AREVA Challenge

Anne Lauvergeon et Jean-Marc Barr baptise le nouveau bateau FRA 93

Arrivée en Espagne du nouveau défi français

Enfant de Lesconil, petit village du Finistère, Marie-Anne était au bon endroit au bon moment. Elle aussi, c’est un Suisse qui a changé sa vie. Le skipper Bernard Stamm investit le club de voile de Lesconil pour construire un monocoque de 60 pieds en vue du Vendée Globe 2000-2001. Avec peu d’argent mais beaucoup de bonne volonté, le bateau naît grâce aux habitants qui aident bénévolement le Suisse à réaliser son rêve. « Je suis entrée dans le chantier et on m’a dit « tu veux donner un coup de mains ? » J’ai commencé par couper les tissus de carbone et faire la petite main. Quand je me lance dans quelque chose, j’y vais à fond, alors on a fini le bateau, travaillant jour et nuit et c’était parti. J’avais déjà une passion pour la mer, j’avais maintenant un métier. » Comme Sandy, les propositions de travail se sont enchaînées « en plus d’être organisées, contentieuses et appliquées, on devient aussi la confidente des garçons, on fait le lien entre chacun. Si avant, on avait peur de faire entrer le « loup dans la bergerie » aujourd’hui, avoir une fille dans un chantier est devenu presque normal, voir même un atout. »

Marie-Anne Moullec

Sur la plage avant de FRA 93 :

Matt Cornwell, « Catflap », 1974, Anglais, 2e America’s Cup : « L’un des quatre Anglais du bord. Avec Jim, Mo et Nipper, ils étaient avec GBR Challenge lors de la dernière America’s Cup. Catflap est l’image parfaite du flegme britannique. Un peu détaché et d’humeur constante, il ne se met pas de pressioninutile. »

Guy Salter, « Nipper », 1972, Anglais, 2e America’s Cup : « Nipper est un « easy going », il a une grande facilité à aller vers les autres. Parfaitement britannique aussi, mais pas comme Catflap. Lui, c’est plutôt le style à aimer les pubs et par dessus tout, il adore parier. Il nous pousse à miser sur tous les matches de foot, de rugby. C’est pas pour rien qu’on l’appelle aussi « Bart Simpson » ! »

Gilles Favennec, 1975, Français, 2e America’s Cup : « Un breton « pur beurre » ! Gilles est discret et travailleur. Il ne fait pas de vague mais c’est un super élément. Ils forment un bon duo avec « Jaco » (Albert Jacobsoone). »

Albert Jacobsoone, « Jaco », 1961, Français, 7e America’s Cup : « Ah ! Tout le monde connaît notre « Jaco » national ! Une immense expérience de la Coupe qu’il disperse avec parcimonie. On aimerait d’ailleurs qu’il nous en dise plus. C’est aussi un sacré caractère, très exigeant. Il n’hésite pas à dire quand les choses ne sont pas parfaites. L’expression consacrée est se prendre un « Jaco d’Or ! » Dans le même style, nous avons maintenant le « Bubbs d’Or » ! »

Dawn Riley, 1964, Américaine, 4e America’s Cup : « Dawn a une énorme expérience de l’America’s Cup. Elle connaît le jeu et a une détermination sans faille. Elle se bat jusqu’au bout pour gagner. Elle est tous les matins au sport avec les gars et ne s’arrête jamais. Avec le temps, elle est devenue une amie. Elle est aussi très américaine : carrée, un peu « brute de pomme », elle dit ce qu’elle pense sans détour, ce qui peut gêner parfois. Les Français sont plus « cérébraux », nous tournons autour du pot, Dawn est directe. »

Christophe André, « Chris », wincheur, 1972, Français, 1ère America’s Cup : « Christophe est toujours de bonne humeur, toujours motivé. C’est l’un des proches de Sébastien Col. Il est très discipliné et toujours disponible. »

Au réglage des voiles :

Dans la cellule arrière :

l'équipe navigante à terre :

AREVA-Challenge

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Les photos

	Anne Lauvergeon et Jean-Marc Barr baptise le nouveau bateau FRA 93
© Franck SOCHA
	Au champagne comme il se doit
© Franck SOCHA
	Arrivée en Espagne du nouveau défi français
© Franck SOCHA
	Enfant de Lesconil, petit village du Finistère, Marie-Anne était au bon endroit au bon moment. Elle aussi, c’est un Suisse qui a changé sa vie. Le skipper Bernard Stamm investit le club de voile de Lesconil pour construire un monocoque de 60 pieds en vue du Vendée Globe 2000-2001. Avec peu d’argent mais beaucoup de bonne volonté, le bateau naît grâce aux habitants qui aident bénévolement le Suisse à réaliser son rêve. « Je suis entrée dans le chantier et on m’a dit « tu veux donner un coup de mains ? » J’ai commencé par couper les tissus de carbone et faire la petite main. Quand je me lance dans quelque chose, j’y vais à fond, alors on a fini le bateau, travaillant jour et nuit et c’était parti. J’avais déjà une passion pour la mer, j’avais maintenant un métier. » Comme Sandy, les propositions de travail se sont enchaînées « en plus d’être organisées, contentieuses et appliquées, on devient aussi la confidente des garçons, on fait le lien entre chacun. Si avant, on avait peur de faire entrer le « loup dans la bergerie » aujourd’hui, avoir une fille dans un chantier est devenu presque normal, voir même un atout. »
Marie-Anne Moullec
Le Team 2007
Sur la plage avant de FRA 93 :
Matt Cornwell, « Catflap », 1974, Anglais, 2e America’s Cup : « L’un des quatre Anglais du bord. Avec Jim, Mo et Nipper, ils étaient avec GBR Challenge lors de la dernière America’s Cup. Catflap est l’image parfaite du flegme britannique. Un peu détaché et d’humeur constante, il ne se met pas de pressioninutile. »
Sean Couvreux, « Doogie », 1979, Américain, 1ère America’s Cup : « L’un des premiers à avoir rejoint l’équipe. Très travailleur, il contribue beaucoup à faire le lien entre les anglophones et les francophones, à bord comme à terre. Un point important dans la cohésion du groupe.»
Wade Morgan, « Bubbs », 1981, Australien, 2e America’s Cup : « Bubs est un peu notre « râleur ». Il est très exigeant, a envie que tout soit parfait tout le temps. Il connaît aussi très bien le match race. C’est un bon élément.»
Guy Salter, « Nipper », 1972, Anglais, 2e America’s Cup : « Nipper est un « easy going », il a une grande facilité à aller vers les autres. Parfaitement britannique aussi, mais pas comme Catflap. Lui, c’est plutôt le style à aimer les pubs et par dessus tout, il adore parier. Il nous pousse à miser sur tous les matches de foot, de rugby. C’est pas pour rien qu’on l’appelle aussi « Bart Simpson » ! »
Au piano :
Gilles Favennec, 1975, Français, 2e America’s Cup : « Un breton « pur beurre » ! Gilles est discret et travailleur. Il ne fait pas de vague mais c’est un super élément. Ils forment un bon duo avec « Jaco » (Albert Jacobsoone). »
Albert Jacobsoone, « Jaco », 1961, Français, 7e America’s Cup : « Ah ! Tout le monde connaît notre « Jaco » national ! Une immense expérience de la Coupe qu’il disperse avec parcimonie. On aimerait d’ailleurs qu’il nous en dise plus. C’est aussi un sacré caractère, très exigeant. Il n’hésite pas à dire quand les choses ne sont pas parfaites. L’expression consacrée est se prendre un « Jaco d’Or ! » Dans le même style, nous avons maintenant le « Bubbs d’Or » ! »
Dawn Riley, 1964, Américaine, 4e America’s Cup : « Dawn a une énorme expérience de l’America’s Cup. Elle connaît le jeu et a une détermination sans faille. Elle se bat jusqu’au bout pour gagner. Elle est tous les matins au sport avec les gars et ne s’arrête jamais. Avec le temps, elle est devenue une amie. Elle est aussi très américaine : carrée, un peu « brute de pomme », elle dit ce qu’elle pense sans détour, ce qui peut gêner parfois. Les Français sont plus « cérébraux », nous tournons autour du pot, Dawn est directe. »
Les wincheurs :
Christophe André, « Chris », wincheur, 1972, Français, 1ère America’s Cup : « Christophe est toujours de bonne humeur, toujours motivé. C’est l’un des proches de Sébastien Col. Il est très discipliné et toujours disponible. »
Jean Galfione, 1971, Français, Champion du Monde de saut à la perche 1999, 1ère America’s Cup : « Sous son air de « gendre idéal », Jean nous a beaucoup étonné quand il a rejoint l’équipe. Il ne s’est jamais mis en avant, malgré son parcours et sa notoriété. Il s’est très vite intégré avec modestie et l’envie d’apprendre. C’est un réel plaisir. Il a l’expérience des préparations longues, parfois douloureuses, mais il faut le pousser dans ses retranchements pour qu’il nous dise ce qu’il a au fond du cœur. Il pense qu’il n’a pas la légitimité d’autres marins pour s’exprimer. C’est dommage.»
Mo Gray, 1973, Anglais, 2e America’s Cup : « Lui aussi est discret, mais précis et performant dans son travail. Il joue vraiment le jeu de l’équipe. »
Frédéric Lemaistre, « Fred », 1971, Français, 2e America’s Cup : « C’est la « bonne patte. » Jamais un mot plus haut que l’autre. Il est devenu le « chef » des wincheurs sans chercher pour autant à s’imposer, cela est venu de soi et il est maintenant Boat Captain avec Billy. »
Yann Maillet, 1975, Suisse, 3e America’s Cup : « Un ancien d’Alinghi. C’est notre Suisse à nous. Il fait partie de la bande des très exigeants. Les winchs sont sous sa responsabilité, il est méticuleux, ça tourne comme une horloge… suisse ! »
Peter Merrington, « Billy », 1971, Australien, 2e America’s Cup : « Il a su mettre de l’eau dans son vin. Il a beaucoup contribué à la progression générale du groupe, petit à petit, il a gagné le respect et la confiance de l’équipage et est donc devenu lui aussi Boat Captain.»
Jim Turner, 1975, Anglais, 2e America’s Cup : « Le « bout en train » du team. Il a une personnalité qui le pousse naturellement vers le « leadership », il est constamment en campagne électorale ! »
Au réglage des voiles :
Benoît Briand, « Bibi », 1967, Français, 4e America’s Cup : « La force tranquille. Quelqu’un qui mériterait d’être mieux connu, compte tenu de son expérience, notamment de la Coupe. Lui aussi, on aimerait qu’il nous transmette plus son savoir, qu’il dise plus ce qu’il ressent même si avec le temps, ça finit toujours par sortir. »
Hervé Cunningham, 1973, Français, 1ère America’s Cup : « On l’entend peu mais il a une grande motivation. Hervé est un peu mystérieux. Peut-être parce qu’il est à moitié écossais et entre les deux cultures, française et anglo-saxonne ? Dans l’équipe, il est aussi un bon lien entre les deux groupes. »
Thierry Douillard, 1972, Français, 2e America’s Cup & Olivier Douillard, 1968, français, 2e America’s Cup : « Les frères « Douillard » ! C’est fascinant de voir à quel point ils sont différents. Olivier c’est le scientifique, polyvalent, il a occupé beaucoup de postes chez nous, à bord comme à terre. Thierry, lui, c’est le lutin, toujours le sourire aux lèvres, très blagueur, spontané et sensitif. »
Katie Pettibone, 1972, Américaine, 3e America’s Cup : « Discrète, compétente, d’humeur égale, elle est une parfaite « team player » comme disent les Anglais. Elle travaille avec et pour le groupe même si ce n’est pas facile tous les jours d’être une femme dans un équipage masculin. »
Dans la cellule arrière :
Tanguy Cariou, tacticien, 1973, Français, 2e America’s Cup : « Il a une énorme expérience qui va de l’Olympisme à l’America’s Cup. Il n’a pas un ego surdimensionné et a beaucoup donné à l’équipe. Toujours consensuel, il est aussi un redoutable compétiteur. Il fait partie de cette jeune génération, de la relève. A bord, il a un poste clef et ça passe bien entre « Seb » et lui. »
Sébastien Col, « Seb », barreur, 1977, Français, Experience : Août 2006 : 1er au classement mondial ISAF de Match Racing, premier du World Match Racing Tour, 3 titres de Champion de France de Match Racing, Participation à l’America’s Cup en 2003 à bord du Défi AREVA, Champion du Monde de Melges 24 en 2004, Champion de France, d’Italie et des USA en 2003 et vice-champion du monde en 2002. « La révélation pour moi ! Désormais, il a gros à porter sur les épaules, il faut qu’il se libère de ses responsabilités pour faire ce qu’il sait faire le mieux possible. Même s’il parle très peu, c’est un gros « bosseur », hyper exigeant qui a la compétition dans le sang. Il s’épanouit aujourd’hui, il réalise son rêve. Est-ce qu’il a la maturité suffisante pour supporter la pression actuelle ? Oui, je n’ai aucun doute. »
Jean-François Cuzon, « Jef », navigateur, 1973, Français, 1ère America’s Cup : « Son calme quelque soit la situation est très étonnant. Cela n’enlève rien à ses compétences mais il reste encore un mystère pour moi. On le connaît très peu au final. »
Frédéric Guilmin, « Fred », stratège, 1972, Français, 2e America’s Cup : « Très positif, réfléchi, Fred s’est vite intégré au groupe et dans à son poste de stratège. Il paraît qu’il est aussi un grand comique mais comme il est le dernier arrivé de l’équipe, il cache encore un peu son jeu…ça ne va sûrement pas durer ! »
l'équipe navigante à terre :
Fabrice Levet, Sailing Team Coach Lieu et date naissance : 19 novembre 1959 Toulouse, France Nationalité : Française, Experience : 5ème participation à l’America’s Cup, 1994 : Champion du monde de match racing, 1990 : Champion du monde de Soling, 1990 : Champion d’Europe de Soling, Que représente pour vous l'America's Cup ? Un challenge historique où tous les grands noms de la voile se sont retrouvés.
Tom Mc Laughlin, "Tomac" Sailing Team Coordinator, Lieu et date naissance : 05 avril 1947, San Diego, California, USA, Nationalité : Américain, Experience : 1985-87 : America's Cup – America II, Fremantle 2006 : vainqueur en temps reel de la Newport Bermuda Race, Bella Mente Med Cup 2006: Coach "informel" du TransPac 52 Bambouka Coach et maître-voilier du Swan 45, champion du monde de la discipline 10 années de navigation sur Maxi : régleur de grand-voile, tacticien à bord de Boomerang, Kialoa V et Emeraude. Admiral's Cup1983 : tacticien à bord de Diva, syndicat français. 12 Bermuda Race, dont un record et une victoire toute catégorie sur Boomerang en 1996 Maître-voilier chez North Sails depuis 1970 Que représente pour vous l'America's Cup ? Nulle autre rencontre en voile ne regroupe autant de talents de si haut niveau, avec des compétences spécialisées à chaque poste, tous tournés vers un seul objectif. Toute personne qui a la chance de faire partie de cette aventure a déjà remporté une victoire, quelle soit d'acquérir le Trophée ou plus de sagesse (peu incompatible ensemble !)




Les news
Valence (Espagne) - 2007-05-05 Les americains ont eu raison des français : c'est fini pour cette cup Le leader au classement de la Louis Vuitton Cup n’a pas eu trop de mal à se défaire d’AREVA Challenge après un départ pourtant bien négocié par Sébastien Col. Mais en vitesse pure, BMW ORACLE Racing a rapidement imposé son rythme et bloqué toute initiative tricolore. L’Equipe de France s’attendait à ce résultat avant même de prendre le départ, non pas par défaitisme mais par pragmatisme : les Américains ont réalisé quasiment un sans-faute depuis le début de ce Round Robin 2 en ne s’inclinant que face à China Team suite à une avarie d’étai creux. Tous les autres duels ont été l’objet d’une dispute rapidement close lorsque l’équipage de Chris Dickson décidait de porter le coup fatal. Lors de ce flight 7, les Français ont bien tenté d’être agressifs lors de la phase de pré-départ, mais BMW ORACLE Racing a toujours réussi à s’échapper et à parer les attaques, parfois d’un cheveu… Ainsi au départ, Sébastien Col et la cellule arrière d’AREVA Challenge veulent définitivement protéger le côté droit du plan d’eau dans cette brise thermique d’une douzaine de nœuds, qui semble vouloir basculer légèrement vers la droite. Valence (Espagne) - 2007-04-27 Areva Challenge demande réparation suite à son match de vendredi face à Team Shosholoza. L'équipe française pense en effet que le Comité de Course a fait une erreur en déclarant FRA 93 comme n'ayant pas terminé (DNF – Did Not Finished), après avoir effectué sa pénalité sur la ligne d'arrivée devant les Sud-africains. La réponse du jury sera connue samedi matin à 9h00. Valence (Espagne) - 2006-11-24 Selon la tradition maritime établie depuis des siècles, FRA 93 a été baptisé ce vendredi 24 novembre par son parrain, l’acteur-réalisateur Jean-Marc Barr. Sous une avalanche de confettis, la bouteille de champagne s’est brisée sèchement sur la coque en carbone de FRA 93, ce Class America conçu pour la 32ème America’s Cup courue en 2007. Valence (Espagne) - 2006-11-15 Le taux d’excitation sur la base AREVA Challenge à Valence, en Espagne, a grimpé ces derniers jours, au fur et à mesure qu’un nouveau venu parcourait les 880 kilomètres de route qui séparent La Ciotat du site de la 32e America’s Cup.

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