David RAISON
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Nationalité : Française prend le départ de la Normandy Channel Race avec Bertrand Delesne
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Mise à jour
le 30 mai 2014
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Palmarès : 2014 : 2011 : 2010 : 2006 : 2004 : 2003 : 2002 : 2001 : 2000 : 1999 : |
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Portrait : Né le 10 juin 1972, David Raison est un marin qui a déjà plus de 16 ans de régate ainsi que 12 ans de course en solitaire à son actif. Diplômé de lEcole Centrale de Nantes, Ingénieur Mécanicien spécialiste en «hydrodynamique et ingénierie navale», David a travaillé comme expert au sein dune société de classification à Paris entre 1997 et 1999. Depuis, il exerce son activité dingénieur consultant en free-lance tout en courant sur le circuit des Mini 6.50. Il remporte lOpen Demi Clé en 2003, se classe deuxième à la Mini Pavois de 2003, 2ème à la Transat 6.50 2003, deuxième au National Pogo en 2004 et 3ème au Chrono 6.50 en 2010. Il se classe aussi 2ème à bord dun Figaro II lors de la Solo Concarneau en 2006. Depuis mai 2008, David se prépare en vue de la Transat 6.50 2011
en construisant son nouveau prototype de bateau 6.50 du côté
de Nantes. Inspiré par son expérience de navigateur et dingénieur,
il crée le 747. Un bateau avec une apparence unique inspirée
des Scows américains, une ergonomie optimisée, une puissance
accrue de 20% par rapport aux Minis actuels et une construction carbone
particulièrement soignée. Selon lui, cest un bateau
conçu pour gagner. |
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David Raison, linnovateur Ce bateau là, vous ne pouvez pas le manquer. Il est unique, curieux, surprenant, certains le trouvent laid, dautres au contraire adorent son originalité. Une chose est sûre, il ne laisse pas indifférent. Il porte le n° 747 et, à en croire ceux qui lont vu à luvre sur leau, cest un avion. Son nom « Magnum ». Son designer, constructeur et skipper à la fois : David Raison. Deux ans détudes à conceptualiser cette carène très large, innovante qui donne au mini une forme bizarre. La zone de flottaison est très large, le bateau semble à plat sur leau : « Je me suis inspiré des scows américains, explique David. Son ergonomie est optimisée au maximum. Il est ainsi très puissant. » De face il parait « joufflu » et pourtant lune de ses qualités premières cest sa légèreté. David la conçu pour le portant, mais surprise, il est aussi performant au près. Après un début difficile lors de sa mise à leau en 2010 (16e du Trophée Marie-Agnès Péron et quelques avaries), il a enchaîné les bons résultats en 2011 (2e du Grand Prix dItalie et de la Pornichet Select 6,50), avant de connaître la victoire dans la dernière Transgascogne. David Raison est un ministe de longue date. Il naviguait déjà sur ce support en 99. Il abandonna lors de sa tentative dans la Charente Maritime / Bahia qui sappelait alors la Mini Transat. Il revint en 2001 avec une 7e place en proto. En 2003, il terminait 2e en série. Le voilà à nouveau en proto, mais avec un « bébé » bien à lui. Un bébé en carbone qui lui a coûté des milliers dheures de travail et la vente de son appartement. Quimporte. Il semble avoir réussi dans son entreprise. Dautant que, pour avoir pris des risques et tourné le dos au traditionnel, le projet de Raison a plu à un partenaire franco-suisse (qui sponsorise déjà Etienne David) « teamwork » : « Les Suisses sont férus dinnovation. Nous avons officialisé notre accord après la Mini Barcelona. » Depuis « tout va bien » pour David qui a effectué une opération de promotion en avril sur le Lac Leman. Opération réussie. Le temps des interrogations, voire des doutes est derrière lui. « Cest vrai que durant deux ans, je me suis posé pas mal de questions. Cétait un pari. » Pari gagné ? On ne peut pas encore le dire avec certitude. Mais la « bête » semble bien née : « Je ne pense pas mêtre mis une balle dans le pied » dit lintéressé. Reste à valider totalement ce mini nouvelle génération au terme de la plus dure des transatlantiques du monde de la voile. « Jespère faire une belle course et satisfaire mon sponsor. Jai certes de lexpérience, mais le niveau na jamais été aussi élevé. Il y a plein de marins meilleurs que moi sur leau. Donc, il me faut un bon bateau. » Dautant que David Raison reconnait quaprès quatre ans loin de ces minis (dont deux pas trop mal réussis en Figaro, mais les deux autres sans navigation) il a connu quelques difficultés à se remettre dans le bain. Aujourdhui, tout est rentré dans lordre. Reste cet Océan à traverser. Et quand on a terminé une fois deuxième « on pense bien évidemment à la marche supérieure. Remarquez cest valable pour toutes les places. » Pourtant, David se veut raisonnable : « Question alimentation, sommeil, solitude, longueur de la traversée, je nai pas de problèmes. Jespère ne pas faire trop de bêtises et surtout ne pas me mettre dans le rouge. » Et si tout cela se passe ainsi, David Raison ne devrait pas être trop éloigné de la victoire. Si ... Si |
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