cam, venu en compagnie dYves
Le Blévec (Actual) rendre visite au PC Course de la Transat Jacques
Vabre, le quatuor BT (Sébastien Josse Jean-François
Cuzon), Safran (Marc Guillemot Charles Caudrelier), Veolia Environnement
(Roland Jourdain Jean-Luc Nélias) et Aviva (Dee Caffari
Brian Thompson) semble idéalement placé pour les
heures à venir. Mais lexpérience montre quon
a déjà vu des retournements de situation plus improbables
à léchelle dune course transatlantique. A la
même heure, Alain Maignan et Nicole Harel (FenetreA Cardinal) signifiaient
leur abandon
11 novembre 2009
1876 est revenu
« Il court, il court le furet
» Yves
Parlier doit connaître la comptine du petit animal que lon
attend ici et qui arrive là. Passé en mode furtif hier,
on pensait que le tandem franco-espagnol allait peut-être suivre
les traces de Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou sur la
route du sud. Que nenni, puisque les voilà calés sur une
route nord en compagnie des britanniques dHugo Boss. La flotte est
maintenant divisée en trois groupes
10 novembre 2009
Yves parlier demande le mode furtif
BritAir fait route vers Concarneau
pour réparer
9 novembre 2009
Yves Le Blévec à terre
Yves Le Blévec vient d'être ramené à
terre. Légèrement blessé à la main dans le
chavirage, le skipper dActual est pris en charge par le SMUR pour
vérifications. Jean Le Cam est toujours sur le bateau à
proximité de la plateforme. Le mât vient d'être dégagé
et sera ramené par la vedette SNSM au port. Le bateau reste en
attente au mouillage et sera remorqué au port dans un second temps.
Samuel Tual, directeur général du Groupe Actual vient d'arriver
sur Cherbourg.
8 novembre 2009
Départ musclé en perspective
pour les bateaux
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