2 mars 2010
Le Maxi Banque Populaire V reporte sa tentative
de Trophée Jules Verne à lautomne 2010
Malgré une période d'attente et d'étude des opportunités
de départ entamée dès la mi-novembre 2009, Pascal
Bidégorry et ses hommes n'ont pu trouver le créneau nécessaire
à leur tentative de record dans le Trophée Jules Verne.
Dans ces circonstances, le Team Banque Populaire décide aujourd'hui
de remettre à l'automne prochain son rendez-vous avec le tour du
monde en équipage.
Il est parfois des décisions qui ne sont pas faciles à prendre
mais qui simposent. Après avoir scruté sans relâche
les évolutions météorologiques dans la perspective
d'un départ sur le Trophée Jules Verne, aucune fenêtre
satisfaisante ne s'est présentée. En effet, si certaines
ouvertures ont été constatées et envisagées
avec sérieux pendant un temps, ces dernières ont systématiquement
connu des dégradations jugées rédhibitoires par Pascal
Bidégorry et ses hommes. Ronan Lucas, directeur du Team, revient
sur cette décision : "La déception est immense même
si ce nest que partie remise. Jusquà mi-décembre
nous étions assez exigeants, et nous cherchions une fenêtre
qui nous amenait au moins à égalité avec le temps
dOrange 2 au Cap de Bonne Espérance. Nous avions trois mois
devant nous et il était normal despérer avoir mieux
en termes de conditions météo et de mettre toutes les chances
de notre côté pour terminer le tour dune part mais
aussi pour réaliser une performance sportive dautre part.
Ensuite nous avons surveillé la moindre opportunité, même
sur une fenêtre moyenne, tant nous avions envie de partir, mais
aucun créneau ne sest présenté, sauf des scénarii
« casse bateau », et ça il en était hors de
question. Nous navons pas voulu partir ni dans un esprit «
on y va, on verra bien », ni avec des fenêtres « quitte
ou double ». Le fait de sélancer avec une fenêtre
pouvant se fermer prématurément dans latlantique était
risqué, car une fois partis il aurait été impossible
de saisir une éventuelle fenêtre moyenne à favorable
après.
Nous avons la responsabilité de ce projet et nous ne voulons pas
le mettre en péril. Ce qui est difficile, cest que nous étions
tous convaincus que nous aurions lopportunité de partir même
avec une fenêtre moyenne, mais que rien de tel ne s'est présenté
depuis le 15 décembre. Le bateau a été mis à
leau il y a un an et demi, le projet est encore très jeune
et nous avons la chance davoir du temps devant nous et dêtre
en campagne de records jusquen 2012".
Sans regret vis à vis de la météo
Le sens des responsabilités l'emporte donc aujourd'hui. Il
faut laisser le temps au temps comme tient à le rappeler Pascal
Bidégorry : "Notre projet est encore neuf, nous repartirons
cette année et au plus tôt. Nous avons un programme à
respecter, nous avions prévu de longue date une campagne de Relations
Publiques en Méditerranée. Nous sommes allés jusquau
bout du bout en terme déchéance. Le seul regret que
jai est que nous navons pas passé lhiver sur
leau et cétait évidemment le but de tout le
travail qui a été fourni par toute léquipe
en amont. Nous allons continuer à travailler en préparant
au mieux notre départ dans quelques mois avec dautant plus
de détermination".
Un hiver hors du commun : lanalyse météo de
Marcel van Triest, routeur du Maxi Banque Populaire V
Rarement les éléments s'étaient autant mis en travers
de la route d'un équipage et pour Marcel van Triest, routeur du
Maxi Banque Populaire, le caractère "hors du commun"
de la conjoncture de cet hiver 2009-10 ne fait aucun doute : "
Nous avons eu un hiver exceptionnel dans le bassin Atlantique. Pour ce
qui est du mois de Janvier, il faut remonter à 1985 pour trouver
des situations similaires et aller encore plus loin pour ce qui concerne
les conditions rencontrées au mois de décembre.
Cela s'est traduit par des conditions très pluvieuses et ventées
dans le sud de lEurope comme lont démontré les
intempéries et les inondations observées par exemple aux
Canaries, à Madère et en Espagne, mais cela sest manifesté
aussi par un hiver froid et neigeux dans des régions qui nen
ont pas lhabitude ; lAngleterre, le sud des États-Unis
etc.
Un des symptômes de cet hiver est une trajectoire très sud
des dépressions attendues dhabitude sur les îles Britanniques.
Cet hiver, elles sont arrivées plutôt par Les Açores
et Madère pour continuer leur chemin en Méditerranée
Par conséquent, le fameux Anticyclone des Açores na
jamais pu s'installer de façon durable et les Alizés qui
en dépendent ont été faibles et irréguliers.
Cette situation a persisté tout lhiver. Ils nétaient
pas que faibles, ils étaient aussi difficiles à atteindre.
La plupart des situations « trous de souris » que nous avons
vues nous contraignaient à contourner des dépressions au
large du Portugal et des Canaries pour atteindre ces fameux Alizés.
Le résultat de ces phénomènes fait que nous navons
jamais eu de fenêtre proposant des conditions régulières
et intéressantes plus longues quun « trou de souris
». L'incertitude a toujours plané jusqu'au dernier moment.
Pour le stand by, comme nous ne pouvons prévoir la météo
au mieux que sur les premiers huit à dix jours de tentative, notre
philosophie était de pouvoir "dégolfer" dans des
conditions maniables, arriver à la hauteur des Canaries rapidement,
faire une transition dans les Alizés qui ne soit pas trop pénible.
Ensuite, il aurait fallu avoir des Alizés assez forts et/ou avec
assez de droite pour atteindre le Pot au Noir suffisamment à l'Ouest
et enfin trouver un anticyclone de Sainte-Hélène qui n'impose
pas trop de détours. Sachant que nous aurions été
dans lincertitude sur les 80% restants du parcours, notre philosophie
était darriver à Cape Town avec un avantage sur Orange
2 et nous navons pas eu de schéma correspondant à
cela. Ajoutons la présence de glaces très au Nord cette
année et nous ne pouvions nous permettre d'arriver dans les mers
australes sans la possibilité de faire une route suffisamment longue
pour éviter ces dangers. Orange 2 navait pas eu cette même
contrainte à lépoque, et avait pu faire une route
plus courte.
Quant à aujourdhui, partir par exemple après le 15
mars, signifie que nous passerions (si tout va bien) le Cap Horn fin avril.
Pour donner un équivalent, en termes de latitude, cela correspondrait,
dans notre hémisphère, à une navigation en Écosse
à la fin du mois d'octobre
Soit cela se conjugue bien si
lété se prolonge un peu, mais cela peut aussi très
mal se passer et être dangereux car tout devient plus rude dans
le Sud et au Cap Horn il ny pas moyen de prendre litinéraire
B. Quelque part, il faut savoir poser des limites et ne pas se mettre
en péril".
Une chose est sûre, à l'automne prochain, c'est avec
une envie et une motivation décuplées que Pascal Bidégorry
et ses hommes retourneront à l'assaut du Trophée Jules Verne.
En attendant, ils auront à coeur de poursuivre leur entraînement,
car qu'on se le dise, le départ sur cette belle aventure n'est
que partie remise...
21 février
2010
Malgré la
fin de sa période de stand by, le Team Banque Populaire reste en
observation
Repassés en code rouge le week-end dernier suite à une dégradation
inexorable des conditions météos, toute la cellule météo
du Team Banque Populaire reste toujours en veille et en observation de
toutes les solutions possibles pour un départ pour la tentative
de Trophée Jules Verne.
La date annoncée pour la fin du stand by est arrivée mais
le Team nen reste pas moins sur le pont afin de surveiller toutes
les opportunités qui pourraient encore leur permettre de sélancer
sur le Trophée Jules Verne : «Les prévisions pour
les six prochains jours ne se présentent pas sous les meilleurs
hospices à cause dun système dépressionnaire
assez sud bien en place sur latlantique, mais nous nous gardons
la possibilité de voir ce qui se présente dans les tous
premiers jours du mois de mars », souligne Pascal Bidégorry.
14 février 2010
Retour en Code rouge pour le Maxi Banque Populaire
V
Passés en code vert hier matin, les hommes du Maxi Banque Populaire
avaient plus que jamais les yeux rivés sur les fichiers météo
de la fenêtre qui paraissait alors bien décidée à
mettre fin à un stand-by entamé le 12 novembre dernier.
Jusquà hier matin, la fenêtre était conforme
aux attentes du Team. Reste que ces 12 dernières heures, la situation
sest détériorée. Particulièrement menaçant
avec des vents moyens de 40 nuds (72 Km/h) imposant une navigation
pratiquement face au vent dans une mer très formée, le phénomène
attendant l'équipage dans deux jours au passage de Madère
représentait d'heure en heure une difficulté majeure. Ce
matin, devant la dégradation inexorable des conditions, Pascal
Bidégorry, Marcel van Triest, Jérémie Beyou et lensemble
du Team nont pas dautre choix que d'attendre une autre opportunité
de départ.
Tout était prêt et depuis 24 heures, l'équipage du
Maxi trimaran aux couleurs de la Banque de la Voile attendait la confirmation
d'un rendez-vous fixé de longue date avec le Trophée Jules
Verne. D'abord jugée conforme aux attentes et réunissant
les conditions propres à une belle entrée en matière,
la fenêtre météo choisie avait commencé à
donner quelques signes d'inquiétude hier à la mi-journée.
Au fil des fichiers, et jusqu'à ce matin, la situation n'a eu de
cesse de se dégrader. En cause, une dépression positionnée
sur Madère et attendant de pied ferme les treize hommes du bord
d'ici à 48 heures ainsi que le confirmait Ronan Lucas, Directeur
Technique du Team Banque Populaire, à la sortie d'une réunion
avec les navigants : « Nous avons décidé de ne
pas y aller parce que les conditions météo se sont sérieusement
dégradées ces dernières 24h pour les jours à
venir. Autant au Cap Finisterre nous nous attendions à des vents
de 40 nuds moyens (72 Km/h) au portant (soit le vent dans le dos),
le bateau étant conçu pour ça, reste quà
lapproche de Madère, nous aurions été amenés
à rencontrer des vents contraires au moins de la même intensité
et avec un état de la mer se dégradant rapidement et présageant
des vagues de travers et des creux de 8 à 9 mètres».
« Nous navons pas dautre choix »
Une fois encore le Team Banque Populaire va devoir s'armer de patience.
Si la déception est grande ce matin à Brest, la raison l'emporte,
tant il aurait été risqué de soumettre le Maxi à
ces conditions dantesques dans les premières 24h. Mais l'aventure
et le départ ne sont aujourd'hui que différés, comme
le précise Ronan : "C'est une grosse déception parce
que tout léquipage était préparé à
y aller. Nous avions tous mis nos sacs à bord. Nous sommes restés
en code vert jusqu'à ce matin parce qu'il y avait encore un mince
espoir. Nous continuons de regarder toutes les opportunités qui
pourront se présenter pour les jours à venir. Notre motivation
est intacte et plus que jamais tout léquipage veut partir
à l'assaut de ce Trophée Jules Verne ».
«Nous avons pu voir ces dernières années que
le Trophée Jules Verne est un défi très difficile.
Comme je lai toujours dit, notre but est dabord de réussir
le Tour du Monde et ensuite de le battre. Aujourd'hui, nous navions
pas dautre choix que de renoncer à cette fenêtre trop
risquée pour les hommes et le bateau », résume
et conclut Pascal Bidégorry.
Temps de référence à battre : 50 jours 16 heures
20 minutes à 17,89 nuds de moyenne détenu depuis 2005
par Orange 2
13 février 2010
Code vert pour le Maxi Banque Populaire V
Ce matin le Maxi Banque Populaire V est passé en code vert. Plus
d'infos à venir dans l'après-midi.
12 février
2010
Code Orange pour le Maxi Banque Populaire V
Le Maxi Banque Populaire V passe aujourd'hui en code orange, pour un départ
probable dans la journée de dimanche. Après 3 mois d'attente,
la météo semble enfin s'être décidée
à laisser une opportunité à Pascal Bidégorry
et ses douze hommes d'équipage de s'élancer à la
conquête du Trophée Jules Verne.
Pascal Bidégorry, skipper du maxi multicoque revient sur ce passage
en code orange : " Cela fait plusieurs jours que les choses semblent
évoluer dans le bon sens au niveau de la météo. Nous
décidons de passer en code orange ce jour, car en plus du fait
que nous arrivons en fin d'échéance de notre stand-by, nous
avons enfin l'opportunité d'avoir des perspectives correctes que
ce soit dans l'Atlantique Nord ou dans l'Atlantique Sud. Nous devrions
partir dans la journée de dimanche, avec des conditions certainement
musclées à partir du Cap Finisterre. Nous savons que cela
va être sportif, mais nous nous réjouissons de pouvoir enfin
larguer les amarres et tenter ce record du Trophée Jules Verne.
"
Si jusque-là les conditions dans l'Atlantique Sud n'avaient jamais
été propices à un départ, il semblerait que
la situation évolue, et même si à 48H d'un possible
départ il est encore trop tôt pour être catégorique,
il semble bien que la fin de l'attente soit imminente.
8 février 2010
Pascal Bidégorry est toujours en code
rouge
Pas de fenêtre en vue
23 janvier 2010
Pascal Bidégorry revient, en image, sur
la décision de repasser en code rouge
Hier, les hommes du Team Banque Populaire ont pris la décision
de ne pas prendre la fenêtre météo qui semblait s'ouvrir
en début de semaine, la jugeant bien trop instable et ne leur permettant
pas d'être dans les temps du record à l'entrée de
l'Atlantique Sud. Mais ce n'est que partie remise car le stand-by continue
jusqu'au 20 février.
19 janvier 2010
En code orange à Brest
Après plus de deux mois de stand-by pour la tentative de Trophée
Jules Verne, les choses semblent se préciser pour le maxi Banque
Populaire V. Aujourd'hui, à 12H00, le multicoque et son équipage
sont passés en code orange, un départ en record est donc
probable approximativement dans les prochaines 48 à 72 heures.
Si les éléments semblent enfin se décider à
donner satisfaction au Team Banque Populaire, l'incertitude quant à
un départ plane toujours sur Pascal Bidégorry et ses hommes,
comme nous l'explique le skipper : " il est possible que nous
ayons une opportunité de partir vendredi dans la journée,
mais la situation est encore assez instable. Cela fait plusieurs jours
que nous regardons avec attention cette possible fenêtre, mais cela
ne bouge pas beaucoup, nous la surveillons donc de très près
et nous verrons bien si les choses évoluent en notre faveur. Il
y aurait d'autres opportunités la semaine prochaine, nous sommes
donc très vigilants. Ce qui est fort probable, c'est que les choses
ne se précisent qu'au dernier moment. "
Marcel van Triest, routeur du maxi Banque Populaire V revient lui
aussi sur ce changement de code et la fenêtre météo
qui se profile : " Aujourd'hui nous avons décidé
de passer en code orange car il y a certes une fenêtre météo,
mais que nous ne sommes pas sûrs de saisir tant elle est incertaine.
Si elle évolue, elle peut être une bonne opportunité
pour tenter ce record du Trophée Jules Verne. Ce qui peut être
compliqué avec l'analyse météo, c'est que ce n'est
qu'une question de probabilité et que les visibilités sont
parfois très limitées. Aujourd'hui, j'ai plus de visibilité
sur l'Atlantique Sud dans une semaine que sur Brest ce vendredi. Donc
nous attendons pour voir si cela se précise. Nous aurons, je l'espère
une meilleure idée d'ici ce soir ou demain."
C'est donc tout un Team qui se tient aux aguets, évaluant avec
minutie toutes les opportunités. Ce qui est certain aujourd'hui,
c'est que Pascal Bidégorry et ses 12 hommes d'équipage n'attendent
qu'une seule chose : prendre le large et conquérir ce Trophée
Jules Verne.
Une nouvelle actualité sera publiée prochainement pour confirmer
le passage en code vert (24h du départ) ou un retour en code rouge
si la fenêtre météo ne se précise pas.
8 janvier 2010
Partira,
partira pas ?
Le point sur le stand by du Maxi Banque Populaire V
Voici la question que le Team Banque Populaire se pose chaque matin depuis
le 12 novembre en étudiant de près et de façon très
pointue la fenêtre météo qui leur permettrait de prendre
le fameux top départ du Trophée Jules Verne. Après
un tout petit peu plus dun mois et demi de stand by, elle se fait
toujours attendre mais toute la cellule danalyse météo
mise en place par Pascal Bidégorry est sur le pont 24h sur 24h
pour tenter de détecter LA fenêtre tant attendue qui leur
permettra de relever ce fabuleux défi.
Depuis le début de lannée, des fenêtres potentielles
se sont présentées. Des opportunités intéressantes
de prime abord mais lorsque lon pousse lanalyse plus loin,
on saperçoit quelles ne sont pas à la hauteur
du défi. Comme lexplique Pascal Bidégorry, «
renoncer est à chaque fois une décision très pénible
car nous avons tous très envie de partir. Nous avons eu en effet
quelques opportunités depuis début janvier et il est possible
quil y en ait dautres dans les jours à venir. Mais
il y a une grande complexité dans la prise de décision,
car un fichier météo sétudie vraiment en profondeur.
Avec les quelques jours de visibilité fiables que lon a,
le reste est basé sur des analyses de probabilité. Lanalyse
de la bonne fenêtre météo savère être
très subtile ».
Un fichier météo pour sélancer sur un Tour
du Monde chronométré, ça se regarde donc dans le
détail, la continuité et doit prendre en compte lanalyse
de lintégrité du bateau : « Nous avons pu
voir ces dernières années que le Trophée Jules Verne
est un défi très difficile et nous avons envie de rentrer
dans les mers du Sud avec un bateau en bon état. Comme je lai
toujours dit, notre but est dabord de réussir le Tour du
Monde et ensuite de le battre », souligne Pascal.
Vigilance est donc le maître mot du Team Banque Populaire qui observe
et analyse tous les différents systèmes et leurs évolutions
: « Petit à petit les phénomènes commencent
à rentrer dans des systèmes hivernaux et cest ce que
nous attendons. Mais il y a toujours trop peu dalizés, lanticyclone
des Açores est trop souvent aux abonnés absents. Enfin,
les conditions dans lhémisphère sud commencent à
se mettre en place petit à petit. A l'arrivée dans le Sud
du Brésil, la situation peut être très compliquée
et parfois décisive pour la réussite de la première
partie du Trophée Jules Verne. Il faut être patient, nous
avons encore un peu de temps devant nous pour faire du bon travail avec
le degré dexigence nécessaire pour relever un tel
défi », conclut Pascal Bidégorry.
16 décembre 2009
Banque Populaire V
en stand-by à Brest
Le stand-by continue à Brest pour le Maxi Banque Populaire V !
13 décembre
2009
Banque Populaire V
en stand-by à Brest
Depuis hier, Banque Populaire est en stand-by à Brest avec tout
son équipage
9 décembre
2009
Départ en convoyage vers Brest pour le
Maxi Banque Populaire V
Vendredi 11 décembre, les hommes du maxi trimaran Banque Populaire
V quitteront les pontons de Lorient pour faire route vers le port de Brest,
où ils continueront leur stand-by pour la tentative de record du
Trophée Jules Verne.
Vers 9h00 vendredi prochain, le maxi trimaran Banque Populaire V larguera
les amarres avec à son bord léquipage du Trophée
Jules Verne au grand complet. Le multicoque, qui ne pouvait quitter les
pontons lorientais ces derniers jours tant les conditions de vent et de
mer étaient mauvaises, va enfin pouvoir prendre le large le temps
de quelques milles et permettre à ses treize hommes déquipage
de naviguer à son bord. Pascal Bidégorry, skipper du maxi
trimaran revient sur ce départ en convoyage : « Nous avons
finalement décidé de rallier le port de Brest car cela nous
permet dune part de naviguer avec léquipage au complet
et dautre part de nous rapprocher de Ouessant. Cela fait plus dun
mois que les conditions à Lorient sont très difficiles et
que nous sommes bloqués à terre. Nous devrions avoir une
météo sympa vendredi avec pas mal de vent, 25 nuds
de Sud Est pour le départ. Nous arriverons à Brest en milieu
daprès-midi où le bateau continuera son stand-by.
»
Si le départ en convoyage ce vendredi est bien certain, il nen
est pas autant pour le « grand départ » comme le souligne
Pascal « pour le moment aucune fenêtre météo
ne semble se profiler à lhorizon pour que nous puissions
partir en record, alors il va falloir patienter encore un peu. »
Equipage du Trophée Jules Verne
Pascal Bidégorry, Ronan Lucas, Kévin
Escoffier, Yvan Ravussin, Pierre-Yves Moreau, Xavier Revil, Emmanuel Le
Borgne, Florent Chastel, Ewen le Clech, Thierry Chabagny, Erwan Tabarly,
Yann Eliès et Jérémie Beyou.
Routeur à terre : Marcel van Triest
Pour assister au départ du Maxi banque Populaire V des pontons
de Lorient, rendez-vous vendredi dès 8h45 à la Base des
Sous-Marins de Kéroman.
2 décembre 2009
Code rouge, mais...
Lundi 7 décembre prochain, la Fédération Française
de Voile dévoilera le nom du Marin de l'Année 2009. La grande
échéance approche alors si vous n'avez pas encore voté,
il est encore temps ! Pour rappel, le 15 octobre dernier, la Fédération
Française de Voile dévoilait les noms des nommés
pour le titre de Marin de l'Année 2009. En lice, Pascal Bidégorry
: skipper du maxi trimaran Banque Populaire V et détenteur de deux
extraordinaires et mythiques records que sont :
- La traversée de l'Atlantique Nord en 3j 15h 25min et 48s.
- La plus longue distance parcourue en 24h, soit 908,2 milles.
Comme il est désormais d'usage, le vote du public sur le site
Internet de la FFVoile compte pour celui d'un membre du jury. Alors si
vous souhaitez soutenir et féliciter Pascal Bidégorry et
son équipage pour leur exploit accompli cet été,
mobilisez-vous et votez en cliquant ici (le 6 décembre les votes
seront clos) !
Les nommés au titre de Marin de l'Année 2009
- Antoine Albeau, le champion du monde de slalom, nominé
pour la quatrième année consécutive.
- Pascal Bidégorry, détenteur
du record de l'Atlantique Nord en 3j 15h 25min 48s, mais aussi de la distance
parcourue en 24 H, soit 908.2 milles.
- Michel Desjoyeaux, skipper le plus titré
au large et en solitaire, vainqueur du dernier Vendée Globe.
- l'Équipe de France des Bleuets : c'est la délégation
tricolore qui a remporté le titre de première nation du
Mondial ISAF jeune grâce aux résultats de ses sept représentants,
et notamment au titre de champion du monde jeune de Joseph Gueguen.
30 novembre 2009
Code rouge !
Depuis le 12 novembre, le maxi trimaran Banque Populaire V et ses hommes
attendent que la météo leur permette de prendre le départ
du Trophée Jules Verne. Après un peu plus de deux semaines
dattente, le routeur du team, Marcel van Triest, revient sur les
conditions de ces derniers jours qui obligent le Team Banque Populaire
à rester à quai. Pour sélancer sur ce tour
du monde, il faut des conditions météo propices, et dans
lanalyse de ce domaine, cest Marcel van Triest qui excelle.
Le routeur de léquipe fait donc le point une fois par jour
avec Pascal Bidégorry et Ronan Lucas depuis le début du
stand-by pour envisager un départ. Jusque-là peu de possibilités
et aucune réelle « bonne » fenêtre ne se sont
présentées comme nous lexplique Marcel :
« Contrairement à la traversée de lAtlantique
où nous pouvions prévoir la météo du départ
jusquà larrivée, sur un Jules Verne ce nest
évidemment pas possible. On part sur une cinquantaine de jours,
il est donc impossible de prévoir la météo sur la
totalité du parcours. Il est parfois difficile de prévoir
les conditions rencontrées au-delà de 4 ou 5 jours. Notre
but est de prendre une fenêtre météo qui nous permettrait
dassurer de lavance sur le temps de référence
en prenant un départ nous garantissant une excellente première
semaine.
20 novembre 2009
Code rouge !
Pas de changement avant 7 jours
16 novembre 2009
Code rouge !
Avant de prendre le large pour tenter dinscrire leur nom au plus
prestigieux des palmarès, la satisfaction davoir pu tenir
les délais de préparation et de mise au point domine chez
le skipper basque : « Je suis vraiment content dêtre
au rendez-vous de ce moment et particulièrement satisfait et admiratif
du travail qui a été fait par le Team Banque Populaire.
Nous avons pris le temps nécessaire pour arriver à un niveau
de préparation adapté à ce défi et avons parfaitement
respecté le planning. Nous avons cherché ces dernières
semaines à prendre du recul par rapport à tout ce qui peut
arriver à bord et à tous nos systèmes embarqués.
On savait quils étaient efficaces mais il nous restait quelques
questions à régler dans la perspective dun départ
autour du monde sur un bateau neuf. Aujourdhui on attend le départ
avec sérénité ».
12 novembre 2009
Le stand-by pour le Trophée Jules Verne
commence !
Ce jeudi 12 novembre marque louverture officielle de la traditionnelle
période dattente qui précède le départ
dun équipage et dune grande et belle monture autour
du monde. A partir de maintenant, Pascal Bidégorry et sa cellule
météorologique vont donc scruter et envisager la moindre
opportunité pour sélancer à lassaut du
globe mais aussi et surtout tenter daméliorer le temps de
référence détenu depuis 2005 par Bruno Peyron et
ses hommes.
28 octobre 2009
" Nous entrons en phase finale de préparation
"
Lundi dernier, le Maxi Banque Populaire V a quitté les pontons
de son port d'attache pour un entraînement de deux jours au large
de Lorient. L'occasion pour Pascal Bidégorry et son équipage
de procéder aux derniers ajustements grâce à une navigation
longue qui marque l'entrée du Team banque Populaire dans la phase
des derniers préparatifs avant sa tentative de Trophée Jules
Verne.
Pascal Bidégorry et ses équipiers ont opéré
pendant cet entraînement aux derniers ajustements de leur préparation
: "Nous sommes partis lundi dans l'après-midi en vue d'une
navigation de 48h. Nous avons été jusqu'au nord du Cap Finisterre
et avons rencontré entre 20 et 25 nuds de vent avec pas mal
de mer. Lidée de cette navigation au large était de
faire un tour de quart complet, faire tourner lénergie principale
et celle de spair. Nous avons également profité de cette
navigation pour effectuer un "check up" complet de toutes les
manuvres du bateau. Nous revenons confiants de cette navigation,
car l'équipage a vraiment de bons repères à bord,
et je me rends compte que nous entrons maintenant dans la dernière
ligne droite, la phase finale de préparation." rapportait
Pascal Bidégorry à son retour à Lorient.
Le début du stand-by pour le Trophée Jules Verne approchant,
les hommes du Maxi Banque Populaire V sont plus que jamais concentrés
; il ne reste maintenant qu'à finaliser les derniers préparatifs
avant le grand départ...
23 octobre 2009
Focus sur l'alimentation à bord
Alors que le départ pour le Trophée Jules Verne approche,
à terre lactivité bat son plein, chacun saffairant
aux derniers préparatifs dordre logistique. Parmi les postes
nécessitant une attention particulière à laube
de ce tour du monde, figurent bien entendu les aspects techniques, mais
aussi lavitaillement du bord. Sébastien Duclos, responsable
logistique technique, est en charge de lavitaillement du bord, mais
aussi de la sécurité et de lorganisation générale
des records. Actuellement, il apporte la touche finale au carburant des
hommes du maxi trimaran Banque Populaire V : la nourriture.
Au menu, des repas équilibrés et finalement pas si éloignés
de leur alimentation à terre, même si aux céréales,
pâtes, plats préparés, sardines, pain complet et autres
sucreries, viendront sajouter des compléments énergétiques
pour tenir leffort et faire face aux sollicitations de la machine.
L'équipage retenue
Florent Chastel - numéro un
Yann Eliès - barreur/régleur
Kévin Escoffier - barreur/régleur
Erwan Tabarly - régleur
Emmanuel Leborgne - barreur/régleur
Ewen Le Clech - numéro un
Thierry Chabagny - barreur/régleur
Ronan Lucas - numéro un
Pierre-Yves Moreau - régleur/numéro
un
Yvan Ravussin - chef de quart
Xavier Revil - barreur
Marcel Van Triest - routeur à terre
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