Olivier de Kersauson
  
Olivier de Kersauson

Olivier de Kersauson de Pennendreff est né à Bonnetable, le 20 juillet 1944. Il vit à Brest.

Le site pour suivre ses courses

Trophée Jules Verne

Oryx Quest

Tour de l'Australie

son équipage Oryx Quest

des photos

Record du Pacifique

 

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dernière mise à jour : 27 avril 2006

  

Geronimo

dans le Trophée Jules Verne

 

 

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Géronimo
  
 

Palmarès :

1964 - 1974 - Navigation à bord des Pen-Duick d'Eric Tabarly dans le monde entier.
1973 - Whitbread, course autour du monde en équipage, sur Pen-Duick VI.
1974 - Clipper Race, tour du monde en 2 étapes sur Kriter II, remporte la ère étape Londres-Sydney.
1978 - Arrive 4ème de la Route du Rhum, sur Kriter IV.
1979 - Transat en double avec Gérard Djiskra sur Bestavaer.
1980 - Transat en solitaire sur Kriter VI.
1982 - La Rochelle - New Orleans, sur Jacques Ribourel.
1987 - Second du Tour de l'Europe et vainqueur du Grand Prix de la Rochelle sur Poulain.
1988 - 1989 - Record du Tour du monde en solitaire, en 125 jours, sur Un Autre Regard (ex Poulain.)
1992 - Tentative de record du Trophée Jules Verne, sur Charal.
1993 - 1994 - Sur ce même bateau rebaptisé Lyonnaise des eaux, il réalise 77 jours, 5 h.
1997 - Détenteur du Trophée Jules Verne sur Sport-Elec. 71j 14h 22mn 8s
2001 - Baptême du trimaran géant Géronimo
2002 - Tentative de record du Trophée Jules Verne, sur Géronimo
2002 - Tentative de record du tour des Iles Britanniques, sur Géronimo
2003 - Tentative de record du Trophée Jules Verne, sur Géronimo
2003 - Tentative de record de la Route de la Découverte, sur Géronimo
2004 - Tentative de record du Trophée Jules Verne, sur Géronimo
2004 - Détenteur du Trophée Jules Verne en 63j 13h 59m 46s sur Géronimo
2005 -
2006 - la photo du vainqueur de la traversée du Pacifique

  

Portrait :

Son nom vient de Ker Saxon; ses ancêtres se sont illustrés dans l'histoire de France puisque l'un de ses aïeuls commandait (déjà) la flotte de Saint Louis parti en croisades.

OdK est le 7ème d'une famille de 8 enfants.

Olivier rencontre la mer dans ses toutes premières années en bordure de la propriété familiale, près de Morlaix. Adolescent, il navigue à La Trinité en barrant le "Cambrone" de Jean-Marie Le Pen. De lui, il dit : "Il n'était pas déplaisant, ce n'était pas le profil du mec qu'il est devenu. A l'époque, il n'était que révolté, c'était émouvant".

Puis, en 1964, il effectue son service militaire à bord de Pen-Duick ... première rencontre avec Eric Tabarly.

Il sera son fidèle lieutenant à bord des Pen-Duick de 1964 à 1974: il dit de lui aujourd'hui : "La rencontre avec Eric a été pour moi, et à de nombreux égards, une énorme chance. C'était un skipper magnifique, un génie de la mer. C'était en outre quelqu'un de bon. J'ai beaucoup reçu de lui. En fait, c'est un paradoxe car il ne donnait jamais rien, il laissait prendre..."

C'est d'ailleurs avec le III qu'il rafla un nombre incalculable de victoires sur toutes les mers du globe (Fasnet, SydnetyHobart, les Bermudes...) et qu'il connût, de son propre aveu, l'une de ses plus grandes peurs de marin après Sydney-Hobart lorsqu'il se trouva, avec Alain Colas et Eric Tabarly, au coeur d'un cyclone assez puissant au large de la Nouvelle Calédonie où à sec de toile, ils dérivait vers un récif corallien.

Les deux hommes se trouvent de plus en plus souvent en désaccord, Olivier de Kersauson n'accepte plus l'autorité molle, le commandement paisible d'Eric, sa tolérance indifférente face aux erreurs des équipiers. Il a franchi le pas, en 1975, pour devenir "skipper" à son tour, ses efforts n'ont pas rencontré le succès espéré; en équipage sur la course des Clippers, puis en solitaire sur la Route du Rhum 1978 (transat en solitaire entre St-Malo et Pointe-à-Pitre) qu'il termina en quatrième position.

 site bien fait sur Olivier
L'équipage 
L’équipage pour Oryx Quest 2005 :

Didier Ragot : Second & cellule tactique
Pierre Corriveaud : Chef de quart
Franck Ferey : Chef de quart photo
Xavier Briault
Armand Coursodon
Philippe Laot
Rodolphe Jacq
Antoine Deru

Pour la première fois sur Geronimo


Jean Charles Corre : 32 ans, né à Lorient et résidant à Tahiti, ce breton atypique est officier dans la marine marchande en Polynésie.

Arnaud Boissière : 32 ans, bordelais, titullaire d’un DEUG de géographie a participé à de nombreuses courses dont deux mini Transat et trois solitaires du Figaro. Il a également participé à la préparation d’Aquitaine Innovation.


Lucas Zamecknick
: 29 ans, né à Paris

Photos 

29 décembre 2004

Geronimo part pour le Quatar

  
Dans la baie de Brest
  

5 février 2005

départ de la course à Doha

  

5 février 2005

Très puissant même par petit temps

  

le 11 février 2005

Oryx Cup

dans l'Océan Indien au large des Maldives

 © J.M.LIOT/DPPI/RivaCom
En course
  

4 juillet 2005

Etablissement du temps de référence pour le tour d'Australie

  

27 avril 2006

Record San-Fransisco - Yokohama

  
  
Record Pacifique  

27 avril 2006

Les félicitations de Steve Fossett

Steve Fossett a envoyé ce message à Olivier de Kersauson et son équipage

Cher Olivier,
Alors que vous venez de franchir la ligne d'arrivée à Yokohama, j'éprouve des sentiments partagés alors que nous venons de perdre notre record sur le Pacifique Nord d'Est en Ouest établi il y a 10 ans. Je dois avouer aussi un peu de jalousie, mais d'un autre côté vous nous avez honoré en reconnaissant notre record et en cherchant à le battre.
Je vous prie d'accepter mes chaleureuses félicitations ainsi que celle de mon équipe d'alors. Votre équipage et vous avez bien navigué et établi un beau record.
Steve Fossett

29 mai 2006

Geronimo : records battus
A la barre de son maxi trimaran, le skipper a battu le 29 mai dernier, le Record de la traversée du Pacifique d’Ouest en Est, de Yokohama à San Francisco, en 13 jours, 22 heures, 38 minutes et 28 secondes. Son bateau vient d’entrer en chantier à San Diego.

Malgré une fin de parcours extrêmement pénible, Geronimo a coupé à 13h21’23’’ GMT (15h21’23’’ heure française) la ligne de record entre San Francisco et Yokohama battant ainsi de 4 jours, 16 heures 37 minutes et 28 secondes le record détenu par Steve Fossett. Geronimo établit également un nouveau record entre Hawaii et Yokohama détenu par le navigateur américain.

Tour d'Australie 

9 juillet 2005

Geronimo : Un temps record et une dernière frayeur Le trimaran Capgemini/Schneider Electric a rejoint le port de Sydney aujourd’hui en soirée après 17 jours 13 heures, 32 minutes et 39 secondes de mer, établissant ainsi un temps de record exceptionnel.

Malgré des conditions souvent difficiles, l’équipage franco-australien a réalisé un micro tour du monde sans faute. Parti le 22 juin à 8 heures du matin, locale, soit le 21 juin à 22 heures TU, en franchissant la ligne d’arrivée aujourd’hui, Geronimo est le plus rapide autour de l’Australie. En 1998, c’est en 33 jours, 17 h 42’ 7’’ que Peter Blake, sur Steinalger, bouclait ce tour, alors qu’en monocoque, le record est établi depuis 2003 à 37 jours 1 h 23’ 57’’. L’accueil que le public australien a réservé au trimaran français est tout à fait exceptionnel. En effet, tout au long de cette campagne, l’intérêt des Australiens a été très fort pour ce challenge.
Hier, à la vacation, Olivier de Kersauson annonçait qu’ils étaient retardés et empétollés au cœur de la formation d’une dépression et qu’il ignorait quand et comment ils allaient reprendre de la vitesse, mais qu’en tout état de cause, cette dépression promettait d’être violente. Ce matin (locale), l’équipage de Capgemini/Schneider Electric a connu un incident spectaculaire, juste avant son arrivée à Sydney. Parvenu au centre de la dépression qui est née ce matin au sud du pays, l'équipage franco-australien a été pris par une tornade brutale de plus de 70 noeuds, qui a propulsé le bateau en marche arrière à pleine vitesse. Les butées de safran et le palier supérieur ont cédé sur le coup, le trimaran se retrouvant soudain sans barre s'est mis à dériver à près de 10 noeuds vers la côte, sans aucun moyen de le diriger. Les équipiers ont pu remonter le secteur, confectionner de nouvelles butées et remettre des drosses en moins d'une heure, et permettre à l'équipage de reprendre sa route en sécurité.

6 juillet 2005

Le maxi-trimaran Geronimo navigue dans l'océan méridional australien et se mesure aux conditions météo les plus musclées depuis le départ de « The Challenge ». Actuellement, Geronimo est pointé à 600 milles au sud d’Adélaïde. Voyageant à plus de 20 noeuds dans 30 noeuds de brise portante, l’équipage totalise 14 jours de mer et 5500 milles (sur les 6500 du parcours) dans le tableau arrière. Olivier de Kersauson et ses hommes progressent rapidement vers l'île de Maatsuyker au sud de la Tasmanie avant d’enrouler « South-East Cape » le dernier way-point des instructions de course.

5 juillet 2005

Conditions exécrables A plus des deux tiers du parcours de The Challenge, Geronimo est au cœur de l’hiver des mers australes. La mer est très formée et croisée et le vent, glacial, souffle en rafales, atteignant les 65 nœuds. «Le vent est froid et épais, la mer brutale, il fait nuit plus de la moitié du temps et l’ensemble de l’équipage subit une bonne dose de fatigue non réparée» explique Olivier de Kersauson à la vacation de ce matin. «C’est un temps à grains qui exige beaucoup de manœuvres et d’application. Comme Yves Pouillaude est navigateur sur cette campagne, je peux passer beaucoup plus de temps sur le pont et à la barre. Si, jusqu’à ce que nous atteignions le Sud, les prévisions étaient d’une précision remarquable, à présent nous nous retrouvons dans une configuration où ce qu’on nous annonce est au moins 10 nœuds inférieurs à la réalité».

Geronimo fait route vers la Tasmanie et les prévisions météo ne laissent pas entrevoir de répit pour les hommes de Capgemini/Schneider Electric. «Geronimo va bien, il passe bien dans cette mer infecte, heureusement… Il se comporte remarquablement. Avec des vents moins forts et une mer moins brutale, nous irions plus vite. Malheureusement, nous en avons encore pour 48 heures à ce régime. Après la Tasmanie, j’espère que ça se calmera un peu quand nous tournerons à gauche.

Le 4 juillet 2005

Magic Australia Les conditions se musclent au fil des milles qui rapprochent l’équipage de Capgemini/Schneider Electric du Cap Leewin (ils étaient à 200 milles de Perth ce matin). A bord de Geronimo la pression monte. C’est l’hiver austral. Geronimo, qui a parcouru 406 milles les dernières 24 heures, est à 2400 milles de l’arrivée de The Challenge.

Le 30 juin 2005

Après huit jours de mer et de très belles moyennes (entre 400 et 500 milles/jour), le team Capgemini/Schneider Electric a dû ralentir son allure. Le vent a faibli et Geronimo avance à 14 nœuds au large des côtes de l’Ouest australien. Plus précisément, le long de la côte du Pilbara.

Le 21 juin 2005

Pour accomplir le tour de l’Australie et établir ainsi une référence de record pour les maxi multicoques, Olivier de Kersauson a choisi de « mixer » son équipage. Outre le « noyau dur » du team Capgemini/Schneider Electric, le skipper de Geronimo a sélectionné trois marins australiens.

Les quatre navigateurs australiens viendront compléter le team Capgemini/Schneider Electric skippé par Olivier de Kersauson et composé de :

Didier Ragot
Yves Pouillaude
Philippe Laot
Antoine Deru
Lucas Zamecknic
Jean Charles Corre
David Léon
Xavier Douin
Paul Montigue,
Chris Sterling
Dara Johnston

Le 15 juin 2005

Le trimaran Capgemini/Schneider Electric est paré pour s’attaquer à The Challenge, le record du tour de l’Australie. Il quittera le port de Sydney le 16 juin.

Armé de bras « tout neufs » après l’avarie subie lors de l’Oryx Quest, Geronimo repart en campagne. L'événement, baptisé « The Challenge », devrait devenir un nouveau parcours pour les chasseurs de records. Au programme : 6500 milles en doublant Sydney Heads, Great Barrier Reef, Cape York et les Thursday Islands group, Cobourg Peninsula, Melville and Bathurst Islands, North West Cape, Cape Leeuwin et South East Cape (Tasmanie).