La Mauricienne
 
Le récit et historique de ce temps de référence
Sommaire :
Mise à jour :
13 novembre 2009
En route vers l'Île maurice
  ©JM Liot / DPPI / IDEC
News

jeudi 12 novembre 2009
Francis Joyon aujourd'hui à Maurice
Après avoir quitté cette nuit la zone d'instabilité dans laquelle il évoluait depuis quelques jours, le trimaran géant IDEC de Francis Joyon a retrouvé de la vitesse et fait désormais route au nord à près de 20 noeuds de moyenne en direction de l'île Maurice, ligne d'arrivée de ce nouveau record océanique entre Port-Louis en France et Port-Louis, capitale de l'île Maurice.
A 5h00 GMT ce jeudi matin (6h00 en France / 9h00 à l'île Maurice) le grand trimaran rouge et blanc naviguait par 23° de latitude sud et ne se trouvait plus qu'à 187 milles nautiques de l'arrivée. Les conditions de vent (12 à 15 noeuds de sud-est) devrait rester stables aujourd'hui et permettre au navigateur d'envisager son arrivée dans une dizaine d'heures. L'ETA (Estimate Time of Arrival) se situe donc ce jeudi 12 novembre entre 19h00 et 21h00 à Maurice, soit entre 16h00 et 18h00 heure française.
Francis Joyon à quelques milles de l'arrivée
A moins de 40 milles de l'arrivée en ce début d'après-midi, Francis Joyon envisage de doubler la pointe sud de l'île Maurice avant 16 heures françaises, soit 19h00 à Maurice. Il ne lui restera plus ensuite qu'une vingtaine de milles de navigation côtière sous le vent de l'île avant d'arriver sur Port Louis, où un chronométreur du World Sailing Speed Record Council (WSSRC) enregistrera le temps de sa traversée depuis Port Louis en Bretagne que le trimaran géant IDEC a quitté le 17 octobre dernier. 26 jours et quelques heures plus tard, après avoir ingéré plus de 10 300 milles d'océans Atlantique et Indien, soit pas loin d'un demi tour du monde, Francis Joyon se réjouit de bientôt poser sac et pied à terre : "Les marins sont toujours pressés de partir, mais ont grand hâte d'arriver." L'océan Indien a en effet tout fait pour retenir Francis le plus longtemps possible en ses eaux tourmentées, balayées ces dernières semaines par d'instables et inconstantes zones de hautes pressions. Il aura fallu la force et la détermination bien connues de l'homme de Locmariaquer pour s'extraire du Grand Sud et rejoindre dès ce soir l'île Maurice.
Francis Joyon établit un premier temps de référence entre la France et l'île Maurice
Parti le samedi 17 octobre de Port Louis en France (Morbihan), à l'assaut des 8000 milles théoriques de ce nouveau record entre la France et l'île Maurice (océan Indien) Francis Joyon est arrivé ce jeudi 12 novembre à 19 heures, 03 minutes et 29 secondes, heure de l'île Maurice, soit 16 heures, 03 minutes et 45 secondes en heure française. Il a bouclé sa navigation de 10304 milles nautiques en 26 jours 4 heures 13 minutes et 29 secondes, à la vitesse moyenne de 16,40 noeuds*, soit dans le droit fil de sa prévision de départ qui était, pour mémoire, « autour de 25 jours ». Retour sur la chronologie et les grands moments de cette nouvelle aventure océanique - cette Route des Indes nouvelle formule - et ce premier temps de référence signé par le marin trinitain et son maxi trimaran IDEC.

mercredi 11 novembre 2009
Point de repos pour Francis Joyon
C'est un 11 novembre de labeur et de peine que vit Francis Joyon à la barre de son trimaran géant IDEC, dans sa tentative pour rallier le plus vite possible Port Louis sur l'île Maurice. De mauvais grains orageux en zones de calme insoupçonnées, Joyon en arrive à perdre foi en ses fichiers météo, "trop douteux dans cette partie de l'océan Indien". C'est donc "à l'ancienne", à la façon des marins d'autrefois qui s'aventuraient en ces lieux en route vers les Indes, que le skipper d'IDEC trace sa route, à petite vitesse dans 5 noeuds de vent, appliqué à privilégier le cap et le gain sur la route d'une destination finale située désormais à moins de 400 milles de ses étraves. 400 milles ! une misère au regard du formidable potentiel de son multicoque qui, voici quelques jours encore, tutoyait les 600 milles avalés en 24 heures. Mais face à un "tout petit filet d'air venu du Nord Ouest", Francis s'est blindé de patience, conscient qu'il doit encore tabler sur une bonne trentaine d'heures d'effort et d'improvisation avant de rallier les rivages enchanteur de l'île Maurice.
"Un endroit paradisiaque, c'est pour moi un endroit où il y a du vent !". A l'évocation des plages bordées de palmiers, Francis Joyon préfère à l'évidence et en ce début de 26ème jour de navigation solitaire, ses rêves de vent puissant, portant, capable de redonner à son trimaran géant toute sa vélocité. Son voyage au coeur de l'océan Indien débuté après le passage sous l'Afrique du Sud voici près d'une semaine, est scandé par une succession d'allures toutes moins favorables les unes que les autres. Grains orageux, franche pétole, ne l'auront cédé qu'à des séquences de vents et de mers contraires, qui ont soumis l'homme et la machine à la terrible épreuve d'un multicoque sans pression dans ses voiles et que malmène la houle. Francis, sous sa doucereuse bonhomie coutumière, n'aura cessé de livrer bataille, s'appuyant plus sur son sens marin, sur ses qualités analytiques de la situation ambiante que sur de scientifiques synthèses météo, s'est démené comme le diable de marin que l'on admire en lui, pour s'extraire des calmes de l'Indien, et progresser depuis deux jours, à vitesse certes réduite, mais directement vers l'île Maurice. Une nouvelle période transitoire s'avance, qui doit marquer le passage entre régime de faibles vents de secteur Nord Ouest, à un semblant d'alizé d'Est à Nord Est. "La dernière difficulté" espère Francis, qui bataillera de nouveau pour faire fructifier en vitesse sur la route le flux venu de tribord et qui devrait tenir jusqu'à l'arrivée. "Encore une bonne trentaine d'heures de navigation" estimait-il ce matin. L'océan Indien s'est donc paré de bien inaccoutumés atours pour accueilir Francis Joyon ; "Je m'attendais à une fin de parcours difficile car inconnue" avoue t'il, "mais ce manque permanent de vent régulier en force comme en direction aura été la grande surprise de ce voyage". Un périple qui se compte déjà en une dizaine de milliers de milles effectivement parcourus, alors que la distance orthodromique n'en annonçait que ... 7 900. Deux chiffres qui traduisent la complexité de la route, et l'énergie dépensée par Francis Joyon pour mener IDEC à bon port...

mardi 10 novembre 2009
L'île Maurice se prépare a accueillir Francis Joyon
La première tentative de record océanique en solitaire entre la France et l'île Maurice va trouver dans quelques jours son épilogue. Le maxi-trimaran IDEC de Francis Joyon progresse ce matin en route direct vers Maurice après avoir été ralenti ces jours derniers par des vents peu favorables. Le grand trimaran rouge est désormais attendu à Port Louis entre jeudi et vendredi et les autorités mauriciennes se préparent déjà à l'arrivée du recordman du tour du monde en solitaire.
Une conférence de presse a été donnée hier au siège de la MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) en présence d'une douzaine de journalistes français qui ont fait le déplacement et des principaux médias mauriciens. Robert Desvaux, président de la MTPA a présenté le dispositif d'accueil mis en place pour l'arrivée de Francis Joyon et du trimaran IDEC qui, à l'issu de son record, viendra s'amarrer au Caudan. En présence de Christophe Houdet représentant l'équipe technique de Francis Joyon, de Jean-Edgar Merle chargé par le WSSRC (World Sailing Speed Record Council) du pointage de l'arrivée du bateau et de Philippe d'Arifat (Directeur du Caudan), Robert Desvaux a rappelé l'engagement de l'île Maurice aux côté des grands événements à caractère sportifs et nautiques. Après le Sea Kayak Tour, Surf Ski World Cup, la Semaine Look, ... Le groupe Naïade (hôtel Beau Rivage) sont en effet très actifs dans l'accueil et la promotion de ce genre d'événements dont le Record France - IIe Maurice trouve actuellement son prolongement. Robert Desvaux : "Historiquement Maurice était sur la route des Indes. L'exploit que Francis Joyon est en train d'accomplir nous permet de renouer avec l'histoire et de permettre à Maurice de se positionner à nouveau sur la carte mondiale des grands traversées océaniques. Le public Mauricien va prendre la mesure de cet exploit et je suis sur qu'il sera en grand nombre pour venir accueillir Francis Joyon et son grand trimaran au Caudan. Grâce à ce nouveau record océanique, la meilleure île du monde (Best Island Destination) pourrait bien devenir la meilleure destination voile au monde".
Le Record France / île Maurice au Championnat du Monde des Records
Dès que le premier temps de référence de ce nouveau parcours entre Port-Louis (France) et Port-Louis (Maurice) sera validé par l'organisme international d'homologation des records océaniques (WSSRC), il fera son entrée officielle au sein du Championnat du Monde des Records Océaniques qui établit chaque année une hiérarchie des performances et attribue le titre de meilleur skipper de record océanique de l'année (www.grands-records.com).

lundi 9 novembre 2009
Les journées les plus lentes de ma carrière de marin
D'une voix comme à l'accoutumée étonnamment posée, calme, doucereuse presque, Francis Joyon se laissait volontiers aller ce matin à un petit aveu, qui en dit long sur le sombre week-end cauchemardesque enduré par le skipper d'IDEC ; "Ce sont les deux journées les plus lentes de ma vie en multicoque de course, je crois..." Pris au coeur de l'anticyclone qui barre son chemin vers l'île Maurice, Francis a en effet vu durant de longues heures le centre déventé du système accompagner sa tentative d'évasion vers le nord, et lui imposer un train misérablement léthargique. "Une journée à oublier", durant laquelle le trimaran géant, grand croqueur d'océan, n'aura guère parcouru plus d'une soixantaine de milles. "J'avais connu une journée quasi similaire lors de mon premier tour du monde à bord d'IDEC 1" confessait-il, "mais deux longues journées sans pression dans les voiles, et sur une forte houle, jamais."

dimanche 8 novembre 2009
A la recherche du moindre souffle
Les temps sont durs pour Francis Joyon, à 1300 milles de l'arrivée à l'île Maurice. La zone de hautes pressions tant redoutée avant le week-end a enflé sur sa route et pose quelques soucis au skipper du maxi trimaran IDEC.
Entre le cap de Bonne Espérance et les îles Kerguelen, par 40°48 Sud et 49°44 Est, les Quarantièmes sont tout sauf rugissants : de la houle et pas de vent du tout… Conséquence : les vitesses d'IDEC ont chuté à moins de 4 noeuds depuis hier et Francis Joyon est contraint de beaucoup zigzaguer pour tenter d'exploiter le moindre souffle.
Ce dimanche devrait encore être très difficile, avec des conditions malheureusement approchantes, une amélioration est espérée pour demain lundi.

vendredi 6 novembre 2009
Joyon amorce sa remontée de l'Indien
Francis Joyon semble avoir interrompu sa longue descente tout schuss au coeur des grandes latitudes australes de l'océan Indien, et amorcé cette nuit un semblant de virage à gauche, pour entamer la remontée vers Madagascar et l'île Maurice, terme de son grand voyage. Ce n'est pas encore le virement de bord franc et clair espéré, la faute à cet anticyclone qui paresse loin devant les étraves du géant IDEC, et dont l'influence bloque depuis trois jours maintenant toute possibilité de faire cap au Nord Est. Contraint de serrer le vent sur une mer formée, Francis sait avoir mis à rude épreuve la robuste plate-forme de son trimaran. Une condition sine qua non pour échapper au plus fort du coup de vent venu de l'ouest, et qui l'a chassé en droite ligne vers les Kerguelen.

jeudi 5 novembre 2009
A fond, et à 70° de la route
C'est une nouvelle journée bien délicate qui s'avance pour Francis Joyon et son trimaran géant IDEC. A l'impossibilité de mettre le clignotant à gauche et d'entamer une remontée de l'océan Indien vers l'île Maurice, s'ajoute en effet la menace de vents soutenus contenus dans le front actif en passe de rattraper le grand voilier. Avec ces vents de plus 35 noeuds venus du secteur Nord Nord Est, la navigation du multicoque, rapide au demeurant, avec des valeurs de plus de 20 noeuds enregistrées depuis le début de matinée, va devenir de plus en plus inconfortable, humide, et terriblement chaotique.

mercredi 4 novembre 2009
Francis Joyon a franchi le cap de Bonne Espérance
Au 18ème jour de sa tentative de record entre la France et l'Ile Maurice, le skipper du maxi trimaran IDEC a franchi la longitude du Cap de Bonne Espérance, à 03 h 24 min (heure française), soit 17 jours 14 h 34 minutes après son départ de Port Louis.
Alors que la longitude du Cap de Bonne Espérance (18°29?51?E) vient d'être franchi, Francis Joyon et son fidèle maxi trimaran IDEC doivent maintenant remonter dans l'océan Indien, vers l'île Maurice. Des horizons peu fréquentés s'offrent à présent aux étraves d'IDEC, et force est de constater qu'ils recèlent moult difficultés stratégiques avant de rejoindre la ligne d'arrivée devant la ville de Port Louis à l'Ile Maurice.

lundi 2 novembre 2009
Francis Joyon en bordure des Quarantièmes rugissants
Francis Joyon a repris ce week-end, et après un ralentissement significatif lors de la traversée des zones anticycloniques dites de Saint Hélène, le rythme qui était le sien voici deux ans lors de l'établissement de son fabuleux record au tour du monde. A 25 noeuds de moyenne par 24 heures, et des accélérations instantanées à plus de 30 noeuds, on pourrait croire Francis en quête d'un autre record, celui de la plus longue distance parcourue en 24 heures.
Mais paradoxe de ces extraordinaires multicoques, IDEC va actuellement plus vite que la dépression qui le propulse en bordure des 40èmes rugissants ; "Dès que j'accélère, je la dépasse" explique Francis, "Et tombe dans la partie la moins active de la dépression... Elle avance à 27 noeuds environ, et c'est insuffisant pour que je demeure au moins 24 heures dans le filon idéal de vent, en angle et en force, qui me permettrait sur cette mer à la belle houle bien allongée, de titiller le record". Francis a donc remisé pour l'heure cette ambition à une date ultérieure. Il profite à plein d'une longue glissade vers la longitude du cap de Bonne Espérance qu'il espère atteindre demain mardi en soirée. Débutera alors la grande inconnue de ce parcour s original et chargé de poésie et d'histoire vers l'océan Indien et l'île Maurice.
Demain, le cap de Bonne Espérance
Joyon se concentre sur la bonne marche d'IDEC et sur cette trajectoire limpide et rectiligne qu'il trace en bordure des 40èmes, plein Est vers le sud du continent Africain. Il estime à une trentaine d'heures encore la durée de cet extraordinaire moment de glisse parfaite, sur une mer bien ordonnée, dans un vent de Nord-Nord Ouest très régulier en force comme en direction, avant de croiser les 18°29 minutes et 51 secondes de longitude Est du fameux cap de Bonne Espérance. "J'ai même eu un peu de lumière ce matin !" s'amuse t-il. Le Grand Sud a étendu son linceul gris sur l'horizon d'IDEC. Joyon s'en accommode, la tête pleine des contes et légendes des grands sillonneurs d'océans des siècles passés et qui ont comme lui, cinglé un jour vers les rivages chargés de promesses de la Réunion, des Indes ou de l'île Maurice. "Les albatros sont bien présents dans ces contrées" raconte-t-il, tout à l'enchantement de sa course. "Chaque soir, ils viennent me rendre visite, planant un moment à hauteur d'IDEC, pour mieux disparaître ensuite, comme par enchantement."
Un dernier tiers compliqué
"A l'inverse d'une tentative au tour du monde, je ne ressens point cette épée de Damoclès que constituent la menace de casse et la nécessité de durer. Je sais ma tentative relativement courte comparé au tour du monde, et je me surprends à solliciter IDEC tout près de son plein potentiel." Joyon reste Joyon. Un bateau à voile entre les mains, et il ne peut s'empêcher de titiller les limites, et navigue en permanence au meilleur de ce que les éléments lui offrent, tirant la quintessence de son voilier. En permanence entre 25 et 27 noeuds de vitesse instantanée, il tutoie les 590 milles parcourus quotidiennement et se projette naturellement dans la très complexe navigation qui l'attend, lorsque viendra l'heure de quitter les latitudes du Grand Sud pour remonter le long des côtes orientales de l'Afrique. "Deux grandes options semblent se dessiner" esquisse-t-il, "soit deux immenses bords de près au large de l'Afrique, soit une tentative à la côte, sur une mer très dure et dans des vents instables... " On le voit, cette longue route habillée de rêves est aussi pavée des pires conditions de navigation pour un multicoque de records. Francis Joyon, parti en découvreur va véritablement, une fois passé le cap de Bonne Espérance, endosser l'habit du déchiffreur d'océan...

mercredi 29 octobre 2009
Ca ressemble furieusement à un début de tour du monde
Francis Joyon poursuit sa descente de l'Atlantique Sud à haute vitesse, en signant une 11e journée de mer à 500 milles parcourus. Sa quête de l'île Maurice va connaître un tournant important dans les deux jours qui viennent : après les vents faibles d'une zone de transition, IDEC tentera d'aller chercher une dépression australe qui propulserait le trimaran vers le cap de Bonne Espérance. Mais pour l'heure, la vie n'est pas de tout repos à bord du maxi trimaran IDEC qui cogne dans la mer, à plus de 20 noeuds au près. Une allure qui sollicite énormément le bateau – qui connaît sa première avarie - et le skipper. Le moral est toujours au beau fixe mais la tension est réelle, comme en témoigne cet entretien avec Francis, réalisé ce mercredi matin par téléphon e satellite.

Francis, c'est toujours la samba brésilienne à bord d'IDEC, au près ?
Oui ! Cela fait trois jours maintenant que je fais ce grand bord de près au large du Brésil. Je suis passé à moins de 300 milles des côtes. Je fais route vers Tristan da Cunha, encore distant de 1400 milles, et ce n'est pas impossible que je passe à vue de cet archipel volcanique. Cela ne m'est jamais arrivé et ça me ferait plaisir car cet endroit a une belle histoire : suite à des tas de problèmes – dont des éruptions – le gouvernement britannique avait rapatrié ses occupants… mais très vite tous ont préféré retourner sur leur caillou volcanique plutôt que céder aux sirènes du confort des îles anglaises. Je trouve que c'est une jolie histoire.

Quelles sont tes conditions de navigation en ce moment ?
Le vent a tourné à l'est avec un peu de nord dedans, ce qui me permet d'infléchir mon cap légèrement au sud-est (et donc de se rapprocher de la route directe, ndr). Mais c'est assez instable, le bateau passe allègrement de 23 à 14 noeuds comme tout à l'heure… et il est très sollicité. Tellement sollicité que le palan de l'écoute de grand voile a lâché.

Le palan de grand voile a cassé ?
Oui, c'est bien ça, le lashing (fixation textile, ndr) qui le maintient s'est rompu. Il y a tellement de tension partout sur le bateau à cette allure… cela a fait une grosse explosion qui m'a fait sauter au plafond. A ce moment-là j'étais dans mon siège de veille. J'ai heureusement pu réparer assez facilement, cela ne m'a pas posé trop de problèmes.

On imagine que dans ces conditions, la tension n'est pas seulement dans les écoutes, mais aussi dans la tête du marin ?
Je suis un peu sur les nerfs car il faut vraiment surveiller le bateau en permanence, à cette allure et avec ce vent instable. Le bateau ne fait après tout que 16 mètres de large et il lève la patte très vite. Donc il faut être vigilant chaque seconde pour choquer et reborder les voiles dès que la coque au vent monte trop haut… c'est très sollicitant à la fois pour le matériel et pour le bonhomme, effectivement. Disons que je ne serai pas fâché d'arriver dans des vents portants, ça fera du bien !

Côté météo, le scénario envisagé se confirme ?
Oui, je vais devoir poursuivre ce près océanique encore au moins un ou deux jours, puis il y aura une zone de transition qui ne sera pas facile à négocier avec des vents faibles, au nord de Tristan da Cunha. Ensuite, le but est de rattraper une dépression australe au sud de cet archipel, avec des vents de 30 à 40 noeuds qui devraient me propulser vers le cap de Bonne Espérance. Donc oui, le scénario se confirme et il faut féliciter Jean-Yves Bernot (son routeur, ndr) pour ça : même loin dans l'Atlantique Sud il arrive à faire des bulletins précis et efficaces. Comme quoi la météo a bien progressé (rires) !

Une dépression avec des vents de 40 noeuds… si l'on comprend bien tu vas chercher ce que le plaisancier du dimanche fuit comme la peste ?
C'est la seule manière efficace de faire de la route rapidement et dans le bon sens. En tous cas, ça ressemble furieusement à un début de tour du monde, tout ça !

dimanche 25 octobre 2009
Francis Joyon a franchi l'équateur
Au huitième jour de sa tentative de record entre la France et l'Ile Maurice, le skipper du maxi trimaran IDEC a franchi l'équateur ce dimanche, à 16h57 heure française, soit 8 jours 05 h 07 minutes après son départ de Port Louis.
Joyon et son fidèle maxi trimaran IDEC sont donc parfaitement dans les temps prévu au départ pour ce nouveau record entre la France et l'ile Maurice, dans le sillage des grands découvreurs de la route des Indes. Grâce à des journées à 450 et 500 milles bien placées entre les zones de transition météo qu'il a du affronter depuis le départ, le marin morbihannais peut ainsi envisager sereinement l'avenir. Les premières difficultés sont surmontées. La prochaine – de taille – est la négociation de l'anticyclone de Sainte-Hélène. On le sait, de la position de cet anticyclone dépend la route possible pour gagner le cap de Bonne-Espérance, avant de pouvoir remonter dans l'océan Indien, vers l'île Maurice.
IDEC pourra-t-il « couper le fromage » ou bien au contraire être obligé de faire un cap très à l'ouest avant de pouvoir contourner cette célèbre zone de hautes pressions ? C'est toute la question à laquelle tentent en ce moment même de répondre Francis Joyon et son routeur à terre, Jean-Yves Bernot.

vendredi 23 octobre 2009
IDEC a empanné vers le pot au noir
Francis Joyon est un métronome : comme prévu il a franchi le Cap Vert cette nuit, en passant à l'est de l'Archipel, côté continent africain. L'alizé d'est-nord-est lui a permis de tenir des moyennes supérieures à 20 noeuds et il a pu engranger une journée de nouveau largement supérieure à 400 milles parcourus. Tant et si bien que vers 3h du matin heure française, le pilote du maxi trimaran IDEC a empanné au large de Dakar pour faire désormais un cap clairement orienté au sud-ouest. Et désormais franchement au-dessus de la route directe donc.
L'équateur dimanche ?
Pourquoi ce « virage »? L'explication est simple, c'est Francis Joyon qui la livrait lui-même hier au téléphone satellite : « il vaut mieux franchir le pot au noir entre 25 et 27 degrés ouest, où la zone de convergence intertropicale est beaucoup moins épaisse et moins active qu'à l'est. » Voilà donc pourquoi le grand trimaran rouge a mis le clignotant à droite, pour s'en aller chercher ce « way point » (point de passage) où les affres du pot - calmes qui alternent avec des vents violents, grains etc.. - sont moins sévères. Francis devrait attaquer cette zone dès demain samedi et prévoit d'ores et déjà un passage de l'équateur dans la foulée, probablement dimanche.
Cela donnera un temps de passage à l'équateur de l'ordre de sept jours et demi… soit très exactement ce qu'avait annoncé Francis Joyon avant son départ de Port Louis, samedi dernier. Un métronome, vous dit-on…
Repères :
La Mauricienne, record en solitaire France-Ile Maurice
Départ : Port Louis (Bretagne)
Arrivée : Port Louis (Ile Maurice)
Distance orthodromique : 8 000 milles
Francis Joyon a bord du maxi trimaran IDEC est parti voilà 6 jours, le samedi 17 octobre 2009 à 12h50'16''. A 11h30 ce vendredi, IDEC naviguait à une vitesse moyenne de 22 noeuds par 13°07 Nord et 22°24 ouest, à 5920 milles de l'arrivée à l'île Maurice.

mercredi 21 octobre 2009
Francis Joyon est ralenti par un anticyclone au sud des Canaries, archipel qu'il a franchi par l'ouest en début de nuit dernière. Mais demain jeudi, voire dès cette nuit, le pilote d'IDEC devrait retrouver un alizé bien établi.
la moyenne d'IDEC a chuté de 25 à 15 noeuds, alors que le maxi trimaran rouge évolue ce mercredi après-midi à 240 milles dans le sud-ouest de l'archipel des Canaries. En cause : une bulle anticyclonique qui se déplace vers l'est et contraint Joyon à opter pour une descente en escalier vers le sud. Son routeur Jean-Yves Bernot explique : « Francis doit faire tantôt de l'ouest tantôt du sud pour 'descendre' et ainsi passer sous l'anticyclone avant de retrouver un alizé bien établi et de pouvoir de nouveau accélérer ».
L'équateur ce week-end ?
Dans ces conditions, la quatrième journée de ce nouveau record entre France et Ile Maurice – qui s'est achevée ce mercredi midi - n'a évidemment pas été des plus rapides : 373 milles parcourus, contre 500 milles la veille et respectivement 442 et 338 milles lors des deux premiers jours de course. Rien d'alarmant non plus : à 413 milles de moyenne par jour soit 17,2 noeuds depuis le départ, Joyon est toujours parfaitement dans les temps pour ne pas avoir à utiliser l'intégralité des 25 jours de vivres qu'il a prévu pour tenir jusqu'à l'île Maurice.
« Francis devrait toucher l'alizé dès demain jeudi », estime Jean-Yves Bernot qui table toujours sur un passage de l'équateur ce week-end. Soit là encore dans le timing d' « environ une semaine » qu'envisageait le skipper d'IDEC avant son départ de Port-Louis samedi dernier.

mardi 20 octobre 2009
Et une journée à 500 milles, une !
C'est à peu de choses près la distance sur la route directe parcourue par Francis Joyon entre hier midi et la même heure ce mardi. Tout va bien pour le pilote du trimaran IDEC qui déboule à 24 noeuds entre Madère et les Canaries.
Trois jours de course et IDEC est déjà au large du Maroc, entre Madère et Canaries. A des vitesses plus que respectables qui lui ont permis d'engranger une première journée à 500 milles. Comme l'espérait Francis Joyon hier, les dernières 24 heures ont été en effet particulièrement favorables, avec des moyennes ne descendant jamais sous les vingt noeuds. A 13h00 aujourd'hui mardi, Francis Joyon déboulait même à près de 25 noeuds, déjà entre Madère et les Canaries. « Tout se passe bien pour Francis pour le moment », résume Jean-Yves Bernot, son routeur, « normalement, il devrait réussir à se glisser sous le petit anticylone qui nous embêtait depuis hier. Il aura bien 5 à 6 heures de vents faibles demain mercredi mais ensuite, l'alizé d'est nord-est est bien établi. Cela devrait lui permettre de descendre assez rapidement vers le sud, au moins jusqu'au Cap Vert ».
Alizés en place jusqu'au Cap Vert
Cet alizé sera même soutenu si l'on en croit le météorologue préféré de Francis Joyon, à savoir « entre 15 et 20 noeuds d'est-nord-est ». D'ici-là, le skipper du maxi trimaran IDEC devra donc naviguer en bordure de l'anticyclone – sans s'en approcher trop près sous peine de ralentissement, évidemment. Cette petite incertitude persistant, il est encore trop tôt pour estimer une heure de passage à l'équateur, que Francis – avant le départ – espérait couper en « sept à huit jours ».
Dans un message à son équipe à terre ce matin, Francis confirmait en tous points l'avis de Jean-Yves Bernot, estimant lui aussi avoir désormais de bonnes chances de « passer sous la bulle ». Ce serait une excellente nouvelle pour l'entame de la première partie de ce nouveau record entre la France et l'Ile Maurice. Cette « Route des Indes » que Joyon redécouvre en ce moment, dans le sillage des grands explorateurs.

samedi 17 octobre 2009
Top départ pour Francis Joyon !
C'est parti pour Francis Joyon. Le pilote d'IDEC a élancé son maxi trimaran à l'assaut des 9 000 milles d'océan entre Port Louis, à la sortie de la rade de Lorient et le Port Louis… de l'île Maurice. Francis Joyon a coupé la ligne de départ ce samedi 17 octobre à 12 h 50 minutes et 16 secondes (heure française), sous un grand soleil. Arrivée à l'île Maurice estimée dans plus ou moins 25 jours.
Beau temps, belle mer ce samedi midi devant la petite mer de Gâvres, à quelques encablûres de l'entrée de la rade de Lorient. Mer quasi plate, flux de nord-est gentillet d'une douzaine de noeuds… et pourtant c'est bien le moment choisi par Francis Joyon pour repartir titiller les éléments à bord du maxi-trimaran IDEC. A 12h50'16'', le représentant officiel du WSSRC - l'organisme qui gère et valide les records à la voile – a déclenché le chronomètre. Sous grand gennaker, IDEC a entamé sa cavalcade : c'est reparti pour Joyon et son grand multicoque rouge, à la conquête d'un record totalement inédit entre la France et l'Ile Maurice, dans le sillage des grands découvreurs de la Route des Indes.

Un demi-tour du monde
Au total, le parcours représente un peu plus de 9000 milles sur la route théorique, « soit sans doute plus de 10 000 effectivement à parcourir », précise Francis Joyon. Plus complet qu'une transatlantique, ce nouveau record représente donc l'équivalent d'un demi tour du monde. Et parce que « c'est toujours aussi passionnant de naviguer sur ce bateau », Francis Joyon va tenter d'établir un premier temps de référence sur ce nouveau parcours qui – pour résumer – consiste à faire le tour complet du continent Africain. « La première difficulté… c'est le départ » explique Francis, « le stand-by est court car on doit arriver à l'Ile Maurice le plus tôt possible, avant la formation des cyclones et cette fenêtre est la première exploitable. Ensuite, il n'y avait rien d'envisageable avant dix à douze jours et donc je serais parti trop tard.»
Sans être idéale la fenêtre est loin d'être mauvaise puisqu'elle devrait permettre à IDEC d'atteindre l'équateur en sept jours et demi.

Transition météo dès demain
Ce matin, avant de quitter le ponton de La Trinité-sur-Mer, Francis annonçait avoir embarqué 25 jours de vivres. Ne pas croire donc que ce chrono se fera le pied sur le frein… Il faudra aller vite, voire très vite, puisque les moyennes ont été estimées sur la base, très élevée, de celles du tour du monde. Il faudra donc enchaîner des journées à 400, 500 milles et plus, seul à bord de « la flêche rouge », ce beau multicoque de 30 mètres avec lequel Francis Joyon avait réussi l'exploit hallucinant de boucler un tour de la planète en solitaire en 57 jours…

vendredi 16 octobre 2009
Francis Joyon vient d'annoncer qu'une fenêtre météo favorable se présente et qu'il va s'élancer demain Samedi 17 octobre de Port-Louis vers l'île Maurice. Le maxi trimaran IDEC va tenter d'établir un premier temps de référence sur les 9 000 milles de ce nouveau record entre la France et l'Ile Maurice, sur les traces des grands découvreurs qui partaient jadis ouvrir la route des Indes.
Cette fois c'est décidé : Joyon repart. A bord du maxi trimaran IDEC avec lequel il a pulvérisé le record du tour du monde en solitaire, il va quitter les pontons de la Trinité-sur-Mer demain matin samedi (vers 10h) pour se rendre sur la ligne de départ face à la petite mer de Gavres, devant Port Louis. Il devrait franchir cette ligne vers 12h30/13h00 et s'élancer pour 9 000 milles autour du continent africain afin de gagner... un autre Port Louis, celui de l'île Maurice.
Pas de chrono à battre cette fois et pour cause, ce nouveau record a été imaginé par Francis Joyon lui-même. Un de ses attraits non négligeables est de présenter une alternative entre les sprints que sont les transatlantiques et les tours du monde. Une course de demi-fond, en somme.

Environ 25 jours de mer
Interrogé ce vendredi matin au téléphone, Francis Joyon – qui sera à nouveau routé par Jean-Yves Bernot - explique : « j'ai décidé de prendre cette fenêtre car un train de dépressions arrive de l'Ouest, donc autant l'utiliser dans le bon sens. L'idée est de profiter dès samedi de ce qui restera du vent d'est-nord-est, (15 à 20 noeuds) pour franchir vite le golfe de Gascogne et ensuite pouvoir profiter du vent d'Ouest afin de descendre le plus rapidement possible vers l'équateur que je pense atteindre en 7 jours et demi environ, ce qui n'est pas si mal. Bien sûr, il y aura une transition un peu délicate dimanche soir ou lundi matin, au près dans du sud-ouest en attendant la bascule à l'ouest qui permettra d'accélérer de nouveau. Sans être totalement idéale, la fenêtre est bonne. C'est en tous cas la meilleure du mois d'octobre qui était la seule période de tir possible, car il faut arriver à l'île Maurice tôt en novembre, avant la formation des cyclones ». A bord de son maxi trimaran IDEC francis prévoit de mettre près de 25 jours pour boucler le parcours. L'absence de chrono à battre ne perturbe aucunement Joyon qui répond dans un éclat de rire : « temps à battre ou pas, quand je suis en mer j'ai tendance à faire marcher IDEC, même un peu trop parfois ! » L'envie est toujours-là, donc : « ça me fait réellement plaisir de repartir sur l'eau, oui, et on va découvrir ce que c'est que remonter l'Indien, je ne l'ai jamais fait… ça peut s'avérer amusant ». « Amusant » par exemple de faire le tour du cap de Bonne Espérance, où il est fréquent que le courant des Aiguilles lève une mer dantesque…

mardi 13 octobre 2009
Francis Joyon en attente d'une fenêtre favorable
Francis Joyon commence à regarder de très près les fenêtres météo potentielles pour prendre le départ du nouveau record entre la France et l'Ile Maurice. Aucune configuration météorologique réellement favorable ne s'est présentée pour le moment – et il n'y en a pas en vue cette semaine - mais Francis et son fidèle routeur Jean-Yves Bernot sont de plus en plus attentifs, sachant que ce mois d'octobre serait idéal, puisque « trop tôt on s'expose aux tempêtes tropicales, trop tard on entre dans le cycle de formation des cyclones dans l'Indien ». Affaire à suivre à partir de la semaine prochaine donc, pour partir à bord du maxi trimaran IDEC défricher ces 9000 milles autour du continent africain. En éclaireur.

jeudi 1er octobre 2009
Francis Joyon en stand-by

Mardi 29 septembre 2009
Francis Joyon inaugure une nouvelle route maritime. Un nouveau record entre la France et l'Ile Maurice, sur les traces des grands découvreurs qui partaient jadis ouvrir la route des Indes. De Port-Louis (France) à Port-Louis (Île Maurice), Francis Joyon établira, à bord de son maxi-trimaran IDEC, le premier temps de référence d'un record qui s'annonce d'ores et déjà d'une grande subtilité.

Cette nouvelle tentative s'inscrit dans la logique d'un programme intermédiaire entre records autour du monde et traversées de l'Atlantique. Initier cette nouvelle route, c'est aussi proposer un programme de demi-fond entre les sprints océaniques et les marathons autour de la planète. Condition impérative pour partir : programmer un départ dans la première quinzaine d'octobre. Plus tôt, les régimes d'alizés de l'Atlantique Nord peuvent être perturbés par l'émergence de tempêtes tropicales. Au delà de cette période, l'arrivée peut être menacée par le début de la saison cyclonique dans le nord de l'océan Indien.

Sur la route des Indes
Pour Francis Joyon, le pari est doublement excitant : l'inauguration de cette nouvelle route va lui permettre de découvrir de nouveaux paysages maritimes, de sortir des sentiers battus de records éprouvées… Une option, somme toute, totalement conforme à la nature de l'actuel détenteur du record du tour du monde à la voile en solitaire. Il reprendra le sillage des Bartolomeo Diaz, Vasco de Gama, ou bien encore Robert Surcouf qui connut son baptême du feu devant l'Île de France devenu par la suite l'Île Maurice. Le record que tentera d'établir le skipper du maxi-trimaran IDEC, compte tenu de son intérêt sportif, météorologique et de la charge historique qu'il représente, sera homologué par le WSSRC et rentrera dans la liste des 20 parcours comptant pour le Championnat du Monde des Records Océaniques.

Un parcours d'une grande subtilité
Après une descente de l'Atlantique conforme à tous les débuts de tour du monde, il faudra ensuite négocier le passage de la pointe sud de l'Afrique qui sera sûrement un des moments clés de la traversée : prendre très au large du Cap des Aiguilles pour éviter les hauts-fonds et le fort courant contraire le long du plateau continental ou bien négocier une navigation côtière en s'abritant du courant dans les baies sera un des premiers choix. Enfin, la remontée sur l'île Maurice s'annonce elle aussi complexe dans une zone qui comporte encore plusieurs zones d'ombre en termes de météo.
En inaugurant cette nouvelle route, Francis Joyon espère créer derrière lui une émulation nouvelle pour que solitaires et équipages soient nombreux à vouloir le déposséder de son bien. Un record est fait pour être battu, même si avec Francis Joyon, les marches sont parfois hautes à franchir…

A retenir :
Nom du record : La Mauricienne, record France-Ile Maurice
Début du stand by : 1er octobre 2009
Ligne de départ : Port Louis (Bretagne)
Ligne d'arrivée : Port Louis (Ile Maurice)
Nombre de milles : 9 000 milles

   
Cartes
 
Le circuit, la trace est celle de ce record
 

Le 12 novembre 2009

Francis Joyon presqu'arrivé

Photos
 
   
Idec peut avant le départ

 

©Ph.Hillion photo prise le 6 septembre 2009

Demain le départ d'une nouvelle aventure

  ©JM Liot/DPPI/Idec

Le 17 octobre 2009

départ de Port Louis

  © François Van Malleghem / DPPI / IDEC

Le 20 octobre 2009

en route pour les alizés

  ©JM Liot/DPPI/Idec

Le 23 octobre 2009

virage vers le pot au noir

  ©JM Liot/DPPI/Idec

Le 4 novembre 2009

à la hauteur du Cap de Bonne Espérance

  ©Francis Joyon

Le 10 novembre 2009

Robert Desvaux, président de la MTPA a présenté le dispositif d'accueil

  © Franck Faugère / DPPI / IDEC

Le 12 novembre 2009

Francis Joyon est en passe d'arriver à Port Louis dans la journée

  © François Van Malleghem / DPPI / IDEC

12 novembre 2009

Arrivée à la tombée de la nuit

  © Franck Faugère / DPPI / IDEC