Armand Coursaudon
  
Armand Coursaudon

 

 

Né à Saint-Etienne

 

 

 

 

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Portrait :

Curieux personnage que cet Armand Coursodon, débarqué tout droit de la ville du «Chasseur Français» -créé par Manufrance- et du stade Geoffroy Guichard (le créateur de Casino). Ses premiers bords, il les tire sur les plans d’eau proches de Saint Etienne, il a 8 ans.

Licencié au club de voile de Saint Victor, il franchit les étapes classiques (entraînements, régates en laser, puis 420) jusqu’à 20 ans, avec des résultats « moyens » dit-il, mais «du plaisir». A l’école, c’est en sport qu’il excelle. Malheureusement, un grave accident de moto à 17 ans le force à interrompre école et activités sportives. «J’ai mis trois ans à récupérer. J’ai suivi des cours par correspondance, mais ce n’était pas la panacée… »

A 20 ans, il passe un Brevet d’Etat pour enseigner la voile, toujours à Saint Etienne. Il y restera cinq ans. «C’est un travail très prenant, où l’on doit donner beaucoup à des gens qui en demandent énormément. Pour rester motivé, c’est difficile. Un temps, il faut passer à autre chose.»

Premier envol : Il quitte le pays Stéphanois pour la Guadeloupe, en bateau, sur un catamaran de 60 pieds. Pendant quatre ans, Armand vivra à bord, aux Antilles, régatant de ci, de là… Et puis « ça va un temps, j’avais 30 ans, je voulais progresser ».

Retour en France, à Port La Forêt cette fois, pour faire du Figaro. 8 mois plus tard, «le temps passe, ça va bien, mais bon, il y a un temps pour tout, il faut avancer… »

Cap sur la Cité des Corsaires : Saint Malo, l’école de la Marine Marchande pour passer le PPV (Patron Plaisance Voile), « ça peut toujours servir, pendant ce temps là, je ne recule pas.»

Par la suite, les régates, sur toutes sortes de bateaux et un peu partout, s’enchaîneront, en Angleterre, en Méditerranée, sur des anciens 12 mètres J, des Maxi, des Bénéteau 40.7. «J’étais free lance et nomade ».

The Race, l’attachera quelque temps à la préparation d’Explorer, jusqu’au départ à Barcelone où il se fera embarquer comme équipier avec Tony Bullimore. Débarqué en Nouvelle Zélande pour des problèmes de santé, Armand rentre frustré de ce tour du monde avorté. Il est à Marseille pour accueillir les bateaux à leur arrivée et se retrouve à nouveau aux côtés de Bruno Peyron pour la préparation de Orange.

«A 35 ans, je décide de m’installer comme indépendant pour travailler sur les gréements, j’achète une 205 rouge et je prends un appartement à Lorient, vue jardin » (il donne son adresse très facilement, convivialité oblige…).

Il fait un peu de multicoque comme remplaçant et aide à leur préparation, avec Gautier, Coville ou encore Monnet. «Tout se passe bien » et ça se passe encore mieux quand Didier Ragot le contacte pour venir faire des essais sur Geronimo. «Le top. Je rêve de retourner dans le sud, seuls quelques bateaux auront le privilège de faire ce tour cette année. Être sur l’un d’entre eux est un sacré privilège. Geronimo est un bateau que j’aime beaucoup, il est fait pour le sud, rapide, léger, sécurisant et confortable. L’équipage est sensationnel, il y a une vraie symbiose à bord, je suis heureux. Que du bon temps ! »