Adrien Hardy
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Nationalité : Francaise
prend le départ de la Solo Maître Coq 2023 |
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Mise à jour : 19 mars 2023
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PALMARÈS : 2023 : 2021 : 2020 : 2019 : 2018 : 2017 : 2016 : 2015 : 2014 : 2013 : 2012 : 2011 : 2010 : 2009 : 2008 : 2007 : 2006 : 2005 : 2004 : 2003 : 2002 : 2000 |
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Portrait : « Adrien est bourré de talent » le compliment est signé dYves Le Blevec, grand nom de la course au large, détenteur avec Bruno Peyron du Trophée Jules Verne et vainqueur de la dernière Mini-Transat. A lépoque, en septembre 2007, les deux marins, Adrien et Yves étaient alors concurrents. On a connu jugement plus sévère de la part dun adversaire Remarquez, Yves avait eu du flair. Un mois après avoir tenu ces propos, Adrien, au beau milieu de lAtlantique, réalisait un tour de force mémorable : remâter seul un poteau de 12 mètres Au-delà du profond respect quil avait suscité chez ses pairs, le magazine de référence Voiles&Voiliers commentait : « Déjà salué comme un redoutable régatier, Adrien Hardy, un des benjamins de la Mini 2007 a gagné ses galons de grand marin. En réussissant à remâter son bateau seul au milieu de lAtlantique, pour terminer à la 6e place. Le mât debout et la tête haute. » Avant den arriver là, le jeune nantais de 24 ans avait
fait ses armes à bord de linévitable caisse-à-savon
: « Dès lâge de 7 ans, jai débuté
en Optimist. Il y avait une trentaine de kilomètres entre la maison
et lécole de voile, et tous les mercredis après-midis
ma mère my emmenait. Jai eu la chance davoir
des parents qui mont beaucoup aidé et qui mont toujours
laissé tracer mon chemin ». Poursuivant sa progression avec diligence, Adrien pose son sac à bord dun Mini 6.50 en 2004. Durant quatre saisons, il sest bâtit un palmarès et sest fait un nom dans cette série qui a formé tous les grands noms de la voile. Et puis, en 2007, il y a cette fameuse Transat ! Annoncé comme grand favori de lépreuve et alors quil talonne en seconde position celui qui sera le vainqueur Yves Le Blevec, Adrien démâte et remâte ! Tandis que les premiers marins arrivés livrent leurs impressions à Bahia, personne ne connait encore la nouvelle puisque les bateaux nont pas de possibilité de communiquer à terre. Le récit épique dAdrien laissera ses adversaires pantois et admiratifs. |
© J.Vapillon
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Fin 2007, il décide de pousser plus loin lapprentissage
et de marcher sur les traces de ses prédécesseurs, à
limage de Frédéric Duthil et Corentin Douguet, eux aussi
passés par le Mini 6.50 avant de briller en Figaro Bénéteau.
La décision de laisser derrière lui ces montures qui passent pour de véritables laboratoires flottants nest pas sans lui laisser des regrets, bien vite masqués par les perspectives qui souvrent à lui : « Je reconnais avoir eu du mal à laisser le Mini parce que cest un bateau tellement complexe quon peut y passer des années. Les sensations à bord sont incroyables. Celles rencontrées en Figaro Bénéteau ne sont peut-être pas aussi fortes, mais tout cela est largement compensé par le plaisir de se retrouver dans des régates au contact. Jai un peu limpression de revenir à mes années dériveur en allant plus dans le détail. Le fait de devoir aller chercher la différence dans les petites choses me plait bien. Je sais que jai à apprendre ! ». Adrien, bricoleur incessant, toujours à la recherche de nouvelles innovations technologiques, est dans une quête perpétuelle didées iconoclastes pour améliorer les performances de son bateau : « Cest ça qui me plait beaucoup dans la course au large : cette possibilité de réfléchir à changer des détails, à transformer des micro-éléments pour gagner quelques précieux dixièmes de nuds » Fort de son titre de premier bizuth du Championnat de France de Course au Large en Solitaire lan dernier, Adrien débute sa seconde année en Figaro avec plein despoir et une véritable détermination. La reconduction du partenariat avec AGIR Recouvrement et le soutien sans faille quapporte à la fois son président Stéphane PAYE et lensemble des collaborateurs du groupe permet denvisager une saison pleine de promesses |
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