David RAISON
   
David Raison

Nationalité : Française
Lieu de résidence : Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)
Date de naissance : 10 juin 1972, 39 ans
Situation de famille : Célibataire
Profession : Ingénieur-Conseil et skipper

prend le départ de la Normandy Channel Race avec Bertrand Delesne

 

Mise à jour le 30 mai 2014
 
 

Palmarès :

2014 :
- 5ème de la Normandy Channel Race avec Bertrand Delesne

2011 :
- Vainqueur de la transat Charente-Maritime Bahia en 6.50

2010 :
- 3ème
au Chrono 6.50

2006 :
- 2ème à bord d’un Figaro II lors de la Solo Concarneau

2004 :
- Vainqueur du Chrono 6.50
- 2ème du National Pogo

2003 :
* Deuxième de la Mini-Transat
* Deuxième du Mini-Pavois
* Vainqueur de l’Open 1/2 Clé
* Détenteur du Trophée Alain Pointet
* Select 6.50

2002 :
* Vainqueur de l’Obélix Trophy
* Challenge Mini
* Grand Prix du Crouesty

2001 :
* Septième de la Mini Transat
* Deuxième de l’Open 1/2 Clé
* Select 6.50
* Transgascogne

2000 :
* Troisième du Chrono 6.50
* Détenteur du Trophée Alain Pointet
* Challenge Mini

1999 :
* Mini Transat
* Transgascogne

Portrait :

Né le 10 juin 1972, David Raison est un marin qui a déjà plus de 16 ans de régate ainsi que 12 ans de course en solitaire à son actif. Diplômé de l’Ecole Centrale de Nantes, Ingénieur Mécanicien spécialiste en «hydrodynamique et ingénierie navale», David a travaillé comme expert au sein d’une société de classification à Paris entre 1997 et 1999. Depuis, il exerce son activité d’ingénieur consultant en free-lance tout en courant sur le circuit des Mini 6.50.

Il remporte l’Open Demi Clé en 2003, se classe deuxième à la Mini Pavois de 2003, 2ème à la Transat 6.50 2003, deuxième au National Pogo en 2004 et 3ème au Chrono 6.50 en 2010. Il se classe aussi 2ème à bord d’un Figaro II lors de la Solo Concarneau en 2006.

Depuis mai 2008, David se prépare en vue de la Transat 6.50 2011 en construisant son nouveau prototype de bateau 6.50 du côté de Nantes. Inspiré par son expérience de navigateur et d’ingénieur, il crée le 747. Un bateau avec une apparence unique inspirée des Scows américains, une ergonomie optimisée, une puissance accrue de 20% par rapport aux Minis actuels et une construction carbone particulièrement soignée. Selon lui, c’est un bateau conçu pour gagner.

David Raison, l’innovateur

Ce bateau là, vous ne pouvez pas le manquer. Il est unique, curieux, surprenant, certains le trouvent laid, d’autres au contraire adorent son originalité. Une chose est sûre, il ne laisse pas indifférent. Il porte le n° 747 et, à en croire ceux qui l’ont vu à l’œuvre sur l’eau, c’est un avion. Son nom « Magnum ».

Son designer, constructeur et skipper à la fois : David Raison. Deux ans d’études à conceptualiser cette carène très large, innovante qui donne au mini une forme bizarre. La zone de flottaison est très large, le bateau semble à plat sur l’eau : « Je me suis inspiré des scows américains, explique David. Son ergonomie est optimisée au maximum. Il est ainsi très puissant. »

De face il parait « joufflu » et pourtant l’une de ses qualités premières c’est sa légèreté. David l’a conçu pour le portant, mais surprise, il est aussi performant au près. Après un début difficile lors de sa mise à l’eau en 2010 (16e du Trophée Marie-Agnès Péron et quelques avaries), il a enchaîné les bons résultats en 2011 (2e du Grand Prix d’Italie et de la Pornichet Select 6,50), avant de connaître la victoire dans la dernière Transgascogne.

David Raison est un ministe de longue date. Il naviguait déjà sur ce support en 99. Il abandonna lors de sa tentative dans la Charente – Maritime / Bahia qui s’appelait alors la Mini Transat. Il revint en 2001 avec une 7e place en proto. En 2003, il terminait 2e en série. Le voilà à nouveau en proto, mais avec un « bébé » bien à lui. Un bébé en carbone qui lui a coûté des milliers d’heures de travail et la vente de son appartement. Qu’importe. Il semble avoir réussi dans son entreprise.

D’autant que, pour avoir pris des risques et tourné le dos au traditionnel, le projet de Raison a plu à un partenaire franco-suisse (qui sponsorise déjà Etienne David) « teamwork » : « Les Suisses sont férus d’innovation. Nous avons officialisé notre accord après la Mini Barcelona. »

Depuis « tout va bien » pour David qui a effectué une opération de promotion en avril sur le Lac Leman. Opération réussie. Le temps des interrogations, voire des doutes est derrière lui. « C’est vrai que durant deux ans, je me suis posé pas mal de questions. C’était un pari. »

Pari gagné ? On ne peut pas encore le dire avec certitude. Mais la « bête » semble bien née : « Je ne pense pas m’être mis une balle dans le pied » dit l’intéressé. Reste à valider totalement ce mini nouvelle génération au terme de la plus dure des transatlantiques du monde de la voile.

« J’espère faire une belle course et satisfaire mon sponsor. J’ai certes de l’expérience, mais le niveau n’a jamais été aussi élevé. Il y a plein de marins meilleurs que moi sur l’eau. Donc, il me faut un bon bateau. »

D’autant que David Raison reconnait qu’après quatre ans loin de ces minis (dont deux pas trop mal réussis en Figaro, mais les deux autres sans navigation) il a connu quelques difficultés à se remettre dans le bain.

Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre. Reste cet Océan à traverser. Et quand on a terminé une fois deuxième « on pense bien évidemment à la marche supérieure. Remarquez c’est valable pour toutes les places. » Pourtant, David se veut raisonnable : « Question alimentation, sommeil, solitude, longueur de la traversée, je n’ai pas de problèmes. J’espère ne pas faire trop de bêtises et surtout ne pas me mettre dans le rouge. »

Et si tout cela se passe ainsi, David Raison ne devrait pas être trop éloigné de la victoire. Si ... Si …

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