Une course en double : avec des équipages prestigieux encore cette année
   
 

Sommaire :

Le site pour suivre la course en direct

Départ le 8 novembre 2009 14h pour les multicoques, 14h30 pour les monocoques

 

 

Mise à jour : 10 décembre 2009

Carte du Parcours

cette année un tracé différent pour les multis et les monos

 

Abandon de Salvador de Bahia au Brésil pour le Costa Rica Puerto Limon

   
Équipages
 
MONOCOQUES IMOCA 60"
Yves Parlier
Pachi Rivero
1876 Française
Espagnole
Arnaud Boissières
Vincent Riou
AKENA VERANDAS Française
Française
Samantha Davies
Sidney Gavignet
Artemis Ocean Racing Anglaise
Française
Dee Caffari
Brian Thompson
AVIVA Anglaise
Anglaise
Armel Le Cléac'h
Nicolas Troussel
BritAir Française
Française
Sébastien Josse
Jean François Cuzon
BT Française
Française
Marc Thiercelin
Christopher Pratt
DCNS Française
Française
Michel Desjoyeaux
Jérémie Beyou
Foncia Française
Française
Kito de Pavant
François Gabart
Groupe Bel Française
Française
Alex Thomson
Ross Daniel
HUGO BOSS Anglaise
Anglaise
Mike Golding
Javier Sanso
Mike Golding Yacht Racing Anglaise
Espagnol
Marc Guillemot
Charles Caudrelier Benac
SAFRAN Française
Française
Roland Jourdain
Jean Luc Nélias
Veolia Environnement Française
Française
Alex Pella
Pepe Ribes
W HOTELS Espagnole
Espagnole
 
MULTICOQUES Classe 50
Yves Le Blevec
Jean Le Cam
ACTUAL Française
Française
Franck-Yves Escoffier
Erwan Leroux
Crêpes Whaou ! Française
Francaise
Alain Maignan
Nicole Harel
FenetreA - Cardinal Française
Française
Victorien Erussard
Loïc Fequet
Guyader pour Urgence Climatique Française
Française
Hervé Cléris
Christophe Dietsch
Prince de Bretagne Française
Française
Lalou Roucayrol
Amaiur Alfaro
Région Aquitaine - Port Médoc Française
Française
   
Les news
 

9 décembre 2009
Prince de Bretagne arrivé à Puerto Limon
Hervé Cléris et Christophe Dietsch ont franchi la ligne d'arrivée à Puerto Limon cette nuit à 01h 39min 50s. Le multicoque Prince de Bretagne se classe 4ème de cette Transat Jacques Vabre. Les deux hommes ont traversé en 30j 11h 39min 50s à la moyenne de 6.88 noeuds. L'écart avec le vainqueur de la Multi50 est de 14j 20h 08min 00s. Il reste deux bateaux à Puerto Limon, les multicoques Prince de Bretagne et Région Aquitaine - Port Médoc arrivé 8j 03h 17min 50s avant eux.

Prince de Bretagne clôt la Transat Jacques Vabre

C’est le valeureux équipage de Prince de Bretagne qui, la nuit dernière, a fait retentir le clap de fin de la Transat Jacques Vabre 2009 après un mois de course et de péripéties.
Ils sont arrivés cette nuit à Puerto Limon au Costa Rica, à 1 heure, 39 minutes et 50 secondes (heure française), après plus de 30 jours de mer, alors que le vainqueur en Multi50, Crêpes Whaou !, avait franchi la ligne le 24 novembre dernier.
C’est dire l’opiniâtreté dont ont fait preuve Hervé Cléris et Christophe Dietsch. Par trois fois, l’équipage de Prince de Bretagne a trébuché et s’est relevé, la faute à un problème récurrent de rail de grand-voile. Après un arrêt à Vigo puis, dans une ria de Galice, Hervé Cléris et Christophe Dietsch ont fait à nouveau escale à Lanzarote aux îles Canaries. Pas question pour autant d’abandonner… Les deux navigateurs soutenus par les producteurs de légumes bretons savent que dans le monde paysan, on combat, mais on ne renonce pas.
Les producteurs de Prince de Bretagne les ont d’ailleurs soutenus sans faillir et souhaité que l’aventure continue malgré l’avarie de flotteur sur le trimaran neuf, puis, après les escales techniques, alors qu’ils auraient pu prendre la décision, moins sportive, de jeter l’éponge.
S’en est suivie une traversée de l’Atlantique à petite vitesse dans des Alizés relativement poussifs et surtout pile poil dans l’axe du bateau ; C’est donc en zig zag, que les deux compères ont rejoint l’arc antillais ajoutant encore de la route à leur long chemin solitaire. Entré en mer des Caraïbes, Prince de Bretagne a pu enfin parcourir les derniers 700 milles, presque, sur un seul bord. Peu de manoeuvres pour finir, mais sous le soleil brûlant des Caraïbes.
Autant dire que la hâte d’arriver au Costa Rica était palpable quand Hervé était joint par son équipe à terre, sans parler de l’évident regret de ne pas avoir participé à la bagarre des Multi50 avec légumes Prince de Bretagne, le trimaran neuf, mais ce n'est que de partie remise pour l'année prochaine...
Pierre Bojic, le directeur général de Pen Duick a d’ailleurs tenu à saluer l’équipage de Prince de Bretagne : «Ils ont été formidables et sont allés au bout de leur aventure. Je salue leur courage, leur détermination et leur esprit sportif parce que ce n’est pas facile de finir une course seul et loin derrière».
Après quelques heures de repos, Hervé à été joint par l’équipe de communication du projet : «C’était une arrivée un peu difficile du point de vue de la météo, mais il y avait un super comité d’accueil malgré la pluie et la nuit qui était tombée. Les locaux nous avaient préparé une petite fête très chaleureuse. Nous sommes heureux d’avoir rempli notre contrat, c’est à dire d’avoir fini la course quand d’autres ont dû abandonner et aussi d’avoir mené à bon port le plus vieux bateau de la flotte de la Transat Jacques Vabre, même si le résultat sportif n’est pas au rendez-vous ».

8 décembre 2009
Moins de 120 milles
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de Bretagne sont à moins de 120 milles de l'arrivée, mais il n'y a pas de vent... alors ce ne sera pas pour aujourd'hui encore

7 décembre 2009
Moins de 400 milles
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de Bretagne sont à moins de 400 milles de l'arrivée, mais il n'y a pas beaucoup de vent...

5 décembre 2009
La transat Jacques Vabre au jour le jour
Une course épique, épicée à souhait, avec un mélange subtile de saveurs parfois drôles, parfois dramatiques… La Transat Jacques Vabre nouvelle formule n’a pas failli à la réputation de la course qui en fait un incontournable des transatlantiques en double.
8 novembre : un petit tour et puis s’en va
Tout avait pourtant bien commencé. Départ dans le petit temps, sous les premiers rayons d’un soleil que tous attendaient depuis une semaine. Chez les IMOCA, la bagarre commençait dès la ligne de départ quand la flotte des Multi50 annonçait la couleur avec un duel au couteau entre Actual (Yves Le Blévec – Jean Le Cam) et Crêpes Whaou ! (Franck-Yves Escoffier – Erwan Leroux). Une confrontation qui allait tourner court cinq heures plus tard avec le chavirage cul par dessus tête du trimaran d’Yves et Jean. Plus de peur que de mal pour les deux navigateurs sains et saufs et qui ont pu remorquer leur bateau jusqu’à Cherbourg grâce notamment à l’aide de l’équipage du canot de sauvetage de Goury… En moins d’une demi-journée, la classe Multi50 a perdu là, l’un de ses principaux animateurs. Lire la suite en partant du bas des news

4 décembre 2009
Un bateau en mer, le multi Prince de Bretagne
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de Bretagne sont encore à 1100 milles de l'arrivée, il approche de l'arc caraïbe...

1er décembre 2009
Plus qu'un bateau en mer
Hervé de Cléris et Christophe Dietsch sur Prince de Bretagne sont encore à 1800 milles de l'arrivée...

30 novembre 2009
Toujours de changement
Peut être un second multi cet après-midi, c'est la pétole devant Puerto Limon.
Guyader pour Urgence Climatique deuxième multicoques à Puerto Limon
Guyader pour Urgence Cliamtique est arrivé Puerto Limon aujourd’hui à 11 heures 19 minutes (Heure Locale) soit 18 heures 19 minutes (Heure Française). Victorien Erussard et Loic Fequet prennent la deuxième place au classement des multicoques avec un temps de course de 22 jours 04 heures 19 minutes à la vitesse moyenne de 9,46 nœuds. Ils terminent cette Transat Jacques Vabre 2009 6 jours 12 heures 47 minutes et 10 secondes derrière Crêpes Whaou.
Région Aquitaine-Port Médoc prend la 3ème place avec Lalou Roucayrol et Amaiur Alfaro aujourd'hui à 22h20

28 novembre 2009
Tous les monocoques sont arrivés
La réaction d'Alex Pella W Hôtel 5ème
« Je veux remercier toute l’équipe pour le boulot qu’ils ont fait ces derniers mois. C’était notre première course en double avec Pepe sur un Imoca et le fait d’arriver cinquième est vraiment une belle satisfaction. Les dernières heures ont été incroyables avec Veolia Environnement. On ne savait pas où ils étaient, on l’a su seulement ce matin. On était tous en furtif mais avec Veolia on s’est vu toute la nuit. Entre nous deux ça n’a pas servi à grand-chose. Nous venons de faire un très bon entraînement pour la Barcelona World Race. Nous sommes très contents d’être venus sur cette course. Notre classement est un très bon classement pour nous ! » Alex Pella (W Hotels)
Les réactions des skippers de Veolia Environnement 6ème
Arrivés en sixième position à Puerto Limon, Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias ont partagé à chaud leurs impressions...
Roland Jourdain : « Avant on avait les anglais maintenant on a les espagnols ! C’était rude ! On s’est éclaté parce qu’il y avait une belle bagarre pour la première place dans le deuxième groupe ! C’était intense et riche en tout. On savait que ce parcours serait plus varié au niveau des conditions, ça a vraiment été le cas. Nous avons même eu le droit à une petite escale technique, on aime bien avec Jean Luc ! C’est pour ça qu’on envisage de faire des courses par étapes. On aurait bien aimé jouer en première classe.
Cet arrêt technique, on aurait aimé s’en passer. On ne pensait pas que ce serait aussi douloureux. On était optimistes mais on a vu le tain passer. Marco va vraiment très vite. D’accord ils ont pris la bonne direction, les bonnes options mais ils vont vraiment très vite.
Hier matin c’était l’enfer, on attendait du vent d’est et du nord et en fait on a eu du sud. Derrière on a vu un bateau qu’on a réussi à larguer. Hier soir, on l’a retrouvé et on a empanné. Dans un grain, on a viré et on leur a mis 5 milles. Et ce matin, on arrivait tranquille et on a vu un bolide arriver à fond, on a cru que c’était un bateau à moteur ! Ce n’est pas poli !
Ca a bien fonctionné, en revanche, il ne faut pas que ça se passe à chaque fois. On a vécu la même chose sur la Transat AG2R. Il y a peut être un truc qui ne va pas à bord. Mais c’était bien !
On voit vient que Veolia a des trous par rapport au bolides neufs. On arrive encore à faire des coups parce que je connais la mobylette mais c’est frustrant quand même »
Jean-Luc Nélias : « On a passé W Hotels cette nuit dans un grain. On a mieux négocié les grains ! Quand on est sorti du furtif, on s’est rendu compte qu’on lui avait pris 5 milles et ce matin ils ont pris un grain et sont revenus. Sportivement ce n’est pas complètement satisfaisant. On aurait pu se bagarrer avec des bateaux comme Mike Golding mais les autres sont plus rapides. C’est frustrant quand même parce qu’on a cassé notre rail. Les premiers ont été servis et grandement servis. On est content d’être allé jusqu’au bout. On a bien rigolé avec Bilou. Ca reste une belle aventure".
Akéna Vérandas 7ème monocoque
Akéna Vérandas est arrivé Puerto Limon aujourd’hui à 8 heures 50 minutes et 12 secondes (Heure Locale) soit 15 heures 50 minutes 12 secondes (Heure Française). Arnaud Boissières et Vincent Riou prennent la septième place des monocoques avec un temps de course de 19 jours 1 heure 20 minutes et 12 secondes à la vitesse moyenne de 10,34 nœuds. Ils terminent cette Transat Jacques Vabre 2009 3 jours 5 heures 58 minutes et 02 secondes derrière Safran.
Aviva 8ème monocoque
Aviva est arrivé Puerto Limon aujourd’hui à 9 heures 17 minutes et 12 secondes (Heure Locale) soit 16 heures 17 minutes et 12 secondes (Heure Française). Dee Caffari et Brian Thompson prennent la huitième place des monocoques avec un temps de course de 19 jours 1 heures 47 minutes et 12 secondes à la vitesse moyenne de 10,33 nœuds. Les Britanniques terminent cette Transat Jacques Vabre 2009 3 jours 6 heures 25 minutes et 2 secondes derrière Safran.
1876 9ème monocoque
1876 est arrivé Puerto Limon aujourd’hui à 12 heures 07 minutes et 45 secondes (Heure Locale) soit 19 heures 07 minutes et 45 secondes (Heure Française). Pachi Rivero et Yves Parlier prennent la neuvième place des monocoques avec un temps de course de 19 jours 4 heures 37 minutes et 45 secondes à la vitesse moyenne de 10,26 nœuds. Ils terminent cette Transat Jacques Vabre 2009 3 jours 9 heures 15 minutes et 35 secondes derrière Safran.
Artemis Ocean Racing 10ème à Puerto Limon
Artemis Ocean Racing est arrivé Puerto Limon aujourd’hui à 23 heures 50 minutes et 10 secondes (Heure Locale) soit 6 heures 50 minutes et 10 secondes (Heure Française). Samantha Davies et Sidney Gavignet prennent la dixième et dernière place des monocoques avec un temps de course de 19 jours 16 heures 20 minutes et 10 secondes à la vitesse moyenne de 10,01nœuds. Ils terminent cette Transat Jacques Vabre 2009 3 jours 20 heures 58 minutes derrière Safran.

27 novembre 2009
Pas d'arrivée le 26 et ça se presse vers Puerto Limon
7000 milles du Havre à Puerto Limon
«On est en train de passer les Grenadines et la navigation est agréable : on est à 20 nœuds. On a vu des bateaux au mouillage dans des lagons et franchement, on aurait bien aimé nous arrêter. On a vu aussi des bateaux de pêcheurs. C’est un peu frustrant… Pour cela on a envie d’arriver au plus vite : la route a été longue : on a déjà dû parcourir entre 5000 et 6000 milles. À l’arrivée on aura parcouru 7000 milles en tout je pense. On n’arrête pas d’empanner ces derniers jours. Dans deux heures on franchira la barre des derniers 1000 milles de parcours...
"On est fatigué mais on est dans le rythme. On a commencé à bien sentir la chaleur : il doit y avoir 40 degrés dans le bateau et on reste dedans, juste le temps d’envoyer des mails. On passe notre temps à l’extérieur. A partir de ce soir, on va très probablement rentrer dans une zone de dépression, avec des vents de 25/30 nœuds. Les 48 prochaines heures vont être assez stressantes."
Victorien Erussard, Guyader pour Urgence Climatique, à la vacation de midi.
Très belle remontée de 1876
Yves Parlier et Pachi Rivero sont bien placée

26 novembre 2009
Conférence de presse de de Foncia
Quatrièmes à Puerto Limon, Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou n'ont pas été avares de leurs mots. Morceaux choisis...
Michel Desjoyeaux :
« Depuis que le groupe du Nord redescendu d’en haut et fait du Sud, nous connaissions notre place. En allant en bas on a fait six heures à plus d e 40 nœuds, c’est tout. Peut-être qu’on n’aurait pas souffert en haut mais on savait qu’ils prendraient plus cartouche que nous en bas. Quand on fait tourner le routage en sortie de manche, le routage donnait la route de BT. Ils ont progressé sur leur route à la même vitesse que nous sur la nôtre. Prendre 50 nœuds au portant ne me pose aucun souci, mais 50 nœuds au bon près, ça ne m’amuse pas. On a passé les nuits sous la casquette en pantalon de ciré, pas besoin de veste contrairement aux autres. Mike Golding est sorti quasiment en même temps que les deux premiers mais il est sorti cuit. On n’a pas fait la même course. Sur l’option qu’on prend quand Akéna Vérandas revient à l’avant du front, on sait que lui va prendre 55 nœuds alors que nous n’avons que 48 nœuds.
On s’est fait influencer par Jean-Yves Bernot qui ne nous envoyait pas sur la route Nord, disant qu’elle était bonne mais casse bateau. Météo Consult avait insisté sur les dépressions secondaires. Ils sont passés bravo ! C’est celui qui gagné qui a raison…
Jérémie Beyou : « On pouvait imaginer qu’ils passeraient mais pas aussi vite. Ils se sont peut être retrouvés en avant par rapport à la météo et ça s’est barré par devant. On serait sorti avec 200 milles de retard c’était jouable. En route directe ça faisait 500 milles. Mais sur ça tu n’as pas la visibilité à 8 -10 jours. A près 5 jours on savait. Hugo Boss et 1876 sont partis tout en haut, en haut… Il sont pris des risques alors qu’il y avait d’autres solutions.
Michel Desjoyeaux : « Mike Golding n’aurait pas eu notre classement d’hier matin, avant qu’on passe en mode furtif, je pense qu’on aurait pu les taper. Il a raccroché les wagons et il a bien fait. Le mode furtif maintient de suspense jusqu’au bout. Sur le principe, je trouve que c’est drôle. On aurait pu imaginer un regroupement beaucoup plus proche des Açores et ensuite re-éclaté. Ce qu’a fait 1876, à peu de choses près ça peut passer. On aurait pu se retrouver en milieu de course avec un réel intérêt pur le mode furtif.
Ce parcours est plus intéressant que le parcours vers Bahia.
On n’a pas ménagé notre peine. Mais on était heureux de faire ce qu’on était entrain de faire.
Je n’ai jamais vu un accueil comme ça à part peut être au Sables d’Olonne. De mémoire de Transat Jacques Vabre, je n’ai jamais vu ça.
On pensait que la Route du Rhum 78 allait être battue en brèche mais les petits trimarans sont toujours plus rapides que les grands monocoques.
Je pense que je ferai de la voile l’année prochaine…

25 novembre 2009
Conférence de presse de Groupe Bel qui arrive 2ème des monocoques
Sitôt arrivés, Kito de Pavant et François Gabart se sont prêtés au jeu de la conférence de presse pour un moment chargé en sourire et en bonne humeur. Extraits
Kito de Pavant : « Je suis très très fier d’arriver second derrière Marc Guillemot et Charles Caudrelier Bénac. Ils ont été excellents du début à la fin. Ils n’ont pas fait d’erreur et ont eu une trajectoire magnifique. Ils ont surtout un super bateau. Je peux le dire parce qu’on a un bateau semblable. Ils ont fait peu d’erreurs. Si on arrive derrière eux c’est qu’on en a fait un peu plus.
C’est bien de partir avec des jeunes pousses du Figaro mais il ne faut pas partir avec n’importe qui. J’ai fait le bon choix, un très bon choix. François a été fantastique. Il a été impérial de bout en bout. Il a démontré qu’il avait beaucoup de talent et il n’a pas fini de nous en montrer dans les années à venir. Il a exécuté avec beaucoup de talent tout ce que je lui demandais.
François Gabart : « Ce qui est sûr c’est que j’ai eu beaucoup de plaisir de naviguer avec Kito. C’est très agréable de naviguer avec quelqu’un d’expérience quand on arrive dans des endroits comme la mer de Caraïbes ; j’avais l’impression que c’était son jardin. On se complétait très bien, avec des approches différentes et complémentaires. Humainement ça a été un régal. J’apprécie beaucoup Kito et c’est vraiment un plaisir d’être avec lui.
Les réactions de Mike Golding et Javier Sanso
A leur arrivée a Puerto Limon en troisième position, le britannique Mike Golding et l'espagnol Javier Sanso ont laissé éclater leur joie et sont revenus sur une Transat Jacques Vabre 2009 qu'ils terminent à la troisième place chez les monocoques Imoca.
Mike Golding : « La tempête finalement ne semblait pas si mauvaise. Sur les fichiers, elle paraissait moins importante mais en fait, nous avons eu 50 nœuds de vent soutenus et les pointes maxi étaient à 67 nœuds avant que nos instruments à vent ne s’envolent. C’était donc très venté. Tu vois des tempêtes comme ça dans le Grand Sud mais tu es au portant alors que là, au près sur ces bateaux, c’est assez fou. Nous avons pris une décision assez osée en partant au Nord, nous n’avons pas pris beaucoup de risques et avons fait attention au bateau. Mais les dégâts subis, les instruments à vent et des trucs comme ça, tu ne peux pas vraiment les éviter. C’était une grosse tempête, très importante et qui a duré longtemps. On a eu l’impression que ça n’allait jamais en finir. Nous étions prêts à tout et avions enfilé les gilets de sauvetage et attaché nos harnais. On était prêts à faire ce qu’il fallait mais finalement il ne s’est pas passé grand-chose parce que nous avions mis le bateau en configuration tempête avant qu’elle ne nous arrive dessous. L’une des grosses difficultés étaient de surveiller le bateau, d’essayer de naviguer au plus près, ce que tu peux normalement faire grâce aux girouettes, mais sans, tu dois éviter les virements accidentels ce qui aurait été un désastre. Le mât est toujours là, la quille est toujours là et nous sommes en assez bonne forme et avons fait un bon résultat. Je pense que c’est la même chose pour les trois premiers bateaux qui sont ici. Nous sommes tous des bateaux du Vendée Globe et pour diverses raisons nous avons tous eu une expérience difficile sur le Vendée Globe alors c’est un bon feeling pour nous d’exorciser ce démon.

24 novembre 2009
Crêpes Whaou ! arrive premier ce matin
Quelques instants après leur arrivée à Puerto Limon et après un accueil particulièrement festif et chaleureux, Franck-Yves Escoffier et Erwan Leroux se sont prêtés au jeu des questions des journalistes français et costariciens à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse. Retour sur les propos des vainqueurs en Multi50.
Quels ont été les temps forts de cette Transat Jacques Vabre 2009 ?
Franck-Yves Escoffier : « Les temps forts de cette course ? On va commencer par l’arrivée parce qu’avoir une arrivée comme celle-ci avec un tel accueil est extraordinaire. On a eu des accueils sympas mais ici à Puerto Limon, entre le feu d’artifice, le monde sur le quai... C’était un grand moment.
Le départ est aussi quelque chose d’intéressant. Il y a toujours ce petit taux d’adrénaline qu’il faut avoir quand on est compétiteur. Je crois qu’on a pris le meilleur départ en Multi 50 d’ailleurs. Il y a eu un moment fort hier également, quand on a failli retourner le bateau. Ca n’était pas drôle. J’en souri maintenant mais rétrospectivement je me dis qu’on n’est pas passé loin. Erwan qui est plus jeune que moi a dû me freiner à certains moments.

Erwan Le Roux : « Il y a eu des moments forts sur l’arrivée et au départ. Le chavirage d’Actual a été un moment fort, particulièrement déstabilisant. Mais je crois que le moment le plus fort a été le bord de reaching qu’on s’est fait sur l’Atlantique. C’était fabuleux, le bateau volait sur l’eau. C’était magique.
Safran vainqueur en monocoque
Safran, le monocoque Imoca skippé par Marc Guillemot et Charles Caudrelier Benac , ont coupé la ligne d'arrivée à Puerto Limon à 2 heures 52 minutes et 10 secondes (heure locale) soit 9 heures 52 minutes et 10 secondes (heure française). Il s'impose dans sa catégorie avec un temps de course de 15 jours 19 heures 22 minutes 10 secondes et une vitesse moyenne de 12,46 noeuds.

23 novembre 2009
Moins de pression, plus de sérénité
« Il y en a un qui dort, l’autre qui veille… cette nuit nous fait du bien : c’est une nuit de repos. De plus on avance et ça nous ne déplait pas. On n’est plus arrosé : par rapport à ce que l’on a pu vivre au départ, ça nous fait du bien de ne plus avoir la tête mouillée. Le vent est mollissant : il faut effectuer des manœuvres et déplacer le matériel pour équilibrer le bateau dans les petits airs… On va faire les déménageurs ! Depuis le dernier pointage, on a moins la pression. Il y a deux ans, on voyait le bateau qui nous précédait : il était juste devant nous. A l’heure actuelle, la position du deuxième bateau nous permet de voir la fin de la course avec sérénité. Toutefois, tant que la ligne n’est pas passée, on reste très concentré. La dernière ETA nous ferait arriver à Puerto Limon le 24 septembre entre 1h30 et 4h(TU) du matin. ». Marc Guillemot (Safran)

22 novembre 2009
Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage
Alors qu’Oscar Arias Sanchez, Président du Costa Rica, comparait hier la flotte de cette Transat Jacques Vabre à une constellation en mouvement, sur l’eau, ce matin, on cherchait manifestement surtout à éviter le big bang ! La Mer des Caraïbes semble n’avoir d’accueillante que le nom et les leaders du classement font face actuellement à des conditions plus que musclées.

21 novembre 2009
Le vent du boulet
Nuit difficile pour Safran (Marc Guillemot – Charles Caudrelier), leader de la course depuis plus de sept jours… Le passage dans le canal entre les Saintes et la Dominique s’est soldé par une navigation agitée entre cumulonimbus gorgés de pluie, rafales et trous de vents. Ces conditions ont permis à Kito de Pavant et François Gabart (Groupe Bel) de revenir à une quarantaine de milles du tableau arrière du leader. Le passage de l’arc antillais peut être le théâtre de quelques inversions de tendance, mais ira-t-il jusqu’à provoquer des bouleversements ?
C’est un autre stimulus qui permet à Crêpes Whaou ! de continuer de filer à belle allure vers Purerto Limon. La perspective de couper la ligne les premiers au Costa Rica, est source de motivation pour Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux qui ont relégué, leur plus proche poursuivant Guyader pour Urgence Climatique à plus de mille milles. Pour d’autres encore, la seule idée de couper la ligne suffit à leur bonheur. Hervé Cléris et Christophe Dietsch (Prince de Bretagne) ont accumulé suffisamment de galères depuis le début de cette Transat Jacques Vabre pour avoir chevillé au corps cette envie toute simple : achever le travail entamé depuis quelques mois… Certains travaux prennent parfois du temps. Ils n’en sont pas moins respectables.

20 novembre 2009
Grains de sel dans le café…
Changement de décor et de cadre pour la flotte de la Transat Jacques Vabre 2009. Dans quelques heures, l’Atlantique sera dans le sillage des premiers concurrents qui emprunteront chacun leur porte d’entrée dans l’arc antillais. Une fois paré le dédale des îles aux noms évocateurs de vacances et de farniente, les marins entameront le dernier acte de la pièce qui se joue depuis plus de dix jours entre Le Havre et Puerto Limon. Ils s’engageront alors sur un sprint final qui sollicitera les nerfs et les organismes, tant la navigation pourra réserver des surprises. Comme pour leur signifier que le chemin à parcourir est encore semé de nombreux pièges, ce sont des successions de grains qui ont ponctué la nuit des duos et permis ainsi à Kito de Pavant et François Gabart de réduire un peu l’écart sur les leaders en Imoca, Marc Guillemot et Charles Caudrelier Bénac. Le premier Multi50, le Crêpes Whaou ! de Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux devrait contourner La Barbade d’ici peu et ouvrir ainsi une nouvelle page de découvertes.

19 novembre 2009
Humeurs contemplatives…
Presque une semaine après la tempête, un calme relatif a gagné la flotte de la Transat Jacques Vabre. Aux abords de l’arc antillais et alors que les concurrents composent avec un Alizé qui joue les filles de l’air, l’humeur est à la satisfaction. En la matière, les motifs ne manquent pas et diffèrent d’un bateau à l’autre. Si certains se réjouissent d’avoir pu se faire un peu la belle dans la nuit, pour d’autres, le spectacle d’un ciel étoilé que rien ne vient ternir relève de l’enchantement permanent. En mer on s’offre une parenthèse poétique alors qu’à terre on se perd en conjectures sur le fait de savoir en quels points la fameuse porte d’entrée antillaise sera pénétrée. A bord de Safran, le sourire est de mise en cette fin de nuit qui a permis aux leaders de creuser l’écart qui les sépare de leurs dauphins. Chez les Multi50, dégagés d’une certaine forme de pression, Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux apprécient…

18 novembre 2009
BT au port de Terceira
Le bateau BT est finalement au Port de Terceira mais désormais complètement sous l'eau : "Nous sommes arrivés au port donc les choses avancent mais nous devons attendre le jour et le départ d'un cargo pour pouvoir accoster. Le bateau est désormais complètement coulé, nous pouvons juste apercevoir le logo BT quand il gîte. Nous revenons de loin et nous sommes déterminés à continuer même si ce n'est pas encore gagné." L'équipe doit faire accoster BT au plus vite, faire venir une grue et lentement sortir le bateau de son élément avant de pouvoir pomper l'eau à l'intérieur

17 novembre 2009
6ème abandon
BT a été perdu pendant son remorquage, l'équipage est sauf, mais l'amarre a lâché et avec la nuit noir, impossible de reprendre le sauvetage de la coque.
A presque neuf jours de course, le décor a bel et bien changé sur la Transat Jacques Vabre 2009. La tempête de la semaine dernière n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir qui glace encore le dos des concurrents quand il se réveille à eux, mais l’arrivée progressive des Alizés et des chaleurs enviables efface peu à peu le traumatisme. Côté course, les grandes inspirations stratégiques risquent d’être remisées dans les placards pour quelques jours, au moins jusqu’aux abords de l’arc Antillais. Pour les jours à venir, il semble difficile d’imaginer un coup d’état chez les Imoca et le trio de tête, toujours emmené par Safran, devrait maintenir sa suprématie. Même son de cloche du côté des Multi50, qui filent en ordre dispersé vers La Barbade, prochaine marque de parcours à respecter, derrière Crêpes Whaou !.

16 novembre 2009
Encore des avaries
A environ 19h20 hier soir, le monocoque Hugo Boss mené par Alex Thomson et Ross Daniel, est entré en collision avec un objet flottant non identifié. Quatrième de la flotte des Imoca au moment du choc, l’équipage britannique a fait savoir qu’il avait percuté quelque chose par le tribord et que cela avait occasionné une voie d’eau.

15 novembre 2009
Attendre les Caraïbes...
"C'est parfait, nous avons des bonnes conditions de navigation. Il y a du soleil et on va vite : on ne peut pas se plaindre ! On est en train de faire au mieux pour revenir sur Safran. Nous essayons toujours d'avoir un plan de la course et de prévoir notre position et celle des nos adversaires : nous sommes satisfaits par rapport à notre situation actuelle. L'écart important que Safran a creusé durant la nuit n'est pas très bon pour nous, mais en réalité ils sont seulement à trois heures devant ; ce n'est pas si mal."

14 novembre 2009
DCNS 1000 fait route sur Lorient
Pendant la nuit de vendredi à samedi, Marc Thiercelin et Christopher Pratt ont constaté que DCNS 1000 se comportait de manière anormale. Après avoir procédé à une vérification générale minutieuse du bateau, ils ont découvert en début de journée que la quille bougeait. Le problème n'est pas lié à la quille elle-même, mais se situe au niveau de la rotule qui attache la quille à la coque. Le risque est donc important pour le monocoque et pour l'équipage, et la décision a été prise en accord avec le sponsor et l'équipe technique à terre d'abandonner et de dérouter le bateau. Ce problème technique, qui nécessite un déquillage du bateau et des moyens techniques et logistiques importants, ne peut être réparé en escale aux Açores. Au vu des conditions météo actuelles, le bateau fait donc route au portant sur la France afin d'éviter des vents de face qui pourraient être très dangereux pour lui et l'équipage.

13 novembre 2009
Avarie sur Veolia Environnement
Alors qu’ils naviguaient sous voilure réduite dans une mer formée, Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias ont constaté en fin de nuit avoir arraché une partie de leur rail de grand voile.
Les deux hommes attendaient le lever du jour pour en savoir plus sur leur avarie, mais ont d’ores et déjà décidé de faire route vers les Açores, qu’ils atteindront dans 24 heures, pour une escale technique où leur équipe les rejoindra sur place.

12 novembre 2009
Balle au centre ?
A entendre Jean Le Cam, venu en compagnie d’Yves Le Blévec (Actual) rendre visite au PC Course de la Transat Jacques Vabre, le quatuor BT (Sébastien Josse – Jean-François Cuzon), Safran (Marc Guillemot – Charles Caudrelier), Veolia Environnement (Roland Jourdain – Jean-Luc Nélias) et Aviva (Dee Caffari – Brian Thompson) semble idéalement placé pour les heures à venir. Mais l’expérience montre qu’on a déjà vu des retournements de situation plus improbables à l’échelle d’une course transatlantique. A la même heure, Alain Maignan et Nicole Harel (FenetreA Cardinal) signifiaient leur abandon…

11 novembre 2009
1876 est revenu…
« Il court, il court le furet… » Yves Parlier doit connaître la comptine du petit animal que l’on attend ici et qui arrive là. Passé en mode furtif hier, on pensait que le tandem franco-espagnol allait peut-être suivre les traces de Michel Desjoyeaux et Jérémie Beyou sur la route du sud. Que nenni, puisque les voilà calés sur une route nord en compagnie des britanniques d’Hugo Boss. La flotte est maintenant divisée en trois groupes…

10 novembre 2009
Yves parlier demande le mode furtif
BritAir fait route vers Concarneau pour réparer

9 novembre 2009
Yves Le Blévec à terre
Yves Le Blévec vient d'être ramené à terre. Légèrement blessé à la main dans le chavirage, le skipper d’Actual est pris en charge par le SMUR pour vérifications. Jean Le Cam est toujours sur le bateau à proximité de la plateforme. Le mât vient d'être dégagé et sera ramené par la vedette SNSM au port. Le bateau reste en attente au mouillage et sera remorqué au port dans un second temps. Samuel Tual, directeur général du Groupe Actual vient d'arriver sur Cherbourg.

8 novembre 2009
Départ musclé en perspective pour les bateaux

Les photos
 
Le Charles De Gaulle arrivant au Havre
C'était en 2007
 

Le Havre Bassin Paul Vatine pour les multi50

  © AFP / Marcel Mochet

Le Havre le 3 novembre 2009

  © A.Couroux

Le Havre le Bassin des monocoques IMOCA

  © AFP / Marcel Mochet

22 novembre 2009

les petits airs des Caraïbes

  © Artemis

24 novembre 2009

Arrivée 1er Crêpes Whaou ! en multi et de la flotte

  © AFP / Marcel Mochet

24 novembre 2009

Puerto Lemon fait la fête

  © AFP / Marcel Mochet

 

24 novembre 2009

Arrivée 1er Safran en monocoque

  © AFP / Marcel Mochet

 

25 novembre 2009

Arrivée 2ème Groupe Babybel en monocoque

  © AFP / Marcel Mochet

 

25 novembre 2009

Arrivée 3ème MIKE GOLDING en monocoque

  © AFP / Marcel Mochet

 

26 novembre 2009

Arrivée 4ème Foncia en monocoque

  © A.Couroux

27 novembre 2009

Arrivée 5ème W Hôtel en monocoque

  © A.Couroux

27 novembre 2009

Arrivée 6ème Veolia Environnement en monocoque

  © A.Couroux

27 novembre 2009

Arrivée 7ème Akena Vérandas en monocoque

  © A.Couroux

27 novembre 2009

Arrivée 8ème Aviva en monocoque

  © A.Couroux

27 novembre 2009

Arrivée 9ème 1876 en monocoque

  © A.Couroux

28 novembre 2009

Arrivée 10ème Artemis en monocoque

  © A.Couroux

28 novembre 2009

Podium Imoca

1er Marc Guillemot et Charles Caudrelier

  © A.Couroux

28 novembre 2009

Podium Multicoque

1er Franck-Yves Escoffier et Erwan Le Roux

Pas vraiment le podium car ils sont les seuls arrivés

  © A.Couroux

30 novembre 2009

Guyader pour Urgence Climatique arrive 2ème des multicoques avec Victorien Erussard et Loïc Fequet

  © D.R.

30 novembre 2009

Région Aquitaine - Port Médoc est le 3ème multi à arriver avec Lalou Roucayrol et Amaiur Alfaro

  © D.R.

Le 9 décembre 2009

Prince de Bretagne arrive 4ème des multis et clos la course Jacques Vabre 2009

  © Pascal Desroche
Classement définitif
le 9 décembre 2009
Classement - Nom du bateau - distance de l'arrivée - écart avec le premier
   

MONOCOQUES IMOCA
1 SAFRAN Marc Guillemot - Charles Caudrelier Benac Arrivé le 24/11/2009 à 09:52:10, en 15 j. 19 h. 22 min. 10 s. à la vitesse moyenne de 12.46 noeuds.
2 GROUPE BEL Kito De Pavant - François Gabart Arrivé le 24/11/2009 à 18:32:30, en 16 j. 4 h. 2 min. 30 s. à la vitesse moyenne de 12.18 noeuds.
3 GOLDING YACHT RACING Mike Golding - Javier Sanso Arrivé le 25/11/2009 à 15:59:38, en 17 j. 1 h. 29 min. 38 s. à la vitesse moyenne de 11.54 noeuds.
4 FONCIAMichel Desjoyeaux - Jérémie Beyou Arrivé le 25/11/2009 à 23:14:34, en 17 j. 8 h. 44 min. 34 s. à la vitesse moyenne de 11.34 noeuds.
5 W HOTELS Alex Pella - Pepe Ribes Arrivé le 27/11/2009 à 12:41:44, en 18 j. 22 h. 11 min. 44 s. à la vitesse moyenne de 10.41 noeuds.
6 VEOLIA ENVIRONNEMENT Roland Jourdain - Jean Luc Nélias Arrivé le 27/11/2009 à 12:46:00, en 18 j. 22 h. 16 min. 0 s. à la vitesse moyenne de 10.41 noeuds.
7 AKENA VERANDAS Arnaud Boissières - Vincent Riou Arrivé le 27/11/2009 à 15:50:12, en 19 j. 1 h. 20 min. 12 s. à la vitesse moyenne de 10.34 noeuds.
8 AVIVA Dee Caffari - Brian Thompson Arrivé le 27/11/2009 à 16:17:12, en 19 j. 1 h. 47 min. 12 s. à la vitesse moyenne de 10.33 noeuds.
9 1876 Yves Parlier- Pachi Rivero Arrivé le 27/11/2009 à 19:07:45, en 19 j. 4 h. 37 min. 45 s. à la vitesse moyenne de 10.26 noeuds.
10 ARTEMIS Samantha Davies - Sidney Gavignet Arrivé le 28/11/2009 à 06:50:10, en 19 j. 16 h. 20 min. 10 s. à la vitesse moyenne de 10.01 noeuds.

-- BRIT AIRArmel Le Cleac'h - Nicolas Troussel Abandon
-- BTSébastien Josse - Jean François Cuzon Abandon
-- DCNSMarc Thiercelin - Christopher Pratt Abandon
-- HUGO BOSSAlex Thomson - Ross Daniel Abandon

 

MULTICOQUES Classe 50
1 CRÊPES WHAOU ! Franck Yves Escoffier - Erwan Leroux Arrivé le 24/11/2009 à 05:31:50, en 15 j. 15 h. 31 min. 50 s. à la vitesse moyenne de 13.41 noeuds.
2 GUYADER POUR URGENCE CLIMATIQUE Victorien Erussard - Loic Fecquet Arrivé le 30/11/2009 à 18h19 en 22 j. 4 h. 19 min. à la vitesse moyenne de 9,46 nœuds
3 REGION AQUITAINE-PORT MEDOC Lalou Roucayrol - Amaiur Alfaro Arrivé le 30/11/2009 à 22:22:00, en 22 j. 8 h. 22 min. à la vitesse moyenne de 9.39 noeuds.
4 PRINCE DE BRETAGNE Hervé Cleris - Christophe Dietsch Arrivé le 09/12/2009 à 01:39:50, en 30 j. 11 h. 39 min. 50 s. à la vitesse moyenne de 6.88 noeuds.
-- ACTUALYves Le Blevec - Jean Le Cam Abandon
-- FENETREA-CARDINALAlain Maignan - Nicole Harel Abandon

   
Positions des multis
MULTI 50

8 décembre 2009

dernière carte

 

Positions des monocoques
IMOCA 60

27 novembre 2009

dernière carte tout le monde est arrivé

 

 
   
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