Paul Meilhat
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Nationalité Française profession skipper
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Mise à jour : 24 janvier 2025
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son bateau2023
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PALMARÈS : 2025 : 2024 : 2023 : 2022 : 2021 : 2019 : 2018 : 2017 : 2016 : 2015 : 2014 : 2013 : 2012 : 2011 : 2010 : 2009 : 2008 : 2006/2007 : 2005/2006 : 2004/2005 : 2003/2004 : 2002/2003 : 2001/2002 : 2000/2001 : 1999/2000 : 1998,1999 et 2000 |
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Portrait : PAUL MEILHAT est un cas dans le milieu de la voile. Licencié à l'US Créteil - un club de l'intérieur -, il côtoie pourtant les meilleurs dans les régates internationales. Formé à l'école du Laser au sein de son club puis du Pôle France de La Rochelle, il entame à bientôt 22 ans une nouvelle carrière en Fourty-niners en association avec Mathieu Bourdais. De retour des Championnats du monde d'Athènes, il n'aura pas le temps de souffler puisqu'il participera, à partir de dimanche, à la Semaine olympique française sur le plan d'eau d'Hyères. Un rendez-vous qu'il aborde comme une bonne séance de travail afin de préparer un avenir qu'il espère fructueux. « Je voulais changer de catégorie, car en Laser j'éprouvais des difficultés à faire le poids », avoue le Cristolien. « Le Fourty-niners me séduisait pour plusieurs raisons. C'est un bateau qui convient mieux à mon gabarit. Il est également plus rapide que le Laser, et puis surtout on évolue en duo. Cela pose des problèmes de communication. Comme l'entente doit être la meilleure possible entre les deux équipiers, nous effectuons des séances vidéo à partir d'une caméra embarquée. Je trouve ce genre de travail très intéressant. » Ce changement de bateau a également entraîné un changement de cap. Paul Meilhat a quitté La Rochelle pour Quiberon. « Les Fourty-niners sont regroupés dans deux pôles France. A Marseille et à Quiberon. Ce dernier m'a semblé plus sérieux. En outre, j'ai un faible pour la Bretagne », explique le Val-de-Marnais. Les résultats ne viendront pas tout de suite. Tout neuf dans cette catégorie, Paul le sait bien : « Mathieu et moi sommes étudiants. On ne peut donc pas s'entraîner autant qu'il le faudrait. On s'en est aperçu lors du Mondial d'Athènes où nous avons terminé 67 e s sur 81. En comparant nos entraînements à ceux des concurrents étrangers, nous avons compris ce qui nous manquait encore. Mais les choses devraient aller mieux en 2005. En effet, Mathieu étudie pour l'instant à Lyon, ce qui n'est guère pratique pour programmer notre préparation. L'an prochain, il poursuivra ses études à Rennes. Nous devrions donc pouvoir doubler notre dose d'entraînement. » En attendant, Paul Meilhat prend son mal en patience : « Nous effectuons une première saison axée sur le travail davantage que sur la performance. Je reste toutefois persuadé que notre avenir se situe bien dans cette série, car elle est relativement nouvelle et il y a des places à prendre. D'autant que les meilleurs Français sont plus âgés que nous. A Hyères, puis lors des Championnats d'Europe cet été en Italie, nous devrions encore progresser. Tout ce travail finira bien par porter ses fruits. » |
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