La Route de l'Équateur
Une nouvelle course monocoque open pour les 50 et 60 pieds
   

Sommaire :

Le site pour suivre en direct

La Route de l'équateur

 

 

   

Objectif :

Une première sportive

Les participants à la première édition de la Route de l’Equateur prendront place sur la ligne de départ le 5 juin 2005. Cette course en équipage ouverte aux 60 pieds et 50 pieds reliera la France au Congo Brazzaville, en suivant un parcours encore inédit dans le domaine des courses au large.

Partant de Marseille-Pointe Rouge, elle atteindra en une vingtaine de jours de course le port autonome de Pointe Noire, en passant par Gibraltar, les îles Canaries, le Cap Vert et l’Equateur (Lat. 00.00/Long. 00.00), soit une distance totale de près de 4500 milles.

Cette course à vocation internationale, est organisée par l’association La Route de L’Equateur - qui rassemble des représentants de Marseille et du Congo Brazzaville - et le GIE Sport et Communication, composé des sociétés Sail Incentive et Hopscotch.

Les bateaux en compétition seront les bateaux de la classe IMOCA (International Monohull Open Class Association), de 50 pieds et les bateaux de la classe Volvo de 60 pieds. Ces bateaux participent à des courses aussi célèbres que la Route du Rhum, le Vendée Globe, la Volvo Ocean Race (ex Whitbread) ou la Sydney Hobart. Les prescriptions et les règles établies par l’IMOCA et la FICO garantiront à la course une sécurité stricte, ainsi q’une réelle équité sportive.

Cette première édition de la Route de l’Equateur réunit 6 bateaux.

   
Carte du parcours  
 
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Photos  

Italien, Andrea Bonini est un skipper de 31 ans.

A l’initiative de la création du Team Amer Sports One en 2004 (suite au rachat du prestigieux VOR 60 qui a terminé 3ème de la Volvo Ocean Race aux mains de Grant Dalton), il s’est classé premier de sa catégorie lors de la dernière édition de l’ARC (Atlantic Rally for Cruisers) et a terminé troisième au général. Ce jeune équipage italien vient avec un bateau redoutable et se présente comme l’outsider de sa classe.

Suite à une avarie, il est forfait et ne prendra le départ.

 
Amer Sports One

Bertrand de Broc fait partie des incontournables navigateurs de la course au large, aussi bien sur mono que sur multicoque.

Son parcours sportif comprend deux participations au Vendée Globe, trois à la Transat AG2R, dix à la course du Figaro, une victoire en 2003 au trophée BPE. A bord d’Entreprendre à Pointe Noire, Bertrand dispose d’une plate forme complètement remise en état pour se lancer dans cette nouvelle épreuve.

De conception légèrement antérieure (1993) que ses concurrents, Entreprendre à Pointe Noire pourra par contre compter sur l’expérience et les choix météo de son skipper pour se faire la belle.

Bertrand De Broc a embarqué sur Tokio avec Franck Ferey et un équipage breton de sept marins dont Cécile Poujol, seule femme de la course.

 
Tokio

Skipper et armateur de son 50 pieds Le Défi Vendéen, Jean-François Durand est issu de plusieurs générations de marins. Après avoir participé aux saisons mini et Figaro, il court la Route du Rhum 2002 et remporte la transat Saguenay en 2003. Il termine deuxième de sa catégorie à la dernière Transat Jacques Vabre.

Connaissant son bateau parfaitement pour l’avoir construit de ses mains, Jean François saura tirer toute la quintessence de son Défi Vendéen pour tenter d’arriver en vainqueur à Pointe-Noire.

Jean-François Durand sur son Défi Vendéen sera secondé par Stéphane Chemin et Jimmy Lebaut

 
Défi Vendéen

Sportif accompli et navigateur au palmarès prestigieux, Philippe Monet a en outre battu en 2000 le record du tour du monde à l’envers. Parmi les arguments qui l’ont motivé à s’engager sur la Route de l’Equateur, il mentionne notamment la nouveauté du parcours et sa passion pour l’Afrique.

Skipper du bateau Nouvelle Espérance, Monnet possède sans doute la plus grande expérience de l’Afrique. Ses aventures lors du Paris-Dakar le rendent déjà très populaire auprès des Congolais, qui attendent énormément de lui. La pression est là, masi il a connu bien pire...

Équipage composé de croates.

 
Nouvelle Espérance

Brestois d’origine, Rodolphe Jacq s’est hissé en 2001 sur la plus haute marche du podium du Challenge Mini Transat, de la Transgascogne 6,50 et du Mini Fastnet. Il affectionne tout particulièrement cette position puisqu’il remporte l’année suivante le Spi Ouest France, le National 6,50 et la Transat AG2R. Il disposera d’un 50 pieds tout aussi performant que son concurrent direct, Jean François Durand, et pourra compter sur son expérience de la navigation en équipage acquise à bord de Géronimo pour faire face aux situations météo difficiles que va offrir le Golfe de Guinée.

Arnaud Boissières navigue depuis l’âge de un an. Après une belle troisième place dans la classe Mini 6.50 et obtient une belle troisième place de la Mini Transat en 2001 sur le prototype qu’il a lui-même construit, il navigue par la suite au sein de la classe Figaro et participe au championnat de France en solitaire, à la transat AGR2, à la GENERALI Solo, et au National Figaro 2003. Son parcours se poursuit en 2004 avec la solitaire AFFLELOU Le Figaro et la Course des Falaises. En 2005 après une victoire sur Jéronimo au Spi Ouest France, et un nouveau record du tour d’Irlande en équipage sur le monocoque 60 pieds City Jet, il s’apprête à prendre le départ de la Route de l’Equateur. Son expérience conjointe à celle de Rodolphe Jacq en feront de redoutables concurrents.

Rodolphe Jacq et Arnaud Boissières, embarque à leur bord Donatien Carme et Jean-Bernard Cumin.

 
Brest Nautic

Marin de la « nouvelle génération », Sébastien Josse vient tout juste de fêter ses 30 ans.

En 2002, il intègre l’équipage du Maxi Catamaran Orange I skippé par Bruno Peyron pour décrocher le Trophée Jules Verne. Il participe également à la Route du Rhum sur VMI. Vainqueur en 2003 de la Rolex Fastnet Race (catégorie 60’ Open), il se classe 4ème du Défi Atlantique. En 2004, il participe au Vendée Globe où il termine 5ème.

Skipper du Team ABN AMRO pour la prochaine Volvo Ocean Race, Sébastien s’engagera pour la première fois sur une course océanique avec son équipage au grand complet.

Sous Réserves : These eight young professional sailors are:
Phil Harmer - Australia
Luke Malloy - Australia
Lucas Brun - Brazil
André Mirsky - Brazil
Gerd-Jan Poortman - Dutch
Simeon Tienpont - Dutch
Andrew Lewis - United States
George Peet - United States

A eux de trouver rapidement le bon tempo, car les autres concurrents de la Volvo Ocean Race auront les yeux braqués sur lui !

 
ABN AMRO
Le port de Marseille
   
   

Sunset sur la ville de départ Marseille

 
Devant la Mairie, le village de la course

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Le 5 juin 2005 à 12h00 le départ est donné, avec un mistral bien soutenu, et la bagarre commence aussitôt.

   
   

Le 27 juin 2005

En attendant Sébastien Josse à Pointe Noire

  © Alexis Boichard

Le 28 juin 2005

Remise des prix par le Président de la République du Congo

  © Alexis Boichard
Les news  

30 juin 2005

Après Rodolphe Jacq et Arnaud Boissières (Brest Nautic), Jean-François Durand(Défi Vendéen) et Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ont franchi la ligne d’arrivée en l’espace d’une heure. Un phénomène rarissime dans le domaine des courses au large et qui termine, en beauté, sous le soleil de Pointe-Noire, la première édition de La Route de l’Equateur.

Et le gagnant est… Brest Nautic
Rodolphe Jacq et Arnaud Boissières, co-skippers de Brest Nautic sont sortis vainqueurs du duel au couteau qui les a opposé jusqu’à la dernière minute au Défi Vendéen de Jean-François Durand, dans la catégorie IMOCA 50 pieds. Depuis plusieurs jours, les deux bateaux naviguaient quasiment à vue.

29 juin 2005

En coupant à 10h39'50'' (9h39'50'' heure locale)) à Pointe Noire (Congo), Bertrand de Broc et l'équipage du VOR 60 Tokio se sont adjugés la deuxième place de la Route de l'Equateur. De Broc et ses huit équipiers ont mis 23 jours 22 heures 39 minutes et 50 secondes pour parcourir les 4 500 milles du parcours (orthodromique) entre Marseille et Pointe Noire à la moyenne de 7,94 noeuds (8,3 pour Josse). Tokio termine 1 jour 6 heures 9 minutes et 49 secondes derrière ABN-AMRO

28 juin 2005

Sébastien Josse et les 11 équipiers du monocoque VOR 60 ABN-AMRO ont remporté le mardi 28 juin 2005 à 4h30’01’’ (heure française) la première édition de la Route de l’Equateur à Pointe-Noire (Congo). Le skipper niçois aura mis 22 jours 16 heures 30 minutes et 1 seconde pour parcourir les 4 500 milles nautiques qui séparent Marseille de Pointe-Noire.
Le prochain concurrent attendu sur la ligne d’arrivée sera probablement Bertrand de Broc (Tokio) à partir de mercredi.

Un accueil congolais inoubliable

Josse avait promis qu’il restait en mer et ne foulerait pas la terre congolaise, tant que la population qui l’attendait impatiemment ne serait pas venue le rejoindre sur la plage du Cercle Nautique de Pointe Noire. Il ne sera pas déçu. Incroyable engouement populaire. Une foule en liesse de plus 10 000 personnes était présente pour fêter douze marins qui n’en croyaient pas leurs yeux. « C’est incroyable ! Certes, je m’attendais à un accueil chaleureux comme savent le faire les Congolais mais pas à un tel engouement, autant de personnes et le Chef de l’Etat qui vient en personne. C’était vraiment impressionnant de vivre un tel bain de foule. C’est la première fois que ça m’arrive et puis surtout ce sourire sur le visage des gens présents. Cette haie d’honneur aux sons des tambours, des différentes ethnies. Vous me demandez pas ce qui me ferait le plus plaisir ? Eh bien, prendre une bonne douche et de retourner anonymement sur la plage pour faire la fête avec eux. C’est d’ailleurs ce que je vais aller faire avec mes équipiers ».

27 juin 2005

Après avoir parcouru seulement 85 milles lors des dernières vingt-quatre heures en se traînant à 3,8 noeuds de moyenne, Sébastien Josse et l’équipage de ABN-AMRO pointaient encore lundi à 19 heures (18 heures au Congo) à 26 milles de Pointe Noire en progressant à 4,9 nœuds en vitesse de rapprochement !

Si le grand monocoque VOR 60 maintenait cette moyenne, il pourrait couper la ligne victorieusement à partir de minuit... dans le meilleur des cas du figure.Josse tire des bords « carrés » Une vraie galère météo si près du but. Un véritable piège anticyclonique qu’il est impossible de déjouer pour rejoindre la ligne d’arrivée au Congo et dans lequel Josse et ses hommes se battent pour grappiller quelques hectomètres vers la terre ferme.

26 juin 2005

A 17 heures dimanche, Josse et les siens pointaient encore à 119 milles de la ligne d’arrivée à Pointe Noire. Pas la peine d’être devin pour comprendre que le probable lauréat de la première édition de la Route de l’Equateur erre dans des vents capricieux et très instables, tant en force qu’en direction à l’approche des côtes africaines. Pire, « Jojo » a du tirer un très long bord dans l’Est pour se rapprocher du Gabon où le skipper méditerranéen espérait toucher des brises nocturnes qui lui permettaient d’emprunter une route plus directe vers la terre promise. En attendant Josse à la mi-journée déclarait avec un brin de pessimisme dans la voix ; « Si je continue à ce rythme, je pense arriver lundi dans la soirée ou dans la nuit de lundi à mardi.

25 juin 2005

Depuis près de vingt-quatre heures désormais les vents du Golf de Guinée ont prouvé que leur réputation n'était pas surfaite. Après avoir soufflé à un dizaine de noeuds établis, voilà que les bateaux retrouvent les calmes, revoyant à la baisse leurs prévisions d'arrivée à Pointe Noire (Congo) : "Je pense que dans le meilleur des cas je serai là lundi matin et plus problablement dans la nuit de lundi à mardi. Je serai fixé samedi après midi plus précisément car le vent mollit dans la soirée avant la tombée de la nuit " déclarait Sébastien Josse, à la fin de la journée d'hier. Les skippers s'attendaient à une baisse des vents, mais elle les a surpris bien plus tôt que prévu.

24 juin 2005

Durant la nuit du 23 au 24 juin, le 50 pieds OPEN Le Défi Vendéen de Jean-François Durand a tenu ses promesses en passant en tête du classement des 50 pieds, devant Brest Nautic, pourtant leader de la course depuis le départ de Marseille.

Conservant depuis 24 heures une vitesse moyenne de 9,6 nœuds, la stratégie choisie par Jean-François Durand a payé : en prenant une option légèrement au nord de la route directe, contrairement à Rodolphe Jacq, il a bénéficié de vents soutenus qui lui ont permis d’inverser la tendance. Pour combien de temps ? Les vents et la mer sont changeants et Brest Nautic n’a certainement pas dit son dernier mot. Le duel ne fait que commencer. L’arrivée prévue pour le 28 juin retiendra toute notre attention : à 4 jours de la fin du parcours, on peut estimer que seules quelques heures sépareront les arrivées des deux bateaux. « L’idéal serait qu’on arrive avec deux heures d’écart » expliquait Rodolphe Jacq il y a deux jours. Mais pour qui ?

23 juin 2005

Si Sébastien Josse (ABN-AMRO) et son équipage ont passé l'équateur, et s'ils ne connaissent aucune avarie mécanique, il est probable qu’ils deviendront dimanche soir les vainqueurs de la première édition de la Route de l’Equateur. Une heureuse issue qui ne trouble pas le comportement de Josse qui continue de surveiller la bonne marche de son VOR 60 (19,50 m) en anticipant le moindre bruit suspect annonciateur d’une casse à bord. La situation est différente pour Rodolphe Jacq (Brest Nautic) et Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) qui s’écharpent à pleines dents pour l’obtention d’un succès en terre congolaise chez les monotypes 50 pieds IMOCA (15,24 m). Une bataille navale au contact qui devrait perdurer jusqu’au bout et qui est de toute beauté. Contrairement au leader, Rodolphe le Breton et « Jeff » le Chouan lancés à l’abordage ne ménagent guère leurs montures respectives dans la traversée du golfe de Guinée à l’approche de l’équateur.

22 juin 2005

Le Golfe de Guinée un lieu fascinant Aujourd’hui mercredi, les cinq équipages de la Route de l’Equateur naviguent désormais tous dans le Golfe de Guinée, en route vers Pointe Noire au Congo. C’est l’occasion de découvrir un lieu fascinant, voire envoûtant que peu de marins ont eu le loisir de côtoyer surtout avec l’aide de la seule force vélique.
Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) est obligé de rationner les vivres pour terminer le parcours. Et ses grands gaillards croates ont très faim ...

21 juin 2005

Stop le délire ! Nos navigateurs arriveront quand ils arriveront. En mer, le patron s’appelle Eole. Le Dieu du vent décidera car c’est lui et lui seul l’arbitre suprême. Contrairement à un match de football, Eole n’attend pas au pire des cas de figure la fin des prolongations ou encore des tirs au but pour siffler la fin d’un match aussi passionnant soit-il, lui il fait ce que bon lui semble. Personne ne pourra lui dicter sa loi, surtout au large. C’est sans doute mieux ainsi. On attendra donc patiemment les bateaux avec nos amis congolais ! A l’heure dite…
En comptant mardi soir plus d’une journée de navigation d’avance sur l’équipage de Bertrand de Broc (Tokio) qui ne se fait « plus guère d’illusion si près du but (il a déchiré sa grande voile)», Sébastien Josse (ABN-AMRO), - sauf un coup de théâtre météorologique – devrait logiquement remporter la première édition de la Route de l’Equateur dans environ une semaine à Pointe Noire au Congo.

20 juin 2005

Sébastien Josse a-t-il course gagnée ? Une question que tout le monde se pose en France et au Congo. Le nombre de milles qui sépare aujourd’hui Sébastien Josse (ABN-AMRO) de Bertrand de Broc (Tokio) nous incite forcément à répondre par l’affirmative à 1 400 milles environ du but... Josse n’est pas non plus à l’abri une erreur tactique même s’il a fait preuve d’un sang froid et d’une maîtrise exemplaires depuis le départ de Marseille. Le skipper Bigouden lui colle aux basques mais « Jojo » ne craque pas ! Sait-on jamais ? Tout est possible en mer, tant que le coup de canon final n’a pas retenti.

Quant à l'écart entre les deux 50, c'est une véritable peau de chagrin : 1,80 mille d'écart entre Brest Nautic et le Défi Vendée à 9h ce matin.

19 juin 2005

A l’entrée du golfe de Guinée, dimanche à 5 heures du matin (heure française), l’équipage de Sébastien Josse (ABN-AMRO) naviguait à la hauteur de Monrovia (Libéria) à 8,8 nœuds en vitesse de rapprochement sur la route théorique directe qui mène à Pointe Noire avec des alizés de secteur sud de l’ordre de 10 à 15 nœuds. En touchant l’alizé le premier à l’approche de l’équateur samedi en fin d’après-midi, ABN-AMRO a « mis un caramel » comme s’exclamait déçu Bertrand de Broc (Nouvelle Espérance) lors d’une brève communication téléphonique avec le PC Presse parisien. Du côté des deux monotypes 50 pieds IMOCA la bataille fait toujours rage entre Rodolphe Jacq (Brest Nautic) qui s’accroche à son fauteuil de leader pour une poignée de milles et Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) qui le talonne toujours dans une descente de la fin de l’hémisphère nord haletante. Seul Philippe Monnet (Nouvelle Espérance), décalé dans l’Ouest, se traînait ce matin entre 4 et 5 nœuds au début d’une zone de convergence intertropicale qui n’a pas fini de lui prodiguer des vents évanescents…

18 juin 2005

Si en tête de la course, où trônent deux VOR 60 (19,50 m), la bataille navale fait toujours rage dans les petits airs d’un Pot au noir particulièrement virulent entre Sébastien Josse (ABN-AMRO) et son « poisson pilote » Bertrand de Broc (Tokio), à l’arrière de la flotte la lutte entre les deux « petits » 50 pieds IMOCA (15,24 m) est également de toute beauté !
Rodolphe Jacq associé à Arnaud Boissières est aujourd’hui handicapé - malgré le rafistolage de la barre de flèche incriminée - lorsqu’il navigue avec un vent provenant du côté gauche car le gréement est détendu et fragilisé. Brest Nautic (surtout dans les petits airs) ne peut pas renvoyer toute la toile souhaitée en tête de mât. En revanche, tribord amure (la direction du vent provenant de la droite), aucun soucis à déplorer.
A la mi-course, les compteurs sont pratiquement remis à zéro avec une avarie majeure partout. Bien malin qui pourrait désigner le vainqueur dans quelques jours au Congo. Ces deux gladiateurs maritimes admirables n’ont pas encore fini de ferrailler…

17 juin 2005

Un seul mot d’ordre accapare aujourd’hui l’esprit des cinq skippers de la Route de l’Equateur : « Descendre, cap au Sud ! ».

Pas évident avec les vents erratiques de la zone de convergence intertropicale qui barrent obstinément la route directe vers l’Equateur. Une absence de l’alizé pour le trio de retardataires (Rodolphe Jacq, Jean-François Durand et Philippe Monnet) et un Pot au noir virulent du côté des deux leaders (Sébastien Josse suivi comme son ombre par Bertrand de Broc) brouillent les cartes d’un jeu climatique déjà fort complexe près du continent africain. Sans se consulter, Sébastien, Bertrand et Philippe nous ont livré leurs sentiments à la mi-journée lors de la vacation radio quotidienne. Une tranche de vie vécue à bord des VOR 60 qui en dit long sur l’étendue de la tâche qui les attend avant de rejoindre l’hémisphère sud.

Les skippers approchent du Pot-au-noir. Entre calme plat et orages violents, portrait d’un des pires casse-tête de marin. Les météorologues l’appellent « Zone Intertropicale de Convergence ». Le Pot-au-Noir est une zone de basse pression située dans l’océan atlantique, exceptionellement au Nord de l'Equateur, mais ailleurs dans le monde la ZITC la chevauche, là où se rencontrent les alizés des deux hémisphères.

16 juin 2005

Maudit Pot au noir A l'approche de l'équateur aux abords des côtes africaines, les deux leaders, Sébastien Josse (ABN-AMRO) et Bertrand de Broc (Tokio) subissent depuis hier en fin d'après-midi les affres d'Eole à l'entrée de la zone de convergence intertropicale que l'on surnomme " Le Pot au noir " Un secteur de la planète bleue dominé par des vents instables, imprévisibles et virvoltants. Une véritable loterie météorologique, un vrai cauchemar. Réduire dare-dare la voilure au moindre grains orageux menacant qui se profile à l'horizon. Puis renvoyer de la toile quelques instants plus tard pour tenter de s'extriper des calmes plats. Les équipiers en bavent. Le matériel souffre d'un tel traitement. Sans compter, les nerfs qui sont mis à rude épreuve.

15 juin 2005

122 milles d’avance sur son concurrent direct pour Brest Nautic ce matin au classement de 3HTU. Rodolphe Jacq et Arnaud confiaient au PC Course ce matin, leur décision de rester en course sans faire d’escale à Dakar. En effet, la dernière barre de flèche cassée lors d’un empannage effectué hier matin devrait être réparée en mer dès que les conditions le permettront. Pour l’instant l’équipage prend tous les risques en tribord amure et parvient même à gagner des milles sur le Défi Vendéen : 8 milles de gagnés entre 19HTU hier et 3HTU ce matin. « Nous avons allumé toute la nuit sous GV haute et spi maxi, jusqu’à enfourner à la fin d’un long surf. Du coup, on est passé sous genak ».

14 juin 2005

Avarie sérieuse sur « Brest Nautic » Lors de la vacation radio quotidienne d’aujourd’hui, Jacq nous révélait en direct une fortune de mer très handicapante ; « Il était environ trois heures du matin. On attendait une accalmie pour empanner car on avait alors 30 à 35 nœuds de vent de secteur Nord. La mer était croisée mais pas méchante. On a alors commencé la manœuvre, le pataras s’est bloqué derrière la barre de flèche en haut du mât et quand on a repris la bastaque bâbord (gauche) en empannant, le pataras a tiré à l’envers de la bastaque et a arraché la barre de flèche bâbord supérieure. Depuis, on navigue avec deux ris dans la grand-voile et la trinquette à l’avant car on ne peut rien plus hisser en tête de mât des voiles de portant en naviguant bâbord amure (le vent provenant par la gauche). Il y plusieurs solutions. Soit on s’arrête à Dakar et on attend l’arrivée d’un cargo car je ne vois pas bien actuellement comment on peut réparer au Sénégal ou alors on décide de faire route vers la ligne d’arrivée à Pointe Noire au Congo en convoyage. On mettra alors un temps fou en sachant qu’on calcule aussi actuellement si on a assez de vivres et d’eau à bord de Brest-Nautic pour tenir jusqu’au bout. Il nous reste aussi l’espoir que les vents dominants soufflent majoritairement par la droite (tribord amure). On pourrait alors renvoyer toute la toile en restant dans la course car le gréement est intacte de ce côté. C’est fait, c’est fait. On commet tous des erreurs en mer. Ca sert à rien de se lamenter, la casse fait partie du jeu. Celui qui est sensible à la déception, il n’a rien à faire dans ce métier (de marin) »

13 juin 2005

Ce matin au pointage de 6 heures (H.F), l’équipage du VOR 60 emmené par Sébastien Josse (ABN-AMRO) compte désormais 107 milles d’avance sur son plus proche poursuivant, le skipper finistérien Bertrand de Broc (Tokio). Des écarts susceptibles d’évoluer dans la journée compte tenu des conditions météo instables qui règnent dans la descente de l’Atlantique nord à l’approche des îles du Cap Vert. Toujours à portée de fusil, De Broc devra contenir les ardeurs de Rodolphe Jacq associé à Arnaud Boissières à la barre du 50 pieds IMOCA Brest Nautic. Les deux hommes sans complexe ont toujours l’espoir « de jouer la gagne » à Pointe Noire à bord d’une unité moins puissante que les deux VOR 60 qui les précèdent (15,24 m contre 19,50 m) actuellement au classement général provisoire. Derrière, Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) continue de se battre comme un beau diable aux côtés de ses deux équipiers pour rattraper Brest Nautic. Tandis que, tout seul dans son coin, Philippe Monnet et son équipage de croates se décalent graduellement dans l’Ouest en espérant bénéficier de vents portants plus soutenus jusqu’au passage de l’équateur. Une option tactique radicale qui rallonge la route mais qui pourrait payer à plus ou moins longue échéance dans le meilleur des cas ou bien alors se révéler catastrophique…

12 juin 2005

Passage A niveau obligatoire ! Grand large ou côtes africaines ? Évoluant dans des systèmes météo différents et surtout aléatoires dans la descente de l’Atlantique nord entre l’archipel des Canaries et celle du Cap Vert, les cinq monocoques de la Route de l’Equateur 2005 connaissent des fortunes climatiques diverses qui évoluent au fil des milles parcourus. A commencer par le leader Sébastien Josse (ABN-AMRO), de longues heures emprisonné dans une bulle anticyclonique près des côtes mauritaniennes et qui avait retrouvé le sourire aujourd’hui en fin de matinée.

11 juin 2005

La météo marine, c’est un peu comme un puits dont tu ignores la profondeur exacte, tu sais quand tu mets la tête dedans, en revanche quand tu plonges et que tu touches le fond, t’es parfois surpris par la brutalité de l’atterrissage…Une mésaventure survenue dans la nuit de vendredi à samedi par l’équipage du VOR 60 ABN-AMRO emmené par Sébastien Josse. Plus rapide, plus véloce et ne commettant aucune erreur tactique et stratégique depuis le départ de Marseille, Josse, contre toute attente, est tombé près des côtes mauritaniennes dans une souricière anticyclonique imprévisible et se traînait à 11 heures (H.F) samedi à 1,2 nœuds en vitesse instantanée, soit 2 km/h ! Un royaume de calmes plats au sein duquel les alizés de nord-est étaient sensés théoriquement souffler régulièrement. Que nenni.

10 juin 2005

Au fil des milles dans la descente de l’Atlantique nord, à l’approche des Canaries qu’il devrait dépasser dans les prochaines heures en laissant l’archipel espagnol sur sa droite (tribord), Sébastien Josse (ABN-AMRO) allonge aujourd’hui la foulée sous l’effet des prémices des alizés de nord-est. A 5 heures ce matin, l’équipage aux couleurs néerlandaises naviguait déjà à 13 nœuds de moyenne. Dans le même temps, Bertrand de Broc (Tokio) qui ne bénéficiait pas encore de vents portants aussi bien établis progressait trois nœuds moins vite que l’inamovible leader. Seule consolation, Bertrand a pris ses distances avec Rodolphe Jacq (Brest Nautic) qui pointe désormais 87 milles derrière son compatriote breton. A noter enfin que Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) et Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) repartis hier de leur escale technique andalouse respective naviguent aujourd’hui sur une route convergente pratiquement à vue entre 8 et 9 nœuds de moyenne.

9 juin 2005

Philippe Monnet et Nouvelle Espérance reprendront la mer en fin d’après-midi. « Je suis actuellement avec le mécanicien qui a usiné en inox un nouvel axe du vit de mulet de Nouvelle Espérance et il est en train de l’ajuster à bord. Je pense pouvoir appareiller du Port de Gibraltar en fin d’après-midi ou en tout début de soirée et reprendre la course », révélait ce jeudi à 16h (heure française), Philippe Monnet joint par téléphone par le PC presse de la Route de l’Equateur.

8 juin 2005

Dans l'atlantique Depuis ce matin 6h45, Sébastien Josse sur ABN AMRO se trouve dans l'atlantique, les autres bateaux ne passeront le Détroit de Gibraltar qu'en fin de matinée. De plus Philippe Monnet sur Nouvelle Espérance a cassé le vit-de-mulet et devra le remplacer en passant à Gibraltar.

7 juin 2005

Bagarre ! Après moins de quarante huit heures depuis le départ de Marseille, les cinq monocoques de la Route de l'Equateur ont déjà quitté la Méditerranée et naviguaient ce mardi au pointage de 5 heures du matin par le travers du golfe d'Almeria (Espagne) et des côtes algériennes. Le défi vendéen ayant une petite avarie, fait route sur un port espagnol. ABN AMRO à repris l'avantage sur Brest Nautic qui n'est pas dans la même catégorie.

6 juin 2005

GIBRALTAR A FOND LA CAISSE Au large de Majorque ce soir

5 juin 2005

Départ : Ils sont partis ce matin à 12h15

4 juin 2005

Les bateaux sont au repos et sous surveillance, aucune modification n'est possible avant le départ de demain après-midi.

3 juin 2005

ABN AMRO, skippé par Sébastien Josse vient de remporter la seconde régate de la Route de l'Equateur.

Le Défi Vendéen, skippé par Jean-François Durand est arrivé en fin d'après-midi à bon port après une remontée de la grande bleue délicate dans les petits airs. Une arrivée saluée dignement par son équipage et l'ensemble de la flotte.

2 juin 2005

ABN AMRO, skippé par Sébastien Josse vient de remporter la première régate de la Route de l'Equateur. Prochaine et dernière régate : demain, à partir de 14h. (voir ci-dessous)

1 juin 2005

Le team ABN AMRO, skippé par Sébastien Josse, est composé de 12 membres d’équipage représentant… 7 nationalités différentes ! Sélectionné par ABN AMRO parmi plus de 500 candidatures, l’équipage se compose de 2 brésiliens, 2 australiens, 2 américains, 3 hollandais, 1 britannique, 1 néo-zélandais et 1 français (Sébastien Josse). Skipper du Team ABN AMRO pour la prochaine Volvo Ocean Race, Sébastien s’engage pour la première fois sur une course océanique avec son équipage au grand complet.

28 mai 2005

A l’approche du départ de la Route de l’Equateur, l’ensemble des concurrents qui avaient quitté leur port d’attache la semaine dernière, arrivent dans le Vieux Port de Marseille. Pour cette première édition, les skippers et équipages engagés n’ont pas hésité à venir des quatre coins de l’Europe pour s’affronter lors du Grand Prix de Marseille les 2 et 3 juin, puis sur les 4 500 milles qui les séparent de Pointe-Noire. Nouvelle Espérance skippé par Philippe Monnet est arrivé vendredi dernier à Marseille. Parti de Zadar, en Croatie, Nouvelle Espérance met à profit cette semaine pour effectuer les dernières mises au point sur le bateau. Les sorties en mer, les vérifications techniques, l’avitaillement, les briefings et les visites au chantier s’enchaînent sous la houlette de Philippe Monnet.

Amer Sports One vient d’arriver de Palma, avec à son bord l’ensemble du Team Fastwave. Basé normalement à Trieste, en Italie, Amer Sports One rentre tout juste de sa saison de course hivernale dans les Caraïbes, où les résultats ont été à la hauteur des ambitions d’Andrea Bonini, le skipper.

Le Team ABN AMRO est arrivée hier après avoir quitté le Portugal sans Sébastien Josse à son bord. Celui-ci s’était en effet engagé avec deux autres de ses équipiers sur le tour des îles Britanniques. Il a du abandonner la course suite à des problèmes techniques.

Seul Tokio était déjà sur zone (La Ciotat) où il effectuait au chantier Composite Works ses ultimes préparatifs d’optimisation. Bertrand de Broc avait alors confié à Franck Ferey, ancien équipier de Géronimo, la supervision des travaux.

Du côté des 50’ IMOCA, Jean-François Durand, à bord du Défi Vendéen, s'apprche de Marseille après avoir quitté les Sables d’Olonnes sous le regard bienveillant de son nouveau pool de partenaires Vendéens.

Beaucoup plus décontractés, Rodolphe Jacq et son Tredici, musardait jeudi aux abords de Porquerolles, convoyant l’ancien bateau de Simon Accatti depuis Imperia (Italie). Mais les derniers préparatifs l’attendent à Marseille où il doit recevoir son tout nouveau jeu de voiles de chez Star Voile, préparé par Jérôme Dupin.

11 mai 2005

Sept skippers sont aujourd’hui engagés dans cette première édition de la Route de l’Equateur, quatre VOR 60 et trois 50 pieds IMOCA. Le 5 juin prochain, les skippers s’élanceront de la Pointe Rouge à Marseille pour rejoindre une vingtaine de jours plus tard, le port de Pointe-Noire au Congo Brazzaville. Sébastien Josse et Andrea Bonini rejoignent Philippe Monnet et Bertrand de Broc dans la catégorie VOR 60. Rodolphe Jacq et Eric Denamiel s’aligneront quant à eux aux côtés de Jean-François Durand.

 

 
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Carte des positions
Légende
Résultat des exhibitions
 

Course du 2 juin 2005

1 - Sébastien Josse (Abn Amro) ; 2 - Bertrand de Broc (Tokio) ; 3 - Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ;

Course du 3 juin 2005

1 - Sébastien Josse (Abn Amro) ; 2 - Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ; 3 - Bertrand de Broc (Tokio) ;

Classement au jour le jour
 

Dimanche 5 juin 2005

Open 60 1 - Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ; 2 - Bertrand de Broc (Tokio) ; NL - Sébastien Josse (Abn Amro) ;
Open 50 1 - Rodolph Jacq & Arnaud Boissière (Brest Nautic) ; 2 - Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) ;

lundi 6 juin 2005 1er classement

Open 60 1 - Sébastien Josse (Abn Amro) ; 2 - Bertrand de Broc (Tokio) ; 3 - Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ;
Open 50 1 - Rodolph Jacq & Arnaud Boissière (Brest Nautic) ; 2 - Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) ;

du mardi 7 au 23 juin 2005

Open 60 1 - Sébastien Josse (Abn Amro) ; 2 - Bertrand de Broc (Tokio) ; 3 - Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ;
Open 50 1 - Rodolph Jacq & Arnaud Boissière (Brest Nautic) ; 2 - Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) ;

du vendredi 24 au 29 juin 2005

Open 60 1 - Sébastien Josse (Abn Amro) ; 2 - Bertrand de Broc (Tokio) ; 3 - Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ;
Open 50 1 - Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) ; 2 - Rodolph Jacq & Arnaud Boissière (Brest Nautic) ;

le 30 juin 2005

Open 60 1 - Sébastien Josse (Abn Amro) ; 2 - Bertrand de Broc (Tokio) ; 3 - Philippe Monnet (Nouvelle Espérance) ;
Open 50 1 - Rodolph Jacq & Arnaud Boissière (Brest Nautic) ; 2 - Jean-François Durand (Le Défi Vendéen) ;