La Transat en double Ag2r
   

Sommaire :

Le site pour suivre en direct

La Transat en double

 

 

   

Objectif :

La 8ème Transat AG2R est une épreuve organisée par Pen Duick, avec la participation de la Ville de Concarneau pour le départ, de la ville de Saint-Barthélemy pour l'arrivée et avec la collaboration de la Fédération Française de Voile.
Parcours =3710 milles
Départ : Concarneau Marque de parcours : devant le port de Porto-Santo
Arrivée : Saint-Barthélemy

Concurrents
La course se court en double.
Bateaux admis à courir
Seuls les bateaux répondant au règlement de monotypie de la Classe Figaro Bénéteau 2005 en vigueur seront admis à courir. Ils devront être titulaires d'un certificat de jauge 2005 établi par le jaugeur officiel de la Classe Figaro Bénéteau.

   
Carte du parcours  
 
retour
Photos  

Delta Doré numéro voile 1

avec Jérémie Beyou et Vincent Riou

 

Cercle Vert numéro voile 2

avec Gildas Morvan et Erwan Tabarly

 

Bel numéro voile 3

avec Kito de Pavant et Pietro d'Ali

 

Brossard numéro voile 6

avec Frédéric Duthil et Samuel Manuard

 

Banque Polulaire numéro voile 9

avec Jeanne Grégoire et Gérald Vienard

 

Guy Hoquet L'immobilier numéro Voile 17

avec Christophe Bouvet et Laurent Guézigoux

   

Veolia numéro voile 18

avec Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias

 

Bostik numéro voile 19

avec Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger

   

ATAO Audio System numéro voile 22

avec Dominic Vittet et Lionel Lemonchois

   

AQUARELLE.com numéro voile 34

avec Yannick Bestaven et Ronan Guérin

 

Port Olona numéro voile 36

avec Jimmy Le Baut et Adrien Monsempes

retour

Virbac-Paprec numéro voile 43

avec Jean-Pierre Dick et Bruno Jourdren

   

Siemens numéro voile 44

avec Marc Thiercelin et Oliver Krauss

   

Esprit 93 numéro voile 45

avec Marine Chombart de Lauwe et Julien Branger

 

Les Mousquetaires numéro voile 55

avec Bretrand de Broc et Benoît Petit

   

Gédimat numéro voile 57

avec Armel Tripon et Eric Drouglazet

   

Donneurs de Vie - All Mer numéro voile 60

avec Stanislas Maslard et Liz Wardley

   

Brit Air numéro voile 62

avec Armel Le Cleac'h et Nicolas Troussel

   

Entreprendre Au Pays de Lorient numéro voile 67

avec Yannig Livory et Jean-François Fouche

   

Des pieds et des mains numéro voile 72

avec Damien Seguin et Denis Lemaitre

   

Suzuki Automobiles numéro voile 74

avec Eric Defert et Gwenaël Riou

   

AXA Atout Coeur pour Aides numéro voile 77

avec Erik Nigon et Marc-Pacôme Jouany

   

Groupe Céléos numéro voile 80

avec Ronan Treussart et Thomas Rouxel

   

Lubexcel numéro voile 85

avec Jean-François PELLET et Jean-Christophe Caso

   

E. Leclerc / Bouygues Telecom numéro voile 92

avec Corentin Douguet et Thierry Chabagny

   

Armor Lux / Salaün Holidays numéro voile 96

avec Servane Escoffier et Christophe Lebas

   

Roxy numéro voile 97

avec Samantha Davies et Alexia Barrier

   

Objectif Océans numéro voile 100

avec Pierre-Emmanuel Pavageau et Nicolas Bertho

Départ de Concarneau  
   
   
Le podium
avec de gauche à droite : Dominic Vittet, Lionel Lemonchois, Jeanne Grégoire, Kito de Pavant, Pietro d'Ali et Gérald Veinard
  Les photos de l'arrivée
Les news  

1er mai 2006

Arrivée du dernier concurrent, ligne d'arrrivée fermée

Port Olona a franchi la ligne d'arrivée de la Transat AG2R à 13h 44 min 36sec. Tous les concurrents sont désormais à quai à Saint Barthélemy. Un semaine de détente les attend. Jimmy Le Baut et Adrien Monsempes (Port Olona 25ème) 22j. 0h. 10min. 44s.

Pierre-Emmanuel Pavageau et Nicolas Bertho (Objectif Océans 24ème) 21 j. 17h. 26min. 00s.

30 avril 2006

Vingt-trois bateaux arrivés le même jour… Depuis la grande victoire du Groupe Bel de Kito de Pavant et Pietro D’Ali hier midi, les arrivées se sont succédées à un rythme époustouflant à St Barth’ : les vingt trois premiers tiennent en 22 petites heures. Presque toute la flotte arrivant le même jour, c’est du jamais vu et cela donne une idée du niveau d’excellence atteint par les marins, dans cette course tout au vent portant. Ce dimanche midi, il ne reste plus que deux bateaux en mer : Objectif Océans et Port Olona.

Armel Tripon et Eric Drouglazet (Gédimat 23ème) 20 j. 20h. 46min. 20s.

Christophe Bouvet et Laurent Guézigoux (Guy Hoquet Immobilier 22ème) 20 j. 19h. 13min. 30s.

Yannig Livory et Jean-François Fouche (Entreprendre au Pays de Lorient 21ème) 20 j. 19h. 05min. 27s.

Stanislas Maslard et Liz Wardley (Donneurs de Vie - All Mer 20ème) 20 j. 17h. 22min. 25s.

Ronan Treussart et Thomas Rouxel (Groupe Céléos 19ème) 20 j. 15h. 29min. 47s.

Jean-François PELLET et Jean-Christophe Caso (Lubexcel 18ème) 20 j. 15h. 27min. 15s.

Bretrand de Broc et Benoît Petit (Les Mousquetaires 17ème) 20 j. 15h. 11min. 15s.

Marc Thiercelin et Oliver Krauss (Siemens 16ème) 20 j. 15h. 01min. 30s.

Eric Defert et Gwenaël Riou (Susuki Automobiles 15ème) 20 j. 14h. 29min. 50s.

29 avril 2006

Damien Seguin et Denis Lemaitre (Des Pieds et des Mains 14ème) 20 j. 9 h. 59 min. 45 s.

Erik Nigon et Marc-Pacôme Jouany (Axa Atout Coeur pour Aides 13ème) 20j. 8h. 54 min. 45 s.

Samantha Davies et Alexia Barrier (Roxy en 12ème) 20j. 6h. 52min. 45s.

Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger (Bostik 11ème) 20j. 6h. 48min. 30s.

Gildas Morvan et Erwan Tabarly (Cercle Vert 10ème) 20 j. 5h. 0min. 40 s.

Frédéric Duthil et Samuel Manuard (Brossard 9ème) 20 j. 3 h. 21 min. 45 s.

Jérémie Beyou et Vincent Riou (Delta Dore 8ème) 20 j. 2h. 53min. 40s.

Yannick Bestaven et Ronan Guérin (Aquarelle.com 7ème) 20 j. 1h. 0min. 34s.

Corentin Douguet et Thierry Chabagny (E. Leclerc / Bouygues Telecom 6ème) 20 j. 0h. 34min. 00s.

Armel Le Cleac'h et Nicolas Troussel (Brit Air 5ème) 19 j. 23h. 40min. et 14s.

Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias (VEOLIA 4ème) 19 j. 23h. 19 min. 35s.

Jeanne Grégoire et Gérald Vienard (Banque Populaire, 3e) : « mon premier podium en Figaro»

Dominic Vittet et Lionel Lemonchois (ATAO Audio System), 2e : « un combat psychologique extraordinaire

Kito de Pavant et Pietro D’Ali remportent la 8ème Transat AG2R Kito de Pavant et Pietro D’Ali viennent de remporter la Transat AG2R Concarneau-Saint Barthélemy. Le duo franco-italien de Groupe Bel vient tout juste de couper la ligne d’arrivée à Gustavia à 11h57minutes et 30 secondes heure française, au terme de 19 jours 22 heures 24 minutes et 30 secondes de course. Groupe Bel a ainsi parcouru les 3710 milles de la route théorique à la vitesse moyenne théorique de 7,76 nœuds. Ils bouclent ainsi l’édition la plus rapide de toutes les Transat AG2R. Une victoire tout au vent portant, au terme d’un final au couteau avec l’ATAO Audio System de Dominic Vittet et Lionel Lemonchois, qui terminent deuxièmes...
Victoire ! Les deux complices méditerranéens qui s’entraînent ensemble l’hiver à La Grande-Motte peuvent tomber dans les bras l’un de l’autre. Au nez et à la barbe d’une armada de skippers Bretons, les « sudistes » Kito de Pavant et Pietro D’Ali viennent de remporter la 8e édition de la Transat AG2R. Leur Figaro Bénéteau Groupe Bel aux couleurs de la Vache qui rit vient tout juste de couper la ligne d’arrivée dans le port de Gustavia, à Saint Barthélemy, à 11h 57 minutes et 30 secondes heure française.

28 avril 2006

Transat AG2R - Le suspense absolu ! Le suspense bat son plein ! A moins de 24 heures de l’arrivée, six bateaux, distants de seulement 13 milles, sont encore en mesure de remporter cette 8e Transat AG2R. A moins bien évidemment qu’un retournement de situation inattendu ouvre les portes de la victoire à un plus grand nombre. Depuis ce matin, Kito de Pavant (Groupe Bel), le nouveau leader, a repris confiance dans sa route nord. « Ça va le faire ! a-t-il lâché avec un certain soulagement à la vacation de 5h00. On a les conditions qu’on attendait. On est confiant. » Armel Le Cléac’h (Brit Air), l’ancien leader, n’est pas résigné, mais il sait que la situation météo ne joue pas en sa faveur. « Au nord, ils sont mieux placés par rapport à la rotation du vent qu’il y a en ce moment. Mais ce n’est pas fini. Nous, on ne lâche rien. » Ne rien lâcher est leur maître mot à tous. D’autant plus que le vent va mollir à l’approche de l’île de Saint-Barthélemy et qu’il peut encore se passer bien des choses en 24 heures.

27 avril 2006

Chaleurs jusqu’au bout pour les leaders Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel vont-ils réussir un extraordinaire doublé samedi soir à Saint-Barth’ ? Le duo de Brit Air est bien parti, avec 9 milles d’avance sur le Groupe Bel de Kito de Pavant et Pietro D’Ali et 15 sur le Banque Populaire de Jeanne Grégoire et Gérald Veniard. Mais attention, si les écarts et l’ordre des bateaux au classement se stabilisent, il est encore très facile de tout perdre sur une minuscule erreur, ou une scélérate bulle sans vent, d’ailleurs annoncée. Ce sera chaud jusqu’au bout.
Dix-huitième nuit de mer. Dix-huitième journée de compétition acharnée à jouer de l’empannage et de la boule de cristal météo. Chaleur écrasante. Vent d’est un peu mou (15 nœuds) et surtout toujours aussi instable en force et en direction. Chaleurs. Angoisses de tout perdre pour les leaders. Espoirs de recoller pour les autres. Tempêtes sous les crânes. Ainsi va la vie de la Transat AG2R ce jeudi, à deux jours du dénouement de Saint Barth’.

26 avril 2006

Brit Air s’envole En tête au passage de Madère le 14 avril, Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel (Brit Air) avaient perdu les commandes de cette 8e Transat AG2R à l’aube du 17 avril en tentant une option sud osée, mais qui s’avère aujourd’hui payante. A moins de trois jours de l’arrivée les deux compères ont repris la première place du classement provisoire. Grâce à leur décalage sud, ils bénéficient d’un vent plus fort que leurs adversaires et filent à 9,1 nœuds sur les quatre dernières heures, contre 7,9 nœuds pour les anciens leaders, Kito de Pavant et Pietro D’Ali (Groupe Bel). A la vacation de la mi-journée, Kito le Méditerranéen, encore en tête pour 0,2 mille à ce moment-là, avait déjà annoncé le scénario à venir.

25 avril 2006

Nuages noirs et nerfs à vif « Maintenant, c’est une course de nuages, a résumé Dominic Vittet (4e sur ATAO Audio System avec Lionel Lemonchois). Hier soir, nous sommes restés scotchés avec E.Leclerc/Bouygues Telecom à côté d’un stratus et Groupe Bel nous a collé 10 milles ! » Finis les alizés bien établis entre 15 et 25 nœuds. En traversant un petit front, les 25 concurrents encore en course sont entrés dans une zone de vents très instables. Il faut donc sauter d’un nuage à l’autre. Jouer en bordure de gros cumulo-nimbus noirs. Mais certains sont sournois. Deux nuages d’aspect similaire peuvent engendrer 0 ou 30 nœuds de vent ! Après 16 jours de mer – et à environ quatre jours de l’arrivée – les nerfs des coureurs sont donc mis à rude épreuve. « Hier, on a chassé les grains toute la journée, raconte avec un léger accent anglais Sam Davies (9e sur Roxy avec Alexia Barrier). On en a attrapé quelques-uns avec 30 nœuds de vent ! »
Pas de grandes options possibles dans ces conditions. Il faut faire du gagne petit. Chercher le bord le plus rapprochant en suivant les variations du vent. Parti le plus au nord du groupe de tête, Gildas Morvan (11e sur Cercle Vert avec Erwan Tabarly) se veut philosophe. « Partout sur le plan d’eau, le vent est très aléatoire. Nous, on essaye de naviguer avec ce qu’on a, sans tirer des plans sur la comète. Ces jours-ci, on navigue plus à l’instinct qu’à l’ordinateur ! » Savoir lire les nuages. C’est justement tout l’art des grands navigateurs.
En tête depuis lundi matin, Kito de Pavant et Pietro d’Ali (Groupe Bel) ont réussi à creuser un peu l’écart avec leurs poursuivants directs. Mais il suffit d’un mauvais nuage pour que tout soit redistribué. « On a plus de pression en étant en tête, raconte Kito de Pavant ça va être chaud jusqu’au bout. Mais bon, on est en tête, on en profite et on verra bien qui arrivera le premier à Saint-Barthélemy. »
Premier à Saint-Barth ? Ils peuvent presque tous y croire. A commencer par Armel Le Cleac’h et Nicolas Troussel (3e sur Brit Air). Les tenants du titre ont tenté une option sud à plus de 100 milles du reste de la flotte. Un décalage qui offre un avantage psychologique de taille. Personne ne peut les contrôler. Depuis qu’ils ont empanné hier soir, ils font route direct vers Saint-Barth avec un meilleur angle de vent que leurs adversaires. Depuis, à chaque classement, ils reprennent des milles sur les premiers. De 34 milles mardi à 4h00, leur retard s’est réduit à 13 milles dix heures plus tard… A ce rythme, ils pourraient être en tête mercredi matin et arriver dès samedi à Gustavia. Mais cela reste du conditionnel. Car, comme le rappelle Charles Caudrelier (10e sur Bostik avec Nicolas Bérenger) : « quand c’est foireux au niveau météo, tout est possible ! » On l’aurait presque oublié…

24 avril 2006

A chasse grains, l’adieu aux certitudes Kito de Pavant et Pietro D’Ali mènent la danse des 25 équipages de cette Transat AG2R qui devrait connaître son dénouement vendredi ou samedi à Saint-Barth’. Groupe Bel est en tête pour 5 milles devant le Banque Populaire de Jeanne Grégoire et Gérald Veniard et 11 milles devant Dominic Vittet et Lionel Lemonchois (ATAO Audio System). Mais l’info du jour est qu’il n’y a plus rien de certain. Alors que les grandes options sont prises, l’alizé est mollissant et des zones de calmes ralentissent des bateaux pendant que d’autres décollent. Des surprises ne sont pas exclues…
« C’est le temps des incertitudes. Ils n’ont plus confiance dans leurs fichiers de vent, dont on voit qu’ils peuvent se tromper. La météo est plus qu’aléatoire. Aux vacations, ils commencent à parler d’expérience, de routes traditionnellement gagnantes. Le feeling va être très important dans cette dernière partie du parcours ». Jean Maurel, directeur de course, donne une idée de l’incroyable suspense qui se trame là bas, à 5 ou 6 jours de Saint Barth’, en plein océan. Une belle partie de poker menteur où l’axe médian de la flotte mène le bal, à 925 milles de l’arrivée avec Kito de Pavant et Pietro D’Ali (Groupe Bel) en tête et Jeanne Grégoire et Gérald Veniard (Banque Populaire) 5 petits milles derrière.

23 avril 2006

Le duo Douguet-Chabagny déboule du nord : tout est relancé ! Extraordinaire suspense sur l’Atlantique. A 1000 milles de l’arrivée, au moins 16 équipages sur 25 encore en course peuvent espérer remporter cette 8e Transat AG2R, dans moins d’une semaine à Saint-Barth. L’info du jour est l’incroyable retour des partisans de l’option nord. Ils n’ont pas calé comme prévu et ont même bénéficié de lignes de grains plus musclées pour revenir aux avants postes : 13e voilà 48 heures, le duo Corentin Douguet-Thierry Chabagny a repris… 13 places ! Leur E.Leclerc-Bouygues Telecom prend les commandes à 10 nœuds de moyenne et son positionnement au nord de la flotte lui laisse espérer une route plus courte. Tout est relancé !

22 avril 2006

Un sprint de Concarneau à Saint Barth ! Cela fait treize jours que ça dure. Et il en reste sept à tenir avant le premier ti-punch. Sept jours et sept nuits à pousser leur Figaro Bénéteau et leurs organismes jusqu’à la limite. Impossible de dormir dans les bannettes lorsque le bateau part en surf toutes les 30 secondes. Impossible de faire la différence la nuit entre la mer et l’horizon. Imagine-t-on conduire une voiture dans le désert tous feux éteints ? C’est un peu ça finalement barrer sous spi dans l’alizé en pleine nuit noire. Il faut se contenter des instruments et des sensations. Celles dans la barre, et celles transmises par les mouvements du bateau qui se soulève à chaque vague. Pas toujours évident. « Est-ce que Jean Maurel, le directeur de course, pourrait rallumer la lumière la nuit ? » a réclamé en plaisantant Marc Thiercelin (16e sur Siemens). Tout le début de course, les concurrents ont profité des rayons de la pleine lune. Les nuits étaient tellement claires qu’Armel Le Cleac’h (Brit Air) avait suggéré « des lunettes de lune pour barre la nuit ! » Sans lune, les dernières nuits de course s’annoncent plus délicates, voire stressantes lorsque le vent atteint 30 nœuds. Alors parfois, forcément, avec la fatigue des treize premiers jours de course où l’on ne dort que 4 heures par jour, il arrive de commettre une petite faute. Une toute petite sortie de route qui fait perdre un peu de temps et beaucoup d’énergie. En tête depuis vendredi matin, Kito de Pavant (avec Pietro d’Ali sur Groupe Bel) raconte simplement ce que les 25 duos ont peut-être tous vécu une fois sur cette course. Un vrac. Un vrai. « On est parti au tas dans un empannage, bateau couché à 90°, mât quasiment dans l’eau, tangon dans l’eau. Là, la balancine a cassé, le tangon est parti sous la flotte et le spi s’est entortillé autour de l’étai. Pendant ce temps-là, la balancine qui était folle s’est enroulée aussi autour de l’étai. Donc, quand j’ai dit « on affale le spi », tout était bloqué et impossible de descendre le spi. Ça a duré un petit quart d’heure comme ça. On a réussi à repartir, mais le truc était complètement bloqué en haut. Il faisait nuit noire. On a laissé comme ça, et puis au petit matin, Pietro est monté en tête de mât à la force des poignets, car on n’avait plus de drisse, et on a récupéré l’histoire. Ça nous a un peu occupé ce matin ! » Il oublie juste de préciser qu’il y avait encore 30 nœuds de vent et des grosses vagues lorsque Pietro est monté à mains nues en tête de mât…

21 avril 2006

Cavalcades dans les alizés Sous spi de Concarneau à Saint Barthélemy ! A quelques heures près, ce scénario aurait pu être possible sans cette petite zone de près à l’approche de Madère. Depuis 24 heures, les 25 équipages encore en lice ont retrouvé le rythme élevé des premiers jours de course. Et les fichiers météo prévoient du vent jusqu’à l’arrivée… Dans un alizé gonflé à bloc entre 25 et 35 nœuds, les Figaro Bénéteau sont repartis au grand galop et avalent plus de 200 milles par 24h. Les surfs s’enchaînent, de nuit comme de jour, à la différence que la nuit, la visibilité est nulle. Ce qui peut entraîner quelques rencontres hasardeuses. « Au début de la course, il y avait la lune qui nous aidait bien, mais maintenant elle se lève très tard, raconte Yannick Bestaven (3e sur Aquarelle.com). On ne voit rien, ni le spi, ni la mer. On a un halogène qui éclaire bien le spi, mais qui attire aussi les poissons volants. J’en ai pris un dans la tête cette nuit, ça fait bien mal ! » Autre ambiance à bord d’ATAO Audio System (Vittet/Lemonchois), bien remonté de la 18e à la 4e place en moins de trois jours. « Cette nuit, ça a charbonné grave ! On a envoyé du bois ! Comme il ne nous reste plus qu’un seul spi, on serre les fesses. ...

20 avril 2006

Mi-parcours la nuit prochaine Ils se savaient en sursis. Leurs jours étaient comptés. Les partisans de la voie du nord payent cher le prix de leur position septentrionale par rapport à la flotte. Depuis ce matin, les leaders d’hier sont repassés les chasseurs d’aujourd’hui. Le duo Morvan/Tabarly (Cercle Vert), premier jusqu’à mercredi soir, est tombé à la 5e place cet après-midi. Mais Gildas Morvan et Erwan Tabarly ont su limiter la casse en empannant assez tôt mercredi. Dans leur nord, les duos Douguet/Chabagny (E.Leclerc/Bouygues Telecom) et de Broc/Petit (Les Mousquetaires) sont les grands perdants de l’affaire. Les premiers ont chuté de la 2e à la 9e place en 24 heures, tandis que les seconds ont dégringolé de la 4e à la 17e position en deux jours. « On a raté le coup à ne pas rater, analysait avec lucidité Bertrand de Broc à la vacation. Il va falloir arrêter l’hémorragie avant d’essayer de regrappiller des milles et de reprendre 4 ou 5 bateaux pour arriver à une place honorable. » A l’inverse, à l’extrême sud, Marc Thiercelin et Oliver Krauss (Siemens) ont retrouvé le sourire. En trois jours, ils sont remontés de la 22e à la 13e place, et ont réduit leur retard de 107 à 57 milles....

19 avril 2006

Mi-parcours la nuit prochaine Traverser l’Atlantique n’est pas une chose anodine. Encore moins en course. Pourtant, rien ne ressemble plus à une journée d’alizé qu’une autre journée d’alizé. Soleil. Chaleur. Quelques nuages. Poissons volants par-ci par-là. Et une grosse houle qui permet de surfer régulièrement. Depuis que les concurrents ont dépassé Madère samedi dernier le vent est monté graduellement et souffle désormais de façon constante entre 15 et 30 nœuds. Le rythme de la traversée s’est installé. Dix jours de mer, cela fait déjà long. Lorsqu’on s’aperçoit qu’on arrive tout juste à la mi-parcours, le moral peut parfois en prendre un coup. Par rapport au solitaire, la course en double permet cependant de rompre la monotonie des alizés grâce à l’échange, les discussions, les repas pris en commun. La bonne entente est primordiale, non seulement pour le moral de l’équipage, mais aussi pour les performances du bateau. Entre les duos du nord qui multiplient les empannages pour essayer de descendre régulièrement vers le sud, et ceux du sud qui filent tout droit, le nombre de manœuvres à bord est sans comparaison. Hier, Corentin Douguet (E.Leclerc/Bouygues Telecom), l’un des plus au nord, avouait qu’ils empannaient une dizaine de fois par jour pour se recaler vers leurs adversaires sudistes.

18 avril 2006

Au sud, au centre, au nord… ils y croient tous ! Chassé croisé en tête entre deux bateaux : ce mardi midi Corentin Douguet et Thierry Chabagny (E.Leclerc-Bouygues Telecom) avaient chipé la vedette au Cercle Vert de Gildas Morvan et Erwan Tabarly, devenant ainsi les 8e leaders depuis Concarneau. Ce soir, c’est l’inverse. Cercle Vert a repris la main pour 0,7 milles. Mais pour combien de temps ces nordistes ont-ils l’avantage ? Alors que l’alizé est bien établi maintenant sur la flotte, à 2100 milles de l’arrivée, les concurrents s’étalent sur plus de 400 kilomètres entre les « extrêmes nordistes » des Mousquetaires (Bertrand de Broc et Benoît Petit) et les « extrêmes sudistes » de Siemens, Marc Thiercelin et Oliver Krauss. Au centre, la plupart des favoris. Et chacun a de bonne raisons d’y croire…

17 avril 2006

Aquarelle.com reprend les commandes Cacher les œufs dans le jardin. Manger des poules en chocolat. Se faire beau pour aller à la messe… Telles étaient peut-être les préoccupations des météorologues américains ce week-end ? Mais cela ne fait pas les affaires des 25 duos encore en course qui désespèrent de recevoir des prévisions météo récentes. « On n’a pas de fichiers météo depuis vendredi soir, se plaignait Eric Defert (15e sur Suzuki Automobiles). Les Américains ne travaillent pas pendant le week-end pascal visiblement. » Il faut savoir que la principale source d’information météorologique autorisée sur la Transat AG2R est le fichier grib, délivré par le site américain navcenter.com. Malheureusement, lorsqu’un long week-end pascal tombe au milieu d’une course, les concurrents restent plusieurs jours avec des prévisions anciennes...

16 avril 2006

Prémices d’alizés « La messe est dite à Rome, mais pas sur l’AG2R » plaisante Gildas Morvan (Cercle Vert), 2e à 4,4 milles. Mais en ce dimanche de Pâques, tout le monde n’est pas d’humeur à rire. « On est en train de rebrousser chemin et on a les boules » soupire Servane Escoffier (Armor Lux – Salaün Holidays), obligée d’abandonner à cause d’un étai cassé. Servane et Christophe Lebas devraient arriver la nuit prochaine à Madère. Ce quatrième étai cassé entraîne le troisième abandon depuis le départ. Seuls Stanislas Maslard et Liz Wardley (Donneurs de Vie – All Mer), victimes du même problème, ont réussi à réparer rapidement à Porto Santo puis repartir.
Pour les autres, ce week-end pascal offre des conditions estivales. Mais l’heure n’est pas au farniente. Plutôt à la concentration maximale et à un peu de détente au moment des vacations. « Il fait chaud ; le chapeau, les lunettes et la crème solaire sont sortis, énumère Armel Le Cleac’h (Brit Air), aux commandes de la course depuis le passage de Porto Santo vendredi soir. Avec la plein lune, on a l’impression que c’est le soleil de nuit qui se lève. Il nous faudrait presque des lunettes de lune ! » A bord d’E.Leclerc/Bouygues Telecom, 3e à 6,6 milles, Thierry Chabagny et Corentin Douguet ont la tête dans le guidon.

15 avril 2006

L’Atlantique s’ouvre, deux options naissent Re-lan-cée. Après un passage à Porto Santo incroyablement groupé au milieu de la nuit dernière, la flotte de la Transat AG2R a pris comme un deuxième départ. Les 26 équipages s’attaquent à la traversée de l’Atlantique avec le libre choix de leur route. Et déjà deux options se dessinent, l’une au nord, l’autre au sud. Sont en tête, les tenants du titre Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel (Brit Air) premiers à Porto Santo et éclaireurs d’un passage au vent de l’île de Madère. Mais les sudistes - tous les leaders de la semaine ou presque - ne regardent plus guère les classements. Ils acceptent de perdre du terrain sur la route directe dans l’espoir d’en gagner davantage ensuite. Passionnant.

14 avril 2006

Comme un deuxième départ cette nuit à Porto Santo Yannick Bestaven et Ronan Guérin (Aquarelle.com) ont pris les commandes de la Transat AG2R, à la faveur d’une option à l’est qui s’avère payante, après 24 heures de calmes. Vers minuit on pourrait bien assister à un tassement quasi général à la bouée de Porto Santo, où sera jugé le prix intermédiaire Top Cap’AG2R. A 16h, le trio de tête est complété par le Banque Populaire de Jeanne Grégoire et Gérald Véniard et Les Mousquetaires, le Figaro Bénéteau de Bertrand de Broc et Benoît Petit.

13 avril 2006

Encalminés. Eole souffle le chaud et le froid sur la Transat AG2R. Après trois jours à titiller les records de vitesse, on bat des records de lenteur aujourd’hui, 500 milles au large de Gibraltar. Cet après midi, les vitesses ne dépassent guère 3 nœuds pour un groupe de tête qui joue à chasse risée dans un mouchoir de poche. Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger sur Bostik sont en tête mais le quatuor des leaders tient en 0,6 milles ! La nuit s’annonce stressante.

12 avril 2006

Quasi égalité avant le néant Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger (Bostik) mènent toujours la danse, d’un rien (4,3 milles) devant Gildas Morvan et Erwan Tabarly (Cercle Vert) alors que les étonnants Eric Defert et Gwen Riou (Suzuki Automobiles) s’accrochent magnifiquement à la 3e place, à égalité avec Dominic Vittet et Lionel Lemonchois (ATAO Audio System). Mais les écarts en tête ne sont pas pertinents, comme le souligne très pédagogiquement Eric Drouglazet (Gedimat). L’info c’est que les 28 concurrents ont pris leur dessert avant de goûter au pain noir. Car devant, demain, il n’y a plus de vent…

11 avril 2006

Coup de frein au programme après la furie Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger (Bostik) ont pris les commandes de la Transat AG2R marquée par une deuxième nuit de vent fort – 35 nœuds et mer grosse au Cap Finisterre. L’info du jour, c’est l’abandon de Jean-Pierre Dick et Bruno Jourdren (Virbac-Paprec) suite à la rupture d’étai de leur Figaro Bénéteau. Même avarie pour Esprit 93, mais Marine Chombart de Lauwe et Julien Branger envisagent de réparer à Vigo pour repartir. Côté météo, on s’attend à un net ralentissement demain voire dès cette nuit.

10 avril 2006

Deux nuits à sensations pour l’entame Une première nuit musclée et une deuxième encore plus corsée au menu ce soir après une accalmie toute relative : les 28 équipages de cette 8e Transat AG2R n’ont pas eu droit au moindre round d’observation. Tout de suite à fond sous spi. Dominic Vittet et Lionel Lemonchois (ATAO Audio System) mènent la danse mais les écarts sont infimes.

9 avril 2006

C’est parti pour Saint-Barth ! Belle sensation au départ de la Transat AG2R, ce dimanche après-midi à Concarneau : les outsiders Eric Defert et Gwen Riou (Suzuki Automobiles), pour leur toute première participation à l’épreuve, ont damé le pion à tous les ténors de la classe Figaro Bénéteau et remporte le Prix Argos. Ils ont pris les premiers la route du large à la bouée de la Jument, devant le Cercle Vert du tandem Morvan-Tabarly et le Gedimat de la paire Tripon-Drouglazet. Le tout dans un vent faible et extrêmement capricieux. C’est parti pour 3710 milles de compétition et d’aventure océanique.

8 avril 2006

28 bateaux pour un titre

 
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Carte des positions
Résultat du Prologue
 

Prologue du 7 avril 2006
1 DELTA DORE
2 BOSTIK
3 BANQUE POPULAIRE

Classement au jour le jour
 

Le 29/04

1 Groupe Bel Kito de Pavant et Pietro D’Ali 19 j. 22 h. 24 min. 30 s.
2 ATAO Audio System Dominic Vittet et Lionel Lemonchois
3 Banque Populaire Jeanne Grégoire et Gérald Vienard 19 j. 23h. 15min. 55s.
4 VEOLIA Roland Jourdain et Jean-Luc Nélias 19 j. 23h. 19 min. 35s.
5 Brit Air Armel Le Cleac'h et Nicolas Troussel 19 j. 23h. 40min. et 14s.
6 E. Leclerc / Bouygues Telecom Corentin Douguet et Thierry Chabagny 20 j. 0h. 34min. 00s.
7Aquarelle.com Yannick Bestaven et Ronan Guérin 20 j. 1h. 0min. 34s.
8 Delta Dore Jérémie Beyou et Vincent Riou 20 j. 2h. 53min. 40s.
9 Brossard Frédéric Duthil et Samuel Manuard 20 j. 3h. 21 min. 45 s.
10 Cercle Vert Gildas Morvan et Erwan Tabarly 20 j. 5h. 0min. 40 s.
11 Bostik Charles Caudrelier et Nicolas Bérenger 20j. 6h. 48min. 30s.
12 Roxy Samantha Davies etAlexia Barrier 20j. 6h. 52min. 45s.
13 AXA Atout Coeur pour Aides Erik Nigon et Marc-Pacôme Jouany 20j. 8h. 54 min. 45 s.
14 Des Pieds et des Mains Damien Seguin et Denis Lemaitre 20 j. 9 h. 59 min. 45 s.

Le 30/04

15 Suzuki Automobiles Eric Defert et Gwenaël Riou 20 j. 14h. 29min. 50s.
16 Siemens
Marc Thiercelin et Oliver Krauss 20 j. 15h. 01min. 30s.
17 Les Mousquetaires Bretrand de Broc et Benoît Petit 20 j. 15h. 11min. 15s.
18 Lubexcel Jean-François PELLET et Jean-Christophe Caso 20 j. 15h. 27min. 15s.
19 Groupe CELEOS Ronan Treussart et Thomas Rouxel 20 j. 15h. 29min. 47s.
20 Donneurs de Vie - All Mer Stanislas Maslard et Liz Wardley 20 j. 17h. 22min. 25s.
21 Entreprendre Au Pays de Lorient Yannig Livory et Jean-François Fouche 20 j. 19h. 05min. 27s.
22 GUY HOQUET Immobilier Christophe Bouvet et Laurent Guézigoux 20 j. 19h. 13min. 30s.
23 Gédimat Armel Tripon et Eric Drouglazet 20 j. 20h. 46min. 20s.

Le 01/05

24 Objectif Océans Pierre-Emmanuel Pavageau et Nicolas Bertho 21 j. 17h. 26min. 00s.
25 Port Olona Jimmy Le Baut et Adrien Monsempes
22j. 0h. 10min. 44s.


ABD Esprit 93
ABD Armor Lux / Salaün Holidays
ABD Virbac-Paprec