La Transat en équipage Québec - Saint-Malo 2008
   
 
 
Préparation de la course

La différence avec "The TRANSAT" d'Est en Ouest, c'est que le retour d'Ouest en Est est une course en équipage

Pour la suivre en direct, cliquer sur l'image

Départ le 20 juillet 2008 ;

Les vainqueurs précédents : une belle "brochette"

   

"La course" en direct

Image du départ à Québec
 
Liste des équipages (en date du 10 juillet 2008)
OPEN 50 pieds
Multicoques      
Skippers
Pays
Nom du bateau
Équipiers
Informations
Liens
Pierre Antoine France Imagine Charlie Capelle, Thomas Caze, Patrick Colombel   imagineocean.fr/
Hervé Cléris France Prince de Bretagne Christophe Dietsch, Gaël Simon, Charles Mony
hervecleris.com/
Hervé de Carlan France Délirium Jean-Christophe Allo, Joris de Carlan, Nolwen de Carlan
 
Victorien Erussard France Laiterie Saint-Malo Loïc Escoffier, Loïc Fequet, Erwan Thiboumery,
  multivic.fr/
Franck-Yves Escoffier France Crêpes Whaou ! Yves Le Blévec, Bertrand Chambert-Loir, Christophe Aillet   whaou.com
Pascal Quintin France Forget Formation Raphaël Sohier, Erwan Sudrie, Arnaud Lavollée, Laurent Kernivinen,   pascal-quintin.com/
           
Class 40 pieds
       
François Angoulvant
  Fermiers de Loué-Sarthe Franck Malherbes, Thomas Nedonsel    
Gwenc'hlan Catherine   SAIPEM - Leadership In Safety Fabien Baetz, Guillaume Le Masson, Pascal Simon, Antoine Thibault    
Pierre-Yves Chatelin
  Destination Calais Yves Ecarlat, Alexis Guillaume, Cécile Poujol    
Christophe Coatnoan
  Groupe Partouche Jean-Philippe Dom, Etienne Laforgue, Ari Sebag    
Tanguy de Lamotte
  NOVEDIA Group - S.E.T. environnement Pom Green, Samuel Manuard, Fabrice Morin    
Gilles Dutoit
  Techneau Boris Bourdin, Arnaud Daval, Benoît Daval, Jean-Georges Michon    
Jean-Edouard Criquioche   Esprit large - Talmont Saint-Hilaire Louis Duc, Jacques Fournier, André Jeantet, Lionel Régnier    
Patrice Carpentier
  Les Entreprises Lorraines Luc LAJOYE, Jean Philippe TOTOT, Cora ZIMMERMAN    
Éric Galmard
  Khat 7 Olivier Grassi, Guy Housset, François Scheeck    
Alain Grinda   Rêv'86 Pierre-Marie Bazin, Loïc Frin, Reynald Schmidt    
Peter Harding
  40 Degrees Freddie Hall, Miranda Merron, Alex Sizer    
Boris Herrmann
  Beluga Racer Matthias Beilken, Julian Kleiner, Meike Shumaker    
Oliver Krauss   Mistral Loisirs - Pôle santé Elior Vincent Jaricot, Maxime Paul    
Halvard Mabire
  Pogo Structures Antoine Carpentier, Didier Le Vourch    
Yvan Noblet
  Appart'City Manuel Castilla, Sandrine Le Mao    
Benoît Parnaudeau
  Prévoir Vie Quentin Monégier, Laurent Nevo    
Giovanni Soldini
  Télécom Italia Franco Manzoli, Marco Spertini, Stella Tommaso    
Philippe Vallée
  Groupe SEFICO Gildas Abgrall, Eric Caiveau, Thomas Duhamel    
           
FICO
       
Christophe Bullens
  An Ocean of Smiles Tanguy Bienfait, Jérôme Cardon, Benjamin Dauchot, Nicolas Perdaens    
Denis Douillez
  Saint Malo Team Jean-Paul Arnaudet, Jean-Paul Barier, Julien Deniel, Goulven Josse    
Georges Leblanc
  Port de Québec Danielle Leblanc, Michel Littée, Pierre Olivier Roy, Walter Timmerman    
Yannick Bestaven   Cervin ENR Jean-Christophe Caso, Gilles Dechampsvin, Christophe Gouineau    
           
 
News
 

11août 2008
Encore 150 milles pour le dernier concurrent

10 août 2008
Six sur six !
Après avoir accompagné la grande saga des multicoques de 60 pieds ORMA, la Transat Québec Saint-Malo a pu compter lors de cette 7ème édition sur les 50 pieds Open pour assurer le spectacle des méandres du Saint-Laurent aux derniers milles en Manche. Tous les plus beaux espoirs de développement sont désormais permis pour cette classe représentée par six multicoques engagés pour terminer leur course de la plus belle manière : tous classés et fiers d'avoir défendu la cause - sur l'Atlantique traversée d'Ouest en Est - d'une catégorie de bateaux pleine d'avenir…
Crêpes Whaou!, le récent trimaran de 50 pieds de Franck-Yves Escoffier, trop peu inquiété par ses cinq concurrents, a réalisé une traversée rondement menée en 11 jours 3 heures 19 minutes et 14 secondes de course, à la vitesse moyenne théorique de 10,68 nœuds. Mieux, le skipper malouin n'a pas manqué aux côtés de ses trois équipiers – Yves Le Blévec, Bertrand Chambert-Loir, Christophe Aillet – d'assurer le spectacle avec une arrivée digne des grands multicoques de 60 pieds : sur un patin au ras des cailloux de la cité corsaire. Pour ne rien gâcher, Crêpes Whaou !, qui s'en est sorti les trois étraves hautes tout au long du parcours, ne déplore aucune avarie. Aussi fringant au départ qu'à l'arrivée, il prouve combien les multicoques de 50 pieds de la dernière génération sont fin prêts à relever tous les challenges, même les plus océaniques.

8août 2008
Saint-Malo Team, dans des surfs à 13 noeuds

"Des surfs à 13 noeuds. Bon d'accord, à coté de ceux des Class40 à plus de 25
noeuds...Mais pour notre panzer, c'est pas mal, en tout cas cela fait
défiler les milles. On se met de nouveau à rèver, 4 jours à cette allure,
et on est presque arrivé... la route est encore longue. Nous avons franchi la barre des " chiffres", comprendre moins de 1000 m. On est à 17h TU à 960 milles exactement. arrivée probable mardi ou mercredi"

7 août 2008
Ces marins de Saint-Malo…

Les remparts en ont presque vacillé. Comme promis, Victorien Erussard et ses trois hommes d'équipage – les deux Loïc (Escoffier et Fréquet), Erwan Thibouméry - ont coupé la ligné d'arrivée de la 7ème Transat Québec-Saint Malo le 6 août à 10h 22 minutes et 59 secondes (heure française), après 16 jours 16 heures 22 minutes et 59 secondes de course. A bord du trimaran Laiterie de Saint-Malo, les jeunes et fougueux marins ont relevé le défi de traverser la quasi totalité de l'Atlantique Nord sans safran suite à une collision avec un cétacé. Ils se classent 5ème dans la catégorie de 50 pieds. Mais au bassin Vauban de la cité corsaire, ces enfants du pays, qui ont ramené leur bel oiseau blessé à bon port, sont sans conteste les grands vainqueurs des cœurs…

Il vient d'amarrer Laiterie de Saint-Malo au ponton d'honneur. Il ne fait pas mystère des émotions et des sentiments qui l'envahissent et savoure, avec ses trois complices de la glisse, ce grand moment de bonheur : « Cette arrivée, c'est beaucoup d'émotions : plus même que pour ma première Route du Rhum. Je n'en reviens toujours pas que nous y soyons parvenus, c'était un peu chaud ! Quand nous avons eu le choc avec la baleine, à 300 milles dans l'Est de Terre-Neuve, tout s'est écroulé. Nous étions venus dans l'idée de faire un podium. A ce moment-là, nous allions vraiment à « donf' » même s'il nous restait encore un peu de marge : en tout cas, on reprenait des milles. Merci à tous ceux qui nous ont soutenus et pour cet accueil, on dirait qu'on a gagné ! »

Il est 11h30 et le bassin Vauban est en liesse. C'est le retour de ces jeunes et fougueux messieurs de Saint-Malo. Des marins qui ont relevé le challenge un peu fou de ramener à bon port un trimaran de 13,60 mètres privé d'appareil à gouverner et de parcourir quelques 2000 milles sous haute tension. Oui, comme Franck-Yves Escoffier, grand vainqueur à bord de Crêpes Whaou !, ils décrochent une belle victoire : celle ne pas avoir abandonné et de surtout pas baissé les bras malgré cette avarie majeure.

270 milles en 24 heures sans safran

Tout a débuté le 27 juillet dernier à 300 milles dans l'Est de Terre-Neuve. Lancé à pleine vitesse et à pleine puissance aux trousses de Crêpes Whaou !, Laiterie de Saint-Malo est brusquement freiné dans sa progression suite à une collision avec une baleine. Le choc provoque la perte du safran, le seul dont est équipé ce trimaran d'ancienne génération. On connaît désormais la suite : Victorien et les siens ont vaille que vaille traversé dans des conditions de vent portant plutôt musclées.

Les chiffres sont là et parlent d'eux-mêmes : 10 jours de mer sans safran, 2100 milles parcourus environ ( 1631 milles en route directe), 270 milles avalés sur 24 heures... Incontestablement, l'équipage a fait contre mauvaise fortune preuve de bon sens marin. Les voiles en ciseaux, les traînards, des coups de barre improvisés aux winches : les quatre compères n'ont manqué ni de conviction, ni d'inspiration pour ramener ce trimaran à bon port.« Dans le petit temps, il n'est pas aussi rapide que les multicoques de dernière génération, mais dans la brise il tire profit de s on tempérament marin. Nous avons parcouru 460 milles au début de la traversée de l'Atlantique », confie Loïc Escoffier. Et d'ajouter : « Mais là où il nous a vraiment surpris, c'est une fois la casse du safran survenue. Nous avons fait des pointes à 22 nœuds, nous n'étions pas forcément très rassurés, mais jamais nous avons eu peur de chavirer. »

Une aventure humaine

Ces 10 jours de mer sans safran et cette 7ème Transat Québec-Saint Malo resteront longtemps amarrés dans les mémoires salées de ces jeunes marins, accueillis comme des héros à Saint-Malo. Nous laisserons le mot de la fin à Erwan Thibouméry : « Nous avons bien fait les choses. Le bateau est là, je suis content de voir son mât au bassin Vauban, le l'avoir rapatrié ici. Nous avons disputé une course qui s'est transformée en une aventure humaine. Nous avons vécu une formidable expérience... » Tout est dit !

6 août 2008
Laiterie de Saint-Malo à bon port ! (voir la carte du jour)
C'est fait ! Victorien Erussard et son équipage ont coupé la ligné d'arrivée de la 7ème Transat Québec-Saint Malo ce mercredi matin à 10h 22 minutes et 59 secondes (heure française), après 16 jours 16 heures 22 minutes et 59 secondes de course… A bord du trimaran Laiterie de Saint-Malo, les jeunes et fougueux marins ont relevé le défi de traverser la quasi totalité de l'Atlantique Nord sans safran suite à une collision avec un cétacé. Ils ont terminé la course avec panache et se classent 5ème dans la catégorie des multicoques Open de 50 pieds... La journée s'annonce riche en émotions au piedsdes remaprts de la cité corsaire, fière d'accueillir les enfants du pays, grands animateurs de la course.

5 août 2008
Destination Calais : OFNI de nuit…(voir la carte du jour)
Pierre-Yves Chatelin : « Encore une nuit difficile pour Destination Calais. Alors que nous marchions à 12/13 noeuds nous avons tapé assez violemment un OFNI dans le safran bâbord et le bateau est devenu ingouvernable. Alors que nous allions commencer à affaler les voiles, quelque chose s'est dégagé du safran et le comportement du bateau est redevenu acceptable même si nous avons parfois des réactions bizarres à la barre. Nous sommes partis au lof 3 fois ce matin sous spi dans 20 noeuds de vent grand largue ce qui n'arrive jamais .... Tout cela nous a évidemment beaucoup ralenti et nous voyons les bateaux devant nous s'éloigner inexorablement .... Qu'importe, l'aventure est belle et nous sommes heureux de la vivre à travers ses joies et ses difficultés que nous tentons de surmonter les unes après les autres. Nous apprenons énormément et la prochaine sera forcément plus belle pour Destination Calais. Nous voyons avec plaisirs la terre s'approche mais après les brumes de Terre neuve c'est un crachin breton typique qui nous accueille.... Patience, patience ... A demain »

4 août 2008
Des arrivées en accéléré ?
(voir la carte du jour)
La bonne nouvelle nous vient du large. Un bon flux d'Ouest généré par une nouvelle dépression souffle dans les voiles des concurrents encore en mer. De quoi parcourir les derniers milles de cette 7ème Transat Québec-Saint Malo à belle allure et favoriser des arrivées en accéléré dans les 24-48 heures. De quoi surtout encourager les équipages à ne rien lâcher et à livrer une dernière course de vitesse d'une belle intensité. Aujourd'hui, la cité corsaire attend de pied de remparts ferme(s) An Ocean of Smiles (Christophe Bullens), le premier monocoque FICO, ainsi que Forget Formation (Pascal Quintin), quatrième multicoque de 50 pieds. Ils doivent tous deux rejoindre en fin d'après-midi la ligne de la délivrance après une traversée d'Ouest en Est depuis les eaux du fleuve Saint-Laurent pour le moins semée de pièges et d'embûches.

« Nous sommes aux Héaux de Bréhat à une cinquantaine de milles de Saint-Malo. Nous avons un petit peu de vent et un peu de courant avec nous. On espère que le vent va rester pour nous permettre d'arriver en fin d'après-midi. Nous avons des petits problèmes électroniques qui nous ont fait perdre pas mal de temps et nous ont obligés à gérer un peu à l'ancienne : observer les nuages et les risées sur l'eau par exemple. Nous avons aussi éclaté un spi et le code 0, nous sommes donc un peu handicapés dans le petit temps. Mais à bord, tout le monde est bien concentré pour les quelques heures de navigation qu'il nous reste », raconte Christophe Bullens à la vacation du jour.

Un mono et un multi aujourd'hui

Le monocoque belge se rapproche doucement mais sûrement de la ligne d'arrivée mouillée devant le môle aux Noires de Saint Malo. Quant à Forget Formation, le trimaran de Pascal Quintin, il est pointé à 15h, à 33 milles de la cité corsaire. Crédité d'une vitesse de 6-7 nouds, on devine qu'il va aussi bientôt montrer le bout de ses étraves pour rejoindre ses collègues de flotte 50' Open déjà amarrés dans le bassin Vauban. Ça sent l'écurie pour ces deux équipages, qui ne font pas mystère de leur empressement d'en finir après 15 jours de course. Idem pour Prévoir Vie, le Class 40 de Benoît Parnaudeau, qui rapproche son museau de la pointe de Bretagne. Un dernier petit tour en Manche, et la 5ème place sera sans nul doute jouée demain dans la matinée.

Plus en arrière dans le camp des Class 40, le rythme s'accélère soudain et les retardataires propulsés, au portant, par des vents forts menacent de revenir sur ceux qui les précèdent. Par 47° Nord, à la latitude où progresse le gros des troupes qui emprunte une route Sud, il y a de la tension dans l'air. Le rythme s'accélère. Les équipages sont fatigués et le matériel est éprouvé par deux semaines de course éreintantes. Tous sont à nouveau sommés de faire parler l'écume dans des surfs endiablés.

« On a 20-30 nouds de vent et des conditions assez exceptionnelles. La mer est safe, ça nous permet d'aller vite sans prendre de risques. Nous sommes cinq à bord et nous nous partageons volontiers le plaisir de la glisse à la barre. Le but du jeu, c'est de continuer à faire fumer le bateau jusqu'à la pointe de Bretagne pour recoller un peu », lâche Jean-Edouard Criquioche (L'Esprit Large-Talmont Saint Hilaire) à la vacation. 11è, avec ses complices, il semble bien positionné pour voler une place et la vedette dans le top ten à Appart City , qui progresse toujours moins vite sur une route plus Nord.

Derniers rebondissements ?

Même topo du côté de Pierre-Yves Chatelin à bord de Destination Calais : « Depuis hier on avance très vite, toujours entre 10 et 15 nouds avec des surfs impressionnants. Le vent forcit depuis cette nuit et quelques réductions plus tard nous en sommes à 1ris et foc pour 30/34 noeuds, la terre se rapproche très vite et il est temps ! Le stress et la fatigue s'installent depuis un moment, l'arrivée sera la bienvenue, même si nous avons encore de bons moments quand - sans bien savoir pourquoi et de façon passagère la mer se calme - et le bateau glisse encore mieux. Nous restons très vigilants pour ne rien casser, il faut tenir ! »

Voilà qui donne le ton et le tempo du dénouement ! À 25 milles du tableau arrière de Khat 7 (Eric Galbard), lui même à 20 milles de Groupe Partouche (Christophe Coatnoan), l'équipage d'Esprit Large qui ferme actuellement la marche a retrouvé des ailes et du peps pour se refaire une santé sur la grande houle de l'Atlantique. Si on en croit le célèbre adage de la course au large selon lequel la vitesse rend intelligent, voilà qui augure à l'horizon des 24 et prochaines 48 heures quelques chamboulements dans les classements...

3 août 2008
Trois tris pour un podium (voir la carte du jour)
Du côté des multicoques de 50 pieds, dans le sillage de Crêpes Whaou !, il fallait donc jouer dans l'ordre Imagine (Pierre Antoine) et Prince de Bretagne (Hervé Cléris), qui ont rallié tour à tour la ligne d'arrivée mouillée au large des remparts de la cité corsaire en moins de de trois heures d'intervalle, du milieu de la nuit au petit matin ce dimanche…
Le multicoque de 50 pieds Imagine de Pierre Antoine est arrivé à Saint-Malo à 03 heures, 43 minutes et 10 secondes françaises (1h, 43mn, 10s TU) ce dimanche matin, après 13 jours, 10 heures, 13 minutes et 10 secondes de course. Il prend donc la seconde place derrière Franck-Yves Escoffier.
A 06 heures, 32 minutes et 41 secondes françaises (64h, 32mn, 41s TU), c'était au tour de Prince de Bretagne de pointer son étrave à Saint-Malo. Hervé Cléris avait prévenu : " Cette traversée en Manche sera une belle partie de poker. On peut très bien faire des bons coups ". Lui qui comptait 64 milles de retard sur Imagine hier après-midi, a effectué une belle remontée pour finalement boucler sa transat en troisième position après 13 jours, 13 heures, 02 minutes et 41 secondes, soit un peu moins de trois heures derrière Imagine.

Pogo Structures, vainqueur en Class 40 !
A 06 heures 50 minutes et 43 secondes (heure française), ce dimanche 3 août 2008, Halvard Mabire, à bord de Pogo Structures a franchi la ligne d'arrivée de la 7e Transat Québec-Saint Malo, mouillée devant la cité corsaire. Après 13 jours 13 heures 50 minutes et 43 secondes de course, à la vitesse moyenne théorique de 8,76 nœuds, le skipper d'Hatainville et ses deux équipiers – Antoine Carpentier et Didier Le Vourch – s'adjugent tous les honneurs de cette transat d'Ouest en Est longue de 2855 milles, servie par des conditions variées et complètes pour s'extraire du Saint-Laurent et traverser l'océan par sa face Nord.

Halvard Mabire, qui s'est emparé des commandes de la course il y a deux jours, a su conserver jusqu'au bout les attaques des jeunes loups de Mistral Loisirs - Pôle Elior Santé. Lui qui redoutait notamment des éventuels effets accordéons le long des côtes de la Manche n'a finalement pas été inquiété. Quelques heures avant de franchir la ligne il écrivait ce message : " une multitude de sentiments nous traversent forcément l'esprit quand une belle aventure comme celle que nous venons de vivre est sur le point de s'achever. Le plaisir de retrouver les nôtres est forcément le meilleur moment d'un "atterrissage" et la plus grande joie que l'on puisse imaginer. Mais en contre partie de cette joie, il y a aussi une certaine nostalgie qui nous envahit. Le retour à terre, c'est aussi le retour sur terre ".

2 août 2008
Suite de l'arrivée des leaders à Saint-Malo (voir la carte du jour)
Qui sera le prochain à franchir la ligne d'arrivée de cette 7e édition de la Transat Québec Saint-Malo tôt demain matin au pieds des remparts de la Cité Corsaire ? Qui sortira vainqueur chez les monocoques ? Le suspense reste entier d'autant que les derniers milles s'annoncent délicats. Les forts courants, les bascules de vent, les effets de côte sont autant de paramètres avec lesquels il va falloir composer. Et selon la formule, "tant que la ligne n'est pas franchie..." Les leaders de la Class40 attaquent la dernière partie de cette Transat Québec Saint-Malo. Les deux premiers, "Pogos Structures" d'Halvard Mabire et "Mistral Loisirs" d'Oliver Krauss ont passé, cet après-midi, la longitude de Ouessant. Idem pour Imagine, le multicoque 50' de Pierre Antoine. Après la régate océanique, place maintenant à la régate en Manche avec son lot de courants - très importants en ce début de mois d'août, de bascules, d'effet de côtes et de cailloux. Des éléments avec lesquels il va donc falloir composer dans les heures qui viennent. Mabire, leader de la flotte des 40 pieds depuis 36 heures maintenant, a une recette bien à lui : "on combine le tout avec la météo, on met dans un grand bocal, on touille et on voit ce qu'il en sort " a t-il expliqué lors de la vacation ce midi. Hervé Cléris, skipper du multi 50' aux couleurs de Prince de Bretagne, annonce la couleur : "Cette traversée en Manche sera une belle partie de poker. On peut très bien faire des bons coups comme faire marche arrière. Il va falloir être très vigilant et très malin. "Et pour cause, tant que la ligne n'est pas franchie, tout est possible".

Ne rien lâcher
Certes, au pointage de 15 heures - françaises - ce samedi, le 40 pieds Pogo Structures compte plus de 33 milles d'avance sur son poursuivant direct, mais son skipper reste prudent. "Depuis le début, on fait la course à un rythme complètement fou et ce n'est pas fini. C'est avec beaucoup d'humilité et de concentration que nous abordons cette dernière ligne droite - qui soit dit en passant, risque de ne pas l'être du tout. D'autant plus, que les systèmes météo ayant la fâcheuse habitude de se déplacer d'ouest en est, la pression risque de revenir par nos arrières, histoire de faire monter la nôtre en même temps que celle du vent. L'équipage d'Oliver (Krauss) n'a pas dit son dernier mot", relate Mabire. A bord de Mistral Loisirs, on sait que ce ne sera pas facile mais on ne baisse pas les bras. "Ca va être compliqué d'aller chercher la première place mais on va quand même essayer de se rapprocher au maximum en jouant avec les rotations du vent et les courants. Néanmoins, ce qui est sûr, c'est qu'on ne va pas partir sur une option extrême pour aller chercher la victoire et qu'on surveille Telecom Italia de près". Pour l'heure, ce dernier est quelque peu handicapé sans son spi médium et craint une remontée de Novedia Group - SET Environnement (Tanguy De Lamotte) qui n'est plus qu'à 15 milles de son tableau arrière.

1er août 2008
La bagarre se poursuit
Alors que Crêpes Whaou ! est arrivé en vainqueur, hier soir, à Saint-Malo, la bagarre se poursuit dans la classe des multicoques 50 pieds. Imagine et Prince de Bretagne ne lâchent rien. En course pour la deuxième place, les équipages de Pierre Antoine et d'Hervé Cléris, qui sont dans le même système météo, affichent des moyennes sur 24 heures quasiment identiques depuis deux jours. La course-poursuite continue mais à moins de 500 milles de l'arrivée, chacun surveille de près la situation en Manche et le moindre petit coup tactique à jouer - ou à ne pas rater. " On ne sait jamais ce que réserve les derniers milles, le long des côtes Bretonnes. On peut tout à fait imaginer une mistoufle avec effet acordéon nous permettant de finir notre remontée et de faire le tour de la paroisse à Imagine ... En tout cas la motivation est intacte ! " lâche Cléris. A noter que ce matin, ces deux bateaux, situés plus au nord que leur camarades de la Class 40, bénéficient de moins de vent que les monocoques - environ 15 noeuds - ce qui laisse augurer d'une arrivée groupée à Saint-Malo.

Nouvel abandon
Port de Québec Georges LEBLANC


31 juillet 2008
Crêpes Whaou ! grand vainqueur à Saint-Malo : Escoffier fait le doublé ! (voir la carte du jour)
A 20 heures 49 minutes et 14 secondes (heure française), ce jeudi 31 juillet 2008, Franck-Yves Escoffier, à bord de Crêpes Whaou !, a franchi – sur un flotteur ! et à une vingtaine de nœuds - la ligne d'arrivée de la 7ème Transat Québec-Saint Malo, mouillée devant la cité corsaire. Après 11 jours 3 heures 19 minutes et 14 secondes de course, à la vitesse moyenne théorique de 10,68 nœuds, le skipper malouin et ses trois équipiers – Yves Le Blévec, Bertrand Chambert-Loir, Christophe Aillet – s'adjugent tous les honneurs de cette transat d'Ouest en Est longue de 2855 milles, servie par des conditions variées et complètes pour s'extraire du Saint-Laurent et traverser l'océan par sa face Nord. Partis le 20 juillet dernier, à bord du plus récent des trimarans de 50 pieds, ils mènent la flotte depuis le premier jour et n'ont eu de cesse de creuser une avance confortable de plus de 500 milles nautiques sur les plus proches poursuivants. Grand animateur de la course, le Malouin récidive en équipage au chapitre du succès, après sa première victoire en 2004 : il fait le doublé ! Déjà triple vainqueur de la Route du Rhum (1998, 2002 et 2006), double vainqueur de la Transat Jacques Vabre (2005 et 2007), le marin-pêcheur ajoute ainsi, aux pieds des remparts de sa cité corsaire, une ligne de plus à son palmarès, déjà le plus étoffé dans cette catégorie de bateaux...

30 juillet 2008
Les écarts se creusent

A l'image de la veille, les premiers poursuivent leur traversée de l'Atlantique la poignée dans le coin et accroissent considérablement leur avance tandis que leurs poursuivants bataillent toujours dans les petits airs instables.voir la carte
Crêpes Whaou! continue sa route tranquillement, lancé à plus de 17 noeuds en vitesse instantanée de matin. Franck-Yves Escoffier et son équipage devrait donc arriver à Saint-Malo demain dans l'après-midi. Derrière, les autres multicoques 50' Open sont maintenant dans la dépression. Imagine de Pierre Antoine et Prince de Bretagne d'Hervé Cléris, qui se livrent une belle bagarre pour le deuxième place, ont tous les deux parcouru plus de 300 milles ces dernières 24 heures. Idem pour les premiers Class 40, Mistral Loisirs - Pôle Santé Elior, Pogo Structures, Telecom Italia et Novedia Group - SET Environnement qui progressent dans de forts vents de nord-ouest et déboullent à plus de 13 noeuds. L'équipage d'Oliver Krauss, le leader de la classe, situé plus au sud que ses adversaires, a été le premier a démarrer ce qui lui permet ce matin, au pointage de 7 heures, heure française, de compter plus de 35 milles d'avance sur Halvard Mabire et 88 sur Tanguy de Lamotte. Derrière, ces quatre-là, un groupe mené par Beluga Shipping (Boris Herrmann), sort à peine de la dorsale et retrouve progressivement du vent tandis que le reste de la flotte ne prendra malheureusement pas le train de la dépression tout de suite et va continuer de batailler dans des airs très instables, tant en force qu'en direction. " Nous sommes coinés par la dorsale qui nous coupe la route directe vers Saint-Malo. Le vent est faible et tourne constament. La nuit a vue défiler tout notre jeu de voile, les manoeuvres se sont déroulées sans arrêt, le tout à 3,5 noeuds de vitesse moyenne ! " déplore l'équipage de l'Esprit Large - Talmont Saint-Hilaire. " Le groupe des quatres bateaux de tête a franchi cet obstacle et file bon train dans le front qui le précéde. On n'est pas dans la même course ".

C'est par où la sortie ?
A eux maintenant de trouver la porte de sortie. Par le nord ou par le sud, telle est la question. Deux groupes se dessinent, avec d'un côté les partisants de la route nord, plus rapprochante de la route directe mais avec un risque de se retrouver dans 48 heures avec 25 à 30 noeuds de vent dans le nez s'ils ne passaient pas la dorsale à temps. De l'autre, les partisants de la route sud avec la certitude de se retrouver dans des conditions tous aussi musclées qu'au nord, mais au portant et donc, la possibilité de privilégier la vitesse. Une option qu'a d'ors et déjà choisie Groupe Sefico (Philippe Vallée) qui, avec son option extrême sud, avance correctement - il a fait une remontée fulgurante au classement, passant de la 16e à la 9e place en 24 heures - mais fait beaucoup de route en plus. A suivre donc...

29 juillet 2008
Ca s'échappe par devant
C'était annoncé : le vent a faiblit sur l'ensemble de la flotte de cette 7e Transat Québec - Saint-Malo. Mais si les bateaux de tête ne ressentent cette baisse que sensiblement, les autres concurrents sont littéralement arrêtés ce matin. Et les écarts se creusent. voir la carte
Alors que les leaders poursuivent leur traversée de l'Atlantique à une belle cadence, avec toujours de vitesses à deux chiffres, derrière la tendance est au ralentissement. Certains sont même littéralement scotchés à l'image des Class 40 SAIPEM - Leadership In Safety (Gwenc'hlan Catherine), Groupe Partouche (Christophe Coatnoan), Groupe Sefico (Philippe Vallée) ou encore Fermiers de Loué-Sarthe (François Angoulvant), dont les vitesses instantanées ce matin ne dépassent pas les trois noeuds ! " Finis les longs surfs, place à la pétole " déplore t-on à bord du bateau de la Sarthe. " Actuellement, on peine à atteindre les deux noeuds. Certes, on est parmi les plus sud où il y a, a priori, du vent. Mais il est tombé plus tôt que prévu. On pensait pouvoir passer mais le pari est raté ! On espère ne pas rester planté là trop longtemps ! ". Et pour cause, si c'est dur pour le moral des troupes, ça l'est d'autant plus que les bateaux de tête s'échappent. Mistral Loisirs - Pôle Elior Santé (Oliver Krauss) et Pogo Structures (Halvard Mabire) notamment, continuent de faire route aux alentours de 10 noeuds et creusent l'écart avec leurs poursuivants. Y compris avec Telecom Italia (Giovanni Soldini) et Novedia Group - SET Environnement (Tanguy De Lamotte), partis plus au Nord, et maintenant relégués à plus de 50 milles du leader. Cette tendance devrait d'ailleurs se confirmer dans les heures qui viennent. Car une nouvelle dépression arrive - elle devrait accompagner la flotte jusqu'en Bretagne avec des vents allant jusqu'à 30 noeuds demain - et l'option sur l'orthodromie choisie par Krauss et Mabire semble être la meilleure.
Scénario quasi identique chez les multicoques 50' Open.
Crêpes Whaou! accroît, lui aussi, considérablement son avance sur ses concurrents et compte désormais plus de 500 milles d'avance sur Imagine de Pierre Antoine, deuxième au pointage ce matin. Bonne nouvelle concernant Laiterie de St Malo. Victorien Erussard et ses hommes ont trouvé le mode d'emploi pour naviguer sans safran et tiennent une moyenne de 10 noeuds avec un cap normal sur la route. " On commence à naviguer correctement mais cela demande une concentration importante. A présent, on se pose même la question de savoir si on a réellement besoin d'un ravitaillement cargo. Si celui-ci nous disqualifie, on préfère se débrouiller tout seul " spécifie le skipper. A noter par ailleurs que le FICO Saint Malo Team (Denis Douillez), encore à 80 milles de St Pierre, a enfin touché des vents plus portant à la sortie du St Laurent.

28 juillet 2008
La vigilance s'impose
La course de vitesse se poursuit en Atlantique Nord. L'ensemble de la flotte de cette 7e Transat Québec Saint-Malo affiche, depuis près de 48 heures, des moyennes à deux chiffres. Tous les équipages sont au taquet mais la vigilance s'impose.
Rafales à 35 noeuds et grands surfs sous-marins
Des surfs sous-marin et parfois sauvages qui peuvent entraîner de la casse comme en témoigne Christophe Bullens à bord de An ocean of Smiles : " Lors d'un empannage cette nuit (vers 4 heures, heure française) une rafale à 35 noeuds a surpris l'équipage et le bateau est parti l'abatée. Le spi est passé sous le bateau provoquant un arrêt-buffet et arrachant le bout-dehors ". Lors de la manoeuvre de récupération du spi, l'un des équipier, Benjamin Dauchot s'est entaillé un doigt à la main droite. Bilan : deux points de suture. Si l'on en croit le site Internet de Giovanni Soldini, l'équipage de Telecom Italia aurait, lui aussi, été victime de la casse de son bout-dehors ce qui expliquerait - en partie - le changement de commandement en Class 40. En effet, le bateau Italien a perdu la tête du classement aux alentours d'une heure, heure française, ce matin au profit d'Oliver Krauss et ses hommes. Mais les écarts restent infimes. Moins de 3 milles séparent les quatre premiers au pointage de 7 heures ce matin : Mistral Loisir - Pôle Santé Elior, Pogo Structures, Telecom Italia et Novedia Group - SET Environnement. Tous affichent des moyennes de plus de 12 noeuds avec, par conséquent, plus de 300 milles parcourus ces dernières 24 heures.
400 milles d'avance pour Franck-Yves Escoffier
Presque aussi bien que Crêpes Whaou! - 331 milles - qui, pour sa part, pointe désormais à moins de 1 200 de l'arrivée et affiche près de 400 milles d'avance sur ses poursuivants. Reste que malgré sa - très - confortable avance, l'équipage de Franck-Yves sait qu'il faut rester vigilant. Ne pas rencontrer d'obstacle comme Laiterie St Malo en a fait la mauvaise expérience hier, dimanche, et qui ce matin, tente de réaliser un petit safran avec le matériel du bord pour rejoindre une côte.

27 juillet 2008
Avarie à bord de Laiterie de Saint-Malo

A 14h30, heure française, ce dimanche, Sylvie Viant, Directrice de Course de la 7ème Transat Québec Saint Malo a reçu un appel de Victorien Erussard, skipper du trimaran de 50 pieds Laiterie de Saint Malo. Le multicoque de 50 pieds à heurté à pleine vitesse un cétacé. Tous les hommes du bord vont bien, mais l'équipage déplore la casse du seul et unique safran. Il espérait pouvoir le remplacer par un appendice de rechange…(voir la carte du jour)

Sylvie Viant, Directrice de Course : «Victorien Erussard m'a averti que Laiterie de Saint Malo a heurté à pleine puissance un cétacé. Le choc a provoqué une avarie : le safran central est cassé. C'est le seul dont est équipé ce bateau. Victorien était assez démoralisé et ne savait pas trop comment continuer la course. Avec son équipage, il essaye actuellement d'installer un safran de secours et devait décider ensuite s'il ferait route vers Saint-Malo ou ferait demi-tour vers cap Race dans des vents contraires. Nous en saurons plus dans quelques heures même s'il semble que de poursuivre dans des vents portants soit sans doute la meilleure solution... »Au relevé de 15 heures, Laiterie de Saint Malo progresse tribord amures dans le premier tiers de l'Atlantique, au cap 128. Sa vitesse a chuté a 2 nœuds. L'équipage est occupé à installer son safran de rechange.

26 juillet 2008
Le petit train de Saint Pierre
Après les passages voici déjà 36 heures du leader "Crêpes Whaou" à Franck- Yves escoffier, un second voilier de la Transat Québec saint Malo, le trimaran de 50 pieds "Laiterie de Saint Malo" a lui aussi franchi de jour hier soir peu après 23 heures françaises la passe à Henry, au coeur de l'archipel de saint Pierre et Miquelon.

Victorien Erussard et ses trois hommes d'équipage accusent un déficit de 250 milles sur le leader mais ont réussi à creuser un petit écart sur Pierre Antoine dont le tri "Imagine" vient de passer St Pierre, et aussi à créer un différentiel d'une centaines de nautiques sur deux autres trimarans désormais au coude à coude, le "Forget Formation" de Pascal Quintin et "Prince de Bretagne" mené par le Brestois Hervé Cléris. Ces deux multicoques en approche de la marque de Saint-Pierre précèdent d'une douzaine de milles la "meute" des Class40 toujours emmenée par l'Italien Giovanni Soldini. La rotation tant attendue des vents au Sud Sud Ouest est bien présente et en choquant les écoutes, les monocoques de 40 pieds ont vu leurs speedomètres s'envoler d'un cran. A 10 noeuds sur la route, ils foncent ce matin vers Saint-Pierre et Miquelon où les attendent avec curiosité les habitants de l'archipel. Passage de marque oblige, la flotte est bien alignée dans le sillage de Telecom Italia et navigue toujours à vue quand le brouillard daigne se lever, témoin la fantomatique image du "Destination Calais" de Pierre-Yves Chatelin envoyée par les anglais de 40 Degrees ; les deux bateaux se sont croisés à moins de 20 mètres au terme de 5 jours de course. Halvard Mabire et son Pogo de série continuent de tenir la cadence face aux Protos de Giovanni et de Tanguy Delamotte (Novédia Groupe). 10 voiliers naviguent en 17 milles et seuls Philippe vallée et son Groupe Sefico ne sont pas parvenus à recoller à l'arrière de la flotte à la faveur du délicat contournement de la pointe Sud Ouest de Terre-Neuve. Pénalisé par des problèmes de ballast (il écope deux seaux d'eau chaque heure!), le Belge Christophe Bullens et son 60 pieds "An Ocean of smiles" qui naviguent pour soutenir les enfants Séropositifs, accélèrent au bon plein dans le sud de la flotte. Comme prévu, ils bénéficient de l'arrêt à Port aux Basques à Terre-Neuve du 60 pieds Imoca "Cervin Enr" de Yannick Bestaven pour caracoler seul en tête de sa classe FICO. Bestaven envisageait hier une réparation de plus de 24 heures de son safran endommagé. Georges Leblanc (Port de Québec), en croisant au large de Port aux basques aujourd'hui devrait s'emparer de la place de dauphin dans sa classe.

25 juillet 2008
Du côté des Britanniques
Petit mot de l'aube signé Miranda Merron à bord de "40 Degrees" :
"Tout va bien à bord de 40 Degrees, mis à part l'état de la mer, et le bateau qui essaie de temps en temps de s'envoler. Ce message sera donc court car taper sur le clavier est très difficile. Nous tapons fort contre les vagues, dans un épais brouillard entrecoupé d'éclairs. Tout simplement merveilleux! Il fait encore nuit à l'instant où j'écris mais comme la visibilité est limité au bout dehors du bateau, cela importe finalement peu. Nous sommes tribord amure depuis ce matin, une nouveauté après les longues journées d'incessants virements de bord..." la position sur la carte le passage de la Roche percée pour sortir du Saint-Laurent est toujours spectaculaire

24 juillet 2008
La belle journée de Novedia...
Une bien belle journee!!! nous avons doublé 9 bateaux!!! bientot 10...entre 8 et 10 noeuds de vent au près sous genois et gv haute et surtout de retour au contact de la flotte. Le bateau est super dans ces conditions, on a le cap et la vitesse... donc beaucoup d'aisance sur cette mer plate. Le fait d'être 4 nous permet d'enchainer les manoeuvres sans problème et de continuer à se reposer a tour de role...
Ce matin, nous avons doublé Groupe Sefico, Techneau, puis "l'esprit large". Nous sommes ensuite arrive dans un groupe avec "fermiers de Loué, Beluga puis Destination Calais, Rev'86, Saipem et 40 degrees que nous avons tous doublé dans une succession de virements de bord tres proche de la cote... malgres notre incident de l'autre jour, nous sommes alles assez près de nouveau mais les fonds sont beaucoup plus francs ici et la visibilite nettement meilleure... a l'heure de la vacation, 21.30 utc, nous sommes entrain de revenir fort sur Grassi , bateau que nous pensons doubler avant la pointe de Gaspé..
Nous voyons 3 voiles a l'horizon!!! pas trop loin... nous somms completement revenu dans la course et c'est bien comme ca! nous avons vu des baleines et des foques, le coin a l'air tres tranquille.
Il y a aussi le 60 pied belge derrière nous et un trimaran 50 pieds pas très loin devant...

23 juillet 2008
Les premiers sortent du Saint-Laurent
voir la carte

"...Tout allais bien a bord, les quarts s'organisaient bien, et, alors que nous naviguions dans un epais brouillard et que nous allions virer de bord vers 12.00 TU, nous avons touche le fond!les fonds remontent rapidement sur la cote nord de l'ile aux lievres et malheuresement pour nous, la maree descendait et malgres nos multiples tentavies nous n'avons pas reussi a faire bouger le bateau. nous avons finalement affale les voiles et je (tanguy) me suis mis a l'eau en TPS avec le mouillage lourd sur 2 pare-battages attaches ensemble por aller mouiller l'ancre le plus loin possible a l'avant du bateau pour essaye une derniere fois de nous degage... en vain!a partir de ce moment la, nous savions que le bateau allait se poser! nous avons donc suivi la maree descendante et protege le flanc tribord du bateau au fur et a mesure qu'il se possait sur les rochers. nous avons mis pied a terre pour inspecter les degats et etre sur que nous puissions repartir en toute securite pour finir la coursenous avons telepone a l'orga pour prevenir de notre situation et mis en place notre plan pour reprendre la course le plus vite possible: lorsque la maree sera remontee.je repete l'operation pour eloinger le moillage du bateau, et nous devons utiliser le tangon pour soutenir l'etrave qui penche sur l'avant afin de ne pas laisser les rochers percer le borde tribord de la coque si le bateau pivotait vers l'avant.Dans la journee, nous avons vu passer gwen et petit louis pas tres loin de nous...Vers 20.20 TU, le bateau reflotte presque totalement. nous essayons de garder de la gite en envoyant Pom et toute notre eau sur des drisses a tribord mais cela ne suffi pas. Nous reussisons finalement a changer de bord de gite: le mat penche maintenant vers babord ce qui nous permet de hisser les voiles et de les utiliser en tribord amure pour augmenter la gite (et donc diminuer le tirant d'eau...) et nous degager des rochers! enfin!!! nous repartons apres une episode tres difficile a virer pour tout le monde. je suis tres decu de cette grosse erreur qui nous fait perdre la tete de la flotte mais fier de l'esprit de l'equipage qui voulais rester en course et qui n'a jamais perdu la motivation pour faire cette transat a 100%Nous repartons avec un ris dans la GV et le solent. nous ne sommes pas dernier!Apres un rangement du bateau, nous nous remettant en configuration course et rassurons tout le monde sur notre sort. Ce matin a 9.15 TU, (Hier ndlr) nous avons passe la bouee de rimouski... a suivre Tanguy et l'equipage

22 juillet 2008
Un abandon sur échouage
Un long fleuve pas si tranquille…
Le Saint-Laurent n'a pas fait mentir sa réputation, ni manqué de servir des conditions pour le moins complexes aux 28 équipages de la 7ème Québec-Saint Malo. Partie dimanche et après 24 heures de course, la flotte des Class 40, des multicoques 50 pieds Open et des monocoques Fico bataille actuellement au louvoyage dans les méandres fluviaux. Les voiliers progressent dans des airs contraires et au gré des marées et des forts courants qui sévissent entre Québec et l'estuaire du fleuve que les premiers devraient rejoindre dans la nuit prochaine. Mais gare surtout au brouillard, aux bancs de sable et nombreux cailloux qui jalonnent ce parcours et intensifient le début de cette transatlantique disputé sur le mode de la régate au contact. La flotte déplore déjà un abandon : celui du Class 40 Entreprises Lorraines, skippé par Patrice Carpentier. Le Pogo 40 a talonné et déplore des dégâts au niveau de la quille.

21 juillet 2008
Dans le Saint-Laurent
Les multicoques ne sont pas à la fête, ils sont distancés par les Class 40 (voir la carte du jour)
Les caprices du fleuve…
A toute petite cadence ! Partie hier de Québec qui fêtait comme il se doit ses 400 ans, la flotte de la 7ème Québec-Saint Malo s'est élancée dans un flux de vent très léger. Dans des petits airs contraires, c'est bien le courant survolté du fleuve qui dicte sa loi dans les premiers milles de cette transatlantique d'Ouest en Est. Après une nuit à contre courant d'une très haute intensité tactique, les 28 voiliers, emmenés toutes classes confondues par le Class 40 Novedia Group de Tanguy De Lamotte, profitent ce matin à l'aube de la renverse pour progresser vers le golfe du Saint-Laurent. Le leader a parcouru une petite cinquantaine de milles, au gré des pièges et des caprices du fleuve, en direction du plus grand estuaire du monde, grande porte ouverte sur l'immensité océanique...

20 juillet 2008
C'est parti

16h45 heure de Paris, la course est partie, impossible de recevoir la télévision en direct, il devait y avoir trop de monde, dommage!

Carte
 
Le 6 août 2008
Photos
 

Le 22 juillet 2008

Patrice Carpentier sur Class 40 Entreprises Lorraines abandonne

Le 23 juillet 2008

Tanguy Delamotte sur Novedia Groupe occupait la tête de la flotte

Le 25 juillet 2008

Le passage de la Roche Percée

Le passage de Saint-Pierre

Victorien Erussard

Le 27 juillet 2008

des images superbes

Le 30 juillet 2008

Pour certain ça bastonne

Le 31 juillet 2008

Arrivée de Crêpes Whaou! devant Saint-Malo

Franck-Yves Escoffier 1er

Le 3 août 2008

Arrivée de Pogo Structures,
1er des Class 40

Le 3 août 2008

3 tri pour le podium des Class Open 50 après Crêpes Whaou!,

Imagine (Pierre Antoine) et Prince de Bretagne (Hervé Cléris)

Le 4 août 2008

le monocoque de Christophe Bullens arrive 1er de la class Fico

Le 6 août 2008

Laiterie Saint-Malo à bon port

Le 7 août 2008

Il reste un seul bateau en mer, pendant ce temps les marins arrivés font la fête

Safran Laiterie
  ® Laure Faÿ
Des images et des souvenirs inoubliables dans le Saint-Laurent

Le 11 août 2008

Remise des prix :

Vainqueur des Class'50 Open : Franck-Yves Escoffier et son équipage sur Crêpes Whaou! •

  ® Ville de Saint-Malo - Arnaud Le Vacon

Le 11 août 2008

Remise des prix :

Vainqueur des Class'40 : Halvard MABIRE et son équipage sur Pogo Structures •

  ® Ville de Saint-Malo - Arnaud Le Vacon
Classement  
Classe Open 50
 

1 28 Crêpes Whaou! Franck-Yves ESCOFFIER Arrivé le 31/07/2008 à 18:49:14 Temps de course : 11j 03h 49min 14s
2 30 Imagine Pierre ANTOINE Arrivé le 03/08/2008 à 01:43:10
Temps de course : 13j 10h 43min 10s
3 31 Prince de Bretagne Hervé CLÉRIS Arrivé le 03/08/2008 à 04:32:41 Temps de course : 13j 13h 32min 41s

4 32 Forget Formation Pascal QUINTIN Arrivé le 04/08/2008 à 17:35:37 Temps de course : 15j 02h 35min 37s
5 27 Laiterie de Saint-Malo Victorien ERUSSARD Arrivé le 06/08/2008 à 08:22:59 Temps de course : 16j 17h 22min 59s
6 29 Délirium Hervé DE CARLAN Arrivé le 07/08/2008 à 09:33:00 Temps de course : 17j 18h 33min 00s

Class 40
 
1 6 Pogo Structures Halvard MABIRE Arrivé le 03/08/2008 à 04:50:43 Temps de course : 13j 13h 50min 43s
2 11 Mistral Loisirs - Pôle santé Elior Oliver KRAUSS Arrivé le 03/08/2008 à 08:30:36 Temps de course : 13j 17h 30min 36s
3 23 NOVEDIA Group - S.E.T. environnement Tanguy DE LAMOTTE Arrivé le 03/08/2008 à 20:15:14 Temps de course : 14j 05h 15min 14s
4 16 Télécom Italia Giovanni SOLDINI Arrivé le 03/08/2008 à 21:06:13 Temps de course : 14j 06h 06min 13s
5 12 Prévoir Vie Benoît PARNAUDEAU Arrivé le 05/08/2008 à 06:28:32 Temps de course : 15j 15h 28min 32s
6 13 40 Degrees Peter HARDING Arrivé le 05/08/2008 à 17:10:37 Temps de course : 16j 02h 10min 37s
7 18 Beluga Racer Boris HERRMANN Arrivé le 06/08/2008 à 03:10:10 Temps de course : 16j 12h 10min 10s
8 15 Techneau Gilles DUTOIT Arrivé le 06/08/2008 à 03:31:58 Temps de course : 16j 12h 31min 58s
9 24 Rêv'86 Alain GRINDA Arrivé le 06/08/2008 à 03:33:42 Temps de course : 16j 12h 33min 42s
10 19 Esprit large - Talmont Saint-Hilaire Jean-Edouard CRIQUIOCHE Arrivé le 06/08/2008 à 04:18:21 Temps de course : 16j 13h 18min 21s
11 25 Appart'City Yvan NOBLET Arrivé le 06/08/2008 à 04:44:54 Temps de course : 16j 13h 44min 54s
12 10 Groupe Partouche Christophe COATNOAN Arrivé le 06/08/2008 à 07:45:38
Temps de course : 16j 16h 45min 38s
13 14 SAIPEM - Leadership In Safety Gwenc'hlan CATHERINE Arrivé le 06/08/2008 à 08:52:15 Temps de course : 16j 17h 52min 15s
14 17 Fermiers de Loué-Sarthe François ANGOULVANT Arrivé le 06/08/2008 à 17:26:51 Temps de course : 17j 02h 26min 51s
15 9 Khat 7 Éric GALMARD Arrivé le 06/08/2008 à 23:27:02 Temps de course : 17j 08h 27min 02s
16 7 Destination Calais Pierre-Yves CHATELIN Arrivé le 07/08/2008 à 01:57:07 Temps de course : 17j 10h 57min 07s

Groupe SEFICO Philippe VALLÉE Abandon le 04/08/2008 à 21:00:00
Les Entreprises Lorraines Patrice CARPENTIER Abandon le 21/07/2008 à 12:36:00

FICO
 
1 4 An Ocean of Smiles Christophe BULLENS Arrivé le 04/08/2008 à 17:52:34 Temps de course : 15j 02h 52min 34s
2 34 Cervin ENR Yannick BESTAVEN Arrivé le 05/08/2008 à 13:42:51 Temps de course : 15j 22h 42min 51s

3 Denis DOUILLEZ Saint Malo Team encore en mer
Port de Québec Georges LEBLANC Abandon le 01/08/2008 à 07:30:00
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